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Thanatopsychologie et la psycho-oncologie
Cours 11
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11.1. Le concept de la mort en médecine et en société
« la mort » est une réalité qui contient le suicide aussi; Elle est naturelle, accidentelle, par suicide et par homicide. « la thanatopsychologie » est une discipline relativement nouvelle qui a comme objet d’étude les comportements, les conceptions et les affects concernant le phénomène de la mort. 11.2. La définition de la mort - la mort c’est l’arrêt permanent et irréversible de la respiration, des battements du cœur et de la fonction cérébrale, avec la disparition de la conscience de l’individu en cause. C’est plutôt un processus qu’un moment proprement dit, dans lequel l’arrêt de l’activité des centres vitaux est suivi par celle tissulaire. (physiol.) C’est le passage de l’organique à l’anorganique. (biochimique) C’est une forme de sélection naturelle par laquelle on élimine ce qui n’est pas utile à l’espèce. (biologique) C’est un phénomène naturel, nécessaire et universel. (philosophique)
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11.3. Les critères médicaux et juridiques de la déclaration du décès
Le facteur le plus important dans l’évolution du concept et du diagnostic de mort est représenté par l’évolution des techniques et des manœuvres de ressuscitation cardio-respiratoires. - dans la plupart des pays, le médecin détermine le moment de la mort, en utilisant des critères classiques. Plusieurs examens paracliniques déterminent le moment de la mort, dont l’EEG offre les données les plus précises etc. Il y a à présent un consensus général concernant la certitude du diagnostic de décés seulement au moment de la constatation de la mort cérébrale. Critères pour diagnostiquer la mort cérébrale « la mort cérébrale » représente l’absence concomitente de l’activité dans tous les trois segments cérébraux. Elle doit être attestée par tous les membres de l’équipe de thérapie intensive. La constatation du moment de la mort a favorisée les progrès dans la transplantation d’organes, car cela n’est possible qu’après la déclaration de la mort du tronc cérébrale. Le tronc cérébral est nécessaire pour le bon fonctionnement du cortex; tous les nerfs sensitifs et moteurs passent par cette « station ».
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11.4.Les étapes du passage de la vie à la mort
Du point de vue objectif (medical) il y a 4 étapes: 1. préagonie, agonie, mort clinique, mort réele. Les quatres étapes sont: 1. La préagonie qui suppose des manifestations psychiques; 2. L’agonie c’est le passage des phénomènes biologiques aux phénomènes thanatologiques; 3. La mort clinique représente la disparition des fonctions respiratoire et circulatoire, l’abolition des reflexes, le coma dépassé. 4. La mort réelle c’est le refroidissement, la déshydratation etc.
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11.4. La prise de conscience du processus de la mort
Du point de vue subjectif on constate 5 phases d’après Kubler-Ross. Il y a cinq phases de prise de conscience de la mort imminente. La négation c’est la réponse initiale; La colère c’est l’étape où le patient devient irritable, entêté, critique. La négociation c’est l’étape des promesses que le patient fait; La dépression représente la prise de conscience entière de la fin inexorable; L’acceptation c’est l’étape où le patient accepte l’inévitable, devient calme.
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11.4. La prise de conscience du processus de la mort
Du point de vue subjectif on constate 5 phases d’après Kubler-Ross. Il y a cinq phases de prise de conscience de la mort imminente. La négation – « Non, pas moi. Ce ne peut pas être vrai dans mon cas» La colère – « Pourquoi ça m’arrive à moi? Pourquoi personne ne m’aide?». La négociation (avec le destin, la divinité) – « Si je l’échappe belle cette fois, je promets de changer, d’être meilleur, d’aider les autres». La dépression – « Oui, c’est sûrement vrai». L’acceptation – « Je suis prêt»
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Les soins dispensés au moribond
E. Kubler–Ross et d’autres thanatologue ont établi les trois objectifs principaux du management d’une personne moribonde: sécurité et protection – le patient doit sentir la sécurité générée par la compassion, l’accessibilité, l’habileté, accordées sans réserve par les personnes qui l’assistent pendant les derniers moments de vie; une mort digne – accorder tout le respect au patient, les derniers désirs du moribond doivent être accomplis consciencieusement une mort en accord avec le désir de la personne – la décision concernant la manière dont il veut rejoindre l’éternité appartient entièrement au patient. N. Cassem recommande six conduites essentielles pour les soins accordés aux moribonds: la sollicitude la compétence la communication la réunion avec les enfants la cohésion de la famille autour de moribond l’attitude courageuse
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11.5. Le soutien psychologique du moribond
Il est centré sur l’empathie. Trois facteurs sont capables d’alléger la souffrance du malade: l’appel à ses sentiments religieux; la présence des parents proches, des amis, à moins qu’elle n’augmente pas, même involontairement, la souffrance du malade. la focalisation sur les réalisations de sa vie. L’orientation sur le passé est bénéfique seulement si elle suppose une approche neutre, sinon positive, avec le sentiment d’une vie bien remplie. Le rôle du médecin dans l’aide médico-psychologique du moribond Le processus de soigner le moribond est la dernière étape de l’aide médicale dispensée à un patient avec une maladie grave. La relation avec le médecin est fondée sur une communication continue et optimale. Principes d’action: L’objectif principal de la thérapie est d’améliorer l’état physique et psychique du malade. Il est nécessaire d’intégrer les proches du malade dans la situation. Le médecin doit pourtant maintenir son autocontrôle à un niveau élevé. Il ne faut pas confondre l’adaptation à la mort et à la souffrance avec l’insensibilité.
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11.6. Le soutien psychologique de la famille du moribond
Étant donnée que le décés du mari/de la femme, ou d’un membre proche de la famille est considéré comme un événement psychotraumatisant majeur sur l’échelle Holmes-Rahe, il faut continuer à maintenir le soutien psychologique de la famille même après le décès. Les objectifs de l’aide psychologique dispensée à la famille Il est important de: se familiariser avec le pronostic sombre et maintenir en même temps la confiance dans le médecin; D’assurer la coopération; D’appliquer des éléments de psychothérapie de support à la famille. « la psychothérapie de soutien » détient un rôle décisif dans le traitement, puisqu'elle est accessible à tout médecin; elle permet une haute adaptation aux besoins du patient. Il y a deux conditions essentielles qui peuvent être accomplies par chaque médecin: réduire au minimum les symptômes atroces; accomplir les derniers désirs du malade.
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11.7. La réaction de deuil: le deuil normal et le deuil pathologique
On a déjà fait une activité pratique lorsqu’on a parlé de Daniel Lagache et de ses études sur le deuil. Les réactions normales au décès d’une personne proche: le deuil simple Le deuil simple suppose les réactions normales De ce point de vue, il y a plusieurs manifestations: troubles somatiques et corporels variés; préoccupations liées à l’image de la personne décédée; culpabilité concernant le décédé ou les circonstances de la mort; réactions hostiles et l’incapacité d’être le même qu’avant la mort. Sentiments - la tristesse, la colère, la culpabilité, les reproches vis-à-vis de soi-même; les sentiments qui persistent pour une période anormalement longue et leur intensité excessive peuvent annoncer une réaction de deuil compliquée. Sensations physiques – estomac creux, constriction thoracique, nœud à la gorge, sécheresse de la bouche etc. Cognitions – négation, confusion, préoccupation; Comportements – troubles de sommeil, d’appétit, inattention, isolation sociale, rêves avec le décédé etc.
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Le deuil normal dure 1-2 ans et se déroule en quatre étapes:
Étape 1: le proche vit le choc avec un sentiment d’apathie émotionnelle; Étape 2: le proche éprouve la douleur atroce de la séparation avec la plupart des manifestations somatiques et psychiques; Étape 3: désorganisation et désespoir; Étape 4: le proche s’adapte à une vie dont le décédé est absent. Le deuil pathologique La personne en cause ne peut pas parler du décédé sans vivre la même douleur intense, vive, plusieurs années après la perte même. Un évènement mineur déclenche tout la souffrance du deuil. Des craintes concernant la perte apparaissent dans l’interview clinique. La tristesse inexplicable apparaissant à certaines périodes de l’année représente un autre indice. Par ex., pendant les fêtes ou à l’occasion des anniversaires. La connaissance des circonstances de la mort aide le thérapeute à déterminer la possibilité de l’apparition d’un deuil compliqué.
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11.8. La psycho-oncologie – les aspects psychologiques de la maladie du cancer
La maladie cancéreuse continue à représenter la première cause de mortalité chez l’adulte et l’une des causes principales de souffrance physique et psychique, tant pour l’individu malade que pour son entourage. Bien que pendant les dernières décennies la médecine ait fait des progrès remarquables en ce qui concerne la détection précoce et le traitement de cette maladie, pour beaucoup de personnes le diagnostic de cancer représente souvent une condamnation à mort. Le cancer présente les caractéristiques suivantes: L’existence des causes complexes, peu connues; L’existence d’une réactivité individuelle; La présence d’une dysfonction au niveau de l’ADN cellulaire
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11.9. Les facteurs de risque dans le cancer
Les facteurs de risque comportementaux appartiennent au style de vie d’un individu, autrement dit ce sont des comportements acquis pendant la vie par l’apprentissage opérant et par l’imitation des personnes de l’entourage, étant dépendants de l’éducation. Ce sont: Les habitudes alimentaires La consommation d’alcool Le comportement sexuel L’exposition prolongée aux radiations solaires Les facteurs de risque génétiques – la dysfonction de l’ADN cellulaire Il existe aussi des facteurs de risque psychosociaux dont le stress a un rôle très important.
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11.10. L’adaptation psychologique du malade aux étapes de la maladie cancéreuse
L’adaptation psychologique du malade aux étapes de la maladie cancéreuse suppose plusieurs phases. La phase des premiers symptômes La phase de diagnostic La phase de traitement La phase de rémission et de guérison La phase de rechute La phase préterminale et terminale Soigner le patient terminal, y inclus le patient oncologique, suppose une relation thérapeutique parfaite. L’objectif principal du thérapeute thanatologue et de la famille du moribond est la préoccupation d’éviter ou de diminuer au maximum la souffrance, de sorte que le niveau de la qualité de la vie, de la dignité, de la liberté de volonté et de l’esprit de la personne concernée ne perde pas les attributs de l’humanité.
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Bibliographie : Doina Cosman, Psychologie médicale (Cluj-Napoca : Editura Medicalã Universitarã "Iuliu Haţeganu", 2011)
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