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Publié parVirginie Caillet Modifié depuis plus de 10 années
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La contraception chez la femme africaine
Le cas de Fatou D.
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Contraception hormonale orale
Mode d’action: Blocage de l’ovulation + Atrophie de l’endomètre + Modification de la glaire cervicale. Choix de la pilule: Fonction de la période génitale: Adolescente et adulte jeune: minidosée monophasique Plus de 35 ans: minidosée biphasique Post-partum < 2 mois: microprogestatifs à partir de j10, minidosée possible à partir de j21 Post-partum > 2 mois: toute méthode si arrêt de l’allaitement. Selon la pathologie associée (lupus => LUTERAN*, dystrophie ovarienne => ANDROCUR* etc.…)
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Contraception hormonale orale
Surveillance: Consultation tous les 3 mois jusqu’à trouver la bonne pilule (effets indésirables*), puis tous les 6 mois, puis tous les ans. Frottis de dépistage: à la première consultation puis tous les 1 à 2 ans, si normal. Bilan biologique: glycémie à jeun, recherche d’une anomalie lipidique à 3 mois puis tous les 2 ans. *Effets indésirables: prise de poids de 1 à 2 kgs, algies pelviennes, mastodynies, jambes lourdes, sécheresse vaginale, troubles de la libido.
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Les autres types de contraception
DIU: contre-indications absolues: grossesse, troubles de la coagulation, infection génitale haute, cancer de l’utérus. Préférentiellement proposé aux femmes qui ont déjà eu des enfants. L’implanon. Contraceptions intra-vaginales, préservatifs. Méthodes naturelles. Techniques de stérilisation, pour l’homme ou la femme. La contraception d’urgence => NORLEVO* en vente libre en France.
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Contraception et Afrique
Choc des cultures, représentation de la sexualité et de la fécondité. Quasi absence de politique de régulation des naissances. Accès limité aux moyens de contraception moderne. Défaut d’accès à l’information et l’éducation des jeunes filles maliennes (scolarisation faible, aspect culturel et religieux…) État des lieux de la contraception au Mali: Tableau de l’ONU.
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Conclusion La faible prévalence des pratiques de contraception médicalisées et l'importance du recours à l'avortement clandestin attestent encore de besoins non couverts en matière de contraception en Afrique. Deux mouvements sociaux majeurs en cours en Afrique de l'Ouest contribuent à accroître les besoins contraceptifs des femmes: D'une part, l'entrée dans un processus de baisse de la fécondité, D'autre part la dissociation de plus en plus marquée entre sexualité et procréation liée au développement de la sexualité pré-conjugale, pourtant socialement proscrite, dans un contexte de retard de l'âge au mariage et à la réduction des périodes d'abstinence post-partum. Dans une telle configuration sociale, l'utilisation de la contraception d'urgence pourrait être un moyen de réduire la fréquence des grossesses non prévues et la mortalité et la morbidité liées au recours à l'avortement illégal, qui constituent des enjeux de santé publique essentiels en Afrique.
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Le cas de Fatou L’informer de l’existence d’une contraception efficace, prendre le temps de comprendre ce qu’elle souhaite, l’idée qu’elle se fait de ce sujet, la représentation de la contraception pour elle. Selon ses antécédents (grossesse, pathologies) et son désir définir la contraception qui lui convient le mieux.
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Références. Gynécologie_DCEM3_CHU Clermont-Fd.
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