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Publié parMarie-Madeleine Laframboise Modifié depuis plus de 7 années
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Mister G, Maître de l’insolite, de l’incertain et de l’absurde
Gilbert Garcin Mister G, Maître de l’insolite, de l’incertain et de l’absurde
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Originaire de La Ciotat où il est né il y a 87 ans, Gilbert Garcin commence à faire des photographies à l'âge de la retraite. C'est après un stage aux Rencontres Photographiques d’Arles qu'il découvre le photomontage en noir et blanc, où il se met en scène dans différentes situations, dans des paysages irréels pour la plupart et expose pour la première fois en 1998, à 69 ans. La figure de Gilbert Garcin se bâtit comme une incarnation ambiguë de lui-même à travers laquelle il interprète en acteur des situations mises en scène, faussement burlesques, qu’il qualifie de « petites philosophies » à la manière d’Hitchcock. L’amateur d’art
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L'œuvre de Gilbert Garcin est une comédie aux cents actes divers, comme disait La Fontaine de ses fables, mais sans un accompagnement de morale. Les images dans lesquelles il se met en scène ne sont ni des autoportraits, ni les chapitres d'une biographie imaginaire gratifiante. Bien au contraire, chaque photographie est autonome, figure une action parfaitement claire dans son déroulement et son but, et fait sourire des mésaventures de son protagoniste. C'est dire que toutes ces images sont marquées d'humour.
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Le charme opère car l’artiste nous parle d’évidences qui nous concernent tous : celle de la vie qui s’écoule, du temps qui fuit, de la ténacité qu’il faut pour continuer... Ainsi, Gilbert Garcin rappelle en images et à l’aide de titres évocateurs qu’il est préférable de « faire de son mieux » et de « connaître ses limites » car au fond on ne fait que « rejouer de vieux airs connus », ceux de « Sisyphe » ou d’« Atlas ».
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Gilbert Garcin vendait des lampes de style
Gilbert Garcin vendait des lampes de style. Maître des lumières artificielles. C’était avant. Des lustres à pampilles, des lampadaires high tech. Avant même de devenir photographe, Gilbert Garcin a connu les feux de la rampe. Le jour, il concurrençait le soleil du midi dans son entreprise à mille lampions. Le soir, il annulait le ciel et capait de noir sa boutique à incandescences. Allumer, éteindre. Éteindre, allumer. Gilbert Garcin a longtemps hésité entre jour et nuit. Un jour j’ai eu une idée
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Débris rescapés du Meccano de son fils, bouts de ficelles et petits cailloux, armé de colle de ciseaux et de son appareil photo, il bricole de minuscules maquettes, pour lesquelles il bidouille des éclairages "pour faire vrai" et photographie ainsi, jour après jour, les différents actes de son petit théâtre intérieur.
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Temps de réflexion, temps d'exposition et de mise en scène, temps d'ouverture et voilà l'image. Du genre rapide, à développement lent. Champion du calcul pascalien, il parie, à grande vitesse ; il joue son temps de méditation.
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A se travestir ainsi dans un personnage omniprésent, à s’inventer d’invraisemblables aventures dans des décors surréalistes, l’incorrigible bonhomme continue de rire de lui-même. La photographie devient “l’image dont je suis le héros”, multipliant les épisodes d’une illusion comique sans cesse renouvelée. Dans cet autoportrait en forme de simulacres, le photographe regarde le photographe qui, peut-être, fait semblant d’être photographe... L’union
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Les témoins indifférents
Les lendemains Les témoins indifférents L’équilibre parfait
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L’heure exquise
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Etre maître de soi L’espace et le temps
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Le moulin de l’oubli La vie
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La clé des champs
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Le désordre interdit
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Reasonable ambition La condition humaine
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Sortir de l’oubli Seul
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« J’avais emmagasiné des choses à dire… Si j’avais su écrire, je l’aurais fait. La photo, c’était le plus simple » Un spécialiste vous dira [que mes images] ne sont pas nettes, que les découpages manquent de précision. Je ne retouche rien à l’ordinateur, ne cours pas après la perfection formelle. La clé, c’est l’identification… On a tous l’impression d’avoir vécu ces situations. » Exposé en 2013 à Kobé, Genève ou Istanbul, représenté par une dizaine de galeries dans le monde, collectionné sur toute la planète, Gilbert Garcin reste, à jamais, une brillante incongruité. Le charme de l’au-delà
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Influences, ressemblances, …
Jacques Tati (« Mon oncle », « M. Hulot »)
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L’examen de conscience, G. Garcin
Image tirée du film « Les ailes du désir » de Wim Wenders
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Mais aussi… Chéma Madoz Le droit au silence, G. Garcin
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Le chien d’Elliott (d’après Elliott Erwitt), G. Garcin ;-)
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D’après des textes et articles de Vincent Josse, Yves Gerbal, Marie Darrieussecq, Christine Ollier, Armelle Canitrot, Natacha Wolinski, Anne-Marie Garat, Magali Jauffret Site de l’artiste :
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Fin (G. Garcin)
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