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Publié parValentine Paris Modifié depuis plus de 7 années
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Maternelle Développement moteur et apprentissage moteur
Conduire les progrès des élèves Organiser l’activité sur les années de maternelle Formation circonscriptions de bordeaux
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Les 3 temps de la formation 6h
Présentiel (2h) : analyse des programmes, présentation des ressources Eduscol, analyse de vidéos, … Distanciel (2h) : mise en pratique des notions abordées pendant cette animation dans vos classes. Présentiel (2h) : retour sur vos expérimentations en classe.
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Menu du jour Une présentation des programmes Une analyse de vidéo
Un contrat
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Agir, s’exprimer, comprendre à travers l’activité physique
Programmes Enjeux et conditions de la réussite
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Quel nom à l’activité, à la salle ?
motricité EPS psychomotricité jeu Quel sens les enseignants donnent à cette activité ? Le Boulch Psychomotricité années 60 courant qui imprègne encore l’école maternelle avec des représentations sur l’éducation posturale qui est devenu actuellement un courant paramédicale de rééducation sport éducation physique
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Introduction des programmes Agir, s’exprimer, comprendre à travers l’activité physique
La pratique d’activités physiques et artistiques contribue au développement moteur, sensoriel, affectif, intellectuel et relationnel des enfants. Ces activités mobilisent, stimulent, enrichissent l’imaginaire et sont l’occasion d’éprouver des émotions, des sensations nouvelles. Elles permettent aux enfants d’explorer leurs possibilités physiques, d’élargir et d’affiner leurs habiletés motrices, de maîtriser de nouveaux équilibres. Elles les aident à construire leur latéralité, l’image orientée de leur propre corps et à mieux se situer dans l’espace et dans le temps. Peut-être parler du développement du cerveau en lien avec une multitude de stimulation.
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Introduction (suite) Ces expériences corporelles visent également à développer la coopération, à établir des rapports constructifs à l’autre, dans le respect des différences, et contribuer ainsi à la socialisation. La participation de tous les enfants à l’ensemble des activités physiques proposées, l’organisation et les démarches mises en œuvre cherchent à lutter contre les stéréotypes et contribuent à la construction de l’égalité entre filles et garçons. Les activités physiques participent d’une éducation à la santé en conduisant tous les enfants, quelles que soient leurs « performances », à éprouver le plaisir du mouvement et de l’effort, à mieux connaître leur corps pour le respecter.
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Objectifs visés et éléments de progressivité
Prévoir une programmation de classe et de cycle pour permettre d'atteindre les quatre objectifs. Organiser une séance quotidienne de trente à quarante-cinq minutes nature des activités, l'organisation choisie, l'intensité des actions réalisées, le moment dans l'année, Les comportements des enfants... Ces séances doivent être organisées en cycles de ? Prévoir une durée suffisante pour que les enfants disposent d'un temps qui garantisse une véritable exploration et permette la construction de conquêtes motrices significatives. Point 2 : en lien avec le besoin de bouger des enfants. ? : demander à Philippe.
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4 groupes d’objectifs Problèmes fondamentaux
Agir dans l’espace, dans la durée et sur les objets Adapter ses équilibres et ses déplacements à des environnements et des contraintes variées Communiquer avec les autres au travers d’actions à visée expressive ou artistique Collaborer, coopérer, s’opposer Corps machine Ne pas se perdre, connaître ses limites dans les situations à risque Être vu 4 groupes et problèmes fondamentaux que l’on retrouve au cycle 2. Vaincre, maîtriser le conflit
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Ce que l’on apprend Agir … Pour anticiper et reproduire les effets de ses actions Adapter … Communiquer … Collaborer, coopérer, s’opposer Pour repousser ses limites. Pour découvrir des espaces inconnus ou caractérisés par leur incertitude Pour participer à un projet collectif qui peut être porté au regard d’autres spectateurs Pour élaborer des stratégies pour s’opposer au projet d’un joueur ou d’un groupe ...
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Les activités par lesquelles on apprend
Agir … Adapter … Communiquer … Collaborer, coopérer, s’opposer Courses, sauts, lancers Parcours d’actions enchainées pour être efficaces Courses (vitesse/en durée) Relais, jeux de transports, Parcours d'actions motrices : escalader, se suspendre, ramper, se renverser, rouler, … Engins: patins, échasses, tricycles, draisiennes, vélos, trottinettes, … Orientation Activités aquatiques Danse Théâtre d'ombres Rondes et jeux chantés Arts du cirque Gymnastique avec engins (GR) Jeux collectifs vider une zone échanger, transporter, les ranger dans un autre camp…). Réel antagonisme : dérober des objets, poursuivre des joueurs pour les attraper, s’échapper pour les éviter…) Réversibilité des statuts des joueurs Jeux de lutte Opposition (saisir, soulever, pousser, tirer, immobiliser…). rôles sociaux : arbitre, observateur, responsable de la marque ou de la durée du jeu.
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Cet exemple Objectif 2 : Adapter ses équilibres et ses déplacements à des environnements et des contraintes variées Repousser ses limites Découvrir des espaces inconnus ou caractérisés par leur incertitude Construire des espaces orientés De l’étape 1 (autour de 2 ans et demi – 3 ans) Suivi d’un itinéraire simple dans un espace proche et connu. Prise d’indices spatiaux. A l’étape 2 (autour de 3-4 ans) Utilisation de repères spatiaux pour suivre un itinéraire dans un espace connu élargi. Représentation d’un itinéraire sur un plan à l’aide de dessins d’éléments remarquables. A l’étape 3 (autour de 5 ans) Repérage dans un lieu inconnu (stade, parc) à l’aide de photos, de plans, de maquettes. Mémorisation d’un parcours. Élaboration et décodage de représentations schématiques d’un parcours simple.
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Un autre exemple Objectif 2 : Adapter ses équilibres et ses déplacements à des environnements et des contraintes variées Repousser ses limites Découvrir des espaces inconnus ou caractérisés par leur incertitude Utiliser les engins sollicitant des modes d’équilibre et de propulsion différents. De l’étape 1 (autour de 2 ans et demi – 3 ans) Familiarisation avec des engins qui déstabilisent les équilibres habituels et engagent des actions motrices spécifiques. A l’étape 2 (autour de 3-4 ans) Pilotage d’engins sur un itinéraire simple en maîtrisant la vitesse et les arrêts. A l’étape 3 (autour de 5 ans) Maîtrise d’engins sur un itinéraire complexe en prenant des informations visuelles pour changer de direction ou d’allure.
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Vidéo Quelles sont vos remarques
Classer les remarques sur Post-it pour introduire les conditions de la réussite Analyse de l’activité motrice Sécurité Intervention enseignante Durée d’activité
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Comment améliorer ? Échange avec le enseignants
Apprentissage moteurs / Rééquilibration illustration diapo suivante Prise de risque répétition
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Par exemple dans développer l’équilibre de l’enfant, c’est donc solliciter les rééquilibrations en cours d’actions : en jouant sur les supports sur lesquels l’enfant évolue : par leur hauteur (table, chaise…), leur étroitesse (banc, poutre…), leur espacement (chemin de briquettes, pas de géants, escalier, échelle…) ou leur « instabilité » (aménagement rendu instable par l’adulte, déplacements sur un gros tapis, chemin de coussins…) en amenant des changements de position : dans le sens haut/bas (passer sous une arche puis enjamber une haie…), en renversements (rouler, tourner autour d’une barre, se suspendre la tête en bas…), en provoquant l’enchaînement des actions (marcher sur des lattes puis monter sur un banc, puis cheminer en équilibre puis sauter…), • en utilisant des engins roulants, glissants (trottinettes, draisiennes, patins, échasses…), • en mobilisant les membres supérieurs pour provoquer d’autres réajustements (transporter un gros ballon, un carton, un long bâton tout en cheminant en équilibre…), • en modifiant les prises d’informations visuelles ou kinesthésiques (se déplacer, guidé par un autre, les yeux bandés, explorer le milieu aquatique…), • en gérant un nouvel équilibre par la présence d’un partenaire (tenir la main d’un camarade sur un parcours, se déplacer en restant reliés par une corde, une latte…).
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Les conditions de la réussite des gestes professionnels adaptés
AGIR … Assurer les conditions d’une réelle pratique Mobiliser le langage dans toutes ses dimensions Construire, en relation avec le vécu, les supports qui vont « ancrer » les situations langagières Investir des espaces de plus en plus vastes Construire une image orientée de son corps Prendre soin de son corps et de sa santé ADAPTER … Assurer à l’enfant un temps d’expérimentation suffisant Solliciter les rééquilibrations Susciter les prises de risques Engager le groupe dans un projet d’apprentissage COMMUNIQUER … Accompagner les apprentissages moteurs, symboliques et relationnels des élèves Donner du sens au mouvement et à l’expression de l’élève Engager l’élève dans un parcours de motricité expressive Entrer dans un parcours d’éducation artistique et culturelle Rencontrer, fréquenter des œuvres et des artistes Pratiquer des expériences artistiques S’approprier des connaissances Garder des traces du parcours Penser la continuité et la cohérence du parcours de l’élève COLLABORER, COOPÉRER, S’OPPOSER Donner la priorité à une entrée rapide dans l’activité Solliciter et faciliter les prises de décision Amener à réfléchir sur les stratégies efficaces Jouer avec les autres Découvrir progressivement l’autre au travers du jeu Trouver peu à peu sa propre place dans un groupe Un adulte qui accompagne, sécurise, relance Construire la notion de règle Trouver progressivement sa propre place dans un groupe Jouer ensemble dans le cadre d’une règle S’approprier des rôles différents Préconisations Commentaires sur Les items non abordés les autres domaines
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Les conditions de la réussite
Agir dans l’espace, dans la durée et sur les objets Adapter ses équilibres et ses déplacements à des environnements et des contraintes variées Communiquer avec les autres au travers d’actions à visée expressive ou artistique Collaborer, coopérer, s’opposer Qu’est-ce que veut dire lier vers les fichiers indicateurs de progrès?
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Carnet de suivi, attendus de fin de cycle Agir, s’exprimer, comprendre à travers l’activité physique
Un cahier ou classeur ou porte document 6 parties : 1 pour domaine « apprendre ensemble et vivre ensemble ». En tête de chaque partie : liste des attendus de fin de cycle 1 Résolument positif : collecte des réussites (non pas en référence à l’excellence, mais à l’évolution personnelle de l’enfant) Porte témoignage des progrès : suite longitudinale des progrès de l’enfant au long du parcours « maternelle » Demander à Philippe d’où cela vient
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Exemples de carnet de suivi
Le carnet d'Enzo Le carnet de Sami
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le modèle national de la synthèse des acquis scolaires de l'élève à l'issue de la dernière année de la scolarité à l'école maternelle
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Construire : une unité d’enseignement et le parcours de l’élève
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Grande section L Cour LJ S1>4 salle LJ S1>2 salle V piscine
Période 1 Période 2 Période 3 Période 4 Période 5 SAUTER Enchaîner des sauts en jouant sur le nombre d'appuis et en changeant de pied d'appel. DANSE Danser debout et au sol En mobilisant toutes les parties du corps JEUX DE LUTTE Accepter le contact avec différents partenaires en situation duelle. .NATATION Etre capable : d'entrer dans l'eau de différentes façons de se laisser flotter de s'immerger complètement en moyenne profondeur de se déplacer en autonomie sur une courte distance JEUX COLLECTIFS Au sein d'une équipe ,se répartir les rôles pour l'emporter. PARCOURS EQUILIBRE En petit groupe, mettre en place un atelier et proposer 2 modes de passage ACTIVITE PET.MAT. 2 par 2, choisir un engin et créer un déplacement sur une musique. ACTIVITE VELO Parmi 3 parcours de difficulté différente, en choisir un et le réaliser ORIENTATION Par 3, ramener n objets à partir de photos ( parcours étoile : espace connu à espace moins connu , introduire le facteur temps LANCER Atteindre une cible avec 3 objets différents, à 3 distances différentes. Sur chaque atelier, choisir et réaliser un déplacement et un équilibre avec un minimum d'appuis. Synchroniser la mobilisation de l'objet sur la pulsation ou la mélodie d'une musique. Effectuer un parcours à 2 allures différentes en fonction du code imposé. COURIR Atteindre la zone annoncée à la maîtresse sur le temps d’une comptine. Appliquer les règles sur l'organisation de l'espace, le contact et la sécurité à travers des jeux différents. Appliquer un code pour passer d'une danse aléatoire à une danse à l'unisson Appliquer les règles relatives aux prises et aux codes de début et de fin d'un combat. THEATRE D'OMBRES - Construire un mini scénario à 3 - Donner des conseils quand on est specta- teur Etre capable de participer à l'élaboration d'une stratégie dans des jeux aux buts et logiques différents L Cour LJ S1>4 salle LJ S1>2 salle V piscine MV S6>8 cour MV S5>7 salle MV S1>2 salle LM S1>4 cour M parc Question posée: Est-ce un parcours ? Vert : sauter, groupe 1 (Agir dans l’espace, dans la durée et sur les objets) Rouge : parcours équilibre, groupe 2 (Adapter ses équilibres et ses déplacements à des environnements et des contraintes variées) Violet : danse, groupe 3 (Communiquer avec les autres au travers d’actions à visée expressive ou artistique) Bleu : jeux de lutte, groupe 4 (Collaborer, coopérer, s’opposer) J salle MV S1>4 salle MV S3>5 salle LM S5>8 cour J cour IA 33 MV S1>5 cour LJ S5>7 salle LJ S3>5 salle J salle L Cour ou salle
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Définir ce qu’est un parcours en motricité, EP, …
Un menu équilibré d’activités permettant de construire les compétences sur la durée du cycle Poser la question
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Outils pour construire le parcours de l’élève
Penser la continuité des séances la diversité des activités la complémentarité la continuité la progressivité Gérer collectivement les espaces les matériels partagés les horaires Faire des choix pour les classes
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Par 3 Choisir pour concevoir, …
Une Unité d’enseignement Ou Un parcours de formation en EP, … sur la maternelle Par école, secteur, … Affinité Niveau
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Travail intermédiaire
La commande pour mars : Construire une unité d’enseignement Choisir un attendu de fin de cycle Proposer une suite de séances qui permet de l’atteindre Expérimenter dans sa classe Pour une mise en commun utiliser le modèle proposé L’activité Les situations proposées Les repères de progrès Envoyer pour le 20 mars à …. Parcours EPS de l’élève dans l’école Faire une proposition remarques, freins, … Echange par groupe (formes à déterminer) Cadre de mise en commun, faire apparaître : Compétence du socle, L’APSA Les situations Les critères d’évaluation Les conseils d’intervention du maître
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Unité d’enseignement (10 séances)
Pour chaque situation, donnez l'intention (si elle est structurante) et les modalités de la tâche.
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Nous contacter sylvie.sandrin@ac-bordeaux.fr
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Merci et bon courage A bientôt
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Analyse de vidéos Les parcours d'activités motrices (Phase d'exploration en petite section) 5 min 46 Les parcours d’activités motrices (Phase de structuration en moyenne section) 7 min Les parcours d’activités motrices(les différents types de parcours) 3 min 38
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Eduscol
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Des documents pour étoffer les apports de connaissances
Les 4 groupes d’objectifs Nos observations dans les classes Définir les conduites motrices Relation langage activité motrice
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Domaine 1 Agir dans l’espace, dans la durée et sur les objets
Peu à peu, parce qu’il est sollicité par l’enseignant pour constater les résultats de ses actions, l’enfant prend plaisir à s’investir plus longuement dans les situations d’apprentissage qui lui sont proposées. Il découvre la possibilité d’enchaîner des comportements moteurs pour assurer une continuité d’action (prendre une balle, puis courir pour franchir un obstacle, puis viser une cible pour la faire tomber, puis repartir au point de départ pour prendre un nouveau projectile…). Il apprend à fournir des efforts dans la durée, à chercher à parcourir plus de distance dans un temps donné (« matérialisé » par un sablier, une chanson enregistrée…). En agissant sur et avec des objets de tailles, de formes ou de poids différents (balles, ballons, sacs de graines, anneaux…), l’enfant en expérimente les propriétés, découvre des utilisations possibles (lancer, attraper, faire rouler…), essaie de reproduire un effet qu’il a obtenu au hasard des tâtonnements. Il progresse dans la perception et l’anticipation de la trajectoire d’un objet dans l’espace qui sont, même après l’âge de cinq ans, encore difficiles.
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Domaine 2 Adapter ses équilibres et ses déplacements à des environnements ou des contraintes variés
Certains des plus jeunes enfants ont besoin de temps pour conquérir des espaces nouveaux ou s’engager dans des environnements inconnus. D’autres, au contraire, investissent d’emblée les propositions nouvelles sans appréhension mais également sans conscience des risques potentiels. Dans tous les cas, l’enseignant amène les enfants à découvrir leurs possibilités, en proposant des situations qui leur permettent d’explorer et d’étendre (repousser) leurs limites. Il les invite à mettre en jeu des conduites motrices inhabituelles (escalader, se suspendre, ramper…), à développer de nouveaux équilibres (se renverser, rouler, se laisser flotter…), à découvrir des espaces inconnus ou caractérisés par leur incertitude (piscine, patinoire, parc, forêt…). Pour les enfants autour de quatre ans, l’enseignant enrichit ces expérimentations à l’aide de matériels sollicitant l’équilibre (patins, échasses…), permettant de nouveaux modes de déplacement (tricycles, draisiennes, vélos, trottinettes…). Il attire l’attention des enfants sur leur propre sécurité et celle des autres, dans des situations pédagogiques dont le niveau de risque objectif est contrôlé par l'adulte.
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Domaine 3 Communiquer avec les autres au travers d’actions à visée expressive ou artistique
Les situations proposées à l’enfant lui permettent de découvrir et d’affirmer ses propres possibilités d’improvisation, d’invention et de création en utilisant son corps. L’enseignant utilise des supports sonores variés (musiques, bruitages, paysages sonores…) ou, au contraire, développe l’écoute de soi et des autres au travers du silence. Il met à la disposition des enfants des objets initiant ou prolongeant le mouvement (voiles, plumes, feuilles…), notamment pour les plus jeunes d’entre eux. Il propose des aménagements d’espace adaptés, réels ou fictifs, incitent à de nouvelles expérimentations. Il amène à s’inscrire dans une réalisation de groupe. L’aller-retour entre les rôles d’acteurs et de spectateurs permet aux plus grands de mieux saisir les différentes dimensions de l’activité, les enjeux visés, le sens du progrès. L’enfant participe ainsi à un projet collectif qui peut être porté au regard d’autres spectateurs, extérieurs au groupe classe.
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Domaine 4 Collaborer, coopérer, s’opposer
Pour le jeune enfant, l’école est le plus souvent le lieu d’une première découverte des jeux moteurs vécus en collectif. La fonction de ce collectif, l’appropriation de différents modes d’organisation, le partage du matériel et la compréhension des rôles nécessitent des apprentissages. Les règles communes (délimitations de l’espace, but du jeu, droits et interdits …) sont une des conditions du plaisir de jouer, dans le respect des autres. Pour les plus jeunes, l’atteinte d’un but commun se fait tout d’abord par l’association d’actions réalisées en parallèle, sans réelle coordination. Il s’agit, dans les formes de jeu les plus simples, de comprendre et de s’approprier un seul rôle. L’exercice de rôles différents instaure les premières collaborations (vider une zone des objets qui s’y trouvent, collaborer afin de les échanger, les transporter, les ranger dans un autre camp…). Puis, sont proposées des situations dans lesquelles existe un réel antagonisme des intentions (dérober des objets, poursuivre des joueurs pour les attraper, s’échapper pour les éviter…) ou une réversibilité des statuts des joueurs (si le chat touche la souris, celle-ci devient chat à sa place…). D’autres situations ludiques permettent aux plus grands d’entrer au contact du corps de l’autre, d’apprendre à le respecter et d’explorer des actions en relation avec des intentions de coopération ou d’opposition spécifiques (saisir, soulever, pousser, tirer, immobiliser…). Que ce soit dans ces jeux à deux ou dans des jeux de groupe, tous peuvent utilement s’approprier des rôles sociaux variés : arbitre, observateur, responsable de la marque ou de la durée du jeu.
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Les conduites motrices
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Conduite motrice Organisation signifiante du comportement.
Elles engagent l'individu de façon aussi intense que les conduites verbales, mais sur un tout autre mode. L'éducation physique a donc un objectif : favoriser la maîtrise de ses conduites motrices
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Proposer des repères de progrès à 3 niveaux
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Les indicateurs de progrès
Automatisation Décentration
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Patrons moteurs Trois catégories
les habiletés locomotrices (courses, sauts...) les habiletés non locomotrices (appuis, équilibres, manipulations...) les réceptions ou projections d'objets (lancer à bras cassé, frappes de balle au pied etc....)/ Ils se transforment avec l'âge Des stades précis ont pu être décrits.
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Le développement moteur est un processus de construction de nouveaux programmes
Le répertoire est formé à partir de "composants de base" (des "structures" motrices comme : "les 2 mains travaillent pour une même action" ou bien "je pousse sur 1 jambe pendant que l'autre jambe se lève"...) qui se coordonnent entre eux et peu à peu s'automatisent pour permettre une action motrice plus perfectionnée : par exemple, les jambes marchent "toutes seules" et on peut pendant ce temps recevoir et lancer 1 ballon. C'est un progrès car l'action requiert moins d'attention pour la partie du mouvement qui a été automatisée (et l'attention peut être utilisée pour une autre "partie" du mouvement à effectuer). Tous les travaux convergent pour dire qu'à l'âge de 6-7 ans l'organisation de base de la motricité est terminée. (même si des transformations se produiront encore ultérieurement).
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Faire des progrès C'est passer d'un comportement à un autre plus élaboré, plus adapté : Le progrès est essentiellement une réorganisation, qui est comme "le passage d'une structure déjà existante à une autre plus vaste". C'est un processus intégratif : chacune des étapes est le résultat de la précédente, qu'elle inclut, et préfigure la suivante.
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Le progrès, s'organise autour de 3 processus :
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le processus de dissociation
C'est la capacité à n'utiliser que les segments, les muscles utiles à la réalisation efficace du mouvement : au début, l'action est globale, "syncinésique" (tout le corps "participe" à l'action), l'attitude est raide, avec des réactions explosives (brutales et globales). peu à peu, le geste devient plus épuré et les seuls muscles nécessaires sont utilisés : c'est la différenciation.
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le processus d'équilibration
Pour toutes les activités physiques exigeant un équilibre autre que vertical (même s'il n'est que passager), il existe un "paradoxe fondamental" qui est basé sur l'équilibre "naturel vertical du terrain" confronté aux réactions d'équilibre du corps en mouvement. Le rôle de la tête qui comprend l'appareil vestibulaire (l'oreille interne) et les yeux (la vision) au début, la tête est maintenue pour garder l'horizontalité du regard, et le corps à tendance à garder son "attitude naturelle" : préservation de la verticalité. peu à peu, il y a acceptation du déséquilibre, mais avec des gestes rééquilibrateurs : moulinets de bras par ex. enfin, l'équilibre peut être anticipé, même s'il n'est pas vertical : l'ajustement postural se fait avant l'action.
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le processus de coordination
Deux étapes : les actions sont successives, elles se succèdent avec un arrêt (même bref) entre elles. Exemple : je cours, je m'arrête, je lance la balle. les actions sont coordonnées, elles s'enchaînent entre elles sans temps d'arrêt : le mouvement semble "fluide« . Exemple : je cours et je lance la balle sans temps d'arrêt.
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Le progrès, s'organise autour de 4 processus :
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le processus d'automatisation
C'est ce qui permet à l'acte moteur, au mouvement, de s'effectuer "sans y penser". On passe d'un contrôle visuel, au début de l'apprentissage, à un contrôle kinesthésique. l'énergie, la fatigue "nerveuse" du début, sont peu à peu réduites. Économie dans l’action
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Étapes du développement de la motricité
motricité réflexe (naissance à 1 an) phase de la motricité rudimentaire (1 à 2 ans) phase de la motricité fondamentale (de 2 à 6-7 ans) phase de la motricité sportive (à partir de 6-7 ans) L'âge de 6-7 ans constitue une étape importante qui marque la fin des grandes transformations des patrons moteurs de base" (Marc Durand). LE BON ENSEIGNEMENT EST CELUI QUI PRÉCÈDE LE DÉVELOPPEMENT
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Quelle relation entre le langage oral et l’action motrice ?
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ACTIVITÉ MOTRICE Exprimer ses émotions Nommer … Reformuler … LANGAGE
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Les objectifs langagiers dans la situation de l’instant
Utiliser : Le moi, toi pour aller vers le «je» pour parler de soi des pronoms adaptés dans les autres cas un vocabulaire pertinent des locutions spatiales et temporelles adaptées En début de séance : comprendre une consigne simple et la restituer Pendant la séance : comprendre une consigne simple et la mettre en œuvre A la fin de la séance : prendre sa place dans les échanges collectifs
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Quels supports en classe
Les élèves ont besoin, d’objets, de dessins, de photos, pour se remémorer la séance dans la salle de motricité. Des albums échos pourront permettre à l’élève : d’enrichir son champ lexical de développer ses compétences syntaxiques
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Programmer
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Une véritable éducation physique cohérente, complète et équilibrée nécessite une programmation précise des activités. Celle-ci est placée sous la responsabilité de l’équipe de cycle. La programmation doit permettre la construction des apprentissages cités dans les programmes.
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