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Industrie française de la gestion d’actifs
Industrie française de la gestion d’actifs Fonction économique, chiffres clés et grands enjeux PRAM, 8 mars 29012 Carlos Pardo – directeur des études économiques
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Gestion pour compte de tiers
Une fonction économique claire au bénéfice des investisseurs et un rôle bénéfique pour le financement de la croissance Une démographie dynamique qui génère de l’emploi qualifié Après une longue période d’expansion, forts contrecoups de la crise économique et financière Un bon potentiel de croissance à moyen long-terme, mais forte tensions à court-terme. Des enjeux de taille
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1. Industrie française de la gestion : une fonction économique spécifique
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1.1. Définition de la gestion pour compte de tiers d’un point de vue économique
Elle se définit par la délégation de la fonction d’investissement et de gestion des capitaux et de l’épargne par de nombreux agents, privés ou institutionnels, au bénéfice d’une entité spécialisée, la société de gestion, en contrepartie d’une rémunération. Elle offre aux investisseurs individuels ou institutionnels des économies d’échelle, une diversification et un suivi des risques, l’expertise de professionnels et l’accès à certains marchés et des techniques de gestion inaccessibles en direct pour la plupart d’entre eux.
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Aucune obligation de performance, sauf clause contractuelle !
1.2. Le mandat de gestion est le fondement de la gestion pour compte de tiers (ou gestion déléguée) Le mandat de gestion de portefeuille génère deux obligations principales : Une obligation de loyauté : le gestionnaire, et ses gérants, doit agir dans l’intérêt exclusif du porteur. Il est soumis à ce principe par la réglementation, et des principes de déontologie que la profession a elle même formalisé. Une obligation de moyens : le gestionnaire doit disposer de moyens financiers, techniques et humains en adéquation avec les services d’investissement proposés. Aucune obligation de performance, sauf clause contractuelle !
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1.3. La gestion pour compte de tiers recouvre une large palette de services et de produits
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1.4. « Gouvernance » très formalisée des acteurs de la gestion
Des réglementations « acteurs » et « produits » très (trop ?) précises et détaillées Un régulateur (l’AMF) jouant un rôle central => autorisation des sociétés de gestion et des OPCVM, contrôle… Des tiers extérieurs : Dépositaires / conservateurs (conservation des actifs, qui ne sont pas dans les bilans des SGP, contrôle) Commissaires aux comptes
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1.5. Une structuration du métier qui prévient les conflits d’intérêts et « sécurise » les actifs d’investisseurs et épargnants Investisseurs Soci é t de gestion D l è guent la gestion de leurs capitaux / pargne : G rant Emploie Fonds : Portefeuille de titres g re Choix de titres , Transactions Prestataires de services Conserv. / d positaire / Distributeurs … Contrôle le Conservateur du Frais Performance brute Performance nette Poss dent d tiennent Actionnaires de la soci de gestion Conserv. / Dépositaire… Contrôle les opérations
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Le dépositaire est investi par la loi de deux missions principales :
1.6. Le dépositaire, pièce clé du dispositif de contrôle des opérations de la SGP Le dépositaire est investi par la loi de deux missions principales : La conservation des actifs… Les sommes confiées à la SGP sont tenues par un organisme extérieur à la SGP elle-même (conservation ou principe de ségrégation des actifs) ...et le contrôle de la régularité des opérations des OPCVM, qui porte sur : le respect des règles d’investissement… …et des ratios réglementaires en matière de dispersion des risques la classification des OPCVM et l’orientation d’investissement mentionnée dans la notice d’information l’établissement de la valeur liquidative et le montant de l’actif.
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1.7. Outre sa fonction micro-économique, la gestion contribue au financement de l’économie et à la liquidité des marchés Avec 2650 milliards d’euros de capitaux sous gestion (soit 1,3 fois le PIB), contribution au financement de l’économie, à travers la gestion de : Un cinquième du flottant du CAC 40 / SBF 120 Un quart du flottant du CAC Small 90 Un quart du stock des obligations « corporate » non financières 22% de la capitalisation des obligations d’Etat Presque a moitié des certificats de dépôts (liquidité des banques…) Plus d’un tiers des billets de trésorerie Une fraction élevée de capital investissement (financements des PME/Transmission/innovation via les FCPR, FCPI, FIP…) […]
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2. Une démographie dynamique qui génère des emplois qualifiés
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2.1. Poursuite des créations et restructurations de sociétés de gestion
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2.2. Un emploi dans les SGP génère 5 postes dans l’écosystème Une activité riche en métiers associés
Répartition des acteurs de la gestion pour compte de tiers équivalents-emplois Effectifs directs dans les SGP => 18% Prestataires en interne 1 650 => 2% externe 9 550 => 11% Distributeurs => 58% Dépositaire/CAC… 5 000 => 6% Courtiers... 4000 => 5% L’activité des SGP génère des revenus suscitant près de emplois dans l’écosystème (distribution, courtiers, métiers comptables…)
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2.3. Effectifs internes des SGP et externalisation Poursuite de l’externalisation des fonctions techniques ?
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3. Après l’expansion, forts contrecoups de la crise économique et financière
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3.1. Forte croissance puis coups d’arrêt : Août 2007 => subprimes et « effets collatéraux » sur la gestion Sept.-Nov => crise bancaire et problèmes de liquidité 2010/2011 => crise de la dette souveraine et concurrence des produits bancaires…
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3.2. Une évolution de l’actif net des OPCVM à la baisse Un marché déstabilisé par des mauvaises nouvelles à répétition
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3.3. Variation des actifs des OPCVM à vocation générale Un effet de marché négatif prépondérant
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3.4. Une décollecte nette persistante Au global sept trimestres consécutifs de décollecte
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3.5. Situations contrastées selon les pays de domiciliation des fonds Impact de l’exposition relative aux marchés actions
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3.6. Forte concentration en Europe de la domiciliation des fonds Poursuite de la consolidation sur les places off-shore ?
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3.7. Gestion financière européenne : leadership de la France La gestion est là où se trouve l’épargne
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3.8. Marché mondial des fonds d’investissement La France, n°2 mondial de la gestion financière ; n°3 de la domiciliation
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5. Des enjeux de taille
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4.1. Un bon potentiel de croissance dans le moyen-long terme…
Maintien d’une forte épargne des ménages Généralisation des mécanismes d’épargne salariale et développement de la retraite par capitalisation Collecte de l’épargne internationale Besoin croissant de financement d’infrastructures Réallocation des portefeuilles et poursuite des délégations Impact négatif des règles « prudentielles » et des contraintes de liquidité sur l’intermédiation bancaire (et d’assurance ?) classique => un rôle accru pour la gestion ?
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4.2. …mais des fortes tensions à court terme…
La concurrence de l’épargne de bilan est violente Le déstabilisation de certains investisseurs institutionnels pose problème Les gestions non européennes accroissent leur présence La spécialisation productive des SGP (gestion monétaire, gestions sophistiquées…) et leurs modèles de distribution sont particulièrement impactés par la crise
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4.3. …et des enjeux réglementaires vitaux
Forte pression fiscale sur l’épargne et sur les activités des entreprises financières Réglementation des SGP et de leurs clients institutionnels, notamment au niveau européen « Gouvernance » des marchés financiers « Protection » des investisseurs/épargnants
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