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Sémiologie néphrologique

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1 Sémiologie néphrologique

2 LES PARTICULARITÉS DE L’ANAMNÈSE
L’âge Après la naissance, on peut observer chez les enfants des malformations externes du systeme urinaire : la phimose (rétrecissement congénital de l’anneau préputial), l’épispadias (ouverture de l’urètre sur la face dorsale du pénis), l’hypospadias (ouverture de l’urètre sur la face ventrale du pénis). Après l’âge de 5 ans surtout entre ans, on rencontre fréquemment la glomérulonéphrite aiguë diffuse, due à la fréquence accrue à cet âge des infections aux streptocoques béta-hémolytiques.

3 LES PARTICULARITÉS DE L’ANAMNÈSE
L’âge À n’importe quel âge, en peut avoir des infections urinaires, la lithiase rénale, la pyélonéphrite, le cancer rénal. Au troisième âge, chez les hommes, on constate l’adénome et le cancer de la prostate qui rend difficile l’écoulement de l’urine, en générant des infections urinaires et la pyélonéphrite.

4 LES PARTICULARITÉS DE L’ANAMNÈSE
Le sexe Chez les hommes: la glomérulonéphrite aiguë est plus fréquente et la lithiase rénale Chez les femmes: les infections urinaires et la pyélonéphrite sont observées plus fréquemment des conditions anatomiques (urètre plus court) des grossesses (dans les mois avancés elles déterminent des phénomènes compressifs qui favorisent la stase urinaire et secondairement, des infections urinaires) l’insuffisance rénale aiguë et le rein polykystique

5 LES PARTICULARITÉS DE L’ANAMNÈSE
Les conditions de vie et de travail Le froid et l’humidité sont des facteurs qui peuvent favoriser l’apparition de la glomérulonéphrite aiguë (plus fréquente dans les saisons froides et humides - printemps, automne, ou chez les personnes qui travaillent à des températures basses) L’alimentation riche en purines (viscères, œufs de poisson, poisson, gibier, chocolat), les aliments riches en oxalates (épinard, oseille, tomates) ou les aliments riches en calcium (fromages, laitages) favorisent l’apparition de la lithiase rénale. Les ouvriers qui travaillent à des températures élevées (ouvriers des fourneaux, aciéries) transpirent abondamment, ce qui peut perturber l’équilibre hydroélectrolytique: favorisent l’apparition de la lithiase rénale ou l’apparition de l’insuffisance rénale aiguë fonctionnelle.

6 LES PARTICULARITÉS DE L’ANAMNÈSE
Les conditions de vie et de travail Il y a une multitude de facteurs néphrotoxiques, dont la médication occupe une place importante : les sulfamides, la streptomycine, la gentamycine, la kanamycine les médicaments analgésiques (la phénacétine, la phénylbutazone) les médicaments qui contiennent des sels d’or, de plomb, de fer, de mercure. On connaît également des toxiques exogènes liés à l’alimentation (par exemple, les champignons non-comestibles) et des toxiques endogènes – dans des états d’acidose

7 LES PARTICULARITÉS DE L’ANAMNÈSE
Les antécédents familiaux: Il y a: des malformations congénitales: l’agénésie, l’hypoplasie rénale, le rein polykystique, le rein surnuméraire, le rein ectopique (rein déplacé vers la partie inférieure de l’abdomen)  des dysplasies moléculaires enzymatiques : a) les dysplasies qui affectent le métabolisme glucidique – la pentosurie (présence des pentoses dans l’urine)  b) les troubles des aminoacides – la phénylcétonurie et l’alcalptonurie  c) les troubles du métabolisme des purines – la xantinurie, la goutte, l’hyperuricémie

8 LES PARTICULARITÉS DE L’ANAMNÈSE
Les antécédents familiaux: des anomalies qui peuvent intéresser les tubules rénaux, certaines anomalies tubulaires rénales, telles que le diabète rénal qui implique une glycosurie avec une glycémie normale, permanente et constante, qui n’est pas influencée par l’apport alimentaire

9 LES PARTICULARITÉS DE L’ANAMNÈSE
Les antécédents personnels pathologiques Les amygdalites aiguës à streptocoque béta-hémolytique de type A12 : la glomérulonéphrite diffuse aiguë, mais il y a d’autres infections streptococciques qui peuvent avoir un rôle néphritigène (la sinusite, l’otite, la scarlatine, les infections cutanées – l’érysipèle, la streptodermie) Le diabète sucré: se complique par la néphropathie diabétique: peut se présenter sous la forme de la glomérulosclérose diabétique, de la pyélonéphrite, de la cystopathie avec atonie vésicale, de la nécrose (rénale) papillaire aiguë La pyélonéphrite est favorisée par: la lithiase rénale, l’adénome de la prostate, le cancer de la prostate, les tumeurs utérines, les strictures urétrales, les maladies rénales congénitales (rein polykystique, rein en fer à cheval).

10 LES PARTICULARITÉS DE L’ANAMNÈSE
les suppurations chroniques déterminent l’amiloïdose la tuberculose peut affecter les reins, en générant soit la tuberculose rénale soit la néphropathie bacillaire médicale. les maladies cardiovasculaires telles que l’endocardite bactérienne sous-aiguë et quelques cardiopathies valvulaires peuvent déterminer: l’infarctus rénal par les embolies qu’elles génèrent ; l’insuffisance cardiaque congestive peut conduire à l’insuffisance rénale aiguë pre-rénale ou fonctionnelle, l’hypertension artérielle détermine la néphroangiosclérose, le collapsus vasculaire (dans l’infarctus myocardique ou suite à la syncope, à l’hémorragie abondante) peut générer l’insuffisance rénale aiguë, fonctionnelle ou organique.

11 LES PARTICULARITÉS DE L’ANAMNÈSE
Les collagénoses (le lupus erythémateux disséminé, la sclérodermie, la dermatomyosite), les allergies, les intoxications aux métaux lourds, peuvent générer un syndrome néphrotique. Certaines maladies du tube digestif telles que la gastroentérocolite aiguë, la cirrhose hépatique, l’hépatite aiguë peuvent avoir des influences nocives sur le système rénal. La constipation chronique favorise les infections urinaires par E. coli La grossesse dans sa évolution peut se compliquer par une néphropathie gravidique et c’est pourquoi il faut que les femmes enceintes suivent un contrôle médical mensuel.

12 LES PARTICULARITÉS DE L’ANAMNÈSE
L’historique de la maladie actuelle Le début des maladies rénales peut être : soudain, insidieux et inapparent. Le début aigu est présent dans la glomérulonéphrite aiguë, la pyélonéphrite aiguë, la lithiase rénale accompagnée de coliques rénales, les infections urinaires. Le début insidieux est constaté dans le cancer rénal, la tuberculose rénale, la lithiase rénale. Le début inapparent est présent dans la lithiase rénale, les malformations rénales, la tuberculose rénale, la glomérulonéphrite chronique primitive.

13 LA SYMPTOMATOLOGIE LA DOULEUR
Les douleurs lombaires bilatérales (compressives) apparaissent dans: des néphropathies aiguës, dans la lithiase rénale et la tuberculose rénale, mais elles peuvent être également de cause extrarénale : discopathie lombaire, spondylose, myélome multiple, métastases vertébrales Chez les femmes, la douleur lombaire peut survenir pendant le cycle menstruel Des douleurs lombaires unilatérales de faible intensité, diffuses, suggèrent l’atteinte d’un seul rein et apparaissent dans: la tuberculose rénale, la lithiase rénale latente, l’hydronéphrose, etc.

14 LA SYMPTOMATOLOGIE La COLIQUE RÉNALE définit une douleur, à début brusque: Localisation: dans la loge rénale, Irradiation: antérieure abdominale, suivant le trajet de l’uretère jusqu’aux organes génitaux et vers la face antéro-interne de la cuisse, sur le trajet des nerfs abdominaux, génitaux et génito-cruraux Caractère: colicative, oppressante, écrasante, brûlante Intensité: très intense, insupportable (le malade cherche une position antalgique qu’il ne trouve pas) Durée: des heures ou des jours

15 LA SYMPTOMATOLOGIE La COLIQUE RÉNALE
6. Conditions d’apparition : suite aux efforts physiques, aux trépidations ou à la consommation accrue de liquides 7. Conditions de disparition: s’améliore ou disparaît soit spontanément par l’élimination du calcul tout d’ abord dans la vessie ensuite à l’extérieur, soit par médication (antispastiques) 8. Phénomènes d'accompagnement: la miction douloureuse, les ténesmes vésicaux, l’hématurie macroscopique et microscopique, la pollakiurie, accompagnée aussi par des signes digestifs : naussée, vomissements, iléus dynamique, et des signes générales : pâleur, transpirations froides, agitation.

16 LA SYMPTOMATOLOGIE La COLIQUE RÉNALE
Les causes de la colique rénale sont : la lithiase rénale (la mobilisation et la migration des calculs), la tuberculose rénale (l’élimination du caséum), l’infarctus rénal, les infections urinaires hautes. La colique est déclenchée par le spasme de la musculature urétérale, du bassinet ou du calice associé à la stase urinaire, à la distension du bassinet et de la capsule rénale.

17 LA SYMPTOMATOLOGIE Les douleurs vésicales: accompagnent la miction,
ont le siège dans l’hypogastre, ont les causes suivantes: les cystites aiguës et chroniques, la lithiase vésicale, la tuberculose vésicale, les tumeurs de la vessie urinaire, sont aussi déterminées par la distension de la paroi de la vessie urinaire due à la rétention de l’urine (dans l’adénome de la prostate et dans les strictures urétrales), les maladies rénales peuvent déterminer elles aussi des douleurs vésicales (par exemple, la lithiase rénale).

18 LES TROUBLES DE L’ÉMISSION DE L’URINE
La pollakiurie: définit le besoin permanent d’uriner  les mictions sont fréquentes, mais la quantité d’urine est réduite Causes : les cystites aiguës et chroniques, la lithiase et la tuberculose vésicale, le néoplasme vésical, les maladies de voisinage (inflammations pelviennes, tumeurs utérines), les coliques rénales, la tuberculose rénale, l’adénome de la prostate, les urétrites.

19 LES TROUBLES DE L’ÉMISSION DE L’URINE
La miction douloureuse: des mictions accompagnées par une douleur hypogastrique ou urétrale Causes: au début de la miction, douleur initiale, suggérant un adénome de la prostate, une urétrite postérieure  à la fin de la miction, douleur terminale, suggérant des cystites aiguës, des calculs vésicaux  tout au long de la miction, suggérant une urétrite gonococcique.

20 LES TROUBLES DE L’ÉMISSION DE L’URINE
Le ténesme vésical: définit une miction impérieuse, qui se manifeste sous forme de douleurs vésicales intenses, accompagnées d’une sensation impérieuse d’uriner, avec un résultat minimal, Causes: les cystites aiguës, la lithiase vésicale, les tumeurs vésicales, les corps étrangers intra-vésicaux.

21 LES TROUBLES DE L’ÉMISSION DE L’URINE
La dysurie signifie des mictions difficiles, douloureuses ou non, des mictions prolongées et partiellement efficaces. Causes: des cystites aiguës et chroniques, par une gêne mécanique sur les voies urinaires inférieures (calculs, inflammations, adénome et cancer de la prostate, strictures urétrales), par une parèse musculaire vésicale (le diabète sucré)

22 LES TROUBLES DE L’ÉMISSION DE L’URINE
La rétention urinaire est l’incapacité de l’évacuation volontaire de la vessie urinaire: a) complète: détermine une douleur hypogastrique un globe vésical (palpable et par la percussion on constate la matité à concavité inférieure)  Causes: des obstructions sur les voies urinaires inférieures (strictures urétrales, calculs vésicaux, hypertrophie et cancer de la prostate, tumeurs pelviennes, etc.) ;

23 LES TROUBLES DE L’ÉMISSION DE L’URINE
La rétention urinaire b) incomplète : Causes: le fibrome utérin, les polypes vésicaux, les corps étrangers intra-urétraux, les paralysies vésicales (dans le tabes), les traumatismes et les compressions médullaires, les infections systémiques (septicémies, encéphalites, méningites), les comas  le diabète sucré compliqué par neuropathie végétative

24 LES TROUBLES DE L’ÉMISSION DE L’URINE
L’incontinence urinaire définit l’émission urinaire involontaire et inconsciente Causes: les maladies neurologiques (lésions de la moelle, tumeurs cérébrales, comas, épilepsie), les infections, les intoxications médicamenteuses, les lésions inflammatoires ou les néoplasmes des sphincters vésicaux, etc. Une forme particulière d’incontinence urinaire est l’énuresis nocturn: définit la perte urinaire involontaire pendant la nuit Causes: chez les enfants ayant des malformations congénitales – l’épispadias – ou chez ceux atteints de troubles psychiques

25 LES TROUBLES DE L’ÉMISSION DE L’URINE
La nycturie est l’inversion du rythme nycthéméral d’élimination de l’urine normalement, la plus grande quantité urinaire est éliminée pendant le jour (3 :1 ; 4 :1 - le rapport normal entre la diurèse diurne et celle nocturne). lorsque le rapport s’égalise ou s’inverse, on constate la nycturie ; Causes: la cystite tuberculeuse, l’adénome de la prostate, l’insuffisance cardiaque et la sclérose rénale hypertensive.

26 LES TROUBLES DE LA DIURÈSE
est le processus de formation et d’élimination de l’urine dans un certain intervalle de temps (24 heures) dans des conditions normales, le nombre des mictions par jour est de 3-6, soit ml urine pour une miction, l’urine est émise sans effort et à une densité spécifique moyenne entre le volume de l’urine dépend du volume des liquides ingérés et de la quantité de liquides éliminées par d’autres voies (de l’organisme) : les téguments (par la transpiration), la voie digestive (selles), le système respiratoire (par la respiration) normalement, le volume urinaire oscille entre des limites larges (1000 – 2000 ml): à l’ingestion de grandes quantités de liquides, la diurèse augmente, dans les conditions d’un régime sec (avec peu de liquides), la diurèse diminue

27 LES TROUBLES DE LA DIURÈSE
La polyurie: représente l’élimination d’un volume de plus de 2000 ml d’urine/24 heures Les mécanismes de l’apparition: 1. l’augmentation du filtrat glomérulaire, qui peut apparaître dans : a) des conditions normales – le filtrat glomérulaire augmente dans le cas d’une ingestion accrue de liquides, du froid (par vasoconstriction cutanée), des émotions (sous l’action de l’adrénaline) b) des conditions pathologiques – le filtrat glomérulaire augmente dans le cas de l’hyperthyroïdisme, de la fièvre, après des crises douloureuses (coliques rénales, angine pectorale), au cours du traitement cardiotonique dans l’insuffisance cardiaque, après les accès d’épilepsie

28 LES TROUBLES DE LA DIURÈSE
2. par la réduction de la réabsorption tubulaire d’eau, qui a lieu au niveau du tube contourné proximal: cette réduction de la réabsorption tubulaire d’eau avec diurèse osmotique consécutive apparaît dans: le diabète sucré, l’hyperparathyroïdisme, dans le cas de l’administration de diurétiques osmotiques (mannitol), dans le cas de la diminution de l’activité de l’ADH (dans le diabète insipide).

29 LES TROUBLES DE LA DIURÈSE
La polyurie Du point de vue de l’évolution, la polyurie peut être: 1. passagère apparaît dans des conditions: normales dans le cas de l’exposition au froid, des émotions, de l’ingestion de grandes quantités de liquides ou d’aliments diurétiques (melon, etc.) pathologiques dans la phase de défervescence des maladies infectieuses aiguës, la pneumonie (la polyurie critique), dans l’insuffisance cardiaque du fait de l’administration des cardiotoniques et des diurétiques (lorsque les oedèmes et les transsudats se résorbent), après les accès d’angine pectorale, colique rénale, crise épileptique.

30 LES TROUBLES DE LA DIURÈSE
La polyurie 2. permanente a des causes différentes: des néphropathies qui évoluent avec insuffisance rénale chronique (glomérulonéphrites chroniques, pyélonéphrite chronique, sclérose rénale, tuberculose rénale), le diabète sucré métaboliquement déséquilibré, le diabète insipide, l’hyperparathyroïdisme.

31 LES TROUBLES DE LA DIURÈSE
Pour une évaluation correcte de l’étiologie de la polyurie, celle-ci est corrélée avec la densité urinaire, en fonction de laquelle on distingue: La polyurie hyposténurique évolue avec une densité urinaire spécifique de moins de 1017 et survient dans la phase compensée de l’insuffisance rénale chronique. La polyurie isosténurique évolue avec une densité urinaire spécifique égale à 1010 (égale à celle du plasma déprotéiné) et survient dans l’insuffisance rénale chronique dans la phase de sclérose rénale.

32 LES TROUBLES DE LA DIURÈSE
La polyurie subisosténurique présente une densité urinaire spécifique constante de moins de 1008 et survient dans le diabète insipide La polyurie hypersténurique évolue avec une densité urinaire spécifique de plus de 1030 et apparaît dans le diabète sucré métaboliquement décompensé où il y a une glycosurie élevée (qui explique la densité élevée)

33 LES TROUBLES DE LA DIURÈSE
L’oligurie la réduction de la quantité d’urine au-dessous de 500 ml/24 heures Mécanismes de production : 1. par la réduction du filtrat glomérulaire: la glomérulonéphrite aiguë, la glomérulonéphrite chronique, l’insuffisance cardiaque, après les hémorragies, dans des états de choc et collapsus, dans des états de déshydratation 2. par l’augmentation de la réabsorption tubulaire de l’eau à la suite de lésions tubulaires (anoxiques, toxiques) ou dans la sécrétion excessive d'ADH et de minéralocorticoïdes  3. par le blocage partiel de l’écoulement de l’urine vers la vessie dans les obstructions urétérales partielles (calculs, strictures, compressions externes)

34 LES TROUBLES DE LA DIURÈSE
L’oligurie la réduction de la quantité d’urine au-dessous de 500 ml/24 heures L’oligurie peut survenir dans : 1. des conditions physiologiques: elle apparaît du fait de la réduction de l’apport de liquides (en régime sec, par exemple pendant le jeûne ou après des transpirations profuses) 2. des conditions pathologiques: la glomérulonéphrite aiguë, la glomérulonéphrite chronique, l’insuffisance cardiaque, après les hémorragies, dans des états de choc et collapsus, dans des états de déshydratation;

35 LES TROUBLES DE LA DIURÈSE
Du point de vue de la densité, l’oligurie est : hypersténurique – par la réduction du filtrat glomérulaire  hyposténurique ou isosténurique – par des lésions tubulaires ou dans les scléroses glomérulaires

36 LES TROUBLES DE LA DIURÈSE
L’oligo-anurie: signifie la réduction de la quantité d’urine à environ ml en 24 heures L’anurie définit l’absence de la sécrétion urinaire ou la diminution de l’excrétion urinaire au-dessous de 50 ml/24 heures le cathétérisme vésical chez les malades qui présentent une anurie est négatif

37 LES TROUBLES DE LA DIURÈSE
L’anurie Mécanismes de production : 1. par la suppression de la formation de l’urine au niveau des reins: c’est l’anurie vraie ou l’anurie sécrétoire ; 2. par un obstacle dans l’écoulement de l’urine par les voies urinaires supérieures vers la vessie: c’est l’anurie excrétoire ou fausse (post-rénale).

38 LES TROUBLES DE LA DIURÈSE
Du point de vue du siège qui génère l’anurie, celle-ci peut être: a) L’ANURIE PRÉ-RÉNALE l’interruption de la formation de l’urine est due aux mécanismes qui précèdent le rein: elle apparaît à cause de la diminution du volume sanguin circulant : dans les grandes hémorragies, dans les déshydratations prononcées; elle survient à la suite de la baisse de la tension artérielle (tension artérielle maximale au-dessous de 70 mm Hg) dans le choc, le collapsus;

39 LES TROUBLES DE LA DIURÈSE
a) L’ANURIE PRÉ-RÉNALE elle apparaît par la redistribution du sang dans le parenchyme rénal: lorsqu’il s’agit de l’anurie reflexe (l’irrigation prédominante des capillaires juxtaglomérulaires en cas des traumatismes graves, des opérations laborieuses, de la colique rénale, de l’infarctus rénal )

40 LES TROUBLES DE LA DIURÈSE
b. L’ANURIE RÉNALE l’interruption de la formation de l’urine est due à des souffrances rénales: elle peut être secondaire à une souffrance prédominamment glomérulaire qui détermine une baisse prononcée de la filtration glomérulaire (dans la glomérulonéphrite aiguë diffuse); elle peut être produite par des lésions nécrotiques prédominamment tubulaires avec la réabsorption excessive de l’eau (la tubulonécrose ischémique ou toxique par mercure, plomb, phosphore, les champignons vénéneux, le choc post-transfusionnel, le syndrome d’écrasement, les brûlures étendues); un autre mécanisme de production est par des lésions globales, comme dans le cas de la sclérose rénale avancée, le rein polykystique, etc.

41 LES TROUBLES DE LA DIURÈSE
c) L’ANURIE POST-RÉNALE – EXCRÉTOIRE (fausse ou de cause urologique) l’urine se forme dans le rein mais n’arrive pas dans la vessie; l’anurie se produit par le blocage du drainage de l’urine vers la vessie; elle peut être de nature: fonctionnelle: par spasme urétéral; organique: par obstruction intrinsèque sur les voies urinaires (des calculs, des caillots de sang qui obstruent l’uretère, des strictures urétérales); par obstruction extrinsèque: des tumeurs de voisinage qui compriment les voies urinaires (tumeurs pelviennes, surtout utérines), des ligatures. il ne faut pas confondre l’anurie avec la rétention urinaire!!!

42 AUTRES SYMPTÔMES D’autres symptômes qui peuvent survenir dans les maladies urinaires : 1. Des symptômes d’ordre nerveux et sensoriel : céphalées, vertiges, asthénie, troubles de vue (mouches volantes), prurite, insomnie, somnolence diurne, convulsions tonico-cloniques, coma urémique (IRC) 2. Des symptômes cardiovasculaires générés surtout par l’hypertension artérielle (palpitations, douleurs précordiales, dyspnée, insuffisance ventriculaire gauche, etc.). L’hypertension artérielle peut être secondaire : - aux affections rénales médicales (bilatérales) : la glomérulonéphrite diffuse aiguë, la glomérulonéphrite chronique, la pyélonéphrite, la néphropathie diabétique ; - aux affections rénales chirurgicales bilatérales : la lithiase rénale, la tuberculose rénale, le cancer rénal, l’hydronéphrose, la sténose de l’artère rénale.

43 AUTRES SYMPTÔMES 3. Des symptômes respiratoires : la dyspnée de Cheyne-Stockes et plus fréquemment la dyspnée de Kussmaul, l’haleine ammoniacale, les pneumopathies. 4. Des symptômes digestifs : inappétence, nausées, vomissements, ballonnements.

44 L’EXAMEN CLINIQUE DU SYSTÈME RÉNAL
L’INSPECTION GÉNÉRALE un état d’agitation dans la colique rénale: le malade cherche une position antalgique qu’il ne trouve pas, ce qui lui fait adopter des positions bizarres; une pâleur terreuse: la nuance terreuse est la conséquence de l’anémie (secondaire à la souffrance rénale chronique) une pâleur dans la glomérulonéphrite aiguë (par vasoconstriction périphérique) un faciès aux paupières oedémaciées: œdème blanc, matinal (dans la glomérulonéphrite aiguë diffuse et dans les syndromes néphrotiques)  un faciès aux joues émaciées, les yeux enchâssés, dans les néphropathies chroniques au stade d’urémie.

45 L’EXAMEN CLINIQUE DU SYSTÈME RÉNAL
L’INSPECTION DE LA RÉGION RÉNALE On demande au malade de se tenir en orthostatisme et en position assise et le médecin inspecte la région rénale: On peut constater des modifications suivantes : la tuméfaction de la région lombaire et son bombage dans: une hydronéphrose volumineuse, une tumeur rénale volumineuse, un abcès périrénal; l’œdème de la région rénale dans: l’abcès rénal

46 L’EXAMEN CLINIQUE DU SYSTÈME RÉNAL
LA PALPATION dans des conditions normales, les reins ne sont pas accessibles à la palpation chez les personnes minces on peut palper le pôle inférieur du rein droit les reins sont palpables dans : la ptose rénale (déplacement du rein de la loge rénale); la tumeur rénale; l’hydronéphrose (impliquant un obstacle qui empêche l’écoulement de l’urine du bassinet et détermine l’augmentation du volume du rein concerné).

47 L’EXAMEN CLINIQUE DU SYSTÈME RÉNAL
Techniques de palpation 1. Le procédé de Guyon le malade en décubitus dorsal, les genoux en semi-flexion, l’examinateur se tient du côté du rein qu’il désire explorer si l’on palpe le rein droit: l’examinateur applique la main gauche dans la région lombaire, les doigts déployés parallèlement au rebord costal et orientés vers l’angle costo-vertébral; la main droite est placée sur la paroi abdominale, dans la flanc droit, le bout des doigts orienté vers le rebord costal, parallèle à la ligne médiane; on demande au malade d’inspirer profondément et avant la fin de l’inspiration, la main appliquée antérieurement presse l’abdomen, en essayant de placer le rein entre les deux mains

48 L’EXAMEN CLINIQUE DU SYSTÈME RÉNAL
LA PALPATION les caractères morphologiques du rein : la forme (dans des conditions normales il a la forme d’un grain de haricot); la consistance (molle-élastique, dure, etc.); la surface (dans des conditions normales, elle est lisse); la mobilité (dans le cas d’une ptose légère, le rein placé entre les deux mains tend à fuir vers la loge rénale comme un noyau de cerise écrasé entre deux doigts); le rein participe aux mouvements respiratoires; l’existence du contact lombaire.

49 L’EXAMEN CLINIQUE DU SYSTÈME RÉNAL
2. La technique d’Israel le malade en décubitus latéral, sur le côté opposé au rein qu’on désire explorer, les genoux en semi-flexion, et l’examinateur adopte la même position que pour la technique de Guyon. 3. La technique de Glénard la palpation se fait avec une seule main (on la pratique seulement chez les enfants et les personnes minces): Le malade en décubitus dorsal, les genoux en semi-flexion, et l’examinateur se tient du côté du rein qu’il désire examiner  pour la palpation du rein droit: on applique sur la région lombaire tous les doigts de la main gauche à l’exception du pouce, qu’on place sur la face antérieure de l’abdomen; on demande au patient d’inspirer profondément et à la fin de l’inspiration on essaie de rapprocher les deux plans pour palper le rein.

50 L’EXAMEN CLINIQUE DU SYSTÈME RÉNAL
La palpation fournit des éléments utiles au diagnostic clinique : la palpation permet de reconnaître la ptose rénale, de décrire les caractères morphologiques du rein ptosé: dans la ptose qui n’est pas très avancée, le rein surgit comme un noyau de cerise écrasé entre deux doigts ; la ptose rénale est présente chez les personnes minces et les femmes ; dans le cancer rénal : le rein, qui est dur, à la surface irrégulière, sensible, augmente son volume

51 L’EXAMEN CLINIQUE DU SYSTÈME RÉNAL
dans la pyonéphrose : rein large, à la surface irrégulière, à la consistance ferme (mais pas dure comme dans le cancer rénal), très sensible ; dans l’hydronéphrose : rein au volume augmenté, lisse, de consistance molle, sensible à la palpation.

52 L’EXAMEN CLINIQUE DU SYSTÈME RÉNAL
Par la palpation on peut mettre en évidence la sensibilité dans les points douloureux rénaux, qui sont situés sur la face antérieure et postérieure Les points douloureux dans les maladies rénales: 1. Les points sur la face postérieure le point costo-vertébral: situé au niveau de l’angle formé par la 12e côte et la colonne vertébrale ; le point costo-lombaire (costo-musculaire): situé au niveau de l’angle formé par la 12e côte et le bord latéral de la musculature lombosacrée. Ces points sont sensibles dans : la lithiase rénale, la pyélonéphrite, l’abcès pararénal.

53 L’EXAMEN CLINIQUE DU SYSTÈME RÉNAL
Les points douloureux dans les maladies rénales: 2. Les points sur la paroi abdominale: le point urétéral supérieur (para-ombilical): situé sur l’orizontale qui passe par l’ombilic, à 4-5 cm distance de l’ombilic (à droite et à gauche) ; l’augmentation de la sensibilité dans ce point suggère des affections du bassinet rénal ; le point urétéral moyen: situé sur la ligne bispinale, à la jonction du 1/3 externe avec le 1/3 moyen (ligne qui joint les épines iliaques antéro-supérieures) ; le point urétéral inférieur: correspond à la portion terminale de l’uretère (la jonction urétéro-vésicale). Ces points sont sensibles dans: les calculs, les inflammations.

54 L’EXAMEN CLINIQUE DU SYSTÈME RÉNAL
LA PERCUSSION a une valeur diagnostique réduite on utilise une variante de la percussion appelée la manœuvre de Giordano: au niveau de la région lombaire, on percute avec le bord cubital de la main, les doigts déployés en cas de souffrance, les malades présentent un degré différent de sensibilité (une lithiase rénale, un abcès périrénal, une pyonéphrose, une pyélonéphrite) La percussion au niveau de l’hypogastre: peut mettre en évidence le globe vésical: une matité à concavité inférieure, qui apparaît dans le cas d’une rétention urinaire aiguë.

55 L’EXAMEN CLINIQUE DU SYSTÈME RÉNAL
L’AUSCULTATION on l’utilise dans la suspicion de sténose de l’artère rénale: un souffle systolique dans la région lombaire ou sur la face antérieure abdominale, au niveau para-ombilical.


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