La musique et l’économie

Présentation au sujet: "La musique et l’économie"— Transcription de la présentation:

1 La musique et l’économie

2 Les dépenses pour le contenu culturel
1997: 5% des dépenses des ménages sont destinées à l’achat de contenu culturel 2009: 5% de ces dépenses sont destinées aux produits d’accès aux contenus culturels: connexion internet, téléphone intelligent, etc. Source:

3 La musique d’hier à aujourd’hui
L'industrie de la musique a bien changé depuis l'invention du phonographe au XIXème siècle .  L'écoute de la musique a évolué et s'est démocratisée avec les médias de masse tels que la radio, les chaines câblées spécialisées dans les vidéos (Musique Plus, MTV) et plus récemment, l'écoute en ligne (streaming) et autre partage de musique.

4 La culture dans le PIB « La culture contribue davantage au produit intérieur brut (PIB) de la province que le secteur de l’extraction minière, pétrolière et gazière. Son apport au développement économique est évalué à 4 milliards de dollars, soit 1,6 % du PIB du Québec. C’est une industrie à part entière, bien qu’elle soit très difficile à définir. Elle génère des emplois, des salaires, qui servent à faire rouler l’économie. On ne doit pas douter de l’importance de ce secteur d’activité », explique Ianik Marcil, économiste indépendant. » Source: Argent La culture, un moteur économique silencieux

5 L’industrie de la musique
Depuis une vingtaine d'années, les ventes de disques fondent comme neige au soleil et les revenus provenant des ventes numériques ne compensent pas ces pertes. Est-ce que les jeunes d'aujourd'hui achètent autant de les générations précédentes ? Les artistes qui composent de la musique peuvent-ils encore en vivre ? Les compagnies de disques sont-elles à blâmer  pour le déclin de leur propre industrie ? (Les fusions dans l’industrie du disque)

6 Portrait d’une industrie en déclin
Les Ventes de musique Les ventes de musique ont baissé de 8% au Québec et aux États-Unis en 2013 (selon la firme Nielsen Soudscan). Aux États-Unis, les ventes de musique numérique et celles de la boutique iTunes ont même subi la première baisse de leur histoire. Au Québec, elles ont augmenté de 8%, mais pas assez pour compenser la chute des ventes du bon vieux CD (14%). Source:

7 les ventes en baisse depuis 2001
Les disques compacts sont remplacés par le digital (mp3 par exemple)

8 Les revenus sont en baisse..
Les revenus (en $ par capita) sont en baisse.

9 Les ventes d’albums diminuent
Moins de consommateurs achètent des albums entiers: on achète à la pièce…

10 Disque physique vs téléchargement
Les «singles» à 99¢ sont de plus en plus populaires…

11 Les sites de Streaming comme Spotify remettent peu d’argent aux artistes
Selon le blogueur Alain Brunet : « Rappelons que 1000 écoutes en continu d’une chanson rapporte un peu plus d’un dollar aux ayants droit de cette chanson aux États-Unis alors qu’il en rapporte 10,2 cents au Canada. Très clairement, ces redevances sont risibles et ne constituent en rien un vrai revenu à moins de générer une circulation astronomique. Imaginez un artiste de rayonnement moyen ou petit ! » Source

12 Le coût de la musique

13 L’écoute en continue ou «Streaming»
Des millions de chansons dans votre discothèque !

14 Les artistes recoivent-ils assez ?
Taylor Swift est à contre-courant et retire ses albums des sites de diffusion en flux continu «streaming». Elle se prononce contre l’écoute gratuite et affirme que la musique est sous- évaluée. La polémique : Taylor Swift vs Apple

15 La chanteuse Diane Tell affirme que le «streaming» est l’avenir de l’industrie musicale
« Aujourd'hui, le streaming, c'est 100 millions d'abonnés sur la planète, ce n'est que le début. C'est l'avenir de l'industrie, il faut le soutenir. » Diane Tell

16 Jean Leloup reçoit-il assez d’argent pour sa musique ?
Revenus tirés de la diffusion en continu : l'ADISQ réplique à Diane Tell Jean Leloup reçoit-il assez d’argent pour sa musique ? « Par ailleurs, Solange Drouin maintient que la vente d'albums physiques est beaucoup plus payante pour les artistes que ce que laisse entendre Diane Tell. Elle ajoute que les ventes de CD et de vinyles sont en chute. « Au Québec, les ventes de CD sont passées de 13 millions d'albums vendus en 2005 à moins de 6 millions en 2015, une baisse de 57 % au cours d'une période de 10 ans. » »

17 « Le Rock est finalement mort ! »
Gene Simmons "Je plains ceux qui débutent dans la musique et qui veulent en vivre, car les jeunes d'aujourd'hui ne veulent plus payer pour de la musique et préfère pirater plutôt qu'acheter... Ils ont tué le rock !"

18 « Le Rock n’est pas mort! »
Dee Snider «Le rock n'est pas mort: ce sont les compagnies de disques qui ont tué l’industrie en vendant à gros prix des disques peu couteux à produire. Elles ont poussé les jeunes vers le piratage et n'ont quelles mêmes à blâmer pour leur malheur ».

19 Le financement participatif, sociofinancement ou Crowdfunding
Les artistes peuvent faire appel au financement du public (souvent sur le web) pour produire un album ou partir en tournée. En retour, l’investisseur peut recevoir des CD, des billets de spectacles, T-shirts, etc.

20 Annie Villeneuve fait appel à ses fans pour enregistrer son nouvel album
La chanteuse Annie Villeneuve a utilisé le sociofinancement pour enregistrer son disque à Nashville. Les campagnes de financement participatif La Ruche Montréal permettent en moyenne d'amasser $ par projet.

21 Comment consommez-vous votre musique ?
Achat de disques physiques (CD, vinyle) chez un disquaire. Achat de musique en ligne (iTune, Cd Baby) Concerts et spectacles Streaming Partage de fichiers (P2P) Radio (ondes ou web) YouTube Piratage… Autres… Je ne consomme pas de musique…

22 Le sites de partage de musique vs les compagnies de disques
Payez-vous votre musique ?

23 Des références intéressantes