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Publié parFlorentin Larrivée Modifié depuis plus de 6 années
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La coordination des politiques économiques
UTLM Marseille N.Danglade
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Certains partis politiques font de la souveraineté économique la condition pour avoir des politiques économiques efficaces
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La coordination des politiques économiques peut être une nécessité pour donner de l’efficacité à des politiques économiques La coordination des politiques économiques permet d’éviter que les politiques menées dans un Etat aient des conséquences négatives dans d’autres Etats
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1. La coordination des politiques économiques : une nécessité
Mise en place d’une politique de relance budgétaire Échecs des relances Chirac (1976), Barre (1979) et Mauroy (1981) Pourquoi ? Stratégie du G20 en 2008/2009
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Politique de transition énergétique
Les GES ne s’arrêtent pas aux frontières Objectif de la COP : Définir des trajectoires d’émission de GES ? Définir un prix mondial du carbone ?
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De la coordination des politiques à la mise en œuvre d’une politique commune
Exemple : la politique monétaire et le triangle d’incompatibilité (Robert Mundell)
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Une banque centrale souhaite lutter contre le chômage
hausse du taux d’intérêt Baisse du taux d’intérêt Maintenir taux de change Sortie des capitaux Pression dévaluation devise
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Politique monétaire autonome
Régime de change fixe Mobilité des capitaux
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Politique monétaire autonome
Chine jusqu’en 2014 De nombreux émergents Danemark Etats-Unis / Fed Zone euro / BCE Royaume-Uni Régime de change fixe Mobilité des capitaux Création monnaie unique : zone euro (= régime change fixe dur): volonté des pays membres de garder une fixité des taux de change Transférer la politique monétaire à un niveau « supérieur » qui permet d’avoir un taux de change flottant et une politique monétaire autonome
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Conclusion : Sans coordination, certaines politiques économiques « autonomes » ne sont pas efficaces
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2. Le cas du policy-mix : la coordination des politiques conjoncturelles
La coordination entre les politiques menées par un Etat Pourquoi coordonner la politique budgétaire et la politique monétaire ?
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Les politiques monétaires et budgétaires = un impact sur le niveau d’activité
Objectifs « internes » : réduire l’écart de production, ramener le chômage à son niveau structurel, réguler l’inflation à un niveau soutenable Comment ? Stop and Go
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Un exemple de coordination défaillante : la zone euro depuis 2010
Une Politique monétaire : zone euro Des politiques budgétaires : chaque Etat reste souverain
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La politique monétaire est expansionniste : des politiques conventionnelles aux politiques non conventionnelles
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Politique de taux zéro
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Hausse du bilan des banques centrales
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Mais les politiques budgétaires sont restrictives : volonté de réduire le déficit public et le ratio d’endettement Défiance vis-à-vis des dettes publiques = hausse des spreads = risque crise dette souveraine Création Mécanisme européen de stabilité : signature du Traité pour la stabilité, la coordination et la gouvernance (2012) Le TSCG = créer une nouvelle règle de finances publiques déficit primaire structurel < 0,5 % du pib
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Des politiques budgétaires restrictives
Politique monétaire expansionniste Impact négatif sur le PIB Politique de taux zéro Impact sur la demande anticipée Politique non conventionnelle Les AE ne réagissent pas aux stimuli monétaires Trappe à la liquidité
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Évolution demande crédits
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Évolution PIB zone euro
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La coordination des politiques économiques (inter et intra nationale) leur donne de l’efficacité
Mais il existe une « bonne » / « mauvaise » coordination Une coordination coercitive des politiques budgétaires quand output gap important empêche la politique budgétaire d’accompagner la politique monétaire La coordination ? Une condition nécessaire à l’efficacité des politiques économiques mais pas toujours suffisante
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3. Certains politiques produisent des externalités négatives qui touchent d’autres pays
Les Etats peuvent volontairement mener des stratégies non coopératives Utiliser une politique qui a un effet uniquement si les autres n’utilisent pas la même dans un jeu à somme nul Lorsque ces stratégies entraînent une escalade = jeu à somme négatif Mais les conséquences négatives peuvent aussi être non intentionnelles
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Années 2000/2010 : le retour des guerres des monnaies
Guerre des monnaies explicite : mésalignement chinois Guerre des monnaies implicite : conséquence des politiques monétaires expansionnistes menées aux USA et dans la zone euro
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Exemple des années 1930 Les Etats cherchent tous à avoir des balances commerciales excédentaires (pour ne pas voir leur stock d’or diminuer – SMI de l’étalon or) Les Etats excédentaires défendent leurs excédents (ils stérilisent les entrées d’or) Les Etats déficitaires réduisent leurs déficits (ils pratiquent une dévaluation interne) + Politique de change : dévaluation compétitive + Politique commerciale : protectionnisme
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Années 1960 Le dollar américain et la « douce négligence »
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Un conseil de lecture Barry Eichengreen « Un privilège exorbitant » 2011
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Années 2010 Les Etats-Unis (D.Trump) et la politique environnementale
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Années 1990 : pourquoi avoir coordonner les politiques budgétaires des pays membres ? Politique monétaire unique et risque de passager clandestin Distinguer émission de dette publique avec monnaie nationale et avec monnaie commune Traité de Maastricht
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Une politique menée dans un Etat produit des externalités négatives dans d’autres pays
Intentionnellement (stratégie non coopérative) Non intentionnellement
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Les politiques fiscales, sociales et environnementales menées dans certains pays :
Stratégies non coopératives (dumping) ou des externalités négatives de leurs avantages comparatifs ?
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4. La coordination internationale permet de réguler les externalités négatives
Réguler les comportements volontairement non coopératifs Réguler les externalités négatives non intentionnelles
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La coordination « internationaliste » :
Elle chercher le consensus entre pays pour définir des règles communes (intérêt général) Objectifs des instances multilatérales mais aussi régionales (sous conditions) Par exemple le Gatt et les articles 6 et 19 Difficultés actuelles de l’OMC
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La coordination « souverainiste » :
C’est le niveau zéro de la coordination Chaque Etat défend ses intérêts sans se soucier de l’intérêt de l’ensemble des Etats
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La coordination « hégémonique » :
Un Etat possède le leadership et impose une forme de coordination et son application
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La coordination « fédéraliste »:
Mettre en place des modalités de coordination « mondiale » Exemple : la lutte contre les paradis fiscaux Impôt mondial à partir d’un cadastre mondial des actifs + liberté de déclaration dans les Etats de résidence Impôt mondial consolidé des FMN et répartition dans les Etats selon une clé Objectif : repenser la fiscalité dans une économie mondialisée
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En conclusion La coordination des politiques entre Etats et la coordination des politiques menées par un Etat = action plus efficace La coordination peut cependant aussi produire des effets négatifs = distinguer « bonne » et « mauvaise » coordination La coordination est aussi une réponse aux externalités négatives qu’une politique nationale peut avoir sur les autres pays (volontairement ou involontairement) : elle permet de réduire/réguler ces externalités et éviter les conflits
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