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LES BASES DE LA TRADUCTOLOGIE

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Présentation au sujet: "LES BASES DE LA TRADUCTOLOGIE"— Transcription de la présentation:

1 LES BASES DE LA TRADUCTOLOGIE
CONFERENCE X Métier du traducteur: didactique et marketing.

2 3. Statistiques et données.
QUESTIONS A DISCUTER 1. La traduction pédagogique et la pédagogie de la traduction. 2. La version et le thème. Le perfectionnement du traducteur. 3. Statistiques et données. 4. Le métier du traducteur et ses spécificités – la vie associative, la gestion des affaires etc.

3 Sources bibliographiques:
J.-R. Ladmiral. Didactique et traduction. P., 1977. M.Lederer. La traduction aujourd’hui. P., 1977 ENSEIGNEMENT DE LA TRADUCTION ET TRADUCTION DANS L'ENSEIGNEMENT. Sous la direction de Jean DELISLE et Hannelore LEE-JAHNKE. Les Presses de l'Université d'Ottawa  

4 Sources bibliographiques:
J.-C.Gémar. La traduction: art d’interpréter. Otawa, 1995. L’Europe délie les langues. Magazine de l’éducation et de la culture. No22, 2004. Internet: Revues Méta, Circuit, Babel et d’autres revues sur la traduction.

5 1. La traduction pédagogique et la pédagogie de la traduction.
C’est à Jean Delisle qu’on doit la création de l’expression « la traduction pédagogique», c’est – a – dire, l’utilisation d’exercices scolaires de traduction visant à faire acquérir une langue étrangère. Il oppose la traduction pédagogique à la pédagogie de la traduction, c’est – à – dire la formation des traducteurs professionnels qui s’adressent à des candidats qui sont centrés au départ avoir une bonne connaissance de langue. J. R. Ladmiral introduit l’expression « traduction  traductionnelle » par laquelle il désigne l’activité traduisante du traducteur professionnel.

6 Traduction pédagogique -vs Pédagogie de la traduction
La traduction pédagogique est une méthode parmi d’autres d’enseignement des langues, elle se situe au niveau des correspondances, elle est donc pour l’essentiel une traduction linguistique bien que non dépourvue par moments d’inspiration interprétative. La pédagogie de la traduction vise en revanche à instaurer une méthode du traduire qui rendrait justice à l’original par la création d’équivalences.

7 pédagogie de la traduction
La pédagogie de la traduction porte souvent l’empreinte du système de l’enseignement supérieur national. La pédagogie de la traduction dépend en grande mesure du marché de travail national. Ex: l’Europe Occidentale, la Roumanie, la République de Moldova.

8 La pédagogie de la traduction - typologie
On distingue: La pédagogie de la traduction littéraire La pédagogie de la traduction juridique La pédagogie de la traduction médicale La pédagogie de la traduction technique La pédagogie de la traduction financière La pédagogie de la TA et la TAO

9 La pédagogie de la traduction - typologie
A l’intérieur de ces différentes pédagogie nous distinguons immanquablement: La pédagogie de la traduction vers la langue étrangère La pédagogie de La traduction vers la langue maternelle La pédagogie de la traduction vers les langues périphériques (C, D etc).

10 Questions et réponses Des questions peuvent surgir: dans quelles établissements former des traducteurs? Dans des universités? En formation de court terme (cursus, écoles d’été, d’automne etc) La réponse judicieuse est la suivante: Dans des universités. Motivation: l’activité professionnelle des traducteurs et interprètes nécessite une formation de haute qualification qui peut être assurée seulement par des professeurs et des professionnels dans le domaine. La formation doit intégrer aussi bien la dimension scientifique que celle empirique.

11 Pédagogie de la traduction
De nos jours il est important de redéfinir les priorités de la pédagogie de la traduction, en raccordant la méthodologie aux défis de la globalisation. La formation des traducteurs et des interprètes doit corréler avec les besoins du marché de travail.

12 2. La version et le thème (traduction pédagogique)
La traduction est un instrument didactique largement pratiqué dans la didactique des langues. La version et le thème sont considérés des exercices de traduction qui sont utilisés lors de l’enseigbnement/apprentissage des langues étrangères.

13 Version - thème A la première vue le thème et la version semblent être des exercices directement symétriques. En effet, le thème selon J. R. Ladmiral, vise à contrôler et à affermir les connaissances grammaticales dans la langue étrangère, alors que la version est un test de compréhension de cette langue et un test d’expression en langue maternelle. Il distingue trois types de thèmes :

14 les types des thèmes grammatical, qui constitue une sorte de piège pour les apprenants, un exercice visant les difficultés grammaticales de traduction. d’application (imitation) qui vise le réemploi immédiat des éléments linguistiques qui sont présents dans le texte de base, proposé aux apprenants, c' est un exercice qui est centré sur le vocabulaire. Littéraire, qui vise les éléments très avancés dans l’apprentissage d’une langue étrangère.

15 La version L’exercice de la version est considéré comme le plus approprié et le plus adéquat dans la pédagogie de la traduction parce que tous les théoriciens considèrent que c’est dans cette direction là qu’on doit traduire (de la langue étrangère vers la langue maternelle).

16 La traduction vers la langue étrangère
La contrainte de traduire vers la langue étrangère vient du degré de faible diffusion de certaines langues sur la terre. Le savant qui s’est occupé de près de la traduction vers la langue étrangère, c’est A. Rydning « Qu’est – ce qu’une traduction acceptable en langue B? »

17 Infraction à la règle générale
Le problème pratique de la faible extension de certaines langues à l’échelle mondiale contraint le traducteur d’une langue mineure à traduire non pas exclusivement dans la langue maternelle, mais aussi dans la langue étrangère. Il est ainsi emmené à re-exprimer le sens et les effets de forme de l’auteur original dans une langue qu’il maîtrise moins bien que sa langue maternelle, c’est le cas, par exemple, du roumain, du norvégien, du bulgare etc. C’est ainsi que les traducteurs commettent une « infraction » à la règle générale de ne traduire que vers la langue maternelle.

18 Traduire vers la langue étrangère
Rydning soulève la question des limites qu’impose la traduction dans la langue étrangère. Selon elle, cette limite est atteinte avec les textes littéraires. Elle dit que la gamme des potentialités stylistiques d’une oeuvre littéraire est illimitée ou sinon extrêmement large, le traducteur fait face à ces tâches difficiles, faisant preuve de sa virtuosité qui exige un talent esthétique, une compétence littéraire et des affinités d’interprétation. Rydning met en doute le caractère judicieux de la traduction en langue étrangère des textes dramatiques et des poésies.

19 Traduire vers la langue étrangère
La femme savant se demande si la traduction dans la langue étrangère n’est pas parfaite, alors à quel point (où et quand) elle peut être considérée acceptable? Rydning recourt à l’examen des facteurs extérieurs qui rendent acceptables les traductions dont la qualité n’est pas équivalente à l’ original. Les facteurs extérieurs : le public (le lecteur à l’intention duquel est faite la traduction).

20 Acceptabilité du thème
La traduction est considérée comme acceptable dans le cas où le message a été compris par le public lecteur. Plus le public est au courant du thème ou du sujet traité, plus le message traduit est facile à pénétrer par lui, alors même que sur le plan linguistique ce message peut présenter des insuffisances. L’ acceptabilité de la traduction vue de cet angle là ne doit pas devenir une norme. L’adaptation culturelle (civilisatrice) est un phénomène propre à tous les traducteurs qui sont tenus (obligés) de traduire dans la langue étrangère. Ce phénomène implique une bonne dose de cosmopolitisme linguistique et culturel.

21 Le perfectionnement du traducteur
Un traducteur doit se soucier durant toute sa vie de son perfectionnement continu. D’abord par le biais de la lecture permanente en langue étrangère. Ainsi, donc, on met l’accent surtout sur l’autoperfectionnement, qui vise aussi bien le perfectionnement linguistique (accumulation des connaissances dans le domaine des langues) que l’acquis des connaissances extralinguistiques qui tiennent de la dimension civilisatrice.

22 3. Statistiques et données.
La traduction a des origines orales, mais avec l’invention de l’écriture elle est devenue également une activité écrite. Le développement de la traduction en tant que segment du marché est différente selon le pays. Prise à l’échelle de son poids dans le PIB (indice macroéconomique le plus important selon lequel on juge l’économie d’un pays), la traduction occupe encore une place modeste, le plus souvent, mal connue ou inconnue.

23 Données statistiques On estime qu’aujourd’hui le marché actuel de la traduction aux Etats Unies représente de 10 à 25 mld. de Dollars. En 1989 les 10 les plus grandes firmes de traduction du monde ont atteint le chiffre d’affaire de 100 mld. de Dollars. Une transnationale de traduction Berlitz qui est née en 1984, en 1989 avait poussé son chiffre d’affaires à 16 mld. de Dollars. Le marché mondial de la traduction écrite qui porte sur environ 300 mln. de pages traduites, augmente au rythme moyen de 10% par an.

24 Données statistiques Les dépenses linguistique nécessaires au fonctionnement des institutions européennes représentent 33% du budget de fonctionnement de la Commission Européenne ; 60% du budget du Parlement européen et 50% du budget de la Cour Européenne de Droits de l’Homme. La Commission Européenne emploie à présent traducteurs et interprètes. Le Parlement Européen emploie 240 interprètes et 360 traducteurs.

25 Le caractère opaque des chiffres
Il est impossible actuellement de documenter en statistiques concrètes le volume de l’activité traduisante orale. Les chiffres, les données existent surtout pour la traduction écrite.

26 Traducteurs eu Québec La société des traducteurs à Québec compte 2000 membres. On estime que le nombre réel de traducteurs s’élève à 3000. Il y aurait à Québec actuellement 4000 interprètes de toutes catégories: indépendants, salariés, mais le chiffre réel s’élèverait au double de ces données. Dans les institutions communautaires (UE) on utilise 23 langues à partir de 2007 et 200 combinaisons linguistiques possibles.

27 4. Le métier du traducteur et ses spécificités.
L’activité des traducteurs sur le marché peut s’effectuer: A) dans des unités économiques; B) dans des entreprises de traduction; C) sur le propre compte du traducteur. Suivant les trois possibilités, l’activité comprend certaines spécificités.

28 Où s’engager? Dans une unité économique le traducteur déploiera plutôt une activité de terminologue-terminographe, selon les besoins de l’entreprise, tout en touchant un salaire fixé par le patron. Dans une entreprise de traduction le traducteur exécutera les commandes passées par le patron (textes de différents domaines), tout en touchant un salaire fixé par le patron. Si le traducteur travaille sur son propre compte, il peut compter sur des honoraires variables, mais il perdrait la sécurité du revenu (on ne peut jamais être sûr de la quantité de contrats possibles à décrocher).

29 Quelles qualités sont nécessaires pour devenir traducteur ?
une grande ténacité, la capacité d’organiser son propre travail, un bon niveau de rédaction dans sa langue maternelle, des connaissance approfondies de la langue source et au moins un domaine technique (acquis pendant un stage pertinent à l’étranger). Il faut aussi  une maîtrise des outils (informatique, TAO, terminologie, Internet) et l’expérience du travail rédactionnel dans un domaine de spécialité. Enfin, le traducteur indépendant doit savoir gérer ses affaires et faire sa propre comptabilité (estimation de devis, définition des cahiers de charges, facturation).

30 Pour survivre à l’avenir, le traducteur professionnel devra
Se diversifier vers les métiers de la rédaction technique, terminologie, développement du contenu multimédia, veille docu,entaire multilingue etc. Développer ses capacités dans les domaines de traduction assistée par ordinateur (TAO), conception et gestion des bases de données, post-édition des textes traduits par ordinateur et révision/relecture. Se regrouper davantage en réseaux informels, pour pouvoir répondre aux besoins des donneurs d’ouvrage (grand volume de travail avec délais très courts).

31 Pour survivre à l’avenir, le traducteur professionnel devra
Utiliser l’Internet à bon escient (pour sa propre publicité, création de page Web personnelle, messagerie, recherche des ressources et partenaires, consultation des glossaires multilingues « on-line») et proposer des nouveaux services (conception de pages Web, confection des glossaires multilingues). Faire valoir la solidarité avec d’autres traducteurs membre de la Société Française des Traducteurs (SFT).

32 Devoir Dissertation: Rédigez en bref un projet de votre future carrière de traducteur. Conditions: 1 page A-4, Times New Roman, caractères 14, espace 1,5. Envoi par à l’adresse


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