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Froid-Noyade Dangers du milieu Niveau 2

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Présentation au sujet: "Froid-Noyade Dangers du milieu Niveau 2"— Transcription de la présentation:

1 Froid-Noyade Dangers du milieu Niveau 2

2 LE FROID

3 1. Justification Le problème le plus connu lié au froid est l’hypothermie, mais le froid peut aussi favoriser d’autres accidents de plongée comme l’essoufflement ou l’ADD

4 2. Mécanismes 2 phénomènes physiques régissent la perte de chaleur en plongée : la convection : pour un plongeur, les molécules d'eau au contact du corps se réchauffent et sont remplacées par des molécules froides (courant de convection). Il s’agit en fait du renouvellement de l’eau froide dans la combinaison la conduction : c’est la transmission de la chaleur à travers un corps conducteur. Si on met le bout d'une barre métallique dans un feu, l'autre bout deviendra chaud. Cette conductibilité est variable selon les corps.

5 2. Mécanismes La température centrale du corps est de 37 °C.
La température cutanée est de °C. L'équilibre est assuré pour un homme sans protection : à °C dans l'air. à °C dans de l'eau. Un homme nu et immobile dans de l'eau à 5 °C meurt en 30 minutes ; dans de l'eau à 15 °C, ce délai est porté à 1 heure 30. - Le corps se refroidit 25 fois plus vite dans l'eau que dans l'air. - Il se refroidit encore 40 fois plus vite s'il y a mouvement d'eau. Par exemple, si un naufragé avec gilet ne bouge pas dans l'eau, ses chances de survie augmente de 35 %.

6 3. Conséquences en plongée
Augmentation de la consommation d’énergie entraînant une augmentation de la ventilation et des risques d’essoufflement si cette ventilation est mal gérée Le refroidissement favorise la saturation en azote et donc accroît le risque d'accident de décompression Le froid favorise également la narcose

7 4. Hypothermie a/ les causes : b/ les symptômes : une eau froide
La véritable hypothermie en plongée ne se rencontre pas ; par contre, il faut tenir compte des facteurs favorisants les pertes caloriques, qui sont aussi responsables d'accidents de plongée. a/ les causes : une eau froide une mauvaise isolation (protection inadaptée) la fatigue une mauvaise alimentation b/ les symptômes : léger frisson, chair de poule (pour produire de la chaleur) Crampes, tremblements, diminution de l’habileté perte d’intérêt pour la plongée (la préoccupation principale est le froid) augmentation des rythmes cardiaque et respiratoire (favorise l’essoufflement car production de co2) arythmie cardiaque et baisse de la tension artérielle rigidité musculaire, engourdissement Syncope, coma, mort pour une température centrale < 25 °C

8 Boissons chaudes, mais JAMAIS D' ALCOOL
4. Hypothermie d/ conduite a tenir si hypothermie : 1 - Soustraire du froid, dans la mesure du possible en position allongée surtout éviter de lever les bras et les jambes de la victime au dessus du tronc, car du fait de la pesanteur le sang froid contenu dans les membres va rejoindre le flux central et refroidir brutalement entre autre le coeur qui risque de s' arrêter de battre. 2 - Réchauffer mais toujours très lentement, séchage du corps mais SANS frictions, mettre sous une couverture à l' abri. PAS de bains chauds ( effet vaso dilatateur favorise le retour du sang piégé en périphérie vers le noyau central risque d' arrêt cardiaque ). Boissons chaudes, mais JAMAIS D' ALCOOL

9 4. Hypothermie c/ prévention : avant la plongée pendant la plongée
bien manger (en particulier des sucres lents) bien se couvrir sur le bateau bonne forme physique pas d’alcool ( vasodilatateur) bonne combinaison (épaisse, manchonnée, ajustée, gants, chaussons) pendant la plongée limiter le temps d’immersion si eau froide, combinaison adaptée pas de mouvements inutiles signaler dès que l’on a froid (fin de la plongée), surveiller les autres augmenter les temps de paliers (facteur favorisant les ADD) après la plongée se sécher se couvrir boisson chaude et nourriture

10 5. Choc thermo-différentiel
a/ mécanisme : Il  s’explique par le fait que lorsque le corps est exposé durablement au soleil, la température cutanée est telle qu’une importante quantité de sang se trouve à la périphérie pour assurer la constance thermique de l’organisme. En entrant dans l’eau sans précaution, toute cette masse sanguine est refoulée au centre (vers le cœur) par un réflexe de vasoconstriction. Ce choc est suffisant pour provoquer une syncope. C’est vraiment la grande différence de température entre la température cutanée et celle de l’eau qui est responsable de ce choc. Le même type de syncope peut se produire lorsque à l’inverse on prend un bain très chaud. b/ symptômes : malaise général sensation d’avoir la tête prise dans un étau bourdonnement des oreilles, troubles de la vue Syncope entraînant la noyade

11 5. Choc thermo-différentiel
c/ conduite a tenir : sortir de l’eau Ranimer (seulement si nécessaire) Réchauffer sans frictionner d/ prévention : pas d’expo prolongée au soleil avant la plongée se mouiller la nuque, l’abdomen, la poitrine avant de se jeter a l’eau immersion progressive (si possible) éviter de plonger en eau froide après un bon repas

12 LA NOYADE

13 1. Introduction La noyade est un risque à ne pas sous-estimer en plongée, car souvent conséquence d'un non-respect des règles de sécurité ou d'intervention inadaptée voire inexistante.

14 2. Causes Arrêt respiratoire par inondation des voies aériennes pouvant entraîner un arrêt cardiaque et la mort. 2 types de noyades : noyade primaire : intrusion immédiate d’eau noyade secondaire : suite à une syncope, à la reprise ventilatoire

15 3. Noyade primaire (asphyxique)
Par noyade primaire on entend que l'inondation des voies respiratoires se fait  AVANT  la perte de connaissance et l’arrêt respiratoire Elle se produit dans les cas où : une personne ne sachant pas nager tombe dans l’eau puis coule par insuffisance technique après s’être débattue dans une lutte intense pour la vie. un nageur expérimenté a dépassé ses possibilités et se noie après épuisement. Cette situation est favorisée par du « clapot ». Dans ces cas, la victime « boit la tasse ». Une partie de l’eau est avalée, l’autre partie passe dans les poumons et provoque une asphyxie progressive, immédiatement irréversible, dont l’état terminal est une syncope anoxique (manque d’oxygène). Le noyé sera dit « bleu ».

16 4. Noyade secondaire (syncopale)
Par noyade secondaire on entend que l'inondation des voies respiratoires se fait  APRES  la perte de connaissance et l’arrêt respiratoire. L’inondation est soit active (reprise sous l’eau des mouvements respiratoires), soit passive (par infiltration, la victime coule). Elle se produit dans les cas suivants : syncope (liée a une apnée par exemple) choc thermo-différentiel traumatisme (choc, douleur...)

17 5. Mécanisme de la noyade Phase 1 Phase 2 Phase 3
Il y a une apnée réflexe dès que la tête est immergée. Sa durée est de quelques secondes à 2 minutes, suivant l’effort fourni préalablement. Il y a perte de connaissance et un arrêt cardiaque est possible. Il y a une reprise respiratoire, caractérisée par quelques inspirations rapides. C’est le temps de noyade, de l’irruption de l’eau dans les poumons par aspiration. Cette phase dure généralement 3 minutes. L’arrêt respiratoire est complet, la victime sombre vers le fond. S‘installera ensuite un état de mort apparente, le cœur bat encore. Puis suivra un état de mort clinique, il y a fibrillation ou arrêt cardiaque (le cœur continue de battre 4 à 10 minutes après l’arrêt respiratoire), finalement, un état de mort réelle, l’arrêt cardiaque est irréversible et le manque d’oxygène au plan cérébral est aigu.

18 6. Les différents degrés de gravité
Les troubles observés sont dus à l'irruption de l'eau dans les voies aériennes, puis dans les alvéoles pulmonaires, ce qui provoque la destruction des alvéoles pulmonaires, donc la détresse ventilatoire stade état de la victime bilan secouriste Aquastress accident aquatique sans inhalation de liquide, hyperventilation, tachychardie, frissons, tremblements Victime consciente, qui respire, faible, angoissée, a froid. Pouls et ventilation accélérés. Petite noyade encombrement liquidien broncho-pulmonaire, cyanose des extrémités, épuisement, hypothermie Victime consciente, qui respire, épuisée, angoissée, cyanosée, froide. Présente des signes de détresse ventilatoire. Pouls accéléré. Grande noyade détresse respiratoire aiguë Conscience altérée (inconscient ou conscient avec trouble du comportement), détresse ventilatoire majeure, ventilation rapide ou lente, pouls accéléré. Victime froide. Anoxie arrêt cardio-respiratoire en cours d'installation ou avéré et coma aréactif Victime inconsciente aréactive, pas de ventilation, pouls très lent ou absent, pouls radial non perçu, hypothermie.

19 Dans tous les cas : ALLER TRES VITE
7. Conduite à tenir Sortir le noyé de l’eau oxygénothérapie après libération et désobstruction des voies aériennes Faire un premier bilan des fonctions vitales : conscience, respiration, circulation Alerter les secours déshabillage, séchage et emballage dans une couverture isotherme sans retarder la pratique des gestes de réanimation ne pas tenter d'extraire l'eau intra-pulmonaire ne pas faire vomir la victime surveiller en attendant l'arrivée des secours médicaux : la conscience, la coloration, la ventilation, le pouls, l'efficacité de l'oxygénothérapie Dans tous les cas : ALLER TRES VITE Un noyé secouru dans la première minute a 95% de chances de s'en sortir, seulement 25% après 6 mn, et moins de 3% après 8 minutes. En cas de noyade avec entrée d'eau dans les poumons, l'oedème aigu du poumon est systématique. La surveillance en milieu hospitalier est donc indispensable, même si l'accidenté semble avoir complètement récupéré.

20 8. Eau douce/eau salée L’organisme ne répond pas de la même façon lors d’une noyade en eau douce ou en eau de mer, même si les gestes du prompt secours sont semblables. Les différences proviennent de l’absence de sel (NaCl) dans l’eau douce. Selon le principe de l’osmose , une solution moins concentrée en sel, séparée d’une solution plus concentrée par une membrane semi-perméable, traversera la membrane pour diluer la solution la plus concentrée jusqu’à l’équilibre des concentrations. Eau douce : 0 g/l (certaines piscines sont salées à 9 g/l). Sang : 9 g/l Eau de mer : 30 à 35 g/l Noyade en eau douce : l'eau passe des poumons vers le sang ; augmentation de la masse sanguine, septicémie, désamorçage du coeur, fibrillation cardiaque Noyade en eau de mer : le plasma sanguin passe dans les poumons ; sang plus épais, oedème pulmonaire, baisse de la tension artérielle Cliniquement, la noyade en eau douce est dans l’ensemble trois fois plus sévère qu’en eau de mer par les complications pathologiques qu’elle crée. A cela seront toujours associés des troubles infectieux, en piscine, la présence de chlore et divers désinfectants et la pollution de l’eau en général

21 9. Prévention Générale En plongée - Savoir nager
- Ne pas présumer de ses possibilités - Pas de bain si eau froide ou mauvaise forme physique ou après un repas bien arrosé... - Prudence en bateau (mettre des gilets de sauvetage ou des combinaisons) En plongée - Matériel en très bon état (entretien du matériel, vérification avant la plongée: détendeur, stab...) - Port d'une combinaison - Port d'une ceinture largable et d'une bouée contrôlable - Une bonne aquacité et une bonne technicité apprise par un entraînement régulier - Respecter les règles élémentaires de sécurité - Ne jamais plonger seul - Bien agir sur les incidents débouchant sur la noyade (essoufflement, narcose, angoisse, panique, piqûres et morsures d'animaux…) - Visite médicale annuelle

22 LES DANGERS DU MILIEU

23 1. Embarcations en surface
Risques : chocs, hélices C.A.T. : tour d’horizon à la remontée et en surface bien écouter parachute pour se signaler ne pas passer sous le bateau ne pas mettre les pieds en dehors du bateau en marche

24 2. Courants, vagues, houle Risques : surtout essoufflement, se perdre
Récupération des plongeurs (en cas de houle) C.A.T. : débuter la plongée à contre courant se tenir près du fond se haler sur le fond s’abriter derrière le relief rester groupés Ne pas lutter contre le courant Prévention : matériel de sécurité : parachute, sifflet, miroir pour se signaler en surface

25 3. Épaves, grottes, tunnels
Risques : rester a l’intérieur, se perdre tôles coupantes pour les épaves C.A.T. : réserve d’air suffisante rester groupés avoir une lampe chacun toujours voir la sortie attention à la vase ne pas pénétrer dans les étroitures gants pour les tôles dans les épaves

26 4. Filets, cordages Risques :
s’y accrocher, surtout par la robinetterie C.A.T. : s’en méfier ne pas s’agiter ne pas retirer le bloc avertir prévoir un bon couteau et ou ciseaux, une pince est préférable

27 5. Turbidité, eau trouble Risque : se perdre C.A.T. : rester groupés
avoir une lampe et si nuit la garder allumée limiter la profondeur et la distance connaître les signes de nuit pour les plongées de nuit

28 6. Animaux marins En général les animaux marins n’agressent pas les plongeurs, ils se défendent. 3 risques principaux : Brûlures (méduses, anémones...) Morsures (congres, poulpes...) Piqûres (oursins, raies, vives...) C.A.T. : Si cela arrive tout de même : nettoyer la plaie, retirer les corps étrangers, désinfecter et si besoin : médecin Prévention : Ne pas toucher, ne pas donner à manger surtout si vous ne les connaissez pas, combinaison et gants...

29 6. Animaux marins

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