Télécharger la présentation
La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez
1
Description des séances de groupe
La thérapie cognitive émotionnelle de groupe dans la gestion des émotions avec des patients borderline Léa Bernard, Vera Walburg CERES (Cultures, Éthique, Religions, Et Société), Faculté libre des lettres et des Sciences Humaines Institut Catholique de Toulouse, France Contexte : Selon l’association américaine de psychiatrie (2000) le trouble de la personnalité borderline touche entre 2 et 4% de la population générale. De plus, il concerne 10% des patients suivis en ambulatoires et 15 à 25% des patients hospitalisés en service psychiatrie (Leichsenring, Liebing, Kruse, New & Leweke, 2011). Pour Guelfi (2011) le trouble de la personnalité borderline peut être décrit comme un trouble caractérisé par une impulsivité majeure et une instabilité marquée des émotions, des relations interpersonnelles et de l’image de soi. En outre, les patients atteints d’un trouble de la personnalité borderline ont tendance à se rappeler plus d’émotions avec une valence négative par rapport aux émotions positives. Objectif: Cette étude avait pour but d’évaluer l’efficacité d’une thérapie brève de groupe d’inspiration cognitive émotionnelle par rapport à une prise en charge individuelle en thérapie comportementale et cognitive classique. H1 : Nous supposons que la prise en charge va diminuer le niveau de dépression et d’anxiété et ceci d’autant plus qu’il s’agit d’une prise en charge en groupe. H2 : Nous supposons que la prise en charge va augmenter les capacités de régulation des émotions et ceci d’autant plus qu’il s’agit d’une prise en charge en groupe. H3 : Nous supposons que la prise en charge va diminuer le niveau d’alexithymie et ceci d’autant plus qu’il s’agit d’une prise en charge en groupe. H4 : Nous supposons que le prise en charge va diminuer le niveau d’impulsivité et ceci d’autant plus qu’il s’agit d’une prise en charge en groupe. Méthodologie: Participants: L’échantillon est composé de 24 patients âgés de 25 à 61 ans (Moyenne = 37; ET = 8,36), préalablement diagnostiqués comme souffrant du trouble de la personnalité borderline et dépendants à au moins une substance. Les participants ont été répartis en deux groupes sur la base du volontariat: 12 patients participants à la thérapie de groupe et 12 patients avec une prise en charge classique. Outils: Fiche anamnestique L’Hospital Anxiety and depression Scale – HADS (Zigmong & Sanaith, 1983) Difficulties in Emotion regulation Scale – DERS (Gratz & Roemer, 2004) Cognitive Emotional Regulation Questionnaire – CERQ (Garnefski, & Kraaij, 2007) Toronto Alexithymia Scale – TAS (Bagby, Taylor & Parker, 1994) Impusive Behavior Scale – UPPS (Lynam, Smith, Whiteside et Cyders, 2006) Procédure: Après avoir donné leur consentement éclairé les participants du groupe d’étude bénéficiaient de quatre séances de thérapies de groupe d’une durée de 2 heures et espacées de 15 jours, centrées sur la gestion des émotions (décrits ci-dessous) tandis que les patients du groupe contrôle bénéficiaient d’une prise en charge en thérapie comportementale et cognitive individuelle classique. Les participants des deux groupes complétaient l’ensemble des questionnaires avant la prise en charge (T1), à la fin de la prise en charge (T2) et un mois après la fin de la prise en charge (T3). Description des séances de groupe Séance 1: Présentations de l’objectif des séances et des participants Psychoéducation concernant la triade du cognitif, des émotions et des comportements Jeu de mime pour apprendre à identifier les émotions Séance 2: Initiation à l’auto-observation Jeux de rôles autour de situations de la vie quotidienne Séance 3: Résolution de problèmes L’affirmation de soi à travers des jeux de rôles: « savoir dire non » ou « répondre à une critique » Séance 4: - Apprendre à séparer l’émotionnel du cognitif Gravité de l’évènement/intensité de la réaction émotionnelle Bilan Conclusion: Nos résultats indiquent que dans les deux cas la prise en charge améliore la gestion émotionnelle des patients souffrant d’un trouble de la personnalité borderline, mais conformément à nos hypothèses cette amélioration est significativement plus importante chez les patients ayant bénéficié de la thérapie de groupe. De plus les améliorations apportées par la thérapie se maintiennent dans le temps après la fin de la thérapie. Ces résultats semblent souligner la pertinence de proposer des thérapies de groupe centrées sur les émotions pour des patients atteint du trouble de la personnalité borderline afin de les aider à mieux gérer leurs émotions dans les situations interpersonnelles. Références: American Psychiatric Association. (2000). Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders. 4th text revision ed. Washington, DC : American Psychiatric Association. Bagby, R. M., Taylor, G. J., & Parker, J. D. (1994). The twenty-item Toronto Alexithymia Scale II. Convergent, discriminant, and concurrent validity. Journal of psychosomatic research, 38(1), Garnefski, N., & Kraaij, V. (2007). The cognitive emotion regulation questionnaire. European Journal of Psychological Assessment, 23(3), Guelfi, J. D. (2011). États limites et personnalité borderline. Paris : Masson. Gratz, K. L., Roemer, L. (2004). Multidimensional assessment of emotion regulation and dysregulation: Development, factor structure, and initial validation of the difficulties in emotion regulation scale. Journal of Psychopathology & Behavioral Assessment, 26(1), Leichsenring, F., Leibing, E., Kruse, J., New, A. S., Leweke, F. (2011). Borderline personality disorder. The Lancet, 377(9759), Lynam, D. R., Smith, G. T., Whiteside, S. P., Cyders, M. A. (2006). The UPPS-P : Assessing five personality pathways to impulsive behavior. West Lafayette, IN : Purdue University. Zigmond, A. S., & Snaith, R. P. (1983). The hospital anxiety and depression scale. Acta psychiatrica scandinavia, 67(6),
Présentations similaires
© 2024 SlidePlayer.fr Inc.
All rights reserved.