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La gestion de l’eau douce

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Présentation au sujet: "La gestion de l’eau douce"— Transcription de la présentation:

1 La gestion de l’eau douce
un enjeu de taille

2 Questions souvent posées
Pourrions-nous manquer d’eau? L’eau municipale est-elle filtrée, traitée? Comment assure-t-on sa qualité? Est-ce que les changements climatiques menacent l’eau potable des Îles? Comment notre eau est-elle protégée par rapport à l’exploration pétrolière?

3 Q1 : Pourrions-nous manquer d’eau?
Dans le domaine hydrogéologique, nous n’interceptons qu’une petite partie de toute l’eau souterraine disponible. Sur le plan pratico-pratique, la capacité de pompage limite la quantité disponible. On doit avoir une capacité pour faire face à la plus forte demande (l’été + incendie). Un nouveau puits coûte environ 500 000 $.

4 Q1: Pourrions-nous manquer d’eau?
À retenir: Relation 40:1 Pour chaque mètre d’eau douce au dessus du niveau de la mer, on en retrouve 40 mètres dessous La Municipalité s’assure que chacun des puits a un niveau d’eau « sécuritaire », qui est au-dessus du niveau de la mer, en respectant un débit maximal recommandé.

5 Q1: Pourrions-nous manquer d’eau?

6 Q1 : Pourrions-nous manquer d’eau?

7 Q1 : Pourrions-nous manquer d’eau?
9 puits à GE 5 puits à HAM 18 puits à ICAM 4 puits à IHA 1 puits à IE De nouveaux puits en attente de production (EDN + FAT)

8 Q2 : L’eau municipale est-elle filtrée, traitée?
Filtrée, oui, naturellement Traitée, non, excepté au réseau de Grande-Entrée Un échantillonnage aux puits est effectué pour démontrer l’absence de coliformes

9 Q3 : Comment assure-t-on sa qualité?
Personnel dûment formé Reboisement près des puits Inventaire des usages autour des puits Désinfection annuelle des réservoirs Rinçage des conduites par les bornes-incendie Échantillonnage

10 Q3 : Comment assure-t-on sa qualité?
Échantillonnages et analyses obligatoires de l’eau chaque semaine pour coliformes Analyse inorganique : 1 fois l’an Analyse aux puits : 1 / mois Analyse organique (ICAM) : 4 / an RÉSULTATS : conformes aux normes

11 Q4 : Est-ce que les changements climatiques menacent l’eau potable?
+ Tempêtes + érosion : aucune incidence + Pluie : si orageux, pourrait ruisseler plus que s’infiltrer pour recharger la nappe Hausse du niveau de la mer : aucune incidence, le niveau d’eau remonterait aussi + Gel / dégel : dépend de la vitesse du cycle + Sécheresse = + besoins en eau

12 Q5 : Comment notre eau est-elle protégée par rapport à l’exploration pétrolière?
Le Règlement provincial sur le prélèvement des eaux et leur protection (RPEP) [Q-2, r. 35.2] édicte les mesures : Distance minimale : 500 m Étude hydrogéologique couvrant minimum 2 km du site de forage = réévaluation de la distance

13 Q5 : Comment notre eau est-elle protégée par rapport à l’exploration pétrolière?
Puits d’observation à <30 m site de forage Échantillons d’eau puits Aucune fracturation à <400 m sous la base d’un aquifère — Ici, à >600 m sous le sol Article 66 : Interdit de forer dans l’aire de protection éloignée (aire d’alimentation)

14 Q5 : Comment notre eau est-elle protégée par rapport à l’exploration pétrolière?
Futurs puits

15 Et puis l’eau des résidences isolées?
Secteurs non raccordés au réseau d’aqueduc municipal : Grande-Entrée, Grosse-Île, Pointe-aux-Loups et L’Île-d’Entrée. Inventaire de 2003 de la qualité d’eau démontrait une bonne qualité générale. Certains endroits à risque, surtout à cause de la proximité ou de la non-conformité des installations septiques. La plupart étaient en aval du puits.

16 Que fait-on de l’eau douce une fois qu’elle est usée?

17 Mise en contexte Les eaux usées sont soumises à l’application du Règlement provincial sur l’évacuation et le traitement des eaux usées des résidences isolées Q-2, r. 22 et qui stipule que : « Nul ne peut rejeter ni permettre le rejet dans l’environnement des eaux provenant du cabinet d’aisances d’une résidence isolée ou des eaux usées ou ménagères d’une résidence isolée. »

18 Historique 1981 – Adoption de la Loi sur la qualité de l’environnement de laquelle découle le Règlement provincial sur l’évacuation et le traitement des eaux usées des résidences isolées Q-2, r. 8. Le propriétaire est libre de choisir, mais doit choisir le système en fonction du terrain et du règlement. 1983 – Le ministère de l’Environnement fait cadeau aux municipalités locales de l’application du Q-2, r. 8 en rendant obligatoire un système conforme à la délivrance d’un nouveau permis de construction.

19 À l’époque, le règlement ne prévoit pas de solution dans le cas d’un terrain trop petit ou de certaines conditions de sol difficiles. Les municipalités locales autorisaient généralement un système conventionnel, le moins coûteux, peu importe le type de sol. 2000 – Modification du Q-2, r. 8 de façon à préciser les solutions de traitement en fonction du type de sol. 2005 – Modification du règlement provincial pour exiger un test de caractérisation du sol.

20 2006 – Arrivée de nouvelles technologies qui répondent à des situations particulières.
2014 – Lancement de l’opération « mise aux normes » de la Communauté maritime des Îles-de-la-Madeleine. – Réalisation d’un inventaire exhaustif permettant de dresser un portrait juste de la situation quant au traitement des eaux usées sur le territoire de l’archipel.

21 Pourquoi fait-on un inventaire des installations septiques et une opération de mise aux normes des systèmes non conformes? Pour 4 principales raisons ...

22 Pour bien documenter la problématique, parce que nous ne savons pas avec exactitude combien d’installations septiques rejettent des eaux usées dans l’environnement et quel est le niveau réel de pollution qui s’y rattache. Pour une raison légale, parce que la Municipalité a l’obligation d’appliquer sur son territoire le règlement provincial sur l’évacuation et le traitement des eaux usées des résidences isolées Q-2, r. 22.

23 Pour une raison environnementale, puisque le rejet des eaux usées non adéquatement traitées dans les cours d’eau, les milieux humides et dans l’environnement en général représentent des risques de contamination importants en plus d’être un enjeu de salubrité publique non négligeable. Pour une raison d’équité, entre ceux qui se construisent des maisons neuves et qui doivent répondre à des normes exigeantes alors qu’un nombre important de résidences rejettent leurs eaux usées non traitées dans le fossé ou dans un cours d’eau.

24 Le portrait

25 Le territoire compte plus de 5800 bâtiments qui rejettent des eaux usées. Ces eaux sont en partie traitées par des réseaux d’égouts municipaux alors que dans la majorité des cas elles passent par des systèmes individuels de traitement (résidences isolées).

26 Les résultats de la phase 1
de l’inventaire

27 Bâtiments non visités et considérés comme conformes
Total des inspections 3888 100 % En attente de réponse 687 18 % À déterminer 2187 56 % Tests à faire 496/2187 Installations non conformes 1014 26 % Bâtiments non visités et considérés comme conformes Raccordés au réseau d’égout (comprenant Cap-aux-Meules) 1440 Installation septique réalisée depuis 2007 avec test de sol 471

28 L’approche avec les citoyens ayant des installations
non conformes

29 Transmission par l’inspecteur d’une lettre demandant au contrevenant de prendre rendez-vous avec lui afin d’établir un échéancier réaliste selon sa situation. Une lettre sans réponse se traduit par l’envoi d’une deuxième lettre indiquant que le refus de prendre rendez-vous avec l’inspecteur sera éventuellement considéré comme un refus de collaborer.

30 La mise aux normes peut représenter pour une majorité de citoyens des investissements très importants, entre 4000 $ et 20 000 $, et même plus dans les cas extrêmes. Dans ce contexte, une approche d’accompagnement s’échelonnant sur plusieurs années est sans aucun doute la meilleure façon d’aborder une problématique qui perdure depuis plus de 30 ans.

31 Des questions?

32 Merci de votre attention


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