2ième partie : La régulation économique et sociale

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1 2ième partie : La régulation économique et sociale
2.1. : La coordination par le marché Chap. 6 : Marché et société Intro. J-L P Prem ES

2 1. l’extension des relations marchandes dans les sociétés contemporaines
Le marché : ordre naturel ou construction sociale ? Intro. : du marché aux marchés Déf. : le marché est le lieu (réel ou fictif) de rencontre des offres et des demandes d’un bien ou d’un service, sur lequel va s’établir un prix Marchés Offreurs Demandeurs Objet échange Prix auto (B & S) entreprises consommateurs B ou S prix du travail actifs entrepreneurs « force de travail » salaire financiers agents à BdF agents à CdF capitaux intérêt des changes ent. ou part. devises Taux de change J-L P Prem ES

3 1°) La thèse d’A. Smith 2°) La thèse de K. Polanyi Schéma (lien)
A retenir : 2°) La thèse de K. Polanyi Schéma : corrigé document distribué A retenir : Pour Polanyi les marchés ne sont pas le résultat d’un processus naturel, ils sont toujours le résultat d’une construction sociale. Ils sont institutionnalisés c’à-d créés par la volonté des hommes et/ou des Etats. C’est à partir de la R.I, et selon un processus non linéaire, que les relations marchandes vont s’étendre et devenir dominantes dans de nombreuses sphères. J-L P Prem ES

4 Nouveau désencastrement
Economie encastrée dans le social Marchés isolés qui jouent un rôle secondaire Activités éco. Système de marchés autorégulateurs Marchandisation Sté de marché Réencas trement Resocialisation de l’économie Date : R.I. Date : Années 30 ? Nouveau désencastrement J-L P Prem ES

5 1°) Le kula des îles Trobriand, …
Les échanges portent sur deux types d'objets : des colliers (soulava) et des bracelets de coquillages (mwali). La valeur de ces objets n'est ni utilitaire, ni décorative, mais strictement cérémonielle et symbolique. Les partenaires ne trouvent aucune satisfaction en termes de richesse monnayable, mais les échanges confèrent aux individus qui y participent, de près ou de loin, prestige social et renommée. A cette dimension de l'échange s'ajoute l'importance de l'alliance politique ainsi réaffirmée, et du lien social qui est créé. Le kula décrit par B. Malinowski a été repris avec d’autres pratiques du même type par M. Mauss J-L P Prem ES

6 2°) … analysé par M. Mauss L’étude du don dans les sociétés « premières » (kula, potlatch, …) met en évidence le fait que les relations entre individus ne peuvent se réduire à des logiques marchandes. Le don (donner/recevoir, rendre) qui concerne des biens inconvertibles n’est pas seulement économique mais constitue à lui seul un « phénomène social total », aux dimensions à la fois économique, sociale politique et religieuse. Il les individus au groupe et les groupes entre eux. J-L P Prem ES

7 1°) la place du don dans les sociétés modernes
On peut selon J. Godbout, y compris dans les Stés contemporaines, distinguer différents types de dons selon le « retour » qui y est associé : - le don unilatéral (sans retour matériel d’objets ou de services) exs : sang, organes, bénévolat, dons aux enfants, héritage, … - le don avec retour > don exs : invitations, cadeaux, … - le don avec retour immatériel (gratitude, reconnaissance) - le retour contenu dans le don lui-même (estime de soi, …) J-L P Prem ES

8 2°) D’autres formes d’échanges non marchands
Même si la marchandisation a tendance, dans une logique libérale, à s’étendre tout ne se réduit pas à l’échange marchand. Les hommes sont capables d’inventer de nouvelles relations aux autres sous la forme d’échanges non marchands comme en témoigne l’exemple des SELs ( ) Dans le cadre de ceux-ci la valeur du travail n’est estimée en unités monétaires mais en temps quelque soit le niveau de qualification. J-L P Prem ES