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CONTRIBUTION DE LA FETRASSEIC A LA XVIIIème SESSION DU CONSEIL NATIONAL DE L’EDUCATION PRESCOLAIRE, DE L’ENSEIGNEMENT PRIMAIRE, SECONDAIRE ET DE L’ALPHABETISATION.

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1 CONTRIBUTION DE LA FETRASSEIC A LA XVIIIème SESSION DU CONSEIL NATIONAL DE L’EDUCATION PRESCOLAIRE, DE L’ENSEIGNEMENT PRIMAIRE, SECONDAIRE ET DE L’ALPHABETISATION

2 Thème : La formation initiale et continue des enseignants

3 Introduction La Fédération des travailleurs de la science, des sports, de l’enseignement, de l’information et de la culture (FETRASSEIC) se réjouit du thème choisi par le ministère pour cette présente session du conseil national. En effet, la formation initiale et continue des enseignants a toujours été une préoccupation majeure pour le secrétariat fédéral de la FETRASSEIC. Elle figure en bonne place dans les différents cahiers de charges déposés sur la table du ministère chaque année. Cette préoccupation est dictée par la recherche permanente de l’amélioration entre autre de la qualité de l’enseignement dans notre pays.

4 Introduction Au regard de la baisse continue du niveau de nos apprenants, quelles sont les mesures qui pourraient être prises pour le renforcement des capacités de nos enseignants.

5 I. Etat des lieux Le profil des enseignants qui se retrouvent dans nos salles de classe provient de divers horizons. Nous avons certains qui sont sortis des écoles de formations (Ecole normale des instituteurs et Ecole normale supérieure), d’autres enseignants communautaires appelés bénévoles qui sont recrutés par les parents d’élèves ou des députés avec un cursus scolaire souvent inachevé et des prestataires qui n’ont pas toujours une formation d’enseignant. Il se pose donc avec acuité, dans notre système, non seulement un problème évident au niveau de la formation initiale des enseignants, mais également au niveau de leur encadrement.

6 I. Etat des lieux La stratégie sectorielle de l’éducation (page 61) indique que « du point de vue de la gestion qualité, malgré la multiplicité des innovations pédagogiques et des réformes des programmes à tous les niveaux du système éducatif congolais, les rendement scolaires et universitaires sont restés faibles ». S’agissant des innovations pédagogiques, il a été observé qu’elles sont souvent imposées aux enseignants sans au préalable les avoir formé. C’est ce qui est arrivé par exemple au moment de l’introduction de la pédagogie par objectif (PPO). Cette pratique a causé beaucoup de tort à notre système éducatif.

7 I. Etat des lieux Pour résoudre cette épineuse question d’encadrement, le ministère à fait le choix d’organiser de temps en temps des séminaires. Au niveau des établissements, il est organisé des séances d’animations pédagogiques ou des groupes d’animation pédagogique qui n’apportent pas toujours l’adhésion des enseignants. En outre, des actions de formations ont été menées dans le cadre de la mise en œuvre des projets AREPA et PRAEBASE. Malheureusement ces actions ne touchent qu’une faible partie des enseignants. La conséquence est que le niveau des apprenants est chaque année jugé très bas, au regard des résultats au niveau des différents examens d’Etat.

8 II. Suggestions Au niveau de la formation initiale
Pour améliorer la qualité des enseignants qui doivent servir dans le système éducatif, il est souhaitable que le ministère, utilisateur des produits des écoles de formations, puisse avoir un regard sur les curricula de ces écoles. Il devrait normalement exister une synergie d’intérêts entre ces différentes structures pour une meilleure formation des enseignants.

9 II. Suggestions Au niveau de la formation continue
Devant l’évolution du monde dans tous les domaines, la formation initiale n’est plus suffisante pour une éducation de qualité. Il faut que les enseignants soient en permanence soumis à des recyclages et des formations pointues qui pourraient être organisés dans le pays ou à l’étranger. La pratique des animations pédagogiques seraient plus rentables si elles étaient animées par des inspecteurs jouant pleinement leur rôle d’encadreur. Leur apport permettra aux enseignants de se sentir pris en compte dans l’amélioration de la qualité de notre système éducatif. Pour que ces derniers puissent jouer pleinement leur rôle, il faut que le ministère leur donne des moyens matériels et financiers adéquats.

10 II. Suggestions Les séminaires de renforcement des capacités qui tiennent lieu souvent de recyclage ne sont pas pour la FETRASSEIC à même d’améliorer de façon substantielle la qualité des enseignants. Ces séminaires sont organisés dans une période trop courte et ne regroupent que quelques enseignants qui ne restituent pas toujours dans leur établissement les enseignements reçus. La période des vacances scolaires pourrait être mise à profit pour regrouper un plus grand nombre d’enseignants dans chaque département pour une période plus longue.

11 II. Suggestions Pour aider les enseignants à améliorer leurs enseignements, il faudrait que le ministère installe dans les établissements des bibliothèques avec des ouvrages réservés aux enseignants. En effet, le coût trop élevé des ouvrages ne leur permet pas toujours d’avoir une documentation qui puisse leur permettre une meilleure préparation de leurs cours. C’est un véritable défi qu’affrontent les enseignants.

12 II. Suggestions Il se pose également le problème de l’initiation des enseignants à l’informatique. Par le moyen de l’internet, on peut atteindre un grand nombre d’enseignants par le moyen de la formation à distance. A cause du prix élevé des ordinateurs, le gouvernement peut étudier comment aider les enseignants à les acquérir à moindre coût. Il est évident que cela exige des moyens financiers importants, c’est le prix à payer si on veut améliorer la qualité de l’école congolaise.

13 Conclusion La question de la formation initiale et continue des enseignants est un facteur majeur de l’amélioration de la qualité de l’enseignement. Cependant, on ne doit pas également oublier que l’école congolaise souffre d’autres tares sur lesquelles on devrait se pencher, à l’instar de l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants et aussi de tout le personnel du secteur de l’éducation. C’est pourquoi le gouvernement de la République devra mettre les moyens financiers conséquents en faisant de l’école une priorité car le développement d’un pays passe par l’éducation.

14 Je vous remercie !


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