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Psychologie du développement
Regard sur la théorie piagétienne
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I.Les postulats de la théorie Piagétienne
1) Le réel est formé par entités organisés (Ex: 2) L’individu est actif, ses actions et ses connaissances sont organisées a priori mais vont se réorganiser au fur et à mesure de son développement 3) L’organisation du réel et l’organisation de l’individu vont s’ajuster mutuellement par intéractions (l’individu modifie le réel et le réel modifie l’individu qui doit s’y adapter)
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I.Les postulats de la théorie Piagétienne
Constructiviste Importance primordiale de l’activité de l’individu qui élabore ses connaissances Interactionniste les actions de l’individu consistent à interagir avec son environnement physique et social StructuralisteTous les individus passent par des étapes identiques responsables du développement des connaissances
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II.Définition des principales notions piagétiennes
Développement de l’enfant dépend de ses actions qui aboutissent à des schèmes. = entités abstraites à la base de toute activité intellectuelle (p-ê une représentation mentale ou l’organisation d’une action susceptible d’être répétée dans des situations analogues).
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II. Définition des principales notions piagétiennes
Schème : n’est pas observable en lui-même, = une organisation pouvant évoluer dans le temps Composé d’un certain nombre d’entités qui seront « instanciées » lors de la réalisation d’une action. Plusieurs types de schèmes possibles: simple (schème de préhension) ou complexes (aborder un pb mathématique cmptal (attraper) ou cognitif (résoudre un pb, catégoriser des concepts)
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II. Définition des principales notions piagétiennes
Les schèmes se complexifient et peuvent se généraliser sous l’action de L’assimilation L’accomodation Les schèmes vont : Assimiler les éléments extérieurs qui leur sont compatibles Se modifier (s’accomoder) en fonction de l’environnement
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II. Définition des principales notions piagétiennes
Remarque: Accomodation et assimilation peuvent concerner les schèmes eux-mêmes (relations complexes entre schèmes Schèmes primaires, secondaires, superschèmes… A 1 moment donné du développement, il existe toujours un équilibre temporaire et relatif entre les processus d’assimilation et d’accomodation une adaptation de l’individu à son environnement.
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II. Définition des principales notions piagétiennes
Toute accomadation au milieu permet une assimilation + performante du fait d’un nouvel état d’équilibre dirigée vers la construction d’une nouvelle structure. Structure= forme organisée de l’activité mentale, un ensemble de lois, responsables de l’activité de l’individu. Qualitativement différentes Se succèdent dans le temps Définissent une période de développement appelée « stade».
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II. Définition des principales notions piagétiennes
Stade Ordre constant de succession des acquisitions Les structures élaborées à un stade n deviennent partie intégrante des structures du stade n+1 suivant Possibilité de décomposer chaque stade en sous- stades Le passage d’un stade à un autre s’effectue lorsque les structures d’un stade donné ne sont plus suffisantes pour s’adapter au monde réel Pas de possibilité de « sauter » un stade
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III. Facteurs responsables du développement
1) La maturation cérébrale = développement d’un ensemble de potentialités préprogrammées. Reconnaissance de l’existence d’un bagage héréditaire de réflexes à la naissance, dont l’actualisation n’est pas innée. Cette actualisation dépendrait : Conditions matérielles offertes par le milieu Des interactions entre l’individu et son environnement
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III. Facteurs responsables du développement
2) Les actions de l’individus sur l’environnement physique 3) Facteur social: interaction avec pairs et adultes (échanges, remise en cause des points de vue…) 4) Equilibration: assure la coordination entre les 3 autres facteurs
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IV. Les périodes du développement intellectuel
Stade 1: Le stade de l'intelligence sensori- motrice (de la naissance à 2 ans): Au début l'intelligence est essentiellement pratique. Se construit en fonction des sens et de la motricité de l'enfant. Permet d'organiser le réel selon un ensemble de structures spatio-temporelles et causales.
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IV. Les périodes du développement intellectuel
A ce stade, l'enfant ne possédant ni langage ni fonction symbolique, ces constructions s'effectuent en s'appuyant exclusivement sur des perceptions et des mouvements, autrement dit, par une coordination sensori-motrice des actions sans intervention de la représentation ou de la pensée.
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IV. Les périodes du développement intellectuel
Un des apprentissages essentiels au cours de cette période concerne la compréhension de la permanence de l'objet. =le fait qu’une personne accorde une existence aux choses « extérieures au moi, persévérant dans l’être lorsqu’elles n’affectent pas directement la perception ». Pour Jean Piaget l’enfant se rend compte de la permanence des objets par sous-stades successifs (non développé ici)
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IV. Les périodes du développement intellectuel
La fin de cette première période est marquée par l'accès à la fonction symbolique. Passage au stade 2
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IV. Les périodes du développement intellectuel
Le bébé est capable de se représenter des objets et situations non directement perceptibles à l'aide de signes (mots) ou de symboles (dessins). La fonction symbolique est tenue pour acquise lorsqu'on observe chez le bébé cinq types de conduites : l'imitation différée, le jeu symbolique, le dessin, l'image mentale et le langage.
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IV. Les périodes du développement intellectuel
Stade 2: L’intelligence pré-opératoire (2-7 ans): Au début de cette période, l'enfant assure: sa maîtrise des notions de l'espace et du temps, puis de la fonction symbolique (= capacité à évoquer des objets ou des situations non perçues actuellement, en se servant de signes ou de symboles).
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IV. Les périodes du développement intellectuel
Cette période est surtout marquée par diverses acquisitions. En premier lieu, l'enfant développe fortement ses capacités langagières. Il est capable peu à peu de dialoguer. C'est aussi durant cette période que se forme la notion de quantité.
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IV. Les périodes du développement intellectuel
Au niveau psychologique, ce stade est marqué par l'égocentrisme (l'incapacité qu'a l'enfant de se décentrer et de coordonner son point de vue avec celui d'autrui) qui se marque par: l'artificialisme: fait de penser que tout est créé par l'homme la causalité morale: revient à considérer que les lois physiques sont semblables aux lois morales le finalisme : tend à expliquer le monde en donnant une raison à toute chose (ex. les arbres secouent leurs branches pour produire du vent).
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IV. Les périodes du développement intellectuel
A ce stade, l'enfant à ce stade vit dans la contradiction, au sens où il peut affirmer une chose et son contraire immédiatement après sans que cela le gêne. Dans le cadre des opérations logiques, l'enfant commence à être capable de classer ou de sérier des objets mais sans notion de réversibilité ; il est encore incapable de faire une opération et son inverse.
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IV. Les périodes du développement intellectuel
Stade 3: Le stade des opérations concrètes ou de l'intelligence opératoire marqué par la réversibilité de toute opération. Ce stade est marqué par l'acquisition de certaines notions (les âges sont donnés à titre indicatifs) : .
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IV. Les périodes du développement intellectuel
Les conservations physiques : Conservation de la quantité de la matière (7-8 ans) : un morceau de pâte à modeler contient la même quantité de pâte qu'il soit présenté en boule ou en galette. Conservation de la quantité de poids (8-9 ans) : un kilo de plume est aussi lourd qu'il soit présenté dans un sac ou dans plusieurs. Conservation de la quantité de volume (11-12 ans) : le volume d'un litre d'eau reste inchangé, qu'on le présente dans une bouteille, ou dans un récipient plus évasé.
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IV. Les périodes du développement intellectuel
Les conservations spatiales : Conservation des quantités numériques (7 ans) : quand on place une rangée de jetons peu espacés et qu'on demande à l'enfant de prendre autant de jetons que l'exemple, il réalisera correctement l'exercice. Classification (8 ans) Sériation (8 ans) Groupements multiplicatifs : c'est la capacité à combiner la classification et la sériation
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IV. Les périodes du développement intellectuel
Stade 4: Le stade des opérations formelles (11-12 ans -16ans) Cette période est celle de l'adolescence. À partir de 11 ans et jusqu'à 16 ans l'individu va mettre en place les schèmes définitifs qu'il utilisera tout au long de sa vie.
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IV. Les périodes du développement intellectuel
Alors que l’enfant, jusqu’alors, ne pouvait raisonner que sur du concret, l'adolescent peut maintenant établir des hypothèses détachées du monde sensible. L’enfant commence à ressentir le besoin d’établir des hypothèses, des raisonnements hypothético-déductifs (du type si...alors) pour mieux appréhender le monde.
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IV. Les périodes du développement intellectuel
Durant les cinq ans que dure ce stade les schèmes logiques vont se mettre en place et s’affirmer jusqu’à ce qu’ils soient totalement opérationnels vers l’âge de 16 ans. Jusqu'à l'adolescence, le possible est une forme du réel. Au stade de l'intelligence formelle, c'est le réel qui est une forme du possible. Cela signifie que pour l'enfant la base est le réel et qu'il échafaude des hypothèses à partir de celui-ci, mais par la suite il est capable d'imaginer des théories décontextualisées pour ensuite les appliquer au monde sensible.
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IV. Limite: Expérience ( notamment en psychologie cognitive + imagerie cérébrale) montre que le nourrisson est bcp + compétent que ce que Piaget pensait (capacités perceptives, imitation, permanence de l’objet arriverait bien + tôt que prédit)
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