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Publié parIrène Lambert Modifié depuis plus de 6 années
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Les nouvelles caractéristiques du commerce mondial
Patrick ARTUS Chef économiste, Directeur de la Recherche et des Etudes, membre du Comité Exécutif - NATIXIS Jouy-le-Moutier, 27 et 28 août 2013
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La «segmentation de la chaine de valeur »
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Poids accru des importations de biens intermédiaires (graphique 1), contenu élevé en importations des exportations (tableau 1), donc corrélation forte entre exportations et importations (graphiques 2a/2b).
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Graphique 1 - Importations des biens intermédiaires (en % de la valeur ajoutée manufacturière, volume)
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Tableau 1 - Chine : contenu en importations des exportations par secteur (en %)
Sources : NBER, Calculs Natixis
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Graphique 2a - France : exportations et importations (volume)
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Graphique 2b - Chine : exportations et importations (volume)
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Différences entre commerce en production et en valeur ajoutée
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Liens commerciaux renforcés entre les pays qui participent à la production des mêmes biens (graphiques 3a/b),
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Graphique 3a - Exportations vers la Chine (en % du PIB valeur)
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Graphique 3b - Exportations vers la Chine (en % du PIB valeur)
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Mais il n’y a pas « économie de bazar », au contraire (graphiques 4a/b).
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Graphique 4a - Etats-Unis : production et valeur ajoutée manufacturière (100 en 1995:1)
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Graphique 4b - France : production et valeur ajoutée manufacturière (100 en 1995:1)
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Conséquences de cette organisation du commerce mondial
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Poids croissant des échanges entre pays mais aussi à l’intérieur des entreprises
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Tableau 2 - Part des échanges commerciaux (des exportations) intra-firme dans les exportations
Sources : OECD AFA Database, OECD TRADE POLICY WORKING PAPER N°114 OECD 2011
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Le protectionniste est impossible : productions segmentées
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La substitualité entre importations et production domestique est très faible (élasticité prix des imports : de 0 à 0,1)
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Une dépréciation du change devient alors défavorable
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La variabilité du taux de change est pénalisante
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Les pays riches doivent s’insérer dans ce processus de segmentation de la production. Il faut alors qu’ils montent en gamme.
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Tableau 3 – Elasticité prix des exportations en volume
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Le poids important des exportations de service
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Graphique 5a - Etats-Unis : exportations en valeur (en % du PIB)
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Graphique 5b - Etats-Unis : exportations en valeur (en % du PIB)
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Graphique 6a - Royaume-Uni : exportations (en % du PIB valeur)
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Graphique 6b - Royaume-Uni : exportations (en % du PIB valeur)
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Graphique 7a - Allemagne : exportations (en % du PIB valeur)
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Graphique 7b - Allemagne : exportations (en % du PIB valeur)
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Graphique 8a – France : exportations (en % du PIB valeur)
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Graphique 8b - France : exportations (en % du PIB valeur)
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Où l’excédent des services compense-t-il le déficit des biens ?
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Graphique 9 - Etats-Unis : balance commerciale (en % PIB valeur)
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Graphique 10 - Royaume-Uni : balance commerciale (en % PIB valeur)
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Graphique 11 - France : balance commerciale (en % PIB valeur)
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Graphique 12 - Espagne : balance commerciale (en % PIB valeur)
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: au Royaume-Uni et en Espagne ; pas aux Etats-Unis ou en France.
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Exemple Zone euro : 0,93 contre 0,39
La sensibilité au prix (au taux de change réel) des exportations de services est nettement plus fort que celui des exportations de biens Exemple Zone euro : 0,93 contre 0,39
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