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Publié parSamuel Crépeau Modifié depuis plus de 6 années
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Ur fichadenn war terouer ar vuhez pemdeiz :
1 Teuliad dielloù Ur fichadenn war terouer ar vuhez pemdeiz : Spas Pegaz Lannuon
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Tennet deus kartenn IGN Lannuon
2 Diell 1 Tennet deus kartenn IGN Lannuon
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3 Diell 2
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Diell 3 Zonenn implij Lannion
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5 Diell 4
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Diell 5 : un tonkadur « tekno » trubuilhet.
C’est une histoire de conquête de l’Ouest et de ruée vers l’or. Celle, pourtant, d’une saga tout à fait française, tant le rôle de l’Etat et d’entreprises longtemps publiques y fut prépondérant. Tranquille sous-préfecture des Côtes-d’Armor, Lannion est devenu l’une des capitales enfiévrées de la recherche en technologies de l’information et de la communication. (…) En 2005, Lannion va fêter le centenaire de la naissance d’un certain Pierre Marzin. Ce polytechnicien brillant, décédé voilà dix ans, est le grand homme de la ville. Dans la France des années 1950, les élus de Bretagne, réunis dans le Comité de liaison des intérêts bretons (Celib), bataillent ferme pour désenclaver et moderniser leur région, marquée par la monoculture agricole. Ils approchent Pierre Marzin, patron du Centre national d’études des télécommunications (Cnet) et... natif de Lannion. Sensible à la fibre régionale, le haut fonctionnaire trégorrois décide de donner un coup de pouce à sa ville natale. En ce début des années 1960, le Cnet s’installe à Lannion. Profitant des décentralisations gaulliennes, la révolution lannionaise se met en marche. Le gros bourg rural de 7 000 habitants, animé surtout l’été, voit débarquer ouvriers, pelleteuses... et ingénieurs venus de la région parisienne. Certains viennent bâtir des cathédrales, comme le Centre de télécommunications spatiales (CTS) de Pleumeur-Bodou, qui dote la région d’un symbole désormais mythique et d’une notoriété mondiale. En moins de quarante ans, l’agglomération voit son nombre d’habitants tripler. Dans les labos du Cnet, les découvertes scientifiques se succèdent. (…) Autour du Cnet, de grandes entreprises, comme Alcatel, s’installent dans le Trégor. Les sous-traitants suivent, puis les poids lourds donnent naissance à de nombreuses PME. Pour le meilleur et pour le pire, Lannion a lié son destin aux télécoms et aux nouvelles technologies. Le meilleur, ce sont les 7 000 emplois de la technopole Anticipa atteints au plus fort de l’activité, en Des jobs qualifiés, essentiellement, qui attirent une population de cadres et d’ingénieurs à qui la ville offre des équipements et des infrastructures qui n’ont rien à voir avec ceux d’une ville de 20 000 habitants : une gare TGV, un aéroport, un IUT, une école d’ingénieurs, des installations sportives et culturelles haut de gamme. Des enseignes commerciales qui fréquentent rarement ce genre de cité font une exception à Lannion, alléchées par le revenu moyen par habitant de la région, le plus élevé de Bretagne avec Rennes. Enfants gâtés, les Lannionais ? Ce serait oublier un peu vite les crises régulières qui constituent la face plus sombre de cette belle histoire. Dès le milieu des années 1970, l’arrivée de l’électronique supprime des centaines d’emplois. Dix ans plus tard, c’est toute l’industrie de main-d’œuvre de Lannion qui est mise à terre. Une décennie encore, et l’annonce de plus de 500 suppressions d’emplois chez Alcatel fait descendre une nouvelle fois les Lannionais dans la rue. (…) Pourtant, chaque fois, Lannion a su rebondir. Après la crise des années 1980, la ville hérite ainsi d’une école d’ingénieurs, l’Enssat, et se dote d’une Agence de développement industriel du Trégor (Adit), très efficace. Après celle des années 1990, elle se jette à corps perdu dans l’eldorado de l’optique et de ses fibres, dont le marché explose alors. Le plateau industriel se couvre de nouveaux bâtiments destinés à héberger les filiales que créent sur place des entreprises éloignées. Tandis que la « nouvelle économie » bat son plein, la région hérite de surnoms de circonstance : Tregor Valley, Optic Valley... Entre-temps, au printemps 2001, le marché mondial des télécoms est touché par la crise. Lannion, qui avait fondé sa dernière croissance sur ce support, subit sa quatrième crise de plein fouet. (…) La région attend toujours son redémarrage. «Le problème, c'est qu’ici on ne jure que par ces deux mastodontes [Alcatel France Télécom R & D, nouvelle appellation du Cnet] ». La diversification, c’est la grande affaire de Lannion, depuis longtemps. [Elle] pose la question de l’identité de la ville. L’équation « Lannion = télécoms » est posée depuis si longtemps que la mue n’a rien d’évident. Pierre-Yves Lautrou, L’Express, 14 juin 2004
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Diell 6 : Ar jeneral De Gaulle asambles gant Pierre Marzin (a-dehou), e Lannuon d'an 8 a viz Gwengolo 1960
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Arc'hantiñ Anticipa, teknopol Lannuon-Treger
Diell 7 Arc'hantiñ Anticipa, teknopol Lannuon-Treger
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Diell 8 : Lannuon Vras : un eured ret
Sans la venue du Cnet, Lannion serait restée ce qu’elle était avant 1961 : un gros bourg. La fusion a propulsé la ville au rang de capitale des télécommunications. Henri Blandin, premier maire du Grand Lannion, témoigne des débats et tractations politiques qui émaillèrent cette période. 1958. Sous l’impulsion de Pierre Marzin, Lannion vient d’être préférée à Grenoble pour accueillir le Cnet. Le défi, pour les élus de l’époque, est de taille. Lannion, petite ville de 6 276 habitants, ne couvre que 349 hectares. Autant dire qu’elle est loin de disposer des réserves foncières suffisantes pour construire le Centre national d’étude des télécommunications. Encore moins pour bâtir les logements à édifier, d’urgence, pour accueillir les nouveaux arrivants : dans l’immédiat, 500 techniciens et leurs familles. A moyen terme, 2 500 pavillons et appartements. Attirées par le Cnet, plusieurs sociétés ont déjà annoncé leur venue prochaine. A l’étroit, Lannion examine la procédure de regroupement des communes. Brélévenez l’intéresse au premier chef, pour bâtir ce qui deviendra « la Zup », et faire passer les conduites d’eau et d’électricité qui desserviront la zone industrielle. La Ville lorgne aussi en direction de Servel, ses friches et son vaste aérodrome, équipement décisif dans la venue du Cnet. Buhulien ? Loguivy ? C’était dans la logique. Pour permettre à Lannion de garder une position centrale. Et aussi pour prévoir les écoles, lycée, équipements sportifs, qu’il allait falloir ériger afin de répondre à l’afflux massif de population. Restait à convaincre les communes périphériques concernées qu’elles auraient à gagner, dans ce mariage d’intérêts. Servel est la première à dire « oui », le 9 novembre Loguivy entérine, sans coup férir, le principe de fusion. Idem pour Buhulien. C’est finalement Brélévenez, de loin la plus courtisée, qui se fait hésitante. Très rural, ce bourg de 1 099 âmes craint une fusion-annexion et redoute que ses cultivateurs soient sacrifiés sur l’autel du développement industriel. Le 25 avril 1961, la messe est dite. Par arrêté préfectoral, « les communes de Lannion, Buhulien, Brélévenez, Servel et Loguivy-lès-Lannion sont réunies en une seule commune qui aura son siège à Lannion et portera le nom de Lannion ». La croissance de la Ville s’annonce exponentielle et la nouvelle municipalité, menée par Henri Blandin, pressent l’importance de défis qui l'attendent. « Lannion a besoin actuellement de 850 m³ d’eau par jour. Dans cinq ans, il en faudra 2 600 m³ », relate alors Le Télégramme. Lannion vient d’entrer dans une nouvelle ère. Celle du développement à tout-va. En 1962, an 1 du Radôme, l’ultime moisson de blé est récoltée à Ker-Uhel. Exit, la tradition. Bonjour, l’innovation ! En lieu et place des champs, le quartier voit s’élever les maisons de la Cilof réservées aux fonctionnaires (511 dès 1967) et les barres de la Zup (512 premiers logements HLM livrés en 1966). Ouvert dès 1961, le lycée Le Dantec s’enrichit en 1964 d’une filière technique, pépinière de main-d’œuvre pour le complexe industriel. On construit : Pen ar Ru, Ar Santé, les Fontaines, l’IUT et le nouvel hôpital... La fusion a offert à Lannion les conditions de son envol. Les secteurs ruraux y trouvent-ils leur compte ? L’idée que l’essor profite à tous mais avant tout au centre, débouche assez vite sur des dissensions, au sein du conseil municipal. Valérie Cudennec-Riou, Le Télégramme, 16 avril 2011
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1010 Diell 9 : astenn nevez zonenn Pegaz Tennet deus Le journal des entreprises (22), 5 a viz C'hwevrer 2010
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Diell 10 : kreskidigezh demografel Lannuon
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Diell 11 : poloù kevezañ e bro C'hall
1212 Diell 11 : poloù kevezañ e bro C'hall Tennet deus : komite etrevinistrel fichañ ha diorren an terouer Bodet 'vez gant ur pol kevezañ war un terouer bennak an embregerezhoù, ar stalioù klaskerezh hag al lec'hioù stummañ a-benn kas o c'henlabourerezh hag o c'henobererezh war raok. Aozadurioù-all evel ar galloudoù publik, broadel pe lec'hel, ha servijoù ar pol kevezañ 'vez kavet e-barzh ivez.
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Tennañ o mad deus an teuliad dielloù
Kinnig ha taolenniñ ar fichadenn : stumm hag arouezennoù pouezusañ Peseurt mod chareoù industriel 'vez kavet war spas Pegaz ? Pere eo an div embregerezh pouezusañ e-keñver an niver a implijidi ? (Dielloù 2, 3 ha 5) Peseurt fichadennoù transport 'zo bet diorroet e Lannuon ? (Diell 1) Peseurt skolioù ha lec'hioù stummañ a eil derez pe derez uhel, 'vez kavet e Lannuon ? (Dielloù 4 ha 8) Penaos termeniñ un teknopol ? Peseurt anv 'deus an an teknopol e Lannuon ? Paloù ar fichadenn lakaet en he amzer 5) Peseurt paloù oa bet roet da diorroadur spas Pegaz 'barzh ar bloavezhoù 1960 ? Klotañ 'ra gant peseurt politikerezh da fichañ an terouer e skeul ar vro ? (Diell 5) 6) Peseurt doare 'veze gant lannuon d'ar c'houlz-se e-keñver an ekonomiezh, an demografiezh hag an terouer ? (Dielloù 5, 8 ha 10) Aktourien ar fichadenn ha tabutoù bras warni 7) Peseurt aktourien pouezusañ oa bet e-blein staliadur ur pol industriel a deknologiezhoù uhel e Lannuon ? (Dielloù 5 ha 6) 8) Pere eo an aktourien o kemer perzh 'barzh spas Pegaz hirie an deiz ? (Dielloù 3, 5 ha 7) 9) Peseurt tabutoù bras oa bet savet diwar diorroadur spas Pegaz hag e efedoù war an terouer ? (Dielloù 8) Dispc'hoù ha diabelloù ar fichadenn 10) Peseurt efedoù oa bet da heul diorroadur industriel Lannuon e-keñver an demografiezh, ar gevredigezh hag ar spas ? (Dielloù 5, 8 ha 10) 11) Peseurt harzoù 'zo gant spas Pegaz hag an diorroadur industriel e Lannuon ? (Dielloù 5 ha 11) 12) Peseurt divizoù oa bet kemeret nevez 'zo evit diorren spas Pegaz ? (Dielloù 9 ha 11) Prientiñ ar brasdres diwar benn aozadur spas Pegaz Lec'hiañ e livioù disheñvel war ar gartenn IGN : spas Pegaz, an astenn nevez, ar poloù stummañ, ar fichadennoù transport pouezusañ, ar c'hreiz-kêr.
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