La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Dr Jean-Philippe CAMDESSANCHE Service de Neurologie – Hôpital Bellevue

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Dr Jean-Philippe CAMDESSANCHE Service de Neurologie – Hôpital Bellevue"— Transcription de la présentation:

1 Dr Jean-Philippe CAMDESSANCHE Service de Neurologie – Hôpital Bellevue
La Sclérose En Plaques En 2004 Dr Jean-Philippe CAMDESSANCHE Service de Neurologie – Hôpital Bellevue

2 Données générales sur la SEP
Maladie inflammatoire du système nerveux central (cerveau/moelle/nerf optique) Plus fréquente chez la femme : 3 femmes / 2 hommes Maladie de l’adulte jeune : 2/3 des cas entre 20 et 40 ans 40 à 60/ habitants soit patients en France 1ère cause de handicap neurologique du sujet jeune

3 Physiopathologie de la SEP
Situation normale Attaque de la myéline : poussée Processus de réparation Atteinte de l’axone

4 SEP Manifestations de la SEP Atteinte de tronc cérébral
Trouble de l’équilibre Névralgie faciale Vue double Paralysies Atteinte du cervelet Trouble de l’équilibre Tremblement Névrite optique Baisse de la vue SEP Atteinte médullaire Paraparésie Troubles sensitifs Troubles urinaires et sexuels Atteinte de l’encéphale Paralysies Troubles sensitifs Troubles de mémoire

5 Étiologie(s) de la SEP Maladie auto-immune Susceptibilité génétique
Contre les constituants de la myéline Rôle de l’auto-immunité Théories «virales» Susceptibilité génétique 5-10% de cas familiaux (1 deuxième cas) 30% de concordance chez les vrais jumeaux 2% de concordance se faux-jumeaux Facteurs environnementaux Risque différent en fonction du pays Gradient Nord/Sud Si migration après 15 ans, risque = celui du pays d’origine

6 SEP progressive primitive SEP secondairement progressive
Évolution(s) de la SEP SEP progressive primitive (15-20%) age moyen au début : ans SEP rémittente (80-85%) age moyen au début : 30 ans SEP secondairement progressive 50% des patients ans après la première poussée

7 Examens complémentaires de la SEP
L’IRM

8 Prévention des céphalées post-PL
Examens complémentaires de la SEP Recherche de signe d’inflammation du LCR Anxiolytique, Anesthésie de la peau, Prévention des céphalées post-PL La ponction lombaire

9 Recherche d’un ralentissement (atteinte de la myéline)
Examens complémentaires de la SEP Recherche d’un ralentissement de la réponse (atteinte de la myéline) Stimulus sensoriel Cerveau Les potentiels évoqués

10 Le diagnostic de SEP Clinique Examens Évolution

11 L’annonce du diagnostic de SEP
Relation privilégiée : Confiance Évaluation du psychisme du patient Prendre du temps, laisser du temps Expliquer la maladie : Dialogue établi Volonté de savoir du patient Moment choisi Relativiser car maladie capricieuse Associations de patients Internet Deuxième avis : Laisser la porte ouverte Mettre en garde

12 Traitement de la SEP De la poussée :
bolus de corticoïdes : 1g/j x 3j De fond : ceux qui ont une AMM (médicaments d’exception) interféron b : AVONEX®: IM, 1 fois/semaine REBIF®: SC, 3 fois/semaine BETAFERON®: SC, 1 jour sur 2  diminuent de 30-40% le nombre de poussée et pour 2 d’entre eux peuvent retarder le handicap.  effets secondaires : syndrome grippal, état dépressif, surveillance biologique (NFP transaminases), réaction Locale. copolymère (COPAXONE®) 1 inj/j, diminue le nombre de poussée (30%)

13 Traitement de la SEP Autres traitements de fond
mitoxanthrone (NOVANTRONE®) : dans les formes rapidement progressive toxicité cardiaque risque oncogène à long terme autres immunosuppresseurs azathioprine (IMUREL®) cyclophosphamide (ENDOXAN®) mycophenolate mophetyl (CELLCEPT®)

14 Traitement de la SEP Recherche
Nouveaux mode d’administration : traitements per os Nouveaux traitements à l’étude : Anticorps monoclonaux ANTEGREN®, dirigés contre les cellules de l’inflammation. Nouveaux immunosuppresseurs. Immunoglobulines intra-veineuses. Greffes de cellules réparatrices (oligodendrocytes).

15 Traitement de la SEP Spasticité Douleurs neuropathiques
Troubles génito-sphinctériens Fatigue Prise en charge du handicap adaptation de l’environnement : travail : poste adapté reclassement professionnel (COTOREP) domicile aides aux déplacement : cannes canadiennes déambulateurs fauteuil roulant manuel ou électrique

16 immunitaire provoquée
SEP et vaccination SEP = maladie dysimmune Vaccination réaction immunitaire provoquée Contre-indication ?

17 SEP et vaccination Vaccination contre la grippe
Miller et al., Neurology, 1997 - 104 patients atteints de SEP : 1 groupe vacciné contre la grippe 1 groupe vacciné avec un placebo - double aveugle / suivi de 6 mois 3 poussées dans les 28 premiers jours dans le groupe vaccin (NS) 2 poussées dans les 28 premiers jours dans le groupe placebo (NS) nombre de poussée égal dans les 2 groupes sur six mois pas de variation entre les 2 groupes pour la progression de la maladie sur 6 mois

18 SEP et vaccination Vaccination contre l’hépatite B
Données épidémiologiques 350 millions de porteurs chronique du VHB. 4 millions d’hépatite B aiguë / an. 1 million de décès lié au VHB / an. Europe du Nord et USA : 0,5% porteurs chroniques. Europe de l’Ouest : 29/ nouveau cas / an. 17500 cas nouveau d’infection par VHB en France / an.  10% : porteurs chroniques  5% : cancer (Carcinome hépatocellulaire)  20% : cirrhose  75% porteurs sains

19 SEP et vaccination Vaccination contre l’hépatite B
Vaccination disponible depuis 1981. Quelques cas de pathologie démyélinisante du SNC : enquête officielle de pharmacovigilance depuis 1994. Pathologies démyélinisantes du système nerveux central rapportées vaccination hépatite B par GenHevac B. Bilan de dix années de notification spontanées ( ). Soubeyrand et al. Presse Médicale, 2000. Population vaccinée : 34,34 millions de doses 3,2 injections par vacciné 10,8 millions de vaccinés 40% des 27 millions de vaccinés en France fin 1998

20 SEP et vaccination Vaccination contre l’hépatite B
Pathologies démyélinisantes notifiées :  187 événements dont 142 SEP 10 ans d’analyse 10,8 millions de vaccinés 187 épisodes démyélinisants / 142 SEP Fréquence non supérieure à celle attendue Distribution âge-sexe superposable à celle rencontrée en l’absence de vaccination

21 Kinésithérapie et SEP 120 participants
Fin 2003 : soirée d’information aux kinésithérapeutes Pour la prise en charge de la pathologie neuromusculaire 120 participants Les 2 grandes limites : pas de douleur pas de fatigue Attention à la chaleur (balnéothérapie)

22 Chaleur et SEP Attention : sauna bains très chauds bains de soleils
La chaleur est susceptible de favoriser l’apparition de symptômes de la maladie Attention : sauna bains très chauds bains de soleils casques coiffures Garder du bon sens

23 SEP et grossesse Nécessité d’une contraception avec les traitements de fond La SEP n’influe pas sur le développement de l’enfant mais tenir compte du handicap Pendant la grossesse le risque de poussée diminue puis remonte après l’accouchement si bien que le risque global de poussée n’est pas modifié La grossesse n’influe pas à long terme sur la maladie

24 Conclusion Vers une prise en charge en réseau … SEPRA
Vers une prise en charge pluridisciplinaire … consultation commune


Télécharger ppt "Dr Jean-Philippe CAMDESSANCHE Service de Neurologie – Hôpital Bellevue"

Présentations similaires


Annonces Google