LES DIFFICULTÉS DE MISE EN PLACE. 2012/2013 : 1h00 pour le niveau 6 ème. Cette heure hebdomadaire a été largement dépassée. Nous échangions régulièrement.

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1 LES DIFFICULTÉS DE MISE EN PLACE

2 2012/2013 : 1h00 pour le niveau 6 ème. Cette heure hebdomadaire a été largement dépassée. Nous échangions régulièrement afin dajuster parfaitement les six groupes. Ces temps de concertation ont été très importants pour déterminer ce que lon voulait apporter aux élèves. Chaque enseignant amène lapproche spécifique de sa matière, ainsi que les compléments dinformations nécessaires. 1.L A CONCERTATION Elle est nécessaire pour une bonne coordination.

3 2013/2014 : 1h00 pour les niveaux 6 ème et 5 ème. Cette heure de concertation est insuffisante pour permettre : Un ajustement du programme de 6 ème, La mise en œuvre du programme de 5 ème. L A CONCERTATION ( SUITE )

4 La maîtrise des trois matières nest pas toujours aisée. Lexpérience de « celui qui sait » est nécessaire et obligatoire pour ajuster la pratique pédagogique de tous. Lapproche en 5 ème est plus spécifique et nécessite un temps de préparation et de formation plus conséquent. 2.E NSEIGNEMENT DE TROIS MATIÈRES

5 Labsence de budget propre à lEIST reste un paramètre limitant qui nous oblige quelques fois à : Travailler avec des groupes plus importants (6 élèves au lieu de 3), Réaliser une seule manipulation devant le groupe classe. 3.M ATÉRIEL

6 POINT DE VUE DES ENSEIGNANTS

7 Lenseignant nest pas perçu comme «celui qui apprend» mais plutôt comme «celui qui accompagne», et nous supportons quelques familiarités. Mais, La consigne «placer lélève au centre de son apprentissage» prend ici tout son sens. Notre motivation est plus grande grâce à : des mises en situations plus aisées, une meilleure connaissance des élèves.

8 POINT DE VUE DES ÉLÈVES

9 En EIST la motivation des élèves est supérieure. Si lors des premières séances, ils étaient perturbés car ils voulaient savoir sils allaient «faire des SVT» ou «faire de la chimie» ou en encore «faire de la technologie», au bout de quelques semaines, le travail en groupe et la démarche dinvestigation leur ont permis de totalement décloisonné ces disciplines. Lidée de réaliser des expériences leur plaît beaucoup. Et lenseignement de cette discipline leur permet dêtre plus acteurs que spectateurs.

10 POINT DE VUE DES PARENTS

11 Une fois rassurés sur le fait que leurs enfants ne présenteront aucune lacune par rapport à un élève qui aurait reçu un enseignement «classique», lensemble des parents adhère au projet. Sur le bilan 2012/2013, aucune remarque négative ne nous est parvenue.

12 BILAN 2012 / 2013

13 Lindicateur primordial qui nous permet de dire que lexpérimentation 2012/2013 a été une réussite est la grande déception des élèves qui nont pas été retenus pour le niveau 5 ème. De plus aucun élève sélectionné en cinquième na souhaité se désister. Il sera intéressant dobserver à la fin du 1 er trimestre linfluence de lEIST sur nos élèves de 5 ème qui ont basculer dans le système denseignement traditionnel. Les élèves de 5 ème qui pratique lEIST pour la 1 ère année ont semblé quelque peu désorientés. Certains se sont montrés individualistes, ne respectant pas les consignes, attentistes. Nous espérons quils adhérerons rapidement à lorganisation mise en place.