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LIRE, DIRE, ÉCRIRE A PARTIR DES ALBUMS au cycle 2

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1 LIRE, DIRE, ÉCRIRE A PARTIR DES ALBUMS au cycle 2
Une démarche : de l’approche linéaire … à l’approche en réseau Au Cycle 2, la lecture d’albums est un des compléments indispensables à l’apprentissage du code. Elle lui donne tout son sens et tout son intérêt ; elle incite l’élève à développer ses compétences de lecteur autonome, d’abord pour relire les ouvrages étudiés en classe puis pour en découvrir seul de nouveaux. Elle participe également à la constitution d’un patrimoine littéraire commun permettant des mises en réseau réussies, nécessaires pour mieux comprendre la littérature en général. Lydie SOUALLE, Lille 1 centre 2006

2 MAÎITRISE DU LANGAGE ET DE LA LANGUE FRANÇAISE : LA LECTURE
« … Au Cycle 2, la lecture d’albums est un des compléments indispensables à l’apprentissage du code. Elle lui donne tout son sens et tout son intérêt … Le manuel ne peut, en aucun cas, être le seul livre rencontré par les élèves ….. … La littérature de jeunesse … demeure le seul moyen de travailler la compréhension des textes complexes… » PROGRAMMES 2002 POURQUOI LA LECTURE D’ALBUMS AU CYCLE 2 ? Au Cycle 2, la lecture d’albums est un des compléments indispensables à l’apprentissage du code. Elle lui donne tout son sens et tout son intérêt ; - elle incite l’élève à développer ses compétences de lecteur autonome, d’abord pour relire les ouvrages étudiés en classe puis pour en découvrir seul de nouveaux. - Elle participe également à la constitution d’un patrimoine littéraire commun permettant des mises en réseau réussies, nécessaires pour mieux comprendre la littérature en général.

3 Lire, ce n'est pas comprendre, c'est comprendre quelque chose.
Catherine TAUVERON « Une théorie : comprendre, c'est interpréter... » Pour pouvoir comprendre, il faut d'abord interpréter. - Dans "Le petit lapin rouge" (Ecole des Loisirs), pour comprendre l'histoire, il faut travailler sur les interprétations de la phrase-clef : " J'ai une faim de loup!" qui donne lieu à trois interprétations possibles du texte. - Dans « Ami-Ami », … travailler sur les interprétations de phrases-clefs : «je l’aimerai tendrement, avec art…», « mon amitié ne sera pas banale», … Dans cette perspective, il faut provoquer des conflits d'interprétation. Lire, ce n'est pas comprendre, c'est comprendre quelque chose. Quelles difficultés rencontrent les élèves pour lire les textes littéraires? * Difficulté à saisir la permanence des personnages dans le récit : le personnage se construit dans l'ensemble du récit. Il s'agira donc de faire reconstruire la chaîne des désignations des personnages (« le loup sentimental » : Lucas, il, monsieur, le soleil de ma vie, fiston). * Difficulté à synthétiser les informations : en effet, un personnage, c'est à la fois : - un être (ses désignations, sa description…) - un dire (ses paroles, ses pensées…) - un faire (par exemple, un mobile pour atteindre un but, un plan, des moyens, une issue…) * Difficulté à saisir la logique des parcours narratifs : par exemple à saisir le but poursuivi par le ou les personnages. Dans la lecture, il est essentiel d'identifier le but du personnage principal. * Difficulté à reconnaître le stéréotype du personnage, c'est-à-dire l'ensemble des traits et des comportements codifiés qui appartiennent à une culture. Par exemple, le stéréotype de l'avare (collection Bonhomme), qui n'est pas encore construit au CP, car les référents culturels n'y sont pas. Il est donc conseillé, en même temps que le texte est découvert, de faire un travail de nourrissage culturel, afin de construire le stéréotype du personnage. * Difficulté à concevoir les relations entre les personnages : les désignateurs posent problèmes aux enfants

4 Débat interprétatif, débat philosophique Expression, argumentation
LIRE DIRE ECRIRE … des textes littéraires … DEMARCHE GENERALE Axe 1 Comprendre Approche linéaire  Appropriation de l’album Niveau de lecture  : Narration Approche plurielle Etude de l’album Approche croisée Mise en œuvre d’une démarche comparative Approche en réseau Mise en évidence d’un savoir explicite Niveau de lecture  : Extension des savoirs Axe 2 Se construire, grandir Débat interprétatif, débat philosophique Expression, argumentation

5 Aux deux niveaux de lecture, L’analyse de l’album s’impose …
Elle permet de repérer ce qui peut être source de difficulté et donc d’apprentissage à un niveau donné :  L’attention à la dimension « mise en mots »  peut permettre d’anticiper des difficultés d’ordre linguistique   L’attention aux dimensions « construction du récit, système des personnages, paramètres du temps »  peut permettre d’anticiper des difficultés de logique  L’attention à la plupart des dimensions peut inspirer des apprentissages d’ordre culturel. LIRE, DIRE, ECRIRE à partir des albums de littérature de jeunesse au cycle 2 La compréhension du langage écrit repose sur la mobilisation et la maîtrise de 3 compétences principales : - Les compétences linguistiques - Les compétences logiques Les compétences culturelles Ces 3 compétences seront à la base des activités menées lors de l'étude d'un album, à la base de l’entrée dans la littérature. L’ANALYSE DE L’ALBUM par l’enseignant … va permettre de repérer ce qui peut être source de difficulté et donc d’apprentissage à un niveau donné : a) L’attention à la dimension « mise en mots »  peut permettre d’anticiper des difficultés d’ordre linguistique ; On vise là l'habileté de l'enfant à segmenter et traiter la chaîne sonore entendue. b) L’attention aux dimensions « construction du récit, système des personnages, paramètres du temps »  peut permettre d’anticiper des difficultés de logique ; On vise là l'habileté de l'enfant à découvrir les relations temporelles et causales à travers des prises d'indices multiples (marques verbales, mots-outils, illustrations, texte entendu...). c) L’attention à la plupart des dimensions peut inspirer des apprentissages d’ordre culturel.

6 Axes de reconnaissance Axes de reconnaissance
NIVEAU DE LECTURE  Titre : ……… Auteur, illustrateur : ………. Contexte éditorial : …… Résumé : …… Approches linéaire et plurielle Axes de reconnaissance Observations possibles Les différentes dimensions sur lesquelles porter son attention UNIVERS DU RECIT 1- La construction du récit 2- Le système des personnages 3- Les paramètres du temps 4- Les paramètres d’espace 5- Les références intertextuelles UNIVERS LANGAGIER 1- L’énonciation, 2- La mise en mots MISE EN IMAGES TYPOGRAPHIE Axes de reconnaissance Observations possibles Les différentes dimensions sur lesquelles porter son attention L’ACCES À UN SYSTÈME DE VALEURS - Valeurs morales : le Bien, le Mal - Valeurs esthétiques : le Beau - Valeurs démocratiques : liberté, égalité, fraternité, tolérance - Finitude du monde : écologie, environnement THEMES ENFANTINS nourriture, gourmandise, bêtise, jeu, Peur, dispute, autorité parentale, sommeil, rêve Code narratif : identification du lecteur au personnage, au narrateur ; jeux du lecteur avec le narrateur … Code affectif : sentiment de sympathie, d’antipathie, etc. du lecteur par rapport aux personnages Code culturel : valorisation ou dévalorisation des personnages par rapport au lecteur ANALYSE DE L’ALBUM QUEL DISCOURS SUR LE MONDE (Axe idéologique) TITRE : PLOUF ! AUTEUR : Philippe CORENTIN ILLUSTRATEUR : Philippe CORENTIN CONTEXTE ÉDITORIAL (collection, édition, format) : Lutin Poche de l’Ecole Des Loisirs, format à l’italienne RÉSUMÉ : C’est l’histoire d’un loup qui a très faim. Dans un puits, il aperçoit « un fromage ». Se succèdent des cochons, des lapins, qui tour à tour descendent à l’aide d’un seau dans le puits. UNIVERS DU RECIT 1) Une structure répétitive par substitution qui revient 3 fois. Le 1er personnage chasse le second qui chasse le 3ème. C’est un récit « en boucle » : « quelqu’un est au fond du puits et il veut sortir. Pour ce faire, il doit attirer quelqu’un d’autre au fond et remonter grâce à un effet de balancier. Pour cela il doit ruser (ruse = on est toujours attiré pour manger quelque chose que l’on aime). La personne prise au piège est maintenant dans la peau de la personne qui doit ruser. » (donc possibilité de production d’écrit avec écriture de l’arrivée d’un nouveau personnage).  Mettre en évidence le projet identique des personnages. 2) Le loup est présenté affamé ce qui est le déclencheur de la situation. On ne sait pas si c’est un petit ou un adulte. Il est le perturbateur de l’histoire. Il est malin, malin à moitié car il tend un piège mais il retombe dans son propre piège. Déconstruction du personnage stéréotype du loup (décalage). L’illustration du loup est telle que l’on reconnaît facilement son stéréotype ; Mise à mal de ce stéréotype p25. 3) L’histoire se déroule sur un jour (du soir à la fin de la journée suivante) avec le schéma quinaire qui apparaît clairement avec la situation finale identique à la situation initiale (= le loup est dans le puits). Une structure répétitive par substitution qui revient 3 fois. Temps présent, phrases simples. Travail sur les interjections, les exclamations et le dialogue. 4) Format à l’italienne pour entraîner le lecteur dans la profondeur du puits lors de la chute des personnages. Le format permet aussi de faire prendre conscience au lecteur de la profondeur des ennuis dans lesquels ils se sont enfermés. 5) «Plouf !» (Corentin) et «Le loup et le renard» (Jean De La Fontaine) « Patatras ! » (Corentin) et « Le petit Poucet» (Ch. Perrault) CE QUI EST DIT (Axe narratif) (Axe iconographique) (Axe narratif) COMMENT C’EST DIT LE SUJET LECTEUR

7 Approche linéaire, « Lecture suivie » centrée sur l’anticipation,
l’émission d’hypothèses … Axes de travail possibles : * La connaissance ou reconnaissance des personnages, * Les liens de causalité, * La chronologie. NIVEAU DE LECTURE  Des exemples d’approche linéaire Avant la présentation de l’album * Présenter les personnages * Raconter l’histoire * Présenter son activité ("Je vais vous lire l'histoire de…) Pendant la lecture * Montrer 2 ou 3 images significatives «Pourquoi ?» (N. Popov), « dans la forêt profonde » (A. Browne), * Découvrir la couverture et le titre « Plouf ! » (Corentin) * Découvrir la couverture et la 4ème de couverture « c’est moi le plus fort », « c’est moi le plus beau » (M. Ramos), «Plouf !» (Corentin) * Découvrir la couverture et la 1ère page du récit * Découvrir la couverture et la page de titre, «Dans la forêt profonde » (A. Browne) * « Plouf ! » Mimer scène de la descente du cochon et de la remontée du loup ….suspense … Pendant ou après la lecture * Jouer l'histoire : « Plouf ! » Mimer scène de la descente du cochon et de la remontée du loup….suspense * Trouver un titre * Raconter l'histoire à... * Relecture pour le plaisir Approche linéaire L'accent est mis en priorité sur les capacités d'anticipation (compétences logiques) ... l'anticipation s'appuyant sur la compréhension du langage écrit (compétences linguistiques) et sur la culture littéraire. Axes de travail possibles : - La connaissance ou reconnaissance des personnages, - Les liens de causalité, - La chronologie.

8 Approche plurielle, NIVEAU DE LECTURE 
centrée sur l'œuvre, à travers 1 élément particulier NIVEAU DE LECTURE   Faisant suite à l'approche linéaire (ou « lecture suivie ») C’est une approche centrée sur l'œuvre  On porte un regard sur celle-ci (voir grille analyse) à travers 1 élément particulier  L'oeuvre est " survolée " à travers ce regard pour affiner la compréhension. Cette étape permet à l'enfant de …  prendre du recul par rapport à l'approche précédente,  construire une vision globale de l'album,  s'approprier la trame narrative. Approche plurielle Les caractéristiques  Cette étape fait suite à l'approche linéaire (ou lecture " suivie "). C'est une approche centrée sur l'œuvre. On porte un regard sur celle-ci à travers 1 élément particulier (choisi par exemple dans le tableau " Grille d'analyse d'un album " ; voir exemples). L'œuvre est " survolée " à travers ce regard pour permettre d'affiner la compréhension. Cette étape permet à l'enfant de construire une vision globale de l'album, de s'approprier la trame narrative. Ce n'est qu'à l'issue de cette étape que pourra être évaluée la compréhension de " l'album ".

9 Des exemples d’approche plurielle …
NIVEAU DE LECTURE  « Plouf ! » * Les personnages : - Suivre des personnages secondaires tout au long de l'histoire et revivre celle-ci à travers leurs réactions : - en SG, revivre l’histoire à travers les réactions du cochon (contradiction entre son discours et ce qu’il ressent) ; - CE1, à l’écrit : introduire un nouveau personnage dans le récit au moment où les lapins sont au fond du puits. * La mise en mots : - On peut suivre les paroles d'un seul personnage et les revisiter, à la lumière de la connaissance que l'on a de l'histoire. - Travail sur les interjections. Mise en relation des interjections avec les humeurs du personnage. - En SG, séance d’écriture possible : inventer des onomatopées et les réaliser en écriture inventée ou approchée. - Travail sur le dialogue. Lecture à voix haute : jouer le dialogue à plusieurs. - Mise en relation des personnages et des paroles qu’ils prononcent. - La grenouille ne parle jamais. On peut la faire parler. * La mise en image : - On peut s'attacher aux expressions des personnages et montrer comment celles-ci traduisent les sentiments, les intentions, les valeurs transmises : vengeance ? Mépris ? Violence ? Acceptation ? Soumission ? Amour ?...). - Travail sur la grenouille : ses humeurs, ses expressions physiques Approche plurielle Les caractéristiques  Cette étape fait suite à l'approche linéaire (ou lecture " suivie "). C'est une approche centrée sur l'œuvre. On porte un regard sur celle-ci à travers 1 élément particulier (choisi par exemple dans le tableau " Grille d'analyse d'un album " ; voir exemples). L'œuvre est " survolée " à travers ce regard pour permettre d'affiner la compréhension. Cette étape permet à l'enfant de construire une vision globale de l'album, de s'approprier la trame narrative. Ce n'est qu'à l'issue de cette étape que pourra être évaluée la compréhension de " l'album ".

10 Approche croisée NIVEAU DE LECTURE 
s'appuie sur l’œuvre étudiée pour viser 3 nouveaux objectifs : NIVEAU DE LECTURE  Objectif 1- Construire des connaissances littéraires en s'appuyant sur une démarche comparative -démarche à la base de la construction de tous les savoirs- Objectif 2- Montrer que l’écriture ou la création littéraire peuvent être « emprunt » ou « copie » écriture/réécriture Objectif 3- Construire des connaissances appartenant à d'autres domaines que la littérature : construire une culture C'est une approche qui va mettre l'œuvre étudiée en relation avec une information extérieure issue d'un autre domaine de connaissance ou d'une autre œuvre (clin d'œil à des peintures, référence à un événement historique, à un auteur particulier, mise en relation avec une autre version de l'album…).

11 Approche croisée ANALYSE DE L’ALBUM
Titre : ……… Auteur, illustrateur : ………. Contexte éditorial : ………. Résumé : …… Axes de reconnaissance Observations possibles Les différentes dimensions sur lesquelles porter son attention  CONFRONTANT - 2 albums d'une même série  - 2 albums avec le même personnage principal - 2 albums d'un même auteur  - 2 albums au thème identique 2 albums à la structure narrative identique  RECHERCHANT DANS L'ALBUM TRAVAILLE - Des références à un autre album Des références à un autre domaine  RAPPROCHER DES REFORMULATIONS D'UNE MEME HISTOIRE Réécriture  Parodie  Pastiche  Adaptation Transposition Variante  Variation  Axes de reconnaissance Observations possibles Les différentes dimensions sur lesquelles porter son attention  APPORTER DES CONNAISSANCES AUTRES QUE LITTERAIRES - Découverte du monde - Expression orale - Sensibilité, imagination, création ANALYSE DE L’ALBUM TITRE : PLOUF ! AUTEUR : Philippe CORENTIN ILLUSTRATEUR : Philippe CORENTIN CONTEXTE ÉDITORIAL (collection, édition, format) : Lutin Poche de l’Ecole Des Loisirs, format à l’italienne RÉSUMÉ : C’est l’histoire d’un loup qui a très faim. Dans un puits, il aperçoit « un fromage ». Se succèdent des cochons, des lapins, qui tour à tour descendent à l’aide d’un seau dans le puits. UNIVERS DU RECIT 1) Une structure répétitive par substitution qui revient 3 fois. Le 1er personnage chasse le second qui chasse le 3ème. C’est un récit « en boucle » : « quelqu’un est au fond du puits et il veut sortir. Pour ce faire, il doit attirer quelqu’un d’autre au fond et remonter grâce à un effet de balancier. Pour cela il doit ruser (ruse = on est toujours attiré pour manger quelque chose que l’on aime). La personne prise au piège est maintenant dans la peau de la personne qui doit ruser. » (donc possibilité de production d’écrit avec écriture de l’arrivée d’un nouveau personnage).  Mettre en évidence le projet identique des personnages. 2) Le loup est présenté affamé ce qui est le déclencheur de la situation. On ne sait pas si c’est un petit ou un adulte. Il est le perturbateur de l’histoire. Il est malin, malin à moitié car il tend un piège mais il retombe dans son propre piège. Déconstruction du personnage stéréotype du loup (décalage). L’illustration du loup est telle que l’on reconnaît facilement son stéréotype ; Mise à mal de ce stéréotype p25. 3) L’histoire se déroule sur un jour (du soir à la fin de la journée suivante) avec le schéma quinaire qui apparaît clairement avec la situation finale identique à la situation initiale (= le loup est dans le puits). Une structure répétitive par substitution qui revient 3 fois. Temps présent, phrases simples. Travail sur les interjections, les exclamations et le dialogue. 4) Format à l’italienne pour entraîner le lecteur dans la profondeur du puits lors de la chute des personnages. Le format permet aussi de faire prendre conscience au lecteur de la profondeur des ennuis dans lesquels ils se sont enfermés. 5) «Plouf !» (Corentin) et «Le loup et le renard» (Jean De La Fontaine) « Patatras ! » (Corentin) et « Le petit Poucet» (Ch. Perrault) Objectif 1 : développer une démarche comparative en littérature en … Objectif 3 : construire des connaissances appartenant à d’autres domaines que la littérature Objectif 2 : La réécriture

12 L’approche en réseau NIVEAU DE LECTURE 
met l'œuvre étudiée en relation avec de nombreuses autres œuvres déjà étudiées mais qui sont toutes revisitées selon un même angle. NIVEAU DE LECTURE  Régulièrement, des albums connus sont rapprochés d'autres albums pour des motifs variés, l'enseignant garde en mémoire ces motifs repérés par les enfants. A un moment donné, un rapprochement de plusieurs albums (mise en réseau) autour d'un "motif " récurrent "conduit" à la mise en évidence d'un savoir explicite. L'objectif est de comparer des techniques narratives, plastiques…, de rapprocher leurs effets pour construire ainsi des "savoirs provisoires". Ces savoirs provisoires permettent d'entrer plus facilement dans les futures œuvres, ils favorisent l'attente, l'anticipation, la compréhension. Le travail de lecture en réseaux permet de répondre aux deux objectifs d'apprentissage 1) Acquérir une attitude comparative, Pour l’enseignant : conduire l’élève à effectuer des rapprochements. 2) Se constituer une culture littéraire, Pour l’enseignant : faire comprendre qu’un texte ouvre sur d’autres lectures à venir. Cette manière de penser est au cœur de tout apprentissage : repérer les analogies et les différences. Lorsqu'il apprend à parler, l'enfant se construit des catégories linguistiques en associant et en dissociant des éléments de la chaîne orale. Sur les textes, la mise en réseaux procède des mêmes principes, elle ne peut être que le fait de l'enfant.

13 Approche en réseau ANALYSE DE L’ALBUM
Titre : ……… Auteur, illustrateur : ………. Contexte éditorial : ………. Résumé : …… Axes de reconnaissance Observations possibles Les différentes dimensions sur lesquelles porter son attention Réseaux littéraires possibles  Le réseau centré sur des personnages  Le réseau centré sur un personnage récurrent Construction d’un stéréotype  Le réseau « intertextuel »  Le réseau « intra-textuel » Des livres d’un même auteur, qui ont des points communs et peuvent s’éclairer les uns les autres pour  Le réseau centré sur les modalités narratives 1) Les structures répétitives  - par reprise syntaxique  - par substitution : - par inclusion  - par alternance  - par accumulation  - par juxtaposition  2) Les récits dans le récit 3) Les récits rétrospectifs Axes de reconnaissance Observations possibles Les différentes dimensions sur lesquelles porter son attention  Le réseau centré sur un univers d’auteur Notion d’auteur  Le réseau qui traite d’un grand sujet  Le réseau « architecture littéraire » La place du narrateur : La narration en Je ou Il Le point de vue : - le regard des humains  - le regard des animaux  - le regard des objets  Les jeux de langage (Voir exemples de réseaux IEN Lomme) - « Les trois petits cochons » - Le monde de Solotareff ANALYSE DE L’ALBUM TITRE : PLOUF ! AUTEUR : Philippe CORENTIN ILLUSTRATEUR : Philippe CORENTIN CONTEXTE ÉDITORIAL (collection, édition, format) : Lutin Poche de l’Ecole Des Loisirs, format à l’italienne RÉSUMÉ : C’est l’histoire d’un loup qui a très faim. Dans un puits, il aperçoit « un fromage ». Se succèdent des cochons, des lapins, qui tour à tour descendent à l’aide d’un seau dans le puits. UNIVERS DU RECIT 1) Une structure répétitive par substitution qui revient 3 fois. Le 1er personnage chasse le second qui chasse le 3ème. C’est un récit « en boucle » : « quelqu’un est au fond du puits et il veut sortir. Pour ce faire, il doit attirer quelqu’un d’autre au fond et remonter grâce à un effet de balancier. Pour cela il doit ruser (ruse = on est toujours attiré pour manger quelque chose que l’on aime). La personne prise au piège est maintenant dans la peau de la personne qui doit ruser. » (donc possibilité de production d’écrit avec écriture de l’arrivée d’un nouveau personnage).  Mettre en évidence le projet identique des personnages. 2) Le loup est présenté affamé ce qui est le déclencheur de la situation. On ne sait pas si c’est un petit ou un adulte. Il est le perturbateur de l’histoire. Il est malin, malin à moitié car il tend un piège mais il retombe dans son propre piège. Déconstruction du personnage stéréotype du loup (décalage). L’illustration du loup est telle que l’on reconnaît facilement son stéréotype ; Mise à mal de ce stéréotype p25. 3) L’histoire se déroule sur un jour (du soir à la fin de la journée suivante) avec le schéma quinaire qui apparaît clairement avec la situation finale identique à la situation initiale (= le loup est dans le puits). Une structure répétitive par substitution qui revient 3 fois. Temps présent, phrases simples. Travail sur les interjections, les exclamations et le dialogue. 4) Format à l’italienne pour entraîner le lecteur dans la profondeur du puits lors de la chute des personnages. Le format permet aussi de faire prendre conscience au lecteur de la profondeur des ennuis dans lesquels ils se sont enfermés. 5) «Plouf !» (Corentin) et «Le loup et le renard» (Jean De La Fontaine) « Patatras ! » (Corentin) et « Le petit Poucet» (Ch. Perrault) Construire des savoirs explicites au cours de synthèses ou mobiliser ces savoirs explicites

14 Des exemples d’activités pour l’approche en réseau
* Rechercher d'autres albums qui parlent de… * Compléter une bibliographie sur… * Préparer une exposition sur… * Trier des albums * Classer des albums * Comparer des albums * Analyser les procédés textuels utilisés pour… (faire sourire, évoquer un rêve…) * Analyser les procédés graphiques utilisés pour… * Dégager les ressemblances entre… * Trouver un intrus dans une série * Fabriquer un imagier de… (des attributs de l'ogre, des personnages de tel auteur…) * Créer le musée de… (la fée, du détective…) * A partir d'un titre d'album d'un auteur connu, imaginer la couverture * Reconnaître l'auteur d'un album à sa lecture * Reconnaître l'illustrateur d'un album * Reprendre les activités de " réécriture " partielle de l'étape précédente * Raconter ce qui s'est passé avant que l'histoire ne commence… * Etoffer l'histoire (repérer un passage intéressant et le développer) * " Réécrire " l'histoire en modifiant des éléments de surface (les lieux, les personnages…) * " Réécrire " l'histoire en modifiant la fin * Raconter l'histoire selon le point de vue de l'un des personnages NIVEAU DE LECTURE 

15 Etape finale : formuler un savoir en fin de parcours
NIVEAU DE LECTURE  Les mises en réseaux conduisent naturellement à l'explicitation des savoirs des enfants.  À l’écrit : affichages variés (textes, photos, croquis, tableaux...)  À l’oral : formulations adaptées... Exemples de formulations : * Le personnage de l'ogre : si je rencontre un personnage barbu, à la mâchoire impressionnante, armé d'un coutelas et sans pitié, c'est sans doute un ogre... * Le type de texte : si je rencontre un ogre dans un album, il sera sans doute vaincu par un héros petit, faible et rusé (sans doute un enfant). * Le personnage de la sorcière : dans les contes africains, le sorcier est souvent bon, la sorcière mauvaise. * Corentin (auteur) : chez Philippe Corentin, le loup apparaît souvent comme un animal affamé, apeuré, mal-aimé. * Le conte : dans toutes ces histoires, il se passe des choses horribles mais le héros arrive toujours à s'en sortir. *Albums variés : dans certains livres, la fin est bizarre, on est obligé d'imaginer des choses.

16 NIVEAU DE LECTURE  * Récits de point de vue :
- dans certains albums, en observant la typographie, on peut savoir quel personnage parle. - dans plusieurs albums, on a un personnage qui parle sur une page et un autre personnage sur l'autre. * Récits de randonnée : dans tous ces récits, chaque rencontre est annoncée par une question ou une onomatopée. * Rôle de l'image : dans plusieurs albums, on ne peut pas comprendre l'histoire sans observer les images. * La couleur : dans tous les albums triés, la couleur évoque une ambiance douce, reposante. * Les plans : le gros plan permet de rendre plus forte l'émotion, grâce aux plans utilisés, on a une impression de mouvement. * Le cadre : pour attirer l'attention sur un personnage, le dessinateur l'a fait sortir du cadre. * Procédé d'écriture : dans tous ces albums, on voit que les personnages ne sont pas sûrs d'eux car ils posent beaucoup de questions et on voit des verbes comme « s'inquiète », « s'étonne » NIVEAU DE LECTURE 

17 EVALUATION DE LA DEMARCHE
EVALUATION DE LA DEMARCHE : attitudes et capacités reflétant une évolution des élèves * Intérêt porté à la lecture de l'adulte (capacité à se concentrer durant un temps donné) * Aptitude à évoquer et raconter un texte lu * Aptitude à établir des relations entre les différents ouvrages : mise en parallèle, comparaisons, oppositions…, (liée à l'aptitude à passer de la simple réception à la construction d'une culture). Les critères peuvent être d'ordre quantitatif (nombre de rapprochements effectués) ou qualitatif (les rapprochements effectués renvoient de moins en moins à des ressemblances de forme) * Intérêt porté ultérieurement aux traces (évocations suscitées par les fiches des livres et les affichages) ; * "Relectures" spontanées dans "l'espace-lecture"

18 AXE 2 : se construire, grandir
Débat interprétatif, débat philosophique Démarches dominantes : expression et argumentation  Le débat littéraire, débat interprétatif Site du CRDP de Rennes  Le débat d’idées, le débat philosophique On peut dire que la finalité des moments philosophiques instaurés en classe est de favoriser l'exercice de la "pensée personnelle" (IEN Landivisiau, académie de Rennes).

19 BIBLIOGRAPHIE Bibliographie  MEN, Lire au CP CNDP
Les fiches A1, A2, A4 et D2 proposent des pistes pour repérer les difficultés de compréhension des élèves et y remédier  Devanne B., Apprentissages de la langue et conduites culturelles (maternelle) BORDAS A travers de nombreuses réflexions, ce livre aide à comprendre l'intérêt d'une approche en réseau d'albums. Il propose des situations permettant de tisser des liens entre albums autour de savoirs littéraires précis (univers d'auteurs, récits de point de vue…).  Stoecklé R., L'album à l'école et au collège L'ECOLE Cet ouvrage propose…une liste d'albums de référence pour diverses tranches d'âge : PS1/PS2, MS/GS, CP/CE1…; des réseaux d'albums autour de sujets variés (la différence, la nature), d'images particulières (la nuit, le vol…) ; des titres d'albums liés par des citations ou allusions (mises en lien, activités de comparaison possibles).  Tauveron C., Lire la littérature à l'école HATIER Ce livre propose…Une typologie des problèmes de compréhension posés aux élèves par la littérature de jeunesse et les connaissances liées ;  J. Lagache, IEN ; O. Graff ; B. Wozniak, littérature et réseau cycle 2 CRDP N-P-De- Calais. En cohérence avec les nouveaux programmes de 2002, cet ouvrage fait le choix de présenter les prémices d'une lecture d'album vers des lectures d'albums en réseau dès le cycle 2. Il offre ainsi des supports et des activités pour permettre à des élèves entre 5 et 7 ans d'entrer en "lecture littéraire" en les amenant à mettre en relation des lectures et approches diverses.  Parcours de lecture ACCES EDITIONS BIBLIOGRAPHIE

20 Quelques sites ressources


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