Télécharger la présentation
1
Insuffisance rénale aiguë
Introduction
2
Définition générale Perte brutale d ’une partie ou de l ’ensemble des fonctions excrétrices rénales. Sous entend : normalité ou la stabilité préalable de la fonction rénale. possibilité d ’un retour à la normale (variable selon les étiologies).
3
Fonctions du rein Régulation de l ’homéostasie :
Contrôle de l ’hydratation Contrôle des électrolytes Elimination des déchets azotés Sécrétion hormonale : Erythropoïétine Vitamine D
4
Définitions biologiques (1)
Pas de définitions biologiques officielles. 32 définitions différentes dans la littérature - niveau de créatinine et/ou d’urée - niveau de clairance de la créatinine
5
Définitions biologiques (2)
Elévation de la créatininèmie plasmatique : normale : 50 à 100 mmol/l. créatininèmie variable en fonction de l ’âge, de la masse musculaire et du sexe. Diminution de la clairance de la créatinine : normale : 90 à 120 ml/mn.
6
Clairance de la créatininèmie
2 méthodes d ’évaluation : Clairance estimée : formule de Cockcroft-Gault Formule statistique Clairance calculée
7
Formule de Cockcroft-Gault
Poids (Kg) Créat (mmol/l) Cl (mn/ml) = C° x (140- âge) x C° = 1.08 (Femme) = 1.25 (Homme) Sujet en bonne santé
8
Formule calculée Urines des 24 h + bilan sanguin
Plus fastidieux mais plus précis. U créat mmol/l ml P Créat mmol/l 1000 X Diurèse/24h = x = ml/mn Diurèse/mn
9
Exemple Clairance Mr S., 75 ans, 70 Kg hospitalisé depuis 3 mois :
Bilan du jour : Créatinine plasmatique 52 mmol /l Créatinine urinaire 1.8 mmol/l Diurèse : 2.2 l Administration d’un néphrotoxique
10
Exemple Clairance Formule de Cockroft : Clairance calculée : 70
x (140-75) x 1.25 = 109 ml/mn 52 x = 52 ml/mn 52/ x 60
11
Élévation isolée de l’urée
Mauvais marqueur de l’IRA. Augmente indépendamment de la fonction rénale : Hypercatabolisme protéique Apports protidiques excessifs Réabsorption digestive de sang
12
Insuffisance rénale aiguë
Modes de découverte clinique
13
Anomalies de l’homéostasie hydro-sodée
Diurèse : Conservée > 500 ml /j (mais pas forcément adaptée) Oligurie : 100 – 500 ml /j Anurie : 0à 100 ml /j Signes de rétention hydro-sodée : HTA Oedèmes Anasarque (épanchements des séreuses)
14
OAP et surcharge hydrosodée
15
Syndrome urémique aigu (1)
16
Insuffisance rénale aiguë Première étape
/j Évaluation des Facteurs de gravité
17
Facteurs de risque Surcharge hydrosodée : Hyperkaliémie
OAP asphyxique HTA maligne Hyperkaliémie Acidose métabolique
18
Tracé ECG d ’hyperkalièmie
19
Insuffisance rénale aiguë Deuxième étape
Insuffisance rénale aiguë ou chronique ?
20
Critères de distinction (1)
Meilleur critère d’IRA : Bilan biologique prouvant une fonction rénale normale peu de temps avant l’épisode actuel. Amnanèse : Antécédents de diabète de + de 20 ans, de pathologie vasculaire (HTA, infarctus, artérite, …), uro-néphrologique font suspecter une IRC.
21
Critères de distinction (2)
IRA IRC Taille des reins Nle Diminués (sauf amylose, diabéte, polykystose) Aspect écho Dédifférencié Anémie Non (sauf Sd hémolytique et urémique) Oui (sauf polykystose) Hypocalcèmie < 1.8 mmol/l Non Hyperphosphorémie Ne permet pas de trancher Hyperkalièmie
22
Aspect échographique normal
Cortex Médullaire
23
Perte de la différenciation cortico-médullaire
Corticale Médullaire Médullaire
24
Insuffisance rénale aiguë Troisième étape
Étiologies …. Nombreuses !
25
Bilan étiologique : 3 tiroirs
IRA post-rénale ou obstructive IRA pré-rénale ou fonctionnelle IRA rénale ou organique : Tubulo-interstitielle Vasculaire Glomérulaire
26
Insuffisance rénale aiguë
IRA Post-rénale Ou Obstructive
27
IRA Post-rénale ou Obstructive
Première étiologie à rechercher : Osbtacle haut : - pyélique, - urétéral, - jonction urétéro-vésical. Obstacle bas : col vésical, uréthral.
28
Moyens diagnostiques Examen clinique : Globe urinaire ?
Sondage vésical Echographie : Vessie (rétention, aspect de la paroi) Reins : aspect, distension pyélo-calicielle
29
Pourquoi la rechercher en 1e ?
IRA rapidement régressive avec le drainage des urines ! Détermine l’orientation du malade : Obstacle = Urologie Autres IRA : Néphrologie ou réanimation
30
Traitement IRA obstructive basse
Basse : Sondage ou cathéter sus-pubien Haute : Néphrostomie per-cutanée : Repérage échographique. Ponction transcutanée du rein jusqu’aux cavités pyéliques dilatées. Mise en place d’une sonde Echo
31
Syndrome de levée d’obstacle (1)
Accumulation de Facteur Atrial Natriurétique Diurèse osmotique à la libération de l’obstacle : Parfois considérable (+ de 10 L/j) Pendant 24 à 48 h Correction rapide de l’hypervolémie, de la kalièmie et de l’IRA.
32
Syndrome de levée d’obstacle (2)
Risques : Hypovolémie avec aggravation de l’IRA Hémoconcentration avec risque thrombotique Traitement : Hydratation compensatrice et surveillance électrolytique rapprochées pendant 48 h.
33
Hémorragie vésicale ad-vacuo
Distension des parois vésicales entraînent une rupture des veinules pariétales. Vidange progressive de vessie diminue le risque de caillotage vésical.
34
Insuffisance rénale aiguë
IRA Pré-rénale Ou Fonctionnelle
35
IRA Pré-rénale ou Fonctionnelle
Défaut de perfusion rénale : Défaut de volémie Défaut de débit rénal (et/ou cardiaque) Défaut de la vascularisation glomérulaire Réversibilité Risque de nécrose tubulaire si persiste
36
Système glomérulaire Capillaire glomérulaire Capillaire glomérulaire
Glomérule Membrane glomérulaire
37
Pression capillaire de filtration
Pression capillaire = 45 % PAM Débit de sanguin rénal Débit de filtration glomérulaire 45 mmHg
38
Contre pression de filtration
Pression oncotique Pression tubulaire + 23 mmHg 10 mmHg La chute de la pression capillaire provoque une diminution du débit de filtration glomérulaire
39
Systèmes vasculaires capillaires
Système afférent Système efférent
40
Régulation en cas d’HTA
Système afférent Système efférent
41
Régulation en cas d’HTA
Système afférent Système efférent
42
Médiateurs humoraux +++
Facteur Art Aff Art Eff Kf FG DSR Angiotensine II VC VC++ - = Adrénaline Leucotriènes C4, D4 VC+ PAF Thromboxane A2 Endothéline -- Adénosine ADH Histamine VD + PGE1, PGE2, PGI2 Dopamine =+ Bradykinine VD+ EDRF/NO ANP
43
Adaptation physiologique
44
Moyens diagnostiques Contexte clinique :
Hypovolémie clinique (hypotension, plis cutané, soif, ….). Notion de pertes hydriques (vomissements, diarrhées, hyperdiurèse). Antécédents : insuffisance cardiaque, cirrhose, syndrome néphrotique,…. Traitements : diurétiques, hypotenseurs.
45
Attention : Un patient en hyperhydratation clinique peut présenter une IRA fonctionnelle : Anasarque du cardiaque : hypervolémie mais débit rénal insuffisant par bas débit cardiaque. Anasarque du cirrhotique : hypovolémie relative avec phénomènes de vasoconstriction rénale.
46
Moyens diagnostiques Biologie :
Les anomalies biologiques sont les conséquences de l’activation du SRAA : - résorption accrue du hydro-sodée - contraction des urines (oligurie) - augmentation de concentration urinaire des déchets azotés .
47
Moyens diagnostiques Plasmatiques : Urinaires :
Urée proportionnellement plus élevée que la créatinine (normal : rapport 1/10) (ex: Créat 150 mmol/l / Urée 30 mmol/l) Urinaires : Na U < 20 mmoL/l Fraction d’excrétion sodée < 1 % Rapport U/P Urée > 10 Rapport U/P créatinine > 40
48
Insuffisance rénale aiguë
IRA Rénale Ou Organique
49
IRA organique Substratum anatomique Atteinte tubulo-interstitielle :
Nécrose tubulaire aiguë Plus fréquente en réanimation 80 % Atteinte vasculaire Atteinte glomérulaire
50
Nécrose tubulaire aiguë
Atteinte organique la plus fréquente notamment en réanimation : 2 mécanismes physiopathologiques : Ischémie (bas débit rénal) Toxique (néphrotoxique)
51
Nécrose tubulaire aiguë
52
Exemple1 : Choc septique
Mécanisme initial : bas débit rénal Ischémie de la jonction cortico-médullaire Phénomènes microvasculaires primitifs Nécrose tubulaire Phénomènes toxiques secondaires
53
Exemple 2 : Aminosides Mécanisme initial : toxicité tubulaire
Nécrose tubulaire Phénomènes toxiques primitifs Ischémie de la jonction cortico-médullaire Phénomènes microvasculaires secondaires
54
Exemple : rhabdomyolyse
Lyse musculaire aiguë Physiopathologie double : Œdème musculaire au dépens du secteur plasmatique = hypovolémie Libération de myoglobine toxique pour la cellule tubulaire
55
Moyens diagnostiques Biologie :
Les toxines ne sont plus filtrées et les tubules sont incapables de réabsorber les électrolytes : - fuite sodé - faible concentration urinaire des déchets azotés.
56
Moyens diagnostiques Plasmatiques : Urinaires :
Rapport 1/10 entre Urée et Créatinine (ex: Créat 150 mmol/l / Urée 15 mmol/l) Urinaires : Na U > 40 mmoL/l Fraction d’excrétion sodée > 1 % Rapport U/P Urée < 3 Rapport U/P créatinine < 20
57
Pronostic de la NTA Evolution en 3 phases : Installation de l’IRA :
Diurèse conservée – anurie IRA +/- importante Phase de plateau : Stabilisation à un niveau +/- haut de l’IRA Phase de récupération Lente Normalisation en 21 jours en moyenne.
58
Surveillance en milieu spécialisé
Phase d’installation : Risque d’OAP et métaboliques +++ (K et H+) Phase de plateau : Risque d’OAP et métaboliques + Phase de récupération : Risque d’hypovolèmie (pseudo sd de levée d’obstacle) Risque d’hypokalièmie, d’hypomagnésémie
59
Traitement Diurétiques : Hémodialyse :
Seul intérêt : limitation de la surcharge hydrosodée N’améliore pas la fonction rénale !!! Toxique à forte posologie !!! Hémodialyse : Signes de gravité Signes de rétention des déchets azotés : Hyperurémie > 30 mmol/L Hyperphosphorèmie > 3 mmol/L
Présentations similaires
© 2024 SlidePlayer.fr Inc.
All rights reserved.