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Publié parBenjamine Dumortier Modifié depuis plus de 10 années
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PROPHYLAXIE DES MALADIES INFECTIEUSES
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Définition Ensemble des moyens capables d’empêcher l’apparition des maladies et d’éviter leur dissémination.
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La prophylaxie peut être
Collective, Individuelle.
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La prophylaxie collective
Il s’agit de moyens mis en œuvre au niveau collectif pour lutter contre une maladie ou sa dissémination. l’éviction des sujets contagieux dans une collectivité : école, entreprise…… Les mesures d’hygiène publique : distribution d’eau potable, d’aliments…..
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La prophylaxie collective
la vaccination : ayant pour but d’enrayer la progression d’une maladie endémique ou épidémique. la déclaration obligatoire de certaines maladies : DDASS, DRASS, OMS.
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La prophylaxie collective
Les mesures prophylactiques seront différentes en fonction de l’incidence de la maladie dans le pays. Ex. La tuberculose dans un pays à forte incidence engendrera une politique de vaccination généralisée alors qu’elle génèrera dans un pays à faible incidence une politique de dépistage systématique par IDR.
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La prophylaxie individuelle
Moyens mis en œuvre au niveau de l’individu pour le protéger du risque infectieux: Hygiène, Vaccination, Sérothérapie.
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LA VACCINATION
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Travail de groupe Fait partie de l’évaluation du Partiel 1
Noté sur 20 points: 8 points attribués à la restitution d’un travail écrit dactylographié si possible, 4 points attribués à l’exposé du travail à l’ensemble du groupe, 8 points réservés à une question qui sera posée lors du partiel.
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Travail de groupe Organisation
Travail de recherche et d’élaboration du document écrit : 2 heures le 9 octobre, Exposé: 1 heure 15 mn par sous groupe le 23 OCTOBRE pour le groupe A Le 24 OCTOBRE pour le groupe B
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Travail de groupe A1 A2 A3 A4 Définition du vaccin
Historique Définition de la vaccination But de la vaccination Mécanisme d’action des vaccins Définition du vaccin Les divers vaccins Les vaccinations recommandées Modes d’administration des vaccins Effets secondaires des vaccins Contre indications Différence vaccination/sérothérapie Diverses maladies maîtrisées grâce aux vaccins Définition de la sérothérapie Les différents sérums Les indications de la sérothérapie Mode d’administration et effets indésirables de la sérothérapie
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Modes d’administration des vaccins Définition de la sérothérapie
B1 B2 B3 B4 Historique Définition de la vaccination But de la vaccination Mécanisme d’action des vaccins Définition du vaccin Les divers vaccins Les vaccinations recommandées Modes d’administration des vaccins Effets secondaires des vaccins Contre indications Différence vaccination/ sérothérapie Diverses maladies maîtrisées grâce aux vaccins Définition de la sérothérapie Les différents sérums Les indications de la sérothérapie Mode d’administration et effets indésirables de la sérothérapie
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dans le respect des règles du travail de groupe
AU TRAVAIL dans le respect des règles du travail de groupe
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Historique Le terme de vaccination a pour origine la première immunisation réalisée par Edward JENNER en 1796 à partir du virus de la vaccine responsable de la « variole bovine » Il constata que les fermiers étaient préservés de la variole qui, à l’époque, décimait la population. Il eut l’idée d’utiliser le pus de vache pour créer le vaccin: ainsi naissait la vaccination on introduit un virus bovin, la vaccine, pour empêcher l’infection par la variole. On parle alors de variolisation. Au XIXème siècle, Louis PASTEUR utilisa les noms de vaccin et vaccination en hommage aux travaux de JENNER. Il axa ses recherches sur l’atténuation de la virulence des vaccins et fit évoluer la variolisation vers la vaccination. Le vaccin de JENNER fut standardisé et devint obligatoire.
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Définition Traitement préventif mettant à profit les défenses naturelles de l’organisme. Elle vise à protéger l’organisme, d’un agent infectieux donné par inoculation d’une forme non pathogène à même de provoquer une réponse immunitaire avec production d’anticorps et fabrication de cellules dites « mémoires » (lymphocytes T et B).
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Principe de la vaccination (1)
Lors de la première infection par un agent pathogène, le système immunitaire élabore une défense dite : « réponse immunitaire primaire ». Cette réponse est : d’une part, cellulaire par l’activation des cellules macrophages et des cellules lymphocytaires, d’autre part, humorale avec la fabrication d’anticorps et de cytokines. Il y a également constitution d’un stock de cellules dites mémoires qui peuvent circuler dans l’organisme pendant des années, voire toute la vie.
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Principe de la vaccination (2)
Lorsque les cellules mémoires rencontrent à nouveau l’agent pathogène dont elles sont spécifiques, elles déclenchent une réponse immunitaire secondaire (beaucoup plus rapide et plus forte que la première). Ainsi, l’infection est endiguée avant même que la maladie ne se déclare. C’est ce qui explique que les personnes ayant déclarée enfant une maladie sont immunisée à vie. La vaccination fait donc produire à l’organisme des cellules mémoires spécifiques d’un ou de plusieurs antigènes de l’agent pathogène.
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Qu’est-ce qu’un vaccin ?
Un vaccin est une substance antigénique ayant perdu son pouvoir pathogène (germe auquel on fait perdre sa dangerosité). Introduit dans l’organisme, il provoque une immunité active de longue durée contre la maladie. C’est un dérivé non pathogène d’un agent infectieux introduit dans l’organisme pour le rendre résistant à une maladie. Un vaccin contient donc un antigène responsable d’une réaction immunitaire spécifique à un agent infectieux. Il s’agit donc d’un traitement préventif sollicitant les défenses naturelles de l’organisme, sans caractère de nocivité.
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Pourquoi vaccine-t-on ?
Objectif individuel La vaccination permet de réduire les décès et les séquelles liés aux maladies infectieuses. Objectif collectif La vaccination évite l’extension de la maladie et donc les épidémies. Les maladies infectieuses tuent ou laissent infirmes les individus ce qui génère un consommation en soins non négligeable ayant un impact sur les dépenses de santé.
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Les mécanismes d’action
Après la première injection du vaccin, on assiste à 3 temps : un temps de latence : il faudra 24 h à 2 semaines pour voir apparaître les anticorps sériques un temps de croissance : on assiste à un développement des IgG qui persisteront à un taux constant pendant plusieurs semaines, un temps de décroissance : le taux d’IgG décroît rapidement ce qui explique la nécessité de réaliser plusieurs injections de vaccin pour re-solliciter la fabrication d’anticorps ainsi que la nécessité de rappel de vaccination. La durée de protection est variable selon les maladies, elle dépend de la durée de vie des cellules mémoires impliquées.
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Les différents vaccins (1)
Les vaccins vivants atténués Ces vaccins sont élaborés à partir de virus ou de bactéries vivants atténués par un système de cultures successives destinées à ne conserver que les formes mutantes non pathogènes. Ils déclenchent une maladie bénigne et laissent une immunité solide. Ils sont administrés en une seule injection ou prise. Ex: vaccin antipoliomyélitique Sabin (oral), la varicelle, le ROR, le BCG, la fièvre jaune, la variole.
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Les différents vaccins (2)
Les vaccins tués ou inactivés Ils utilisent les germes pathogènes eux-mêmes mais après les avoir inactivés (tués) par la chaleur ou avec des antiseptiques. Ils gardent leur pouvoir antigénique et donne une immunité de bonne qualité. Ils sont administrés en plusieurs injections associées à un rappel. Ex: premier vaccin antipoliomyélitique (injectable), la coqueluche, la typhoïde, la grippe, la rage.
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Les différents vaccins (3)
Les vaccins obtenus par recombinaison génétique (antigènes vivants) Les recherches ont permis de mettre au point un vaccin par manipulation génétique. Il se rapproche des vaccins inactivés mais au lieu d’injecter tout le micro-organisme on utilise des fractions d’antigène. Ex: hépatite B obtenu par génie génétique (juste l’enveloppe du virus).
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Les différents vaccins (4)
Les anatoxines Elles sont obtenues à partir d’une forme inactivée d’une toxine produite habituellement par le micro-organisme pathogène. Les anatoxines sont efficaces lorsque le germe sécrète une toxine. Ex: vaccin antitétanique ou antidiphtérique. Les vaccins inactivés polysaccharidiques On utilise des éléments de l’enveloppe de l’agent infectieux. Ces vaccins sont mieux supportés que ceux à base de germes entiers. Ex: vaccin anti-pneumocoque ou anti-méningocoque.
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Effets secondaires (1) Réactions locales
Une vaccination peut entraîner des réactions locales ou générales. Réactions locales Au niveau du point d’injection : Induration, rougeur, douleur soit dans les 3 premiers jours, soit entre la 3ème et la 12ème semaine suivant la vaccination coqueluche, grippe, hépatite A et B. Infection encore appelée lésion suppurée avec atteinte ganglionnaire proximale
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Effets secondaires (2) Réactions générales
Fièvre qui peut durer 1 à 3 jours ROR, grippe, Céphalées grippe, Convulsions chez le petit enfant coqueluche, Éruption cutanée rougeole Douleur ou infection articulaire chez l’adulte rubéole et hépatite B, Parotidite oreillons, Toux coqueluche, Etat de choc et de prostration d’apparition brutale avec pâleur, agitation mais de régression rapide (quelques minutes). Pas de séquelles par la suite.
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Contre- indications Les vaccins sont généralement très bien tolérés cependant, certaines situations sont considérées comme à risque pour l’individu. Ces risques sont liés aux effets secondaires du vaccin, à une prise médicamenteuse ou à une maladie du patient. BCG contre-indiqué dans les cas de : prématurité, maladie de peau étendue et en cours d’évolution, infections aiguës, certains déficit immunitaires, le SIDA. Coqueluche contre-indiqué chez l’enfant ayant eu des convulsions ou une encéphalopathie sauf s’il court un risque de contamination auquel cas la vaccination se fera en milieu hospitalier. Rougeole contre-indiqué dans la grossesse, les leucémies, les cancers généralisés, les déficits immunitaires et chez les personnes traitées par corticoïdes. D’une manière générale, on évitera de réaliser un « vaccin vivant » en cas de grossesse, de maladies infectieuses en cours d’évolution, de fièvre importante, de prise de médicaments immunosuppresseurs ou d’injection récentes d’immunoglobulines. En ce qui concerne les « vaccins inactivés » ou les anatoxines, on évitera également la vaccination en cas de maladie infectieuse, de forte fièvre, de maladies chroniques en cours d’évolution ainsi que chez les sujets souffrant d’eczéma ou d’infections cutanées graves
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Limites de la vaccination
Alors pourquoi pas un vaccin pour chaque pathologie infectieuse ? Les limites de la vaccination sont posées : d’une part par l’hyper variabilité antigénique que l’on constate chez certains virus comme celui de la grippe qui subit des variations, débouchant d’une année sur l’autre sur l’élaboration d’un vaccin différent. d’autre part par la complexité d’action de certains virus contournant toutes les stratégies immunitaires de l’organisme rendant la mise au point d’un vaccin très difficile, c’est le cas pour le SIDA. et enfin parce que pas tous les agents infectieux ont la possibilité d’aboutir sur la réalisation d’un vaccin. L’état actuel de la recherche dans ce domaine n’a pas permis d’avoir des vaccins pour les parasites et les champignons.
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Modes d’administration
Les vaccins se conservent au réfrigérateur entre 4° et 8°. Les lyophilisats doivent être reconstitués au plus près de l’injection et ne doivent surtout pas être préparés trop longtemps à l’avance. Remboursés à 65% par la sécurité sociale. Les vaccins se font essentiellement en sous-cutané dans la région scapulaire ou deltoïde. Cas particulier : le BCG qui existe en buccal (Sabin) ou en intradermique pour l’injectable. On évitera les intra-musculaires : Chez les enfants risque d’atteinte du nerf sciatique. Chez les adultes mauvaise dissémination du produit car zone souvent adipeuse donc risque d’inefficacité du vaccin. Acte surtout réalisé par les médecins de ville, les vaccins sont également pratiqués par les infirmiers(ères).
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Cadre législatif Cadre législatif/ Décret de compétence infirmier du 29 Juillet 2004 Article R4311-7 : « l’infirmier est habilité à pratiquer les actes suivants : scarifications et injections destinées aux vaccinations ou aux tests tuberculiniques ».
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LA SEROTHERAPIE
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Définition Méthode immunoprophylactique passive consistant à injecter des anticorps « tout prêts » empruntés au sérum sanguin d’organismes immunisés. Ces anticorps sont produits à partir de placenta ou de sérum animal.
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Indications Elle confère une immunité passive, immédiate et transitoire lorsqu’un risque infectieux immédiat ne permet pas d’attendre le délai nécessaire pour obtenir une immunité active par une vaccination. Si la maladie est déclarée on parlera de sérothérapie. S’il existe un risque imminent on parlera de séro-prévention ou de séro-prophylaxie. Ces anticorps ont une très courte durée d’action, en moyenne 3 semaines, c’est pourquoi dans la séro-prévention on fait : 1 injection de sérum associée à la première injection de vaccin.
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Inconvénients L’administration de sérum provoque des accidents de nature allergique plus ou moins graves pouvant aller jusqu’au choc anaphylactique en moins de 30 mn après l’injection (traité par corticoïdes et O2) et parfois au décès par collapsus cardiovasculaire (chute TA, malaise général). Vers le 8ème jour, on assiste parfois à une « maladie sérique » urticaire, fièvre, arthralgies. Pour pallier ces effets indésirables : il est préconisé d’injecter de 15’ en 15’ des doses faibles de sérum.
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