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VACCINATIONS ET SEROPREVENTION

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Présentation au sujet: "VACCINATIONS ET SEROPREVENTION"— Transcription de la présentation:

1 VACCINATIONS ET SEROPREVENTION
LA PREVENTION UE 2.5 S3 - Promotion septembre 2012/2015

2 I – IMMUNOLOGIE 1 – Rappel 1.1 L’immunité innée : mécanismes de défense présents dès la Naissance assurant une protection rapide contre agents pathogènes 1.2 L’immunité adaptative: spécifique Production de types de cellules spécifiques (Ac) Fait appel aux lymphocytes B et T S’acquiert activement par la mise en jeu du système immunitaire (vaccins = immunité active acquise artificiellement). S’acquiert passivement : moyens de défenses fabriqués par un autre organisme vivant (sérum). Immunologie : étude des moyens de défenses de l’organisme Le système du corps responsable de l’immunité est le système lymphatique (vaisseaux – lymphe – organes tels que rate/thymus) – moelle osseuse). Lymphe : liquide chimiquement identique au plasma sanguin (moins de protéines). En plusieurs points existent des structures  «  nœuds lymphatiques » qui sont des amas de lymphocytes B et T. 1.1 L’immunité innée : pas de composante mémoire (peau /muqueuse – cellules tueuses – phagocytes – inflammation /fièvre et substances antimicrobiennes) Immunité naturelle : immunité d’un individu naturellement à l’abri de certains agents pathogènes (maladie de carré) 1.2 L’immunité adaptative: immunité spécifique, réaction précise en regard d’un antigène (reconnu comme molécule étrangère). Plus lente à s’installer mais mémoire immunitaire. UE 2.5 S3 - Promotion septembre 2012/2015

3 - immunoglobulines de type IgM – IgG – IgE…
Antigènes (Ag): molécules reconnues comme étrangères par l’organisme, stimule l’apparition d’une réponse spécifique provoquant la fabrication d’anticorps. Anticorps (Ac) : protéines immunitaires fabriquées en réponse à la pénétration d’un antigène dans l’organisme. - immunoglobulines de type IgM – IgG – IgE… Ac = Immunoglobulines (protéines) fabriquées par les plasmocytes issus de la différenciation des lymphocytes B. (IGG – IGM – IGA – IGE). Les lymphocytes sont des leucocytes. Diversité d’antigènes : toxines bactériennes – protéines virales – substances chimiques du pollen / blanc d’œuf / greffe d’organe On peut mesurer la réponse immunitaire par la concentration d’Ac. Injection d’Ag ayant perdu leur pouvoir pathogène. UE 2.5 S3 - Promotion septembre 2012/2015

4 1 – Définition II - LES VACCINS
Un vaccin : introduction dans l’organisme d’un ou plusieurs Ag afin de déclencher la production d’Ac spécifiques de ces Ag. Immunité acquise activement, de façon durable et prolongée. 2 – Principes 2.1 Réponse primaire Période de latence : entre l’injection vaccinale et l’apparition des Ac variant entre 24 hrs et 3 à 4 semaines. Période de croissance : le taux d’anticorps croît et atteint un nombre suffisant pour assurer une protection efficace. Période de décroissance : le taux décline rapidement puis lentement. Les principes : on distingue trois périodes La variation est fonction du développement du système immunitaire du sujet, de la nature de l’antigène utilisé. Période de croissance : ce temps est de 3 semaines pour l’anatoxine tétanique ou diphtérique et de 2 semaines pour les vaccins microbiens. Le tetracoq confère une immunité dès la 2ème injection. La période de décroissance : est plus ou moins rapide et dépend du taux de synthèse des anticorps, de leur dégradation,de leur qualité. UE 2.5 S3 - Promotion septembre 2012/2015

5 stimulation des cellules mémoires.
2.2 Réponse secondaire Un Rappel : Réintroduction de l’Ag après un délai déclenche une sécrétion rapide d’Ac spécifiques (IgG) ; stimulation des cellules mémoires. Taux maximum atteint en quelques jours : phase d’augmentation plus rapide et de décroissance plus prolongée. Les immunoglobulines présentes à la naissance sont essentiellement des IgG d’origine maternelle. Les IgG d’origine maternelle disparaissent dès l’âge de 5 mois. Mémoire immunologique est durable sur une période relativement longue. UE 2.5 S3 - Promotion septembre 2012/2015

6 3 – Législation Actuelle
Calendrier des Vaccinations et Recommandations selon l’avis du Haut Conseil de la Santé Publique Politique élaborée par le ministre chargé de la santé : conditions d’immunisation – recommandations nécessaires – publication de calendrier Points clés sur les nouvelles recommandations // BEH Recommandations générales et particulières (d’exposition professionnelle). Depuis la loi du 09 août 2004 relative à la politique de santé publique qui a créé le haut conseil de la santé P. (HCSP), précise que « la politique de vaccination est élaborée par le ministre chargé de la santé qui fixe les conditions d’immunisation, énonce les recommandations nécessaires et rend public le calendrier de vaccinations après avis du HCSP (mars 2011) Prise en considération des orientations générales de l’OMS (rougeole/poliomyélite actuellement). Recommandations « particulières » propres à des conditions spécifiques (risques de complication) ou à des expositions professionnelles. UE 2.5 S3 - Promotion septembre 2012/2015

7 3.1 Décret du 29 / 07 / relatif au code de la santé publique - livre III - Titre 1er - article R Depuis le 15/ 03 / 93 : « L’infirmier est habilité à pratiquer … sur prescription médicale (…) scarifications et injections destinées aux vaccinations ou aux tests tuberculiniques ». UE 2.5 S3 - Promotion septembre 2012/2015

8 3.2 Vaccins obligatoires en France
Vaccin antidiphtérique (D) Vaccin antitétanique (T) Vaccin antipoliomyélite (P) Vaccin contre la fièvre jaune pour les résidents du département de Guyane Française Enfants âgés de 9 mois et plus : une dose unique (durée de validité = 10 ans) UE 2.5 S3 - Promotion septembre 2012/2015

9 Vaccins obligatoires pour les professions de santé
D.T. Polio et BCG Vaccin anti-hépatite B Vaccin anti-typhoïdique pour le personnel travaillant dans les laboratoires d’analyses vaccins recommandés : grippe / coqueluche / rougeole voire varicelle pour les professionnels en contact avec les nourrissons. IDR à l’embauche Le personnel de laboratoire est exposé à la thyphoide par manipulation des selles. Le thyphus est une infection provoquée par une bactérie, transmises aux humains par les acariens , puces , poux UE 2.5 S3 - Promotion septembre 2012/2015

10 3.3 Le refus de vaccination par les parents
Tout enfant non vacciné ne peut être admis en milieu de collectivité et scolaire. La seule contre-indication à la vaccination ne peut être que d’ordre médical dûment constatée par un certificat. Le défaut de vaccination obligatoire entraîne : - Sanction pénale : condamnation des parents à une amende relevant du code pénal. - Sanction administrative : refus de l’accès de l’enfant à tout établissement collectif. Prestations sociales cessent d’être versées. Sanction pénale : mise en demeure par la DDASS. Exemple pas de vaccination BCG pour une personne qui présente un SIDA avéré. UE 2.5 S3 - Promotion septembre 2012/2015

11 4.1 Vaccins vivants atténués
4 – Nature des vaccins 4.1 Vaccins vivants atténués Germe microbien vivant qui a perdu la quasi-totalité de son pouvoir pathogène. BCG / ROR / polio oral / Varirix 4.2 Vaccins tués inactivés Germes inactivés par des procédés de chaleur ou d’ultraviolet. D.T. coq / Tetracoq / Vaccins vivants atténués : Leur capacité de se multiplier dans l’organisme induit le processus immunitaire. Vaccins tués inactivés : La quantité d’Ag injectée induit l’immunité On estime que les vaccins vivants sont plus efficaces que les vaccins inactivés mais il subsiste toujours un risque exceptionnel de reprise de virulence qui peut entraîner la maladie que l’on cherche à éviter (polio oral) Monovax : tuberculose – BCG bacille de « Calmette – Guérin » ROR : rougeole, rubéole, oreillons Pentacoq : diphtérie, tétanos, polio, coqueluche Varirix : Varicelle DT.coq : diphtérie, tétanos, coqueluche / Tetracoq : diphtérie, tétanos, polio, coqueluche Hibest : Haemophilus Ib, principal germe en cause dans les méningites du nourrisson et des enfants en bas âge Pentavac : diphtérie, tétanos, polio, coqueluche, haémophilus. UE 2.5 S3 - Promotion septembre 2012/2015

12 4.4 Vaccins contenants des fragments d’agents infectieux tués
4.3 Vaccins anatoxines Vaccins contenant la protéine toxique responsable de la maladie. Vaccins antidiphtériques et antitétaniques (Tétavax). 4.4 Vaccins contenants des fragments d’agents infectieux tués Substances extraites de la capsule de certaines bactéries à propriété antigénique. Vaccin antiméningocoque, pneumocoque, fièvre typhoïde 4.5 Vaccins recombinants Produits par génie génétique à partir d’une protéine Engérix (hépatite B) Vaccin recombinant : identification de la protéine la plus antigénique possible d’un germe puis insertion dans du gène codant cette protéine (ADN) dans un vecteur dit d’expression (bactérie E.Coli ou une levure). Introduction de ce vecteur dans l’organisme qui pénètre dans les cellules qui synthétisent la protéine vaccinale. Vaccins polyosidiques : Pour renforcer leur activité et accroître l’intensité de la réponse immunitaire, ils sont conjugués à une protéine. UE 2.5 S3 - Promotion septembre 2012/2015

13 5 – Mode d’administration des vaccins
5.1 – Siège de l’injection L’injection ID : face antérieure avant bras L’injection sous-cutanée : partie supérieure du triceps Voie IM : deltoïde - face antérolatérale de cuisse La voie buccale : utilisée pour le vaccin polio, méthode simple, efficacité amoindrie La voie intra-nasale : en cours d’essai La voie buccale : essentiellement pour le vaccin polio méthode simple mais son efficacité est moindre en raison des défenses locales qui s’opposent à sa pénétration. Elle est réservée pour des situations épidémiques ou en rappel. La zone la moins douloureuse est recherchée : La voie intra-nasale : de nombreux agents pénètrent dans l’organisme par voie nasale et aérienne mais des anticorps locaux au niveau des muqueuses respiratoires font office de sentinelle et donc la vaccination est inactivée, reste peu efficace. Recherche d’adjuvants capables de potentialiser le pouvoir immunogène. 5.2 – Association des vaccins : La vaccination combinée où les vaccins sont mélangés dans la même seringue. Certaines associations sont déconseillées comme le polio ou choléra + fièvre jaune. UE 2.5 S3 - Promotion septembre 2012/2015

14 Douleur – érythème – induration – œdème dans les 48 hrs
6 - Effets secondaires Douleur – érythème – induration – œdème dans les 48 hrs Fièvre > 38.5 – pleurs inhabituels – troubles du sommeil Diarrhées – vomissements Manifestations allergiques : rash cutané - urticaire UE 2.5 S3 - Promotion septembre 2012/2015

15 III – CALENDRIER VACCINAL D.T.P.
Diphtérie : maladie infectieuse aiguë (bacille klebs-löffler) avec formation de fausses membranes sur les muqueuses des voies respiratoires et digestives supérieures. Tétanos : pénétration par plaie du bacille de Nicolaier. Caractérisée par des spasmes toniques des muscles volontaires dus aux Toxines neurotropes. Poliomyélite : inflammation de la substance grise de la moelle épinière par un entérovirus (paralysie amyotrophique). Angine diphtérique avec atteinte cardiaque, respiratoire, neurologique, rénale. Fièvre, apathie, dysphagie, dyspnée, anémie et paralysie UE 2.5 S3 - Promotion septembre 2012/2015

16 Obligatoire, recommandée avant l’âge de dix huit mois.
Primo vaccination avec un vaccin combiné:3 doses: 1 dose à l’âge de 2 et 4 mois suivie d’une dose de rappel à 11 mois Rappels ultérieurs : - A 6 ans une dose de vaccin DTCa Polio Entre 11 et 13 ans une dose DTCa Polio - A 25 ans : dose DTCa Polio ou si la personne a reçu une dose de vaccin coqueluche dps moins de 5ans, un dose DTPolio Suffit A 45 ans une dose DT Polio A 65 ans une dose de DT Polio Puis ts les 10 ans UE 2.5 S3 - Promotion septembre 2012/2015

17 BCG : bacille de Calmette et Guérin
Tuberculose : infection par le bacille de Koch dont la forme la plus fréquente est pulmonaire. Depuis circulaire du 14 Août 2007, la vaccination par le BCG n’est plus obligatoire. Fortement recommandée chez les enfants à risque élevé au cours du premier mois de vie. L’obligation de revaccination est supprimée (décret 27/04/2004) même si une IDR est négative. Schéma vaccinal: seule injection de 0.05ml de BCG par voie intradermique Bacille de Koch : Nourrissons de moins de 3 mois sont vaccinés sans test tuberculinique préalable. Au-delà de 3 mois, le test doit être réalisé avant toute vaccination. Une IDR à 5 unités de tuberculine liquide est obligatoire pour certaines études et professions. Une vaccination même ancienne doit être prouvée. les enfants à risque élevé : nés dans un pays de forte endémie ou dont l’un des parents est originaire de ce pays – résidant en île de France ou guyane – conditions de logements défavorables ou socio-économiques défavorables (critère CMU ?) UE 2.5 S3 - Promotion septembre 2012/2015

18 Vaccin acellulaire, combiné au DTP, fortement recommandé.
Coqueluche Maladie infectieuse aiguë respiratoire due au bacille de Bordet- Gengou : quintes de toux asphyxiantes. Vaccin acellulaire, combiné au DTP, fortement recommandé. 1 dose à l’âge de 2 et 4 mois, 1 rappel à 11 mois Rappel ultérieur à 6 ans avec une dose de DT Polio puis entre 11 et 13 ans Injection à l’âge adulte si risque (professionnel ou entourage) ou projet d’être parent Pour les personnels soignants dans leur ensemble. Vaccin acellulaire, seul disponible en France. Incidence élevée des cas de coqueluche transmis par des adolescents ou jeunes adultes d’où un rappel recommandé entre 11 et 13 ans. Recommandée chez les adultes susceptibles de devenir parents ainsi qu’à l’occasion d’une grossesse vaccination de l’entourage (père – fratrie) Vaccination pour le personnel soignant (pédiatrie – maternité – néonat, prenant en charge des nourrissons de moins de 6 mois et dans les EHPAD), applicables aux étudiants des filières médicales et paramédicales, au personnel de la petite enfance. Il n’y a pas lieu de d’administrer plus d’une dose de quadrivalent dtca polio chez l’adulte. UE 2.5 S3 - Promotion septembre 2012/2015

19 ROR : Rougeole – Oreillon - Rubéole
Deux doses avant 24 mois avec une 1ère injection à 12 mois et au moins 1 mois d’intervalle entre les deux. La deuxième dose est recommandée pour tous à l’âge de mois Pour les nourrissons en collectivité avant 12 mois, il est recommandé dès 9 mois avec la 2ème injection entre 12 et 15 mois. Personnes nées depuis 1980 devraient avoir reçu 2 doses de vaccin. Immunité acquise après une première vaccination est de longue durée. 2ème vaccination est un rattrapage pour l’enfant n’ayant pas séroconverti pour un ou plusieurs antigènes. Si contage ou risque : - enfant de 6 à 8 mois = 1 dose dans les 72 heures du contage présumé - professionnel de santé 1 dose de vaccin trivalent. Vaccination rubéole chez la femme avant grossesse. Rougeole préconisée chez les professionnels de santé. ROR vax ou priorix UE 2.5 S3 - Promotion septembre 2012/2015

20 Haemophilus influenzae de type b (HIB)
En prévention de la méningite à haemophilus/pneumonie Recommandée dès l’âge de deux mois (Hibest) en association au DTCP (pentavac). 2 injections à l’âge de 2 et 4 mois suivi d’un rappel à l’âge de 11 mois En combinaison avec le DTCP (diphtérique, tétanique, coqueluche, polio) +/- hépatite b Rattrapage pour les enfants non vaccinés : entre 6 et 12 mois 2 doses et un rappel - au-delà de 12 mois et jusque 5 ans = 1 seule dose. UE 2.5 S3 - Promotion septembre 2012/2015

21 Combinés hexavalents (exemple Engérix)
Hépatite B Prévention du virus de l’hépatite B transmis par voie materno-foetale, sexuelle et parentérale. Dans les 24 h. de la naissance si mère HBs positif, associé à des immunoglobulines, et deux doses à 1 mois – 6 mois. Recommandé avant 13 ans, en privilégiant le nourrisson avec un schéma en 3 injections ; 2 premières à deux mois d’intervalle, la 3ème cinq à 12 mois après. Combinés hexavalents (exemple Engérix) Pas de remise en cause de la politique vaccinale française des nourrissons et des pré adolescents puisque aucune étude n’a mis en évidence de risque pour cette tranche d’age. L’OMS insiste sur la sécurité de la vaccination contre l’hépatite B notamment chez les nourrissons. Pas de lien de cause à effet entre la vaccination de l’hépatite B et une première poussée de sclérose en plaque. Politique repose sur deux stratégies : Identification des personnes à risque et perspective à plus long terme de contrôle d’où recommandation d’application à tous les nourrissons. Pour les ados de 11 à 15 ans révolus : schéma simplifié à 2 injections séparés de 6 mois. Cas particulier : schéma de 3 doses rapprochées et une 4ème un an plus tard, lorsque l’immunité doit être rapidement acquise. Obligatoire en milieu professionnel. Recherche d’anticorps HBs possible. UE 2.5 S3 - Promotion septembre 2012/2015

22 Infection invasive à méningocoque C
Recommandée chez tous les enfants âgés de 12 à 24 mois Schéma vaccinal à 1 seule dose Si nourrisson (moins d’1 an) au contact d’un cas : 2 doses à au moins 2 mois d’intervalle plus un rappel au cours de la 2ème année Sujets contacts d’un cas : vaccination réalisée dans les 10 jours qui suivent la déclaration et hospitalisation. Enfant présentant une asplénie anatomique ou fonctionnelle : schéma d’une dose tous les 3 ans UE 2.5 S3 - Promotion septembre 2012/2015

23 Infection invasive à Pneumocoque
Dès 2 mois pour les enfants exposés à un facteur de risque collectif. 2 injections à 2 mois d’intervalle avec un rappel à 11 mois. Si recommandations particulières : 3 injections à 1 mois d’intervalle avec rappel entre 12 et 15 mois. A partir de 5 ans et chez l’adulte à risque élevé d’infection, tous les cinq ans : splénectomie, déficit immunitaire… Si recommandations particulières : prématurité – insuffisance rénale – traitement pour néoplasie. Chez l’enfant, à partir de 5 ans et chez l’adulte à risque élevé d’infection, présentant une pathologie (asplénie – drépanocytose – VIH – insuffisance cardiaque) : vaccination polyosodique 23 valent. Période de transition du vaccin pneumoccocique conjugué 7 valent vers le 13 valent UE 2.5 S3 - Promotion septembre 2012/2015

24 Vaccination Papillomavirus humain
Recommandée pour toutes les jeunes filles de 11 à 14 ans avant les premiers rapports. Une mesure de rattrapage entre 15 et 19 ans si non rapport ou dans l’année qui suit le début de leur vie sexuelle. 3 doses ; 2 mois entre les premières et 4 mois entre la 2ème et 3ème injection.( 0 – 2 – 6 mois) Vaccination qui ne se substitue pas au dépistage des lésions précancéreuses et cancéreuses du col de l’utérus par un frottis cervico-utérin. UE 2.5 S3 - Promotion septembre 2012/2015

25 Vaccin Grippe Personnes de 65 ans et plus.
Personnes (enfants) à partir de l’âge de 6 mois, atteintes d’une pathologie respiratoire chronique/mucoviscidose/cardiopathies /déficits immunitaires… Professionnels de santé et petite enfance. Entourage familial des nourrissons de moins de 6 mois avec facteurs de risque. Femmes enceintes quelque soit le trimestre de grossesse Vaccination par voie intramusculaire, une dose Les recommandations peuvent évoluer selon les données épidémiologiques et être ainsi actualisées. Les décrets d’application d’une loi rendant obligatoire la vaccination antigrippal des personnes travaillant dans des établissement de santé sont en cours de rédaction. Entourage familial des nourrissons de moins de 6 mois avec facteurs de risque de grippe grave : prématurés – séquelles broncho-dysplasie – cardiopathie congénitale. Enfants et adolescents séjournant dans un établissement médico-social d’hébergement. UE 2.5 S3 - Promotion septembre 2012/2015

26 Vaccination contre la varicelle
Pas de vaccination généralisée chez les enfants. Recommandé pour: Professionnels de la santé et de la petite enfance non immunisés. Enfants candidats receveurs dans les six mois d’une greffe d’organe. Femme ayant un projet de grossesse. Les personnes en contact étroit avec des sujets immunodéprimés. Schéma de deux doses à un mois d’intervalle. Secteur néonatologie, immunodéprimés… Femme ayant un projet de grossesse avec test négatif et une contraception de 3 mois. UE 2.5 S3 - Promotion septembre 2012/2015

27 Si vaccination à injections multiples interrompue, pas nécessaire de recommencer le programme à zéro. Compléter le nombre d’injections effectuées par le nombre de rappel manquants en espaçant de 4 semaines minimum. UE 2.5 S3 - Promotion septembre 2012/2015

28 IV – Spécificités des Vaccinations
Vaccinations des personnes allergiques Contre-indication vaccinale n’est pas formelle Les précautions appliquées : Ne pas vacciner lors d’une poussée évolutive (éruption). S’assurer que le vaccin ne contient pas de protéines ou d’antibiotiques prouvés allergisants. Évaluer la sensibilité du sujet en fractionnant les injections ou en les diluant . Contre la fièvre jaune ; test percutané effectué au préalable UE 2.5 S3 - Promotion septembre 2012/2015

29 Constituants des vaccins pouvant être responsables d’allergies
UE 2.5 S3 - Promotion septembre 2012/2015

30 Vaccination des femmes enceintes
Les données cliniques concernant la toxicité fœtale sont « rassurantes » pour les vaccins inactivés. Vaccins rubéole – varicelle : risque d’atteinte fœtale Les vaccins à éviter : rougeole – BCG – fièvre jaune – polio orale. Vaccins à éviter : rougeole – varicelle – BCG De nombreux vaccins sont déconseillés en raison de l’absence de données pertinentes. UE 2.5 S3 - Promotion septembre 2012/2015

31 Vaccinations des personnes infectées par le VIH
Sensibilité aux infections d’où nécessité d’une protection vaccinale : - pneumocoques / hépatite B / tétanos Réponse immunitaire moins bonne et durée de protection plus courte Vaccins vivants atténués sont en principe contre-indiqués (déficit de l’immunité cellulaire) - BCG / fièvre jaune / varicelle Vaccination triple ROR peut être administrée, aux enfants qui n’ont pas de déficit immunitaire grave en deux doses. Majorité des vaccins induisent une augmentation transitoire de la charge virale de déficit immunitaire grave (T4 < 100/mm3) UE 2.5 S3 - Promotion septembre 2012/2015

32 Vaccinations des enfants prématurés
Sensibilité aux infections bactériennes et virales (coqueluche / pneumocoques). Vaccination débutée à 2 mois d’âge chronologique. Réponse immunitaire plus faible et optimale dès la 3ème dose, normale après le rappel. Grand prématuré : corrélation entre le poids et le taux de séroconversion après vaccination : - réponses satisfaisantes pour les enfants de plus de 2000 grammes. - suivi réalisé par des contrôles sérologiques d’Ac. UE 2.5 S3 - Promotion septembre 2012/2015

33 Passivité : pas de mise en jeu du système immunitaire
V - LA SEROPREVENTION 1 - Définition Les sérums apportent par voie parentérale ( IM ou IV), une quantité suffisante d’anticorps, produits par un autre organisme, chargés de neutraliser les antigènes qui leur sont spécifiques. 2 – Caractéristiques Immunoglobulines : sont administrées pour une protection immédiate nécessaire lors d’une infection particulière. Passivité : pas de mise en jeu du système immunitaire Immédiateté : anticorps tout de suite disponibles pour neutraliser les antigènes après l’injection. Courte durée : l’immunité passive obtenue ne dure qu’environ trois à quatre semaines en moyenne, selon le sérum. UE 2.5 S3 - Promotion septembre 2012/2015

34 - Immunoglobulines Ig GAM (IM) - Immunoglobulines polyvalentes (IV)
3 - Les variétés de sérum Sérums standards ou polyvalents : composés de plusieurs anticorps contre différents germes. - Immunoglobulines Ig GAM (IM) - Immunoglobulines polyvalentes (IV) Sérums spécifiques : composés d’anticorps spécifiques d’un seul et unique germe. - Tétraglobulines (tétanos, IM) - Immunoglobulines anti-rabique (rage, IM) - Immunoglobulines anti-rubéole (IM) - Immunoglobulines anti-hépatite B (IV) - Immunoglobulines anti-varicelle / zona - Ipser Europe Pasteur (venin vipères, IM et S/C) Immunoglobulines : fractionnement de plasmas d’origine humaine provenant de dons du sang (1000 donneurs) Immunoglobulines IV permettent d’apporter des quantités plus importantes d’IgG que les précédentes Prescrites dans les déficits immunitaires, chez les grands prématurés, SIDA, brûlés, leucémie ou les infections récidivantes, résistantes aux AB, les septicémie. UE 2.5 S3 - Promotion septembre 2012/2015

35 Conclusion : Question d’actualité « le laisser-aller vaccinal »
Par peur des effets secondaires ou par négligence, des parents ne font pas complètement vacciner leurs enfants. Il est incontestable que les vaccinations peuvent entraîner des complications avec des séquelles définitives. Le risque de complications reste bien plus faible que celui des lésions définitives en cas de maladie. Toute réaction vaccinale n’est pas une complication, elle est le signe de la réponse de l’organisme. Les vaccins ont bénéficié de progrès techniques récents réalisés dans leur fabrication : diminution de la toxicité et de la sensibilisation. Amélioration de la stabilité vaccinale et de leur purification. UE 2.5 S3 - Promotion septembre 2012/2015


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