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Publié parReinald Latour Modifié depuis plus de 10 années
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CoalitionloyaleCoalitionloyalePartipatriotePartipatriote 1827 Union sacrée contre Dalhousie durant la guerre des subsides Anglophones libéraux Irlandais catholiques Une part du clergé Seigneurs francophones Bourgeois francophones PBCF Censitaires Américains de lEstrie Le parti de Québec Marchands anglophones Bureaucrates de Qc Loyalistes campagnards
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CoalitionloyaleCoalitionloyalePartipatriotePartipatriote 1829 Loi scolaire de lAssemblée et bill des tenures Anglophones libéraux Irlandais catholiques Une part du clergé Seigneurs francophones Bourgeois francophones PBCF Censitaires Américains de lEstrie Le parti de Québec Marchands anglophones Bureaucrates de Qc Loyalistes campagnards1834 Les 92 Résolutions Mai1837 Appels à la désobéissance civile
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« Nous travaillerons sans peur et sans reproche, comme dans le passé, à assurer à tout le peuple, sans distinction, les mêmes droits, une justice égale et une liberté commune ». + « La langue et la culture sont la propriété sacrée dun peuple et doivent par conséquent être défendues avec ferveur par ses représentants. » Louis-Joseph Papineau (1787-1871)
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« Ce n'est pas tant le sentiment des affronts et des injustices subis que le vieil instinct de haines traditionnelles de races qui se réveillait en nous; nous combattions bien le despote, mais c'était surtout l'Anglais que nous aimions coucher en joue ! » « Je ne sais pas combien j'en ai tué; mais (...) je tirais certainement sans remords. » Philippe-Napoléon Pacaud Était-ce une guerre entre Français et Anglais ? Était-ce une guerre entre Français et Anglais ?
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« Nous croyions que les rebelles arrivaient pour nous tuer, et serrée dans les bras de Tina, je mefforçais de reprendre mes esprits quand Mr. Parker se fraya un chemin la foule pour nous dire que dans nous navions rien à craindre… ils ne sattendaient pas à nous trouver vivants. Nous regardâmes le village en flammes jusquà 4 heures ; une vision terrible mais très belle. » Lady Jane Ellice, Journal, Beauharnois, 4 nov 1838 Quen pense les Anglais ? Quen pense les Anglais ?
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1837
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371 prisonniers en 1837 875 prisonniers en 1838 1246 prisonniers (eq à 16 000 personnes en 2010) 99 condamnés à mort 12 pendus 8 exilés aux Bermudes 58 exilés en Australie 1800 aux États-Unis 5 villages dévastés (Acadie, StBenoît, StEustache, Napierville, StDenis) La plus grosse opération policière de lhistoire du Canada…
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5 déc. 1837Loi martiale dans le district de Montréal 27 mar. 1838 Abolition de lActe constitutionnel 27 nov. 1838 Cour martiale pour juger 108 accusés. 11 fév. 1839 Rapport Durham 14 fév. 1840 Un Conseil spécial vote lActe dUnion 23 juil. 1840 Sanction de lActe dUnion par lAngleterre. La capitale est Kingston Avril 1841 Levée progressive de la loi martiale Oct. 1841 Premières élections du Canada Uni. 1837-1838 La répression
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« Je n'entretiens aucun doute sur le caractère national qui doit être donné au Bas-Canada ; ce doit être celui de l'Empire britannique, celui de la majorité de la population de l'Amérique britannique, celui de la race supérieure qui doit à une époque prochaine dominer sur tout le continent de l'Amérique du Nord. »
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« C'est pour les tirer de leur infériorité que je veux donner aux Canadiens notre caractère anglais. » « Je le désire pour l'avantage des jeunes instruits que la différence du langage et des usages sépare du vaste Empire auquel elles appartiennent. » « Je désire plus encore l'assimilation pour l'avantage des classes inférieures. S'ils essaient d'améliorer leur condition, en rayonnant aux alentours, ces gens se trouveront nécessairement de plus en plus mêlés à une population anglaise ; s'ils préfèrent demeurer sur place, la plupart devront servir d'hommes de peine aux industriels anglais. » Que voulait le Rapport Durham ?
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Que voulait le Rapport Durham ? Nous assimiler pour notre bien... La sentence de Durham existera toujours. Parler français en Amérique : un geste effronté et militant.
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« Le vieux Patriote se bat mais surtout il se souvient. Son arme première, c`est la mémoire et sa mission : instruire les générations à venir. » Marianne Thibeault, historienne
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1837 ? Lutte sociale ? RICHES VS PAUVRES Lutte ethnique ? ANGLAIS VS FRANÇAIS Lutte politique ? DÉMOCRATES VS DESPOTES
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:ord Durham, 1839 La tranquillité de chacune des provinces de lAmérique du Nord, à cause des conflits entre lExécutif et les représentants du peuple, était sujette aux discordes continuelles. Les Constitutions de ces colonies, le caractère officiel et la position des rivaux, lobjet avoué de leurs querelles, les principes soutenus de part et dautre, tout cela était si semblable que je dus adopter lopinion commune que la querelle généralisée était la conséquence de quelque défaut identique de ces provinces. Je la regardai comme une de ces querelles auxquelles nous ont habitués lhistoire de lEurope et la connaissance des hommes : une querelle entre un peuple qui demande un accroissement des privilèges populaires dun côté, de lautre, un Exécutif qui défend les prérogatives quil estime nécessaires au maintien de lordre. […] Par suite des circonstances spéciales où je me trouvai, jai pu faire un examen assez juste pour me convaincre quil y avait eu dans la Constitution de la province, dans léquilibre des pouvoirs politiques, dans lesprit et dans la pratique administrative de chaque service du Gouvernement, des défauts très suffisants pour expliquer en grande partie la mauvaise administration et le mécontentement. Mais aussi jai été convaincu quil existait une cause beaucoup plus profonde et plus ra dicale des dissensions particulières et désastreuses dans la province – une cause qui surgissait du fond des institutions politiques à la surface de lordre social –, une cause que ne pourraient corriger ni des réformes constitutionnelles ni des lois qui ne changeraient en rien les éléments de la société. Cette cause, il faut la faire disparaître avant dattendre le succès de toute autre tentative capable de porter remède aux maux de la malheureuse province. Je mattendais à trouver un conflit entre un gouvernement et un peuple ; je trouvai deux nations en guerre au sein dun même État ; je trouvai en lutte, non des principes, mais des races. Je men aperçus : il serait vain de vouloir améliorer les lois et les institutions avant que davoir réussi à exterminer la haine mortelle qui maintenant divise les habitants du Bas-Canada en deux groupes hostiles : Français et Anglais.»
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François-Xavier Garneau, 1845 Car, quant à la justice de leur cause, ils avaient infiniment plus de droit de renverser leur gouvernement que nen avaient lAngleterre elle-même en 16881, et les États-Unis en 1775, parce que cest contre leur nationalité, cette propriété la plus sacrée dun peuple, que le bureau colonial dirigeait ses coups.
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John Fraser, 1890 The time will come when the memories of Canadas rebel dead of 1837 and 1838 will be revered and held sacred in every British Colony, distant or near, as the fathers of colonial responsible government.
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Maurice Séguin, 1968 « La révolte de 1837 est, en réalité, un double soulèvement : soulèvement des Britanniques du Bas-Canada contre la menace dune république canadienne- française, soulèvement de la section la plus avancée des nationalistes canadiens- français contre la domination anglaise.»
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Fernand Ouellet, 1976 Les insurrections de 1837-38 peuvent être définies dabord comme un mouvement din dépendance nationale dirigé par les classes moyennes canadiennes-françaises et à leur profit […] Cette élite révolutionnaire voit lavenir en fonction dune économie agricole et de la survivance de lancien régime social. Lindépendance, en brisant les deux secteurs les plus dynamiques de léconomie : le commerce du bois et le trafic des céréales avec louest, aurait enraciné le sous-développement pendant plusieurs décennies et renforcé les seigneurs et le clergé. Cest en fonction de ces vues et de ces objectifs que les nationalistes font appel à la masse et la mobilisent en 1837-38. Léchec des insurrections peut sans doute sexpliquer par lattachement excessif des classes moyennes canadiennes-françaises à leurs intérêts à court terme. il peut aussi provenir du fait quelles nétaient pas vraiment révolutionnaires, quau fond elles traversaient une crise de croissance et quelles étaient à la recherche dune place et dun statut dans la société. Ainsi sexpliquerait lextraordinaire pauvreté du leadership fourni par les révolutionnaires des classes moyennes.
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Gérald Bernier, 1981 « Un élément qui illustre bien quil serait abusif de réduire les événements des années 1830 à la confrontation de deux ethnies est la présence danglophones dans le Parti patriote. On les retrouve dans des rôles les plus divers : députés, candidats, tribuns, membres des appareils de soutien. Des noms tels ceux de John Neilson, des deux frères Nelson, de OCallaghan, de T. S. Brown, de Daniel Tracey, de W. H. Scott viennent immédiatement à lesprit. Ladhésion de ces individus au parti semble se faire sur une base idéologique et sur la convergence dintérêts de classe. Le clivage ethnique nest pas assez puissant pour masquer la communauté de ces intérêts. Les représentants anglophones au sein de la direction du parti sont en effet issus des mêmes couches sociales que les patriotes francophones, soit les divers éléments constitutifs de la petite bourgeoisie.»
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Elinor Kyte senior, 1985 What [many] failed to ask was whether responsible government might have come about anyway and perharps even sooner than 1849, had it not been for the fratricidal strife of 1837-38. » «
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Jean-paul Bernard, 1996 « Les Rébellions dans la colonie du Bas-Canada apparaissent ainsi comme une crise sociale généralisée, qui concerne à la fois le développement des institutions politiques, les orientations et les profits à tirer du développement économique et le développement de lidentité coloniale. Aucune de ces trois dimensions fondamentales ne peut être écartée légèrement, ni même réduite au statut daspect second dune autre dimension. Aussi, une insistance sur une ne devrait pas empêcher une insistance sur une autre, les facteurs nétant pas totalement indépendants, et les interactions et effets de synergie dans la situation concrète étant manifestes.»
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Allan Greer, 1998 « La Rébellion ne fut pas exclusivement ou même premièrement une affaire militaire, pas plus quelle ne fut seulement le fait de « rebelles ». Limportance de la crise peut être appréciée non seulement par la portée considérable des défis contre lordre existant, mais aussi par les mesures extraordinaires prises pour préserver lautorité britannique. En plus des assauts militaires contre ses ennemis bas-canadiens, le gouvernement opéra une révolution juridique sans précédent pour sassurer la victoire. On imposa la loi martiale, lhabeas corpus fût suspendu, et des arrestations eurent lieu massivement et sur une grande échelle, très souvent sans quaucune accusation ne fut portée. »
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Gilles Laporte, 2007 « À la base, que des luttes régionales aigues mais triviales, autour denjeux tels que laccès à la terre, des voies de transport ou des emplois. Des luttes peu à peu reprises par des mouvements nationaux opposés – lun patriote, lautre loyal – et portées sur un plus vaste et plus noble théâtre, celui de la réforme des institutions politiques. Ainsi sexplique, malgré la complexité des questions débattues, lextraordinaire mobilisation populaire, jusquau cœur des campagnes du Bas-Canada. Ainsi sexplique aussi lincapacité chronique des chefs à éviter le dérapage militaire ou à contrôler cette base militante, demeurée dabord passionnée par les querelles locales. À terme, la contribution des Patriotes est dêtre parvenus à coaliser ces farouches paroisses laurentiennes et, au sortir dune expérience commune de lutte et de souffrance en 1837-1838, à fonder le peuple du Québec moderne.»
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« Les Rébellions dans la colonie du Bas-Canada apparaissent ainsi comme une crise sociale généralisée, qui concerne à la fois le développement des institutions politiques, les orientations et les profits à tirer du développement économique et le développement de lidentité coloniale. » Jean-Paul Bernard, 1986 Inégalités sociales + Crise de confiance ds les institutions Réponse identitaire
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