Télécharger la présentation
La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez
Publié parLotte Gervais Modifié depuis plus de 10 années
1
Deux papiers : un sur les systèmes de santé, un sur larchitecture générale de la protection sociale
2
La résilience L'objectif à long terme est celui de la résilience sociale. Une absence de perte de bien-être dans les cycles et chocs macroéconomiques. La situation du vingtième siècle a surtout été celle de la réduction de la mortalité dans les grands risques naturels. Il y a eu transfert des conséquences de la sphère biologique et vitale à une sphère économique – et donc avec une augmentation des pertes économiques. Dans la crise de 2008, certains pays ont effectivement montré une résilience, par exemple l'Allemagne. D'autres, au contraire, se sont enfoncés dans la crise. Par exemple, un diagnostic de l'OCDE sur le Portugal incrimine trois facteurs qui ont altéré la résilience : mauvais accès au crédit des PME, absence de négociation salariale, segmentation du marché du travail
3
UNE SYNTHESE EMPIRIQUE Une caractéristique des pays à faible résilience : un faible taux d'activité (40% en Grèce, versus 66% en Norvège) Rôle positif des réformes du marché du travail : fléxisécurité, réformes Hartz (amélioration de 20% de l'appariement par un suivi individuel des chômeurs, une assurance chômage d'abord proportionnelle à l'ancien salaire, puis forfaitaire) Effet positif du paritarisme et de la négociation salariale ; effet négatif du travail intérimaire et de toute autre forme de segmentation. Impact négatif à long terme des mesures restrictives comme les limitations imposées aux migrants.
4
Une « régulation » méditerranéenne en crise Les pays ayant montré une faible résilience – et la propagation de la crise de 2008 aux Révolutions de Jasmin renvoient à une cartographie des différents types de compromis institutionnels dressé par Bruno Amable (il y en a 5 dans le Monde, selon cette typologie) Zone Méditerranéenne qui se caractérise à grands traits par les éléments suivants : - faible taux dactivité, - faible densité des organisations (firmes, ONG) – donc faible pression concurrentielle, - réglementation des marchés du travail, peu despace de négociation salariale. - Etat « traditionnel » fortement endetté, avec de grandes firmes qui dominent. - distant de la frontière technologique, sur des produits et services peu intensifs en technologie. Pour les minima salariaux il y a environ trois zones en Europe : celle à 400 euros (Roumanie), celle à 800, et celle à 1200. Cette zone méditerranéenne correspond à un positionnement intermédiaire dans ce partage par les minima salariaux.
5
Esping-Andersen distingue trois types de système de protection sociale : Beveridge, Social-Démocrate et Bismarck. Amable distingue trois sous-types de systèmes bismarckiens : asiatique (minimaliste), méditerranéen (intermédiaire), et continental (haut niveau).
6
Salaire minimum bas : Dispersion autour de la Moyenne européenne Espagne, Portugal, Grèce : salaire minimum intermédiaire Dynamique dajustement prix/quantitéDynamique inverse à interpréter; par exemple, la qualité de lappariement qui se traduit en un salaire minimum
7
Dynamique institutionnelle de la protection sociale
8
Deux papiers Le problème du « Socle » : émulation pour une protection sociale minimale dans le monde. Ce système de Socle proposée par la commission Bachelet (ex- présidente du Chili) peut reposer sur des protections sociales dinclusion (adoption dune convention internationale entre 2005 et 2010) Deuxième papier : système de santé hautement exposé à du risque systémique (maladies contagieuses, « épidémies » industrielles comme le tabac…). Comment gérer ce risque systémique. En pratique cela revient à mettre en place dans le monde un premier package de services de santé centré sur la mère et lenfant.
Présentations similaires
© 2024 SlidePlayer.fr Inc.
All rights reserved.