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LES MECANISMES DE L’INFECTION
CB/EAS/2012
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Grande concentration de microbes à l’hôpital constituant une flore nommée: « flore microbienne hospitalière » Constituée: de bactéries de virus de champignons de parasites prions (= A.T.N.C.) CB/EAS/2012
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Transmission possible de ces microbes:
Soit par l’intermédiaire de vecteurs divers (surfaces, matériel, eau, linge, aliments…) Soit directement d’un patient à un autre Soit d’un soignant à un patient Ou inversement CB/EAS/2012
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Les différents agents pathogènes responsables
Les bactéries: Micro organismes unicellulaires qui se reproduisent par division et provoquent des infections bactériennes Souvent responsables d’infections nosocomiales Infection nosocomiale: infection contractée à l’hôpital ou au cours de soins. CB/EAS/2012
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La flore bactérienne: C’est le regroupement de populations bactériennes en fonction de leur mode de vie CB/EAS/2012
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Différents types de flore:
Flore utile: utilisée par l’homme (ex: bactéries lactiques…) Flore commensale: au niveau du nez, des téguments, de la cavité buccale, etc joue un rôle de barrière contre les autres microbes n’est pas pathogène Un tt ATB agressif, en détruisant la flore commensale intestinale normale, peut favoriser le développement de germes pathogènes . CB/EAS/2012
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vit dans l’environnement ou à la surface de la peau
Flore saprophyte: vit dans l’environnement ou à la surface de la peau habituellement non pathogène Flore saprophyte Ensemble des micro-organismes hôtes habituels de l'organisme. Les micro-organismes saprophytes sont en général dépourvus de pouvoir pathogène. CB/EAS/2012
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Flore pathogène, responsable de maladies: dangereuse pour l’homme
présente partout dans l’environnement (mains, surfaces, matériel, air, eau…) Flore hospitalière = flore pathogène CB/EAS/2012
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Au niveau des mains il existe:
Une flore transitoire acquise lors des soins donc pathogène et responsable d’infections nosocomiales Et une flore résiduelle commensale habituellement non pathogène mais pouvant parfois être la cause d’infections nosocomiales Flore résidente Ensemble des micro-organismes vivant naturellement sur la couche superficielle de l'épiderme, la partie supérieure des follicules pileux et des conduits des glandes sébacées. Les micro-organismes sont profondément enchassés et adhérents à la surface de la peau. Les espèces bactériennes les plus représentatives sont les staphyloccoques à coagulase négative, les Staphyloccocus aureus et les corynébactéries Flore bactérienne commensale = Flore résidente Flore transitoire Ensemble des micro-organismes de passage acquis au contact des personnes, des surfaces ou objets touchés au cours des gestes quotidiens. Elle est surtout importante au niveau des parties découvertes notamment les mains. Les espèces bactériennes les plus représentatives sont les entérobactéries, les Pseudomonas spp CB/EAS/2012
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Les bactéries peuvent devenir « opportunistes »: càd acquérir un pouvoir pathogène chez certains patients fragilisés ou dans certaines conditions Ex: E.Coli qui passe de l’intestin ds le syst. Urinaire, ou bact. commensale devenant pathogène si transmise à qq’un de fragilisé CB/EAS/2012
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La composition de leur paroi Leur besoin d’oxygène
Classification et caractéristiques des bactéries Les bactéries se distinguent par : Leur forme La composition de leur paroi Leur besoin d’oxygène CB/EAS/2012
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Selon leur forme : Les coques (ex: staphylocoque…) CB/EAS/2012
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Les bacilles (bâtonnets) type le bacille de NICOLAÏER, responsable du TETANOS
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Selon leur besoin ou non d’oxygène :
Bactéries aérobies (sur la peau, à la surface des objets…) Bactéries anaérobies (se développent dans la terre, dans un organe…) CB/EAS/2012
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à se colorer (paroi) d’une façon particulière en laboratoire GRAM +
Selon leur capacité : à se colorer (paroi) d’une façon particulière en laboratoire GRAM + GRAM - À résister au milieu ambiant dans des conditions de multiplication défavorables transformation en spores Quand les conditions redeviennent favorables, la spore donne naissance à une nvelle bactérie Ex: clostridium difficile CB/EAS/2012
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À savoir: Les bactéries
Se développent très vite, entre 20 et 30 mn Ont la capacité de « s’engluer » autour d’un corps étranger dans l’organisme Règles strictes à respecter chez tout patient porteur d’une sonde, drain, cathéter… CB/EAS/2012
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multiplication des bactéries Conditions favorables: Humidité forte
Température (entre 10°C et 60°C) Milieu nutritif et sucré CB/EAS/2012
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Conditions défavorables: T° supérieure à 100°C Humidité faible
Antibiotiques, antiseptiques, désinfectants ** Antiseptiques: éliminent les micro-organismes ou inactivent les virus sur tissus vivants tq peau, muqueuses, plaies. désinfectant: produit utilisé pour neutraliser ou tuer le + grd nb possible de microbes sur surfaces inertes CB/EAS/2012
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À savoir: Le froid ne tue pas mais ralentit la multiplication bactérienne Au min. il faut: de l’eau, de la nourriture, et une t° entre 10°C et 65°C pour qu’une bactérie se développe CB/EAS/2012
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Si manque 1 facteur: la bactérie survit, ne se reproduit plus, mais se réactive quand le facteur réapparaît Certaines bactéries fabriquent des toxines = substances dangereuses pouvant provoquer des troubles variés tq diarrhées, intoxications,… Le diagnostic d’une infection bactérienne se fait par 1 prélèvement: dans une plaie, une sécrétion, le sang, des urines… CB/EAS/2012
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Le tt se fait par antibiotique (ATB) parfois résistances
apparition de bactéries multirésistantes = B.M.R. CB/EAS/2012
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De + en + difficiles à traiter Responsables d’infections nosocomiales
Les B.M.R. Les bactéries sont dites multirésistantes quand elles ne sont plus sensibles qu’à un tout petit nombre d’ATB habituellement actifs en thérapeutique. En nette augmentation De + en + difficiles à traiter Responsables d’infections nosocomiales CB/EAS/2012
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Les virus: caractéristiques Parasites de l’hôte qui les héberge
(ne peuvent se reproduire qu’à l’intérieur d’une cellule vivante) CB/EAS/2012
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Beaucoup de virus sont immunogènes
= l’organisme fabrique contre eux des anticorps spécifiques (ex: rougeole, rubéole…) CB/EAS/2012
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Évolution et traitements
Le diagnostic se fait par prélèvement direct (ex: selles) ou par sérologie (dosage des antigènes ou des anticorps dans le sang) CB/EAS/2012
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Différentes évolutions possibles: Maladie aigüe ex: grippe, rougeole…
Maladie chronique ex: V.I.H. Évolution tumorale ex: hépatite C cirrhose du foie évolution possible en cancer CB/EAS/2012
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Pour viroses bénignes: pas de tt spécifique
traitements: antirétroviraux moyens de prévention Pour viroses bénignes: pas de tt spécifique CB/EAS/2012
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Virus H1 N1 CB/EAS/2012
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Les champignons: levures et moisissures
Caractéristiques Intérêt ds la fabrication des ATB (ex: pénicillium pour la pénicilline) appartiennent au règne végétal CB/EAS/2012
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Certains champignons sont normalement présents chez l’homme sans effet nocif
Certains sont pathogènes et provoquent des maladies appelées « mycoses » de différents types: CB/EAS/2012
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Atteintes cutanées ou cutanéo-muqueuses (ex: candida albicans ou muguet buccal)
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Atteintes profondes (pulmonaire…) (ex: aspergillus)
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Évolution et traitements
Diagnostic fait par examen des lésions et cultures sur prélèvements Traitement: local (pommade) ou général = antifongiques CB/EAS/2012
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Les parasites Ce sont des êtres vivants appartenant au règne animal qui se développent aux dépens de celui qui les héberge en se nourrissant des tissus ou du sang CB/EAS/2012
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« parasitoses » ex: ténia, sarcopte (gale), poux (pédiculose), plasmodium (paludisme)…
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e) Le prion C’est une protéine cellulaire infectieuse présente essentiellement dans le système nerveux CB/EAS/2012
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diagnostic fait souvent par autopsie
transmission par voie chirurgicale(neuro.), ou par le sang?, ou par la viande de bœuf contaminée,… Seule la destruction par incinération des matériels et des déchets de soins est susceptible de garantir l’élimination complète de l’infectiosité CB/EAS/2012
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Ex: maladie de CREUTZFELD-JACOB
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II. Infection et pouvoir pathogène des germes
L’infection: c’est « l’ensemble des manifestations cliniques et /ou biologiques engendrées par la pénétration dans l’organisme d’un micro organisme vivant » CB/EAS/2012
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Elle peut être locale: avec apparition de signes d’inflammation (rougeur, chaleur, douleur, gonflement), hyperthermie, adénite et/ou formation d’un abcès purulent … généralisée: avec fièvre élevée, frissons, altération de l’état général… CB/EAS/2012
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Le pouvoir pathogène des germes
dépend: de la virulence des microbes, de leur résistance au traitement et à certaines conditions défavorables, du type de virus, des capacités de défense du sujet CB/EAS/2012
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III. La chaîne infectante
Les réservoirs de germes Tableau 1 Les modes de communication Soit le patient s’auto contamine avec ses propres germes (gestes invasifs, immunodépression, manque d’hygiène,…) Soit les germes se trouvent « à l’extérieur » du patient CB/EAS/2012
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Les germes « extérieurs » contaminent le patient:
par voie directe: transmission d’un sujet à un autre ex: soignant vers patient Par voie indirecte: les micro-organismes sont transmis par l’intermédiaire de vecteurs ex: matériel, surfaces, eau, air, aliments, etc. CB/EAS/2012
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Les portes d’entrée Tableau 2 CB/EAS/2012
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Les porteurs asymptomatiques:
sont porteurs d’un micro organisme dangereux pour les autres mais ils ne présentent aucun signe de la maladie (Ex: personnes séropositives, patients entrant à l’hôpital ou soignants porteurs de SARM ds le nez qui peuvent le transmettre…) SARM = staphylocoque résistant CB/EAS/2012
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Les moyens de défense de l’organisme: le système immunitaire
L’immunité est la capacité d’un sujet à combattre une maladie quand il est face à l’agent infectieux responsable de cette maladie CB/EAS/2012
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Les différents types d’immunité doc.2 « systèmes de défense »
Si ces syst. de défense n’assurent pas correctement leur rôle: l’agent infectieux peut passer dans les ganglions lymphatiques et provoquer une lymphangite… puis dans le sang (septicémie…) CB/EAS/2012
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Le patient immunodéprimé
Un patient est dit immunodéprimé si son système de défense est déficient Ex: - malade du SIDA (ne possède plus les lymphocytes nécessaire à la fabrication d’anticorps protecteurs) - grands brûlés, patients sous chimiothérapie… CB/EAS/2012
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V. Rôle de l’A.S. / Maladie infectieuse
Voir tableau 3 CB/EAS/2012
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