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INTRODUCTION LES ROCHES CHIMIQUES

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1 INTRODUCTION LES ROCHES CHIMIQUES
Ces roches sont le résultat de la précipitation physico-chimique d'ions en solution.  EXEMPLE DES EVAPORITES

2 LES EVAPORITES GENERALITES
Les évaporites se forment par précipitation de sel après évaporation intense, et avec des vitesses de croissance très rapides.

3 LES EVAPORITES GENERALITES
Les évaporites se forment par précipitation de sel après évaporation intense, et avec des vitesses de croissance très rapides. Elles ont une grande importance économique: Elles forment le toit imperméable de certains des plus grands gisements pétroliers du monde. 8 kilos de sel sont consommés par personne et par an. Celui-ci sert aussi au sablage des routes. Le gypse va servir à l’élaboration de plâtre et la sylvite à celle de la potasse.

4 minéraux des évaporites marines minéraux des évaporites continentales
LES EVAPORITES GENERALITES Les minéraux principaux en sont le gypse, l'anhydrite et la halite. D'autres minéraux, quoique moins fréquents, peuvent être des constituants importants de certains dépôts salins. minéraux des évaporites marines minéraux des évaporites continentales HALITE NaCl halite, gypse, anhydrite  … sylvite KCl epsomite MgSO4.7H2O carnallite KMgCl3.6H2O trona Na2CO3.NaHCO3.2H2O kainite KMgClSO4.3H2O mirabilite Na2SO4.10H2O ANHYDRITE CaSO4 thenardite NaSO4 GYPSE CaSO4.2H2O bloedite Na2SO4.MgSO4.4H2O polyhalite K2MgCa2(SO4)4.2H2O gaylussite Na2CO3. CaCO3.5H2O kieserite MgSO4.H2O glauberite CaSO4.Na2SO4

5 LES EVAPORITES GENERALITES
Leur reconnaissance est essentielle puisqu'elles sont de bons marqueurs climatiques (climat aride, où l'évaporation excède de loin les précipitations  dans la ceinture tropicale des hautes pressions, entre 10° et 30° de latitude).

6 LES EVAPORITES GENERALITES
Néanmoins des régions littorales tempérées mais très ventées sont également le siège d'une forte évaporation (salines de Camargue). Dans les marais salants actuels, le confinement du corps d'eau est accompagné d'une intense activité biologique (larves d'insectes, algues, bactéries) :  la production de matière organique est estimée à 10 kg/an pour 1m2 de surface de marais salant.

7 Eau de rivière (% du résidu solide) Eau de mer (% du résidu solide)
LES EVAPORITES GENESE ET CONSTITUTION DES DEPOTS EVAPORITIQUES  Composition chimique des eaux de mer et de rivière Eau de rivière (% du résidu solide) Eau de mer (% du résidu solide) HCO3- et CO32- 48,6 0,4 Ca2+ 12,4 1,2 H4SiO4 10,8 <0,01 SO42- 9,3 7,7 Cl- 6,5 55,1 Na+ 5,2 30,6 Mg2+ 3,4 3,7 K+ 1,9 1,1 Fe2+ et Fe3+ 0,6 Al(OH)4- 0,2 NO3- 0,8

8 LES EVAPORITES GENESE ET CONSTITUTION DES DEPOTS EVAPORITIQUES
 Composition chimique des eaux de mer et de rivière Les rivières contiennent principalement HCO3- et CO32-, avec une proportion moindre de Ca2+, H4SiO4, SO42-, Cl-, Na+, Mg2+ et K+ Les océans contiennent en grande quantité de SO42-, Cl-, Na+ et K+

9 LES EVAPORITES GENESE ET CONSTITUTION DES DEPOTS EVAPORITIQUES  Composition chimique des eaux de mer et de rivière Ces différences reflètent en fait la manière dont les sels dissous sont extraits de l'eau de mer et incorporés dans les sédiments: Na et Cl sont très abondants dans l'eau de mer car d'une part, ils ne sont pas utilisés par les organismes et incorporés au sédiment sous la forme de tests comme Ca et Si et d'autre part, ils n'entrent pas dans le réseau des argiles au cours de la diagenèse comme Al et Fe.  Seule l'évaporation de l'eau de mer, dans des circonstances forcément exceptionnelles, permet leur extraction des océans

10 LES EVAPORITES GEOCHIMIE DES EVAPORITES : EXPERIENCE DE SHEARMAN (1971) Si l'on observe l'apparition progressive des précipités lorsque l'on fait évaporer de l'eau de mer, on obtient la séquence évaporitique suivante: La calcite, l'aragonite et les hydroxydes de fer peuvent précipiter lorsque le volume de l'eau est réduit de 50%

11 LES EVAPORITES GEOCHIMIE DES EVAPORITES : EXPERIENCE DE SHEARMAN (1971) Si l'on observe l'apparition progressive des précipités lorsque l'on fait évaporer de l'eau de mer, on obtient la séquence évaporitique suivante: La calcite, l'aragonite et les hydroxydes de fer peuvent précipiter lorsque le volume de l'eau est réduit de 50% Le gypse et l'anhydrite commencent à précipiter lorsque le volume de l'eau de mer n'est plus que 20% du volume initial

12 LES EVAPORITES GEOCHIMIE DES EVAPORITES : EXPERIENCE DE SHEARMAN (1971) Si l'on observe l'apparition progressive des précipités lorsque l'on fait évaporer de l'eau de mer, on obtient la séquence évaporitique suivante: La calcite, l'aragonite et les hydroxydes de fer peuvent précipiter lorsque le volume de l'eau est réduit de 50% Le gypse et l'anhydrite commencent à précipiter lorsque le volume de l'eau de mer n'est plus que 20% du volume initial Lorsque le volume de l'eau n'atteint plus que 10% du volume de départ, c’est d’abord la halite qui apparaît, puis il a y précipitation de carnalite et de polyhalite. Enfin c’est la sylvite qui précipite en dernier

13 LES EVAPORITES GEOCHIMIE DES EVAPORITES : EXPERIENCE DE SHEARMAN (1971) Si l'on observe l'apparition progressive des précipités lorsque l'on fait évaporer de l'eau de mer, on obtient la séquence évaporitique suivante: La calcite, l'aragonite et les hydroxydes de fer peuvent précipiter lorsque le volume de l'eau est réduit de 50% Le gypse et l'anhydrite commencent à précipiter lorsque le volume de l'eau de mer n'est plus que 20% du volume initial Lorsque le volume de l'eau n'atteint plus que 10% du volume de départ, c’est d’abord la halite qui apparaît, puis il a y précipitation de carnalite et de polyhalite. Enfin c’est la sylvite qui précipite en dernier Enfin, lorsque l'évaporation est presque totale, des borates et nitrates précipitent

14 LES EVAPORITES GEOCHIMIE DES EVAPORITES : EXPERIENCE DE SHEARMAN (1971) Si l'on examine les dépôts évaporitiques naturels, on constate que cette séquence idéale est rarement réalisée. Des répétitions, des cycles tronqués sont fréquents:  c'est le signe d'une évolution mouvementée du bassin évaporitique, alternant remplissage, périodes d'évaporation, nouveau remplissage avec dissolution d'une partie des espèces précédemment précipitées…

15 LES EVAPORITES ENVIRONNEMENT DE DEPÔT DES EVAPORITES
Les évaporites s'observent depuis le Précambrien jusqu'à l'époque actuelle, mais leur répartition spatiale et temporelle est inégale: elles sont particulièrement représentées au Cambrien, au Permien et au Trias. On classe généralement les évaporites en trois grands types: les évaporites continentales les évaporites marines de milieu peu profond les évaporites marines profondes

16 LES EVAPORITES LES EVAPORITES CONTINENTALES
Ces dépôts s'accumulent dans des lacs en région aride ou semi-aride. La minéralogie de ces évaporites est relativement variable puisqu'elle dépend de la composition des eaux fluviales, elle-même dépendante de la géologie régionale.

17 LES EVAPORITES LES EVAPORITES CONTINENTALES Les Lacs temporaires
C'est le cas des bassins continentaux fermés (bassins endoréiques). Ces lacs salés s'appellent selon les lieux sebkha continentale, chott, playa... Les sédiments contiennent beaucoup de matériaux détritiques et relativement peu de carbonates de Ca et Mg  il précipite en particulier du carbonate de Na, du sulfate de Na ...

18 LES EVAPORITES LES EVAPORITES CONTINENTALES Les Lacs permanents
La Mer Morte en offre un bel exemple.

19 LES EVAPORITES LES EVAPORITES CONTINENTALES Les Lacs permanents
C'est un lac alimenté par une rivière, le Jourdain, mais soumis à une forte évaporation: la densité de l'eau atteint 1,33. Depuis 1983, la halite précipite sur le fond. Une flottabilité exceptionnelle 

20 LES EVAPORITES LES EVAPORITES CONTINENTALES
On observe en général une répartition horizontale concentrique des différents dépôts (gypse - halite - nitrates) en fonction de leur degré de solubilité, les plus solubles étant localisés au centre, lorsque l'extension du lac en cours d'assèchement était la plus restreinte. Cette structure particulière, la présence d'autres types de sédiments continentaux, certaines espèces minérales rares en environnement marin comme le borax, l'epsomite, le trona, la gaylussite et la glauberite permettent de reconnaître des évaporites continentales.

21 LES EVAPORITES LES EVAPORITES MARINES PEU PROFONDES
Ces évaporites comprennent les dépôts intertidaux et supratidaux comparables à ceux qui se forment actuellement le long du Golfe Persique, de certaines zones de la côte d'Afrique du Nord… et les dépôts subtidaux de plate-forme, dont nous ne connaissons pas encore d'équivalent actuel.

22 LES EVAPORITES LES EVAPORITES MARINES PEU PROFONDES
Les dépôts intertidaux et supratidaux Ils sont appelés évaporites de sabkhas. Ces sabkhas sont des plaines côtières développées le long de zones continentales arides. localisation et coupe dans la sebkha El Melah (Tunisie)

23 LES EVAPORITES LES EVAPORITES MARINES PEU PROFONDES
Les dépôts intertidaux et supratidaux Outre les évaporites, les sédiments de sabkha comportent des éléments détritiques provenant du continent (amenés par les vents, les cours d'eau) et des sables et boues provenant de la plate-forme, transportés lors de tempêtes. localisation et coupe dans la sebkha El Melah (Tunisie)

24 LES EVAPORITES LES EVAPORITES MARINES PEU PROFONDES
Les dépôts intertidaux et supratidaux Les minéraux typiques des évaporites de sabkha sont l'anhydrite, le gypse et la dolomite. Dépôt de halite dans la Sebkha El Melah, Tunisie

25 LES EVAPORITES LES EVAPORITES MARINES PEU PROFONDES
Les dépôts intertidaux et supratidaux Les sédiments de sabkha possèdent fréquemment une nature cyclique: au cours de la progradation (comblement progressif) de la plaine littorale, la sabkha s'avance en direction de la mer, surmontant des sédiments de type stromatolithique, des boues lagonaires bioturbées, des corps oolithiques.

26 LES EVAPORITES LES EVAPORITES MARINES PEU PROFONDES
Les dépôts intertidaux et supratidaux EXEMPLE : La sebkha côtière d'Abou Dhabi La région est située sur la rive sud du Golfe Persique. Le climat est chaud et sec: la température de l'air varie entre 12° et 47°C, il ne tombe que 40 à 60 mm de pluie par an. Dans la lagune, la température de l'eau est comprise entre 12° et 40°C. La profondeur le long de la côte ne dépasse pas 20 m, 80 m au maximum au milieu du Golfe.

27 LES EVAPORITES LES EVAPORITES MARINES PEU PROFONDES
Les dépôts intertidaux et supratidaux EXEMPLE : La sebkha côtière d'Abou Dhabi Dans ces conditions extrêmes l'évaporation est intense: elle est estimée à 1,50 m d'eau par an. La salinité est le double de la salinité marine normale.

28 LES EVAPORITES LES EVAPORITES MARINES PEU PROFONDES
Les dépôts intertidaux et supratidaux EXEMPLE : La sebkha côtière d'Abou Dhabi La sédimentation est carbonatée. Les dépôts comprennent des sables bioclastiques à bioclastes de Lamellibranches, Foraminifères, Gastéropodes, Coraux, des concrétions algaires, des sables oolitiques et des boues carbonatées.

29 LES EVAPORITES LES EVAPORITES MARINES PEU PROFONDES
Les dépôts intertidaux et supratidaux EXEMPLE : La sebkha côtière d'Abou Dhabi Dans la zone subtidale prolifèrent des stromatolithes qui agglutinent les grains de sable calcaire. Des cristaux de gypse croissent et détruisent en partie les structures stromatolithiques.

30 LES EVAPORITES LES EVAPORITES MARINES PEU PROFONDES
Les dépôts intertidaux et supratidaux EXEMPLE : La sebkha côtière d'Abou Dhabi Dans la zone supratidale précipitent surtout le gypse, l'anhydrite, la dolomite et temporairement la halite sous forme d'un film blanc superficiel.

31 A: Photo aérienne de la plaine d'accrétion à Abu Dhabi
A: Photo aérienne de la plaine d'accrétion à Abu Dhabi. a: chenal de marée sous-aquatique; b: lagune infra-tidale; c: zone intertidale à peloïdes; d: tapis algaire; e: zone supratidale (sabkha) évaporitique avec nombreuses traces d'accroissement B: séquence type de sabkha, montrant la progradation de la plaine littorale depuis un milieu subtidal jusqu'à l'émersion.

32 LES EVAPORITES LES EVAPORITES MARINES PEU PROFONDES
Les dépôts subtidaux de plate forme Certaines formations évaporitiques de grande extension ne peuvent être expliquées par des dépôts de sabkha. Il s'agit vraisemblablement de plates-formes isolées, n’ayant pas de recharge continuelle par les eaux océaniques.

33 LES EVAPORITES LES EVAPORITES MARINES PEU PROFONDES
Les dépôts subtidaux de plate forme Dans ce cas, du gypse précipite sur le fond marin, en cristaux généralement de forme prismatique, dressés comme le sont les brins d'herbe d'une prairie (gazon sélénitique). Sont associées diverses structures sédimentaires comme des cristaux cassés et redéposés, des Péloïdes, des niveaux à stromatolithes…

34 LES EVAPORITES LES EVAPORITES MARINES PEU PROFONDES
Les dépôts subtidaux de plate forme A: couches plissées formées de croûtes de gypse B: détail montrant les cristaux prismatiques (Messinien, Heraklea Minoea, Sicile)

35 LES EVAPORITES LES EVAPORITES MARINES PEU PROFONDES
Les dépôts subtidaux de plate forme EXEMPLE : Les évaporites du Messinien Le fond de la Méditerranée et ses pourtours sont recouverts d'une épaisse série évaporitique d'âge miocène supérieur (Messinien).

36 LES EVAPORITES LES EVAPORITES MARINES PEU PROFONDES
Les dépôts subtidaux de plate forme EXEMPLE : Les évaporites du Messinien Au début du Messinien (vers 7 Ma) les échanges de la Méditerranée avec l’océan ne s’opéraient qu’avec l’Atlantique par des détroits qui traversaient des régions aujourd’hui localisées dans les chaînes bétique (Espagne) et rifaine (Maroc), et non par l’actuel détroit de Gibraltar qui n’était pas encore ouvert.

37 LES EVAPORITES LES EVAPORITES MARINES PEU PROFONDES
Les dépôts subtidaux de plate forme: EXEMPLE : Les évaporites du Messinien Mais il ne suffit pas d’isoler tectoniquement la Méditerranée et de l’évaporer complètement pour expliquer l’épisode Messinien:  L’évaporation d’une colonne d’eau de mer de 1000 m de hauteur ne déposerait, en s’asséchant, qu’une colonne de sels de l’ordre de 16 mètres comportant 0.5 m de gypse, 12 m de halite et environ 3.5 m de sels de potassium et de magnésium.

38 LES EVAPORITES LES EVAPORITES MARINES PEU PROFONDES
Les dépôts subtidaux de plate forme: EXEMPLE : Les évaporites du Messinien Le dépôt d‘un millier de mètres de halite et de plusieurs centaines de mètres de gypse implique donc soit des entrées permanentes ou presque permanentes d’eaux océaniques, quoique en quantités insuffisantes pour compenser les pertes dues à l’évaporation, soit une succession de périodes d’alimentation et d’isolement. On sait que le Messinien est une période de fluctuation du volume des glaces en antarctique et que ces fluctuations ont pu provoquer des variations sensibles du niveau océanique.

39 LES EVAPORITES LES EVAPORITES MARINES PROFONDES
Certains types d'évaporites, souvent laminaires, sont associées à des critères indiscutables d'environnement profond: grande continuité latérale des lamines individuelles, turbidites, absence d'algues... Dans ces évaporites, les lamines de gypse, d'anhydrite, de halite, alternent avec des lamines de boue ou de matière organique.

40 LES EVAPORITES LES EVAPORITES MARINES PROFONDES
On ne connait pas de modèle actuel… Néanmoins, on observe dans les marais salants que les cristaux de sels se forment près de la surface de l'eau puis tombent au fond. D'autre part, la stratification des eaux peut entraîner une sursalure dans les couches profondes (comme dans la Mer Morte).

41 LES EVAPORITES LES EVAPORITES MARINES PROFONDES
Formation d'évaporites d'eau profonde: l'eau se stratifie, sur le fond s'accumulent des sédiments anoxiques (riches en matière organique) qui donneront plus tard des « black shales ». La couche superficielle de l'eau s'évapore et se concentre malgré l'apport latéral d'eau, les cristaux de gypse et de sel se forment et tombent au fond.


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