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Publié parDominique Cuvelier Modifié depuis plus de 10 années
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Comment les idées des « Lumières » ont-elles ébranlé l’absolutisme?
Les Lumières Comment les idées des « Lumières » ont-elles ébranlé l’absolutisme?
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Quelles sont les grandes idées de ces textes
Quelles sont les grandes idées de ces textes? (vous devez pouvoir les retrouver à la seule lecture de ces textes) « Je hais vos idées mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez les exprimer » (Voltaire)
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« Je hais vos idées mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez les exprimer » (Voltaire) TOLERANCE, LIBERTE D’EXPRESSION Critique des dogmes de la Religion Remise en cause des ordres : chacun doit être estimé à sa juste valeur et non suivant sa naissance La nature demande à l’Humanité de s’entraider, de se tolérer, de s’écouter, de se pardonner Séparation des pouvoirs pour éviter toute tyrannie et pour permettre les libertés La liberté des cultes : cohabiter malgré les différentes croyances Le peuple subit les lois : il doit donc être à l’origine de ces lois (il doit être consulté par exemple)
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- Les Lumières, c’est la supériorité de la Raison critique contre l’absolutisme du pouvoir et de la religion. La Raison seule peut amener le progrès et changer la société.
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- Les Lumières, c’est la supériorité de la Raison critique contre l’absolutisme du pouvoir et de la religion. La Raison seule peut amener le progrès et changer la société. - Ces nouvelles idées circulent grâce aux écrits des philosophes comme Rousseau, Voltaire ou Montesquieu : elles se diffusent dans toute l’Europe car le français est alors la langue des élites européennes.
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- Les Lumières, c’est la supériorité de la Raison critique contre l’absolutisme du pouvoir et de la religion. La Raison seule peut amener le progrès et changer la société. - Ces nouvelles idées circulent grâce aux écrits des philosophes comme Rousseau, Voltaire ou Montesquieu : elles se diffusent dans toute l’Europe car le français est alors la langue des élites européennes. Ces philosophes souhaitent : la liberté religieuse (la tolérance, comme en Angleterre), la fin de la torture, la liberté politique, la liberté d’expression, la séparation des pouvoirs (que seul le roi détient). Leur modèle est la monarchie parlementaire anglaise.
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Fiche 2 – La liberté Les philosophes des Lumières, comme Rousseau, Voltaire ou Montesquieu, font progresser l’idée de liberté : liberté religieuse, liberté d’opinion et de penser, liberté face au pouvoir, tolérance des idées des autres…
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MONTESQUIEU (1689-1755) VOLTAIRE (1694-1778) ROUSSEAU (1712-1778) VIE
D’origine noble, il est avocat au Parlement de Bordeaux. Il réfléchit sur les liens et les lois qui unissent les hommes. Il entre à l’Académie française. Plusieurs fois emprisonné et censuré, il s’exile en Angleterre. Grande liberté d’esprit. Il est l’auteur engagé par excellence, prône la tolérance et s’en prend à l’Eglise catholique Il souhaite changer une société injuste et oppressive : l’homme est bon naturellement et c’est par les institutions qu’il devient méchant et corrompu Leurs OEUVRES - Lettres persanes (1721) - De l’Esprit des lois (1748) - Lettres philosophiques (1734) - Traité de la tolérance (1763) Le contrat social (1762) Emile (1762) Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité (1755) Sur l’EGALITE Un négociant qui enrichit son pays et contribue au bonheur du monde vaut autant qu’un noble, et pourtant ce dernier est souvent méprisant envers la bourgeoisie. Le bourgeois vaut autant que le noble « que nul citoyen ne soit assez opulent pour en pouvoir acheter un autre, et nul assez pauvre pour être contraint de se vendre » (le contrat social, 1762) Sur la LIBERTE « Il n’y a pas de liberté si la puissance de juger n’est pas séparée de la puissance législative et de l’exécutrice » (De l’Esprit des lois,1748) : si les pouvoirs sont séparés les libertés publiques sont assurées (liberté de penser, d’opinion, d’expression) « je hais vos idées mais je me battrais jusqu’au bout pour que vous puissiez les exprimer » « renoncer à sa liberté c’est renoncer à sa qualité d’homme, aux droits de l’humanité… » (le contrat social, 1762) Sur la TOLERANCE Il combat l’intolérance religieuse : « une religion qui tolérerait toutes les autres et qui, méritant ainsi la bienveillance de toutes, serait capable de faire du genre humain un peuple de frères » (Dictionnaire philosophique, 1771). Il prend la défense du protestant Calas, injustement accusé de meurtre Sur la NATURE Il attaque la hiérarchie sociale soi-disant naturelle : il est pour la séparation des pouvoirs. La nature des choses oblige les sociétés à se doter de lois Il souhaite garder un roi mais qui gouverne pour le bien de son peuple et non en tyran : le régime idéal est pour lui le despotisme éclairé La Nature a fait les hommes égaux et libres, donc le pouvoir est à tout le monde et personne ne doit dominer. Il est pour la démocratie : le pouvoir est au peuple qui fait les lois
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« L’Encyclopédie » de Diderot et D’Alembert illustre bien ces idées nouvelles : son but est de tout savoir et tout expliquer par la Raison. Elle compile toutes les connaissances du moment en expliquant les arts et les sciences de façon raisonnée. Elle critique « prudemment » les idées, les dogmes, les institutions de l’époque (doc. 5 p.55). Elle fait participer les plus grands penseurs et savants du moment (130 auteurs). Elle est rédigée entre 1751 et 1772.
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CONCLUSION : Les philosophes des Lumières sont porteurs de nouvelles idées et libertés qui s’opposent à l’absolutisme de l’époque. Mais ces idées ne sont pas appliquées en France, et c’est ce qu’essayera de faire la Révolution en 1789. Pour eux la pensée et la Raison doivent apporter le bonheur aux hommes et les sortir de l’ignorance. Elles vont donner ces libertés, influencer la société, changer les mœurs, amener un nouveau régime politique et une nouvelle civilisation. Ces idées nouvelles se diffusent largement en Europe, auprès des nobles et des bourgeois surtout. On débat de ces théories dans les salons ou les académies (doc.4p.53). L’édition et le commerce du livre se développent (par exemple « L’Encyclopédie » est diffusée en Europe). UNE OPINION PUBLIQUE PREND FORME. Le peuple est informé par de nombreuses brochures, affiches ou gazettes qui propagent ces théories.
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