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l’embaumement Qui se faisait embaumer ?

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Présentation au sujet: "l’embaumement Qui se faisait embaumer ?"— Transcription de la présentation:

1 l’embaumement Qui se faisait embaumer ?
A l’origine, l’embaumement était réservé au roi (Pharaon) puis aux grands personnages. La plus ancienne momie égyptienne : la reine Hetepheres Une pratique de plus en plus « démocratique » au Nouvel Empire : 3 types d’embaument sur catalogue selon la fortune (roi, nobles, peuple). Une véritable industrie qui employait des dizaines voire des centaines de personnes, toutes spécialisées dans un domaine.

2 Des techniques connues grâce à trois sources :
Le texte d’Hérodote, relativement succinct 2 papyri du Ier siècle après J/C. retrouvés à Thèbes et qui sont des copies de documents plus anciens. Les égyptologues les appellent « rituel de l’embaumement ».

3 Lavement du corps sur une table de 42 cm de haut avec de l’eau mêlée à du natron et dépilement.
L’ablation du cerveau au moyen de crochets en fer par les narines ou par dissolvant. (18e dynastie - Pourquoi pas avant ? Mystère sans réponse). Ablation des viscères par incision sur le côté (10 à 12 cm) au moyen d’une pierre coupante d’Ethiopie. L’incision débute, selon les époques, à partir de la dernière côte, du nombril ou de l’aine et s’étend toujours vers le côté gauche, assimilé à l’orient où pénètrent les pathologies et la mort) Le vide du corps est comblé par de petits paquets de lin remplis de myrrhe pure broyée et de natron, sous la forme de poudre minérale translucide ou blanche à base de carbonate de sodium que l’on récoltait au bord des lacs. Parfois bourrage avec de la sciure de bois, de lichens, de gomme-résine.

4 Les poumons, les muscles, les cartilages, les os et la chevelure étaient immergés sous un monticule de natron (poudre) 10 jours durant. Les ongles des mains et des pieds étaient cousus par des fils de lin pour éviter leur chute. Après le long séjour dans le natron, le corps ressemblait à un véritable cuir qu’il fallait laver, dessaler, assouplir par des massages à base d’huile parfumées et de graisses. On utilisait pour cela des cendres, du bitume, du sable, des cailloux voire du limon pour retravailler le corps. Tout était bon. Le traitement du corps n’est pas terminé : la langue et la bouche sont traitées à la cire, complétée de myrrhe et de térébinthe.

5 Les propres doivent être ouverts : prothèses de toutes sortes en céramique, en émail, en métal précieux cernés d’un trait de galène ou de khôl Emmaillotage du corps par des bandelettes de lin jusqu’à 100 à 150 M de longueur (au total). Les prêtres placent de très nombreuses amulettes entre les bandelettes et le corps (plusieurs dizaines). Habillage des mains et des pieds, couverts, pour les momies royales, de doigtiers d’or. Le tête est traitée en dernier et reçoit un masque d’or pur ou de cèdre (de carton ou de stuc selon la fortune de la famille du défunt). Une plaque en or vient fermer hermétiquement l’incision sur le côté (en fer à l’époque gréco-romaine ou de la cire).

6 Que deviennent les organes retirés du corps ?
Ils sont lavés à l’huile odorante et à l’eau, essoré puis emmailloté de linges imprégnés de gomme-résine liquide. Seuls sont conservés les poumons, le foie, l’estomac et les intestins qui sont placés séparément dans quatre vases dits canopes (Aboukir) portant l’image de la tête des 4 fils d’Horus, Amset (homme) Québeshenouf (faucon) Hâpi (babouin) Douamoutef (chien)

7 Quel est leur rôle des vases canopes ?
Éviter au cœur de souffrir de la faim et de la soif lui permettre de poursuivre son voyage jusqu’au ciel. Évolution des rites : à l’époque romaine, les viscères sont replacés dans le corps ou placés entre les jambes du défunt.

8 Tout le reste : sang, humeurs et liquides divers, épongé à grand renfort de linges imbibés de vin de palme ou d’aromates est stocké dans des jarres. Au Nouvel Empire, l’habitude se prit de conserver les jarres dans des cachettes car assimilées aux restes d’Osiris, ils favoriseront les crues du Nil et fertiliseront les sols.

9 Amulettes et statuettes
Elles sont chargées d’assurer le bon fonctionnement du corps dans la vie future. En cas de défaillance du cœur au moment de la confession négative devant Osiris. Une pierre verte, symbole de la végétation et de la croissance. Le scarabée cœur pousse devant lui le soleil, donc le jour, comme l’insecte pousse le sable devant lui.

10 Puissance (sceptre) Stabilité (pilier) Éternité (Croix de vie)
Mais aussi un oudjat , œil cerné de khôl, parfois accompagné du vautour et du serpent, symbole de l’intégrité retrouvée du défunt.

11 Les statuettes (chouabti)
Elles représentent soit des divinités soit des personnes appelées à vivre avec le défunt dans l’au-delà : meuniers, boulangers, brasseurs de bière, serviteurs de toutes sortes. Des statuettes en faïence émaillée (pour les plus fortunés), en bois simple (pour les plus modestes). Ces statuettes se comptaient par dizaines, voir par centaines (413 pour Toutankhamon) Des scènes de vie quotidienne gravées (Ancien empire) ou peintes sur les murs du tombeau afin de palier à toute éventualité.

12 Des scènes de vie quotidienne gravées (Ancien empire) ou peintes sur les murs du tombeau afin de palier à toute éventualité.

13 Il n’était jamais de trop de tout mettre en double.
Il fallait tout prévoir, même les fausses portes

14 La présence divine est toujours nécessaire dans la tombe…
Ré, à tête de bélier

15 L’importance et le sens des rites funéraires
1- Les sources 2- Les spécificités du corps humain dans les rites funéraires 3- Les pratiques funéraires 4- La sépulture 5- Ce que nous apprennent les rites funéraires Comment intégrer le sujet dans les nouveaux programmes de Sixième 1- Ce que disent les nouveaux programmes 2- Quels objectifs viser ? 3- Quelle démarche suivre ? 4- Exemples de séquences


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