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Nietzsche : introduction

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Présentation au sujet: "Nietzsche : introduction"— Transcription de la présentation:

1 Nietzsche : introduction
Nietzsche commence sa carrière académique comme philologue à l’université de Basel (1869). Il s’occupait des textes de la Grèce ancienne. Il abandonne son poste à l’université quelques années après la publication de la Naissance de la tragédie (1876). À cette époque Nietzsche est déjà malade et il commence à voyager en Europe cherchant des meilleures conditions climatiques et affectives pour pouvoir produire ses ouvrages philosophiques. La Naissance de la tragédie n’est pas un travaille philologique mais philosophique: il vise à expliquer le fait de la vie en faisant appel aux forces essentielles qui animent le devenir et l’existence. La naissance de la tragédie (1872) est la première ouvre philosophique de Nietzsche . Il s’inspire au Monde comme volonté et représentation de Schopenhauer, livre qui l’avait marqué pour le pessimisme concernant l’existence : la vie est douleur et souffrance, sans aucune finalité supérieure et rationnelle. Par contre Nietzsche refuse la solution de l’ascétisme proposé par Schopenhauer: il n’accepte pas la stratégie qui consiste dans l’abandon de la volonté de vivre, de créer. Il oppose une philosophie d’héroïque acceptation de la douleur: la souffrance ecsistentielle est un ingrédient fondamental de la création.

2 La naissance de la tragédie: influence de Wagner
la Naissance de la tragédie est dédié à Richard Wagner, compositeur et auteur de théâtre qui a inventé le drame musicale. Il présente une nouvelle conception de l'opéra comme « œuvre d'art totale ». Il s'agit de mêler de façon indissociable la musique, le chant, la danse, la poésie, le théâtre et les arts plastiques. Wagner s’inspire de la conception de Schopenhauer, qui soutenait que la musique est l’art la plus élevé en permettant la contemplation des mouvements du vouloir plutôt que des idées définies. De plus, Schopenhauer est la source des influences orientales de Wagner, notamment pour ce qui concerne le bouddhisme et la musique indienne. - Au début Nietzsche considère Wagner comme le génie capable de donner une nouvelle vie à l’art occidentale en faisant ressortir l’esprit authentique de la tragédie grecque, sa force vitale essentielle. - Selon Nietzsche l’art romantique contemporaine était un forme impuissante et morte, liée à l’expression de sentiment individuels et subjectifs d’impuissance .

3 La naissance de la tragédie: introduction
Nietzsche pense que l’art peut expliquer l’essence du monde et de la vie: il faut comprendre l’art en manière philosophique pour dégager le fond métaphysique qui est la base de différentes formes artistiques. En accord avec Schopenhauer, Nietzsche conçoit le devenir du monde comme l’effet des forces, de pulsions, absolues dépourvue de toute finalité, de sens. L’homme et les formes exprimant sa culture, sont donc le résultat de la manière dont à chaque époque on compose les différentes pulsions. Ainsi, en analysant les œuvres on peut arriver à connaitre le conflit des forces qu’elle symbolisent. L’art tragique grecque exprime les pulsions vitales primordiales, lorsque l’art romantique est liée à la pulsion de connaissance qui étouffe les pulsions vitales. Contrairement à Schopenhauer, Nietzsche refuse la solution de l’ascétisme. Il affirme la vie comme devenir, comme métamorphose, comme création: l’artiste est celui qui accepte la souffrance en nom du devenir, de la création. L’art n’a pas comme effet une contemplation détachée de la vie, mais l’art est elle-même un effet, une production de la force à la base du devenir de toute chose : l’art est la plus haute expression de la force vitale (violente et aveugle).

4 Apollon et Dyonisius : les deux pulsions artistiques de la nature
- Pour Nietzsche la tragédie est la forme exprimant en manière plus claire la dynamique des forces à la base de la vie car celle-ci est essentiellement tragique: la tragédie permet d’accéder à l’essence ultime du monde comme devenir. La tragédie est la meilleure expression de l’art grecque car elle représente la meilleure composition entre les deux forces fondamentales: l’esprit apollinien et l’esprit dionysiaque. On se souviendra de l’importance de la tragédie pour Schopenhauer: elle permettait de contempler la volonté humaine dans son défaite et, donc, elle poussait la volonté individuelle à se détacher du vouloir, à se soustraire à la vie. Apollon et Dyonisius symbolisent les deux forces créatrices de la nature. Les forces en accord avec lesquelles la nature engendre elle-même des créations « artistiques », « esthétiques »: l’artiste produit donc en accord avec les pulsions naturelles pour donner expression à la puissance de métamorphose et devenir en quoi l’essence du monde consiste.

5 Dyonisius Satyre (homme-bouc), dieu de l’ivresse, de la sexualité. Ivresse (état psychologique) Déchirement de l’illusion de l’individualité et de la conscience , démesure. réconciliation de l’homme et de la nature force de puissance vitale et chaotique de la nature, devenir, métamorphose, manque de forme définie. Souffrance et douleur Musique Apollon Dieu du soleil, de la forme idéale, de l’équilibre. Rêve (état psychologique) individualité, mesure, conscience séparation de l’homme et de la nature production de formes individuelle, définies, harmonieuses, soustraites au devenir. Sérénité, contemplation Arts plastiques et poésie

6 Réconciliation d’Apollon et Dyonisius dans la tragédie
Les grecs avaient vu le fond violent et douleurs de l’essence de la vie, le devenir où toute chose se produit pour être anéantie. Il avaient vu l’Un où toute identité disparait en faveur d’un flux de métamorphoses, terrible et douloureux. Les grecs avaient connu Dyonisius et ils auraient été détruits par sa puissance s’ils n’avaient pas connu Apollon, la pulsion formelle capable de canaliser la puissance dionysiaque pour produire des œuvres. L’esprit apollinien permet aux grecs de transférer la démesure du dionysiaque, sa puissance violente et excessive d’affirmation dans la représentation, en lui donnant une forme, une mesure. L’esprit apollinien transfigure l’exubérance dionysiaque dans l’art, dans la représentation en permettant de sauver le peuple grecs de la violence dionysiaque. Le mythe (invention des divinité de l’Olympe comme symboles des passions humaines, des grands récit comme l’ Odyssée et l’Iliade) ou le drame qui se joue sur scène, sont des matérialisations apolliniennes de l’état dionysiaque. L’héros sur scène, qui meurt et qui ressuscite, est la masque de Dyonisius, le dieu des métamorphoses. La tragédie est le spectacle que permet de regarder le fond qu’on ne supporte pas de regarder directement: l’ anéantissement de l’individu dans le devenir.

7 Fin de la tragédie et émergence de la raison éclairée
Le moment de réconciliation parfaite entre Apollon et Dyonisius marque le moment de la tragédie attique, il s’agit des tragédies de Eschyle et Sophocle. Ce moment heureux se termine avec Euripide et avec l’émergence de la philosophie socratique et platonicienne: alors, le discours et les argumentation vont faire disparaitre la musique et avec elle toute trace dionysiaque. Les passions se dégradent en pensées froides, l’extase s’avili en sentiment théâtrales. C’est la victoire de l’homme théorique sur l’homme de nature, la victoire de l’homme qui cherche à réduire le monde à des formes rationnelles, à des identités immuables et éternelles, sur l’homme qui accepte et affirme la puissance irrationnelle de la vie, c’est-à-dire l’artiste qui reconnait le fond chaotique et débordant du devenir comme source de toute production. Avec Socrate naît l’esprit de science qui soumet Dyonisius et Apollon (comme pulsions naturelles) à la rationalité. La vie est ainsi soumise à des normes, des règles, de modèles qui étouffent la puissance vitale. L’esprit de science caractérise aussi l’époque contemporaine à Nietzsche: Kant et surtout Hegel sont les ennemis principaux. L’un fait de la vie l’obéissance à la loi morale, et l’autre fait du devenir un mouvement purement rationnel.

8 Nietzsche après La naissance de la tragédie
Nietzsche croyait que Wagner, à qui La naissance de la tragédie est dédiée, était la figure de l’artiste capable de faire renaître la tragédie grecque. Toutefois il se rend compte que ce n’est pas ainsi: Wagner produit des ouvres pour les masses, il simule les passions, il engendre des sentiments qui ne sont pas expression de Dyonisius. l’époque romantique se caractérise selon Nietzsche par une forme de nihilisme qu’affecte aussi Wagner. Il s’agit d’une atrophie de l’instinct qui amène à des positions de renonciation à la vie comme celle de Schopenhauer, ou comme le sentiment de déchéance qui affect Baudelaire ou Zola. Selon Nietzsche la modernité a perdu sa pulsion vitale, la capacité de créer, de dissoudre toute fausse convention pour affirmer la puissance de la vie. Dans sa philosophie Nietzsche vise à trouver un remède contre le nihilisme, contre les fausses vérité produites par la culture afin d’étouffer les pulsions, les instincts vitaux. Sont objectif est celui de faire ressortir la force chaotique et irrationnelle qui est le fond de l’existence pour faire de la vie une création, une ouvre d’art. L’artiste est dionysiaque, il compose en accord avec la force naturelle de devenir et de métamorphose: ses productions sont des masques permettant de regarder irreprésentable. L’art est la seule manière de présenter la vérité: l’art est mensonge.

9 Le chœur satyrique et le sublime (extrait)
La tragédie trouve son origine véritable dans le chœur satyrique. Ceci est la première transposition du dionysiaque en un forme apollinienne. Les satyres sont les serviteurs de Dyonisius, il s’agit d’hommes-boucs qui suivent le dieu en chantant des dytirambes. Le chœur dans la tragédie grecque est un group de chanteurs qui commente en chantant les actions des personnages et qui participe à leur passions. L’homme abandonné à l’ivresse dionysiaque risque de tomber dans le dégout pour la vie (dégoût bouddhiste , schopenhauerien) car il reconnait toute forme individué comme une illusion: il renonce ainsi à l’action car la vision du fond violent de l’existence tue l’illusion nécessaire à l’action (ceci est ce qu’arrive à Hamlet). Le chœur satyrique est la première illusion nécessaire à l’action. L’art (tragique) est donc ce qui sauve l’homme: elle transforme le dégoût et l’horreur pour l’absurdité de l’existence (son véritable fond) en une image capable de rendre la vie possible. Les images de l’horreur ainsi produite sont SUBLIMES. le chœur des satyres permet au peuple de tourner le dos à la civilisation, celle-ci étant une mensonge qui prétend d’être la seule vérité. Le chœur est miroir dans le quel le peuple voit sa propre métamorphose: le peuple reconnait le fond véritable de l’existence mais il le voit comme œuvre d’art, comme une forme adoucie par Apollon.

10 La naissance de la tragédie pp. 54-56
Le chœur satyrique est comme une protection permettant de regarder le fond dionysiaque de l’existence. Que le chœur est l’origine de la tragédie est une thèse déconcertant car personne l’avait jamais soutenu avant N.

11 Abolir: verbe employé par Hegel pour indiquer le dépassement d’une opposition. Ici le verbe est utilisé pour indiquer une direction contraire au sens du développement de l’esprit hégélien. Les satyres symbolisent la vie hors du temps de l’historie de la civilisation: ils symbolisent le fond essentiel de la vie qui est éternel (par contre les civilisations changent)

12 Léthargique: sens étymologique= oubli.
Le chœur sauve du danger qui accompagne l’ivresse dionysiaque: l’art suave la vie. Léthargique: sens étymologique= oubli. La pulsion dionysiaque doit affirmer la vie, l’action. Une fois compris que la vie est complètement dépourvue de rationnalité, Hamlet ne trouve plus la motivation nécessaire à l’action: Nietzsche le critique.

13 « The world is out of joint », Hamlet, Acte 1, Scène 5
« The world is out of joint », Hamlet, Acte 1, Scène 5. irrationalité de la vie. Hamlet préfère ne pas vouloir plutôt que vouloir la vie comme elle est: sans sens. Ophélia, personnage de l’Hamlet, elle suicide devant la folie de la réalité: elle renonce à la vie. Refuser les divin signifie refuser l’illusion qui sauve. Silène: satyre, père adoptif de Dyonisius. Pour Nietzsche il est le symbole de la sagesse dionysiaque.

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