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Projet Pépite Marqueurs linguistiques et compétences mathématiques : une étude exploratoire Sylvie NORMAND-ASSADI, Dialang Lalina COULANGE, Didirem Élisabeth.

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1 Projet Pépite Marqueurs linguistiques et compétences mathématiques : une étude exploratoire Sylvie NORMAND-ASSADI, Dialang Lalina COULANGE, Didirem Élisabeth DELOZANNE, Crip5 Brigitte GRUGEON-ALLYS, Didirem Je vais présenter ici une étude exploratoire dont l’objectif est de trouver des structures linguistiques récurrentes et des marqueurs linguistiques en vue d’améliorer l’évaluation des élèves en algèbre. Cette étude s’est déroulée dans le cadre de l’utilisation du logiciel Pépite en vue d’une analyse automatique des réponses des élèves lorsque ceux-ci les expriment dans leurs propres mots. Cette étude a été menée principalement par une linguiste S. Normand et une didacticienne des mathématiques L. Coulange B. Grugeon et moi-même qui sommes co-responsable du projet Pépite avons participé à cette étude. Je vais d’abord vous présenter le projet Pépite pour préciser le cadre de cette étude, puis l’étude que nous avons menée avant de terminer par quelques conclusions.

2 Contexte : le projet Pépite
Objectif Assistant logiciel pour permettre aux enseignants de mathématiques d’obtenir un diagnostic fin des compétences de leurs élèves en algèbre élémentaire Fondement Une recherche en didactique [Grugeon 1995] Un modèle de la compétence algébrique et un outil papier-crayon de diagnostic Diagnostic Erreurs Cohérences de fonctionnement Correctes (à développer) Inadéquates ( à déstabiliser)

3 Le logiciel Pépite Logiciel d’évaluation des compétences des élèves en algèbre (3°-2nde) [Jean 2000] Analyse TB : réponses aux questions fermées B: réponses exprimées en algèbre [Prévit 2002] I : réponses exprimées en langage « mathurel » Expérimentations ( ) Assistant de diagnostic qui aide à comprendre : Nécessaire Correcteur automatique de copies qui aide à prendre des décisions Projet Cognitique, école et sciences cognitives, appel 2002, [Delozanne et al. 02, 03] Didactique, informatique, ergonomie, linguistique Les expérimentations Modélisation pour comprendre, pour agir Assistant de diagnostic qui aide à comprendre vs un correcteur automatique de copies qui aide à prendre des décisions Le Pépite actuel analyse très bien ou assez bien : Les réponses aux questions fermées Les réponses aux questions ouvertes exprimées par des relations algébriques Analyse assez mal les réponses exprimées par les élèves en français

4 Présentation de l’étude
But Vers un diagnostic automatique des réponses à des questions ouvertes Réponses : en langage « mathurel » Questions Comment prendre en compte la diversité des productions spontanées des élèves dans « leurs propres mots » ? En quoi la nature de ces productions peuvent-elles nous informer sur les compétences des élèves ?

5 Objectifs de l’étude Hypothèses
Une étude linguistique pour améliorer la classification des réponses Les formulations comme indicateurs de compréhension des élèves Matériau Des productions d’élèves recueillies lors du passage du test avec le logiciel Pépite Objectif Chercher des relations entre Usage de structures et de marqueurs linguistiques Niveau de développement de la pensée algébrique des élèves

6 L’ exercice 2 de Pépite Type de tâche Consignes
3 tâches différentes correspondant aux 3 questions Pour chacune d’elle Dans un premier temps l’élève choisit entre vrai et faux à l’aide d’un bouton radio Dans un deuxième temps il justifie son choix Pour l’analyse 4 types de justifications expressions numériques, algébriques, en français, pas de réponses Dans la suite de l’exposé Choix : réponse vrai faux Justification : expression en français

7 Corpus étudié 168 élèves (15-16 ans)
Fin collège – début lycée (troisième-seconde) Population étudiée : 52 élèves Au moins une justification en langage mathurel à sur les 3 questions de l’exercice 2 Étude exploratoire Par des chercheurs Pas par des logiciels

8 Méthodologie Étape 1 : point de vue linguistique
Classification quantitative : performance Analyse empirique des données Étape 2 : point de vue linguistique et didactique Classification qualitative des justifications Variables de tâches  productions linguistiques Étape 3 : un atelier avec d’autres chercheurs et des enseignants Affiner la classification Étape 4 : stabiliser la classification Présenter ici Étape 5 : validation (en cours) Projection sur des profils d’élèves en algèbre Dans une première étape la linguiste a étudié le corpus en le partageant en deux en fonction de la performance sur la tâche (choix correct ou non) et en dégageant des structures et des marqueurs linguistiques Dans une deuxième étape, une analyse qualitative a été menée en croisant les points de vue didactique et linguistique et une première classification a été proposée mettant en rapport Les caractéristiques de l’égalité mathématiques La performance de l’élève (réponse correcte/incorrecte) Des marqueurs linguistiques de cette réponse Son niveau d’entrée dans l’algèbre

9 Première classification quantitative
Fondée sur la performance de l’élève Global : 2 groupes Groupe 1 (24) : 3 bons choix / 3 questions Groupe 2 (28) : au moins un choix incorrect Local : 4 catégories de réponse (CC, CP, CI, II) Choix : Correct, Incorrect Justification : Correcte, Partielle, Incorrecte

10 Classification qualitative
Pour chaque question Caractéristique de l’égalité mathématique Description des structures linguistiques et marqueurs utilisés par les élèves de chaque catégorie (CC, CP, CI, II) Définition d’une typologie de justifications d’élèves fondée sur 4 registres linguistiques Argumentatif, descriptif, explicatif, légal Hypothèse L’utilisation de ces registres par les élèves est liée à différents niveaux d’entrée dans la pensée algébrique Conceptuel, Contextuel, Formel scolaire

11 Outil de classification
Registre linguistique Niveau d’entrée dans l’algèbre Argumentatif : L’élève a recours à des relations (conséquence, restriction, opposition)pour expliciter ses arguments. Conceptuel : L’élève manie les concepts Descriptif : L’élève décrit les éléments du contexte posé par l’égalité donnée. Contextuel : L’élève reprend des éléments significatifs du contexte Explicatif : L’élève a recours à la causalité relativement à l’égalité donnée Formel-Scolaire : L’élève applique des règles vides de sens Légal : L'élève appuie son discours sur une dimension légale en utilisant des verbes modaux.

12 Classification pour a3 a2 = a5
Voyons comment s’applique cette catégorisation sur notre échantillon à la question 1 --- d’un point de vue mathématique, cette égalité présente 2 caractéristiques principales D’abord elle est fausse Puis elle est très proche d’une propriété présentée dans tous les manuels scolaires et sur laquelle tous les enseignants de mathématiques insistent --- pour cette question nous distinguons 5 catégories La première catégorie comprend 3 étudiants du groupe 1 qui ont donné un choix correct et une justification correcte. Un exemple :… Dans cette catégorie les élèves utilisent des phrases complexes et des conjonctions de coordination qui marquent des relations de type conséquence et restriction : donc, mais qui nous ont fait situer leur discours dans le mode argumentatif et estimer que leur raisonnement avait un ancrage conceptuel La deuxième catégorie comprend 5 étudiants qui ont également donné un choix correct et une justification correcte. Un exemple …. Les élèves utilisent des phrases complexes construite à partir d’une proposition principale qui pose l’acte et d’une proposition subordonnée qui définit le contexte de l’action en utilisant des conjonction temporelles ou spatiales : lorsque, quand, lors, dans. La troisième catégorie comporte 15 étudiants dont le choix est correct mais dont la justification comporte un implicite. Un exemple… L’élève ne mentionne pas que la base des deux puissances doit être la même. Il se focalise sur les éléments variants d’un membre à l’autre. La quatrième catégorie comprend 6 élèves dont le choix est aussi correct et la justification partielle. Ils utilisent des phrases courtes et ont recours à la causalité par l’utilisation de car, c’est vrai car. Comme les précédents ils se focalisent sur les éléments variants d’un membre à l’autre. Certains utilisent des verbes modaux qui indique la possibilité (on peut) voir l’obligation (il faut). Par ces recours, les élèves inscrivent leur discours dans le registre explicatif, voir légal La cinquième catégorie regroupe 4 étudiants dont le choix est incorrect ce qui traduit l’utilisation d’une régle fausse. Ils utilisent des verbes qui expriment l’obligation qui situent leur discours dans un registre légal et leur raisonnement dans le formel scolaire

13 Classification pour a2 = 2a

14 Classification pour 2a2 = (2a)2

15 Premières vérifications
Sur notre échantillon : Gr 1 : conceptuel et contextuel Gr 2 : plutôt conceptuel et formel scolaire Sur des études de cas Formel scolaire : invoque des règles fausses sur d’autres exercices du test Conceptuel : obtiennent de bons résultats au test Contextuel : pas très prédictible Les registres linguistiques semblent très sensibles aux caractéristiques de l’égalité

16 Autres résultats a3 a2 = a5 vraie, proche d’une règle de cours
Bon choix : peu d’argumentation et plus de description Mauvais choix : plus de légal a2 = 2a Fausse, non proche d’une règle de cours Bon choix : plus d’argumentation (opposition, coordination) Mauvais choix : peu de légal, plus d’explications 2a2 = (2a)2 Fausse, les prof insistent sur les parenthèses Bon choix : plus d’argumentation et peu de description Mauvais choix : retour du légal et aussi de l’explicatif

17 Variables de tâches et registre
Variables influençant le discours « mathurel » des élèves Égalité vraie/fausse Complexité des expression (peuvent être ou non développées, réduites etc.) Présence ou non d’éléments invariants d’un membre à l’autre Présence dans l’égalité d’éléments du cours

18 Résultats et perspectives
Une classification des justifications en langage mathurel Corrélation entre Réussite de la tâche, registres discursifs, niveau d’entrée dans la pensée algébrique Validations en cours sur un corpus plus large (300 élèves) Confrontation systématique de La réussite de la tâche (exercice 2) Le registre linguistique des justifications Le profil de l’élève (diagnostic sur l’ensemble du test) Étude sur le même type de tâches mais en faisant varier les variables identifiées Automatisation

19 Merci Questions, suggestions bienvenues… Site web du projet

20 Types of justification (N= 176)
Grade Q. ALG. NUM. M. L. NO (gr 9) N= 96 Q1 17% 3% 30% 51% Q2 16% - 26% 58% Q3 10% 60% Total 14% 1% 28% 57% (gr 10) N= 80 9% 44% 20% 35% 21% 33% 37% 38%


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