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Publié parAdalard Weiss Modifié depuis plus de 10 années
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COMPRENDRE LE PROCESSUS DE VICTIMISATION POUR MIEUX ACCOMPAGNER L’ÉLÈVE
France Chantal Boutet, Commission scolaire des Hautes-Rivières Pascale Claveau, Commission scolaire des Patriotes Marjolaine Farmer, Commission scolaire des Patriotes Christine Hébert, Commission scolaire de St-Hyacinthe Avec la collaboration de: France Langlais, Agente de soutien régional
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OBJECTIFS Connaître et comprendre le processus de victimisation
Appuyer nos interventions sur des pratiques jugées efficaces S’outiller pour mieux soutenir l’intervention France
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LE CONTEXTE PLAN DE LUTTE… Prévention Intervention
Mesures de soutien… et d’encadrement Avec la lunette VICTIME France Suite au rapport du Vérificateur général en 2005, le ministère de l’Éducation élaborait un plan d’action: • réparti sur une période de 3 ans ( ) •accompagné d’un soutien financier •incluant une vingtaine de mesures dans le but de favoriser un climat sain et sécuritaire pour tous les élèves et les acteurs scolaires Une de ces mesures invitait chaque école à élaborer une stratégie d’intervention en prévention et traitement de la violence ancrée dans son projet éducatif et son plan de réussite. Elle commandait notamment un portrait de situation des actions réalisées pour prévenir et traiter la violence et un portrait des manifestations afin de mettre en place des conditions et des mesures d’aide et d’accompagnement tant aux victimes, aux témoins et aux auteurs d’agression. Puis, au printemps 2011 est né le projet de loi 56, afin d’obliger davantage les écoles à se mobiliser face à la violence dans les écoles. C’est en juin 2012 que ce projet de loi a été adopté et intégré dans la LIP. L’article 76 oblige les écoles à élaborer un plan de lutte à l’intimidation et la violence à l’école. Le nouveau gouvernement (2013, Pauline Marois) poursuit les mêmes orientations et lance la Stratégie gouvernementale de mobilisation de la société québécoise pour lutter contre l’intimidation et la violence à l’école. Cette appellation veux rappeler que ce n’est pas que l’affaire des écoles, mais c’est l’affaire de tout le monde. Le plan de lutte doit inclure les actions préventives, les interventions, les mesures de soutien et d’encadrement pour les 3 acteurs. Aujourd’hui nous attirons davantage le regard sur l’élève victime. Dans l’expérience et dans les commentaires que nous avons recueillis, on nous demandait souvent quoi faire avec les élèves victimes ou comment bien intervenir.
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QUELQUES STATISTIQUES
Au Canada, au moins un adolescent sur trois raconte avoir déjà été victime d'intimidation à l'école2 Chez les Canadiens adultes, 38 % des hommes et 30 % des femmes déclarent avoir été victimes d'intimidation à l'école, occasionnellement ou fréquemment3 Au Canada, 47 % des parents affirment qu'un de leurs enfants a été victime d'intimidation4 Qu'on en soit l‘auteur ou la victime, l'intimidation augmente le risque d'idées suicidaires chez les jeunes5 Les filles sont plus susceptibles que les garçons d'être intimidées sur Internet6 7 % des internautes adultes au Canada, âgés de 18 ans et plus, ont déclaré avoir déjà été victimes de cyberintimidation à un moment ou l'autre de leur vie7 Augmentation au deuxième cycle du primaire (Cook et coll. 2010) Augmentation à l’entrée du secondaire (Cook et coll. 2010) France Lire les statistiques et demander aux gens ce qu’ils en pensent. (5 minutes) La problématique d’intimidation est nommée, reconnue … c’est pour cette raison qu’il y a une mobilisation et un investissement de la société. ( le gouvernement, les Commissions Scolaires et les écoles, On voit aussi différents partenaires se pencher sur la question: partenaire d’affaire, parents, policiers , CSSS, la communauté et les chercheurs. IRSC , Cook et coll. 2010
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CONSTATS N’importe qui PEUT être une victime
L’élève populaire: possède des stratégies d’intégration sociale. L’élève victime: maîtrise peu les stratégies d’intégration sociale. Les élèves qui sont à risque de devenir une victime: … France N’importe qui PEUT être une victime… au moins occasionnelle Le dénominateur commun est la DIFFÉRENCE… et l’adulte ne peut pas prévoir ce que sera cette différence…. Il faut valoriser la différence!!! Au dernier point poser la question aux participants: Qui sont élèves dans cette catégorie? Ils ressemblent à quoi, on les décriraient comment? Prendre en note leurs réponses (animation en grand groupe 5-7 minutes)
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LES ÉLÈVES QUI SONT À RISQUE DE DEVENIR UNE VICTIME:
France Exercice d’équipe ou de grand groupe… questionner le groupe selon leurs expériences professionnelles… qui sont les élèves à risque d’être ciblés comme victime?? Retour en en grand groupe (5 minutes) LES ÉLÈVES À RISQUE: les élèves qui vivent un isolement social (ce jeune est faible et personne ne viendra à sa rescousse si on l’attaque) les élèves qui changent d’école souvent les élèves qui ont des carences du point de vue de leurs habiletés sociales les élèves qui désirent s’intégrer « à n’importe quel prix » les élèves qui sont sans défense les élèves qui sont considérés comme « différents » par leurs pairs De plus, parmi cette liste, 27% des victimes cumulent au moins trois caractéristiques particulières les différenciant des autres : choix vestimentaires différences ou défauts physiques (développement plus ou moins rapide, gros, petit, défaut de langage) particularités des parents (éducation différente de celle pratiquée par les autres parents du milieu, religion, origines, langues parlées, etc. habitudes alimentaires (végétarisme, cuisine épicée ou exotique) défauts de langage personnalité introvertie, solitaire Elliott, 2010
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FACTEURS DE RISQUE France Maintenant, nous allons voir les différents facteurs de prédispositions chez les élèves victime d’intimidation. COMPRENDRE LE PROCESSUS DE VICTIMISATION POUR MIEUX ACCOMPAGNER L’ÉLÈVE
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PORTRAIT GÉNÉRAL DES VICTIMES
Souffrent à long terme de problèmes psychologiques tels que: Isolement Baisse d’estime de soi Symptômes psychosomatiques Dépression À plus haut risque : D’idéation suicidaire De tentative de suicide Et de suicide La peur d’être intimidé est en lien avec le décrochage scolaire Être victime à l’école est un facteur de prédisposition pour être une victime dans son milieu de travail plus tard. France Dans un premier temps, on vous montre ici un portrait général des impacts sur les élèves qui subissent des gestes d’intimidation. Il faut rappeler que ces impacts sont présents lorsque l’élève est victime plus d’une fois, mais nous allons davantage l’élaborer plus loin. La recherche nous indique que les élèves victimes d’intimidation: souffre à long terme de problèmes psychologiques tels que: Il devient à plus haut risque d’idéation suicidaire, de tentative et de suicide plus ils y sont exposé. On voit une gradation dans les intentions, c’est comme un entonnoir qui se referme sur eu. Leur difficulté de s’affirmer vient jouer un grand rôle dans cette prise de décision. La recherche mentionne aussi que la peur d’être victime… Une autre affirmation qui est intéressante c’est: sans la pression du groupe ou le statut du groupe, il n’y a pas de victime, d’auteur ou même d’intimidation Cook, et coll. 2010, Predictors of Bullying and Victimization in Childhood and Adolescence: A Meta-analytic Investigation
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FACTEURS DE RISQUE POUR LA VICTIME ET LA VICTIME-AUTEUR
FACTEURS INDIVIDUELS FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX France Continuum dans le temps.. Il existe un potentiel d’évolution de la personne dans la victimisation. Il y a des victimes qui resteront des victimes toute leur vie. Il y a des victimes qui deviendront victime-auteur FACTEURS DE RISQUE INDIVIDUELS POUR LA VICTIME STATUT AUPRÈS DES PAIRS: se définit par la qualité des relations que l’enfant ou l’adolescent a avec ses amis en incluant le rejet, l’isolation, la popularité et sympathique (je n’arrive pas a trouver un meilleur terme) COMPÉTENCE SOCIALE: se définit par l’ensemble des jugements évaluatifs des habiletés sociales d’une personne à interagir de manière efficiente avec les autres tout en évitant de poser des comportements inacceptables. FACTEURS DE RISQUE ENVIRONNEMENTAUX POUR LA VICTIME STATUT AUPRÈS DES PAIRS: se définit par la qualité des relations que l’enfant ou l’adolescent a avec ses amis en incluant le rejet, l’isolation, la popularité et sympathique (je n’arrive pas a trouver un meilleur terme). LE CLIMAT DE L’ÉCOLE: Se définit par le degré de respect et de traitement équitable des étudiants par les enseignants et la direction de l’école ainsi que le sentiment d’appartenance à l’école. LES CARACTÉRISTIQUES DE LA COMMUNAUTÉ: se définit par les caractéristiques de la communauté, du voisinage dans lesquelles l’enfant grandit comme, les facteurs socio-économique, le niveau de violence, le niveau de criminalité et le niveau de trafic de drogues. LES FACTEURS INDIVIDUELS POUR LA VICTIME-AUTEUR LE SENTIMENT DE COMPÉTENCE: Se définit comme les jugements que l’enfant ou l’adolescent porte sur ses capacités à organiser et à exécuter les actions requises pour atteindre un but (respect de soi-même, estime de soi). FACTEURS DE RISQUE ENVIRONNEMENTAUX POUR LA VICTIME-AUTEUR INFLUENCE DES PAIRS: Se définit par l’impact positif ou négatif des pairs sur l’adaptation de l’enfant ou l’adolescent tel que l’appartenance à un groupe de pairs déviants, l’appartenance à un groupe de pairs prosociaux et le renforcement des comportement appropriés ou non. ENVIRONNEMENT FAMILIALE: Se définit comme les conflits parentaux, le niveau de cohésion de la famille, le niveau de surveillance parentale, le niveau socio-économique de la famille et le style parentale (Autoritaire, Démocratique, Désengagé, Permissif ).
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FACTEURS DE RISQUE QUI CARACTÉRISENT…
VICTIME VICTIME-AUTEUR INDIVIDUELS Le statut auprès des pairs La compétence sociale Le sentiment de compétence ENVIRONNEMENTAUX Le climat de l’école Les caractéristiques de la communauté L’influence des pairs L’environnement familial France Continuum dans le temps.. Il existe un potentiel d’évolution de la personne dans la victimisation. Il y a des victimes qui resteront des victimes toute leur vie. Il y a des victimes qui deviendront victime-auteur FACTEURS DE RISQUE INDIVIDUELS POUR LA VICTIME STATUT AUPRÈS DES PAIRS: se définit par la qualité des relations que l’enfant ou l’adolescent a avec ses amis en incluant le rejet, l’isolation, la popularité et sympathique (je n’arrive pas a trouver un meilleur terme) COMPÉTENCE SOCIALE: se définit par l’ensemble des jugements évaluatifs des habiletés sociales d’une personne à interagir de manière efficiente avec les autres tout en évitant de poser des comportements inacceptables. FACTEURS DE RISQUE ENVIRONNEMENTAUX POUR LA VICTIME STATUT AUPRÈS DES PAIRS: se définit par la qualité des relations que l’enfant ou l’adolescent a avec ses amis en incluant le rejet, l’isolation, la popularité et sympathique (je n’arrive pas a trouver un meilleur terme). LE CLIMAT DE L’ÉCOLE: Se définit par le degré de respect et de traitement équitable des étudiants par les enseignants et la direction de l’école ainsi que le sentiment d’appartenance à l’école. LES CARACTÉRISTIQUES DE LA COMMUNAUTÉ: se définit par les caractéristiques de la communauté, du voisinage dans lesquelles l’enfant grandit comme, les facteurs socio-économique, le niveau de violence, le niveau de criminalité et le niveau de trafic de drogues. LES FACTEURS INDIVIDUELS POUR LA VICTIME-AUTEUR LE SENTIMENT DE COMPÉTENCE: Se définit comme les jugements que l’enfant ou l’adolescent porte sur ses capacités à organiser et à exécuter les actions requises pour atteindre un but (respect de soi-même, estime de soi). FACTEURS DE RISQUE ENVIRONNEMENTAUX POUR LA VICTIME-AUTEUR INFLUENCE DES PAIRS: Se définit par l’impact positif ou négatif des pairs sur l’adaptation de l’enfant ou l’adolescent tel que l’appartenance à un groupe de pairs déviants, l’appartenance à un groupe de pairs prosociaux et le renforcement des comportement appropriés ou non. ENVIRONNEMENT FAMILIALE: Se définit comme les conflits parentaux, le niveau de cohésion de la famille, le niveau de surveillance parentale, le niveau socio-économique de la famille et le style parentale (Autoritaire, Démocratique, Désengagé, Permissif ). Cook et al. 2010
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TYPES DE VICTIME Christine COMPRENDRE LE PROCESSUS DE VICTIMISATION POUR MIEUX ACCOMPAGNER L’ÉLÈVE
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DEUX TYPES DE VICTIMES Les victimes passives
les enfants gênés, traumatisés ou physiquement faibles ou petits. Les victimes qui provoquent les enfants qui recherchent l’attention, l’excitation ou la vengeance Recherche d’attention Recherche l’excitation Recherche d’une vengeance Une façon de se faire des amis, d’être cool ou populaire. Une façon de créer de l’agitation, de s’amuser. Une façon de rendre furieux l’enfant qui intimide, de se venger de ceux qui n’ont pas agi. Christine L’auteur Vorr, mentionne dans ses recherches qu’il existe 2 types de victime: Pour bien expliquer les 2 types de victimes nous allons faire un retour sur la diapositive sur la liste des élèves à risque. On peut classer les victimes en 2 catégories. On remarque que nous sommes plus habile de trouver des victime passives, mais il existe aussi des victimes qui provoquent. Les victimes qui provoquent ont peut les voir dans le continuum de victime et victime-auteur. Vous voyez le lien qu’il y a à faire entre les 2. On remarque aussi que les victimes qui provoquent semblent être pauvre en habileté sociale. Voors 2003
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PROCESSUS DE VICTIMISATION
Christine Lorsqu’on parle de processus de victimisation, certains auteur parle d’enfermement graduelle dans la victimisation chronique. Lorsque l’élève vit sa première situation d’intimidation, il possède encore toutes ses capacités internes pour reprendre le contrôle. Cependant, plus il est exposer à des événements d’intimidation, plus il s’éloigne du processus de la reprise de pouvoir. La spirale illustre bien tout le processus interne d’un élève qui subit de l’intimidation. SI = sentiment d’impuissance Diane Prud’homme p94-95 ajouter les commentaires Nommer les réactions des victimes : Surévalue le pouvoir des autres et diminue le sien Dramatise, elle se voit victime, perceptions biaisées Son comportement de victime se cristallise à travers sa personnalité Se transforme intérieurement quant à leur pouvoir et leur confiance en soi (impuissance acquise) Le fait de bien comprendre ce processus cela vous aidera dans vos interventions auprès d’eux par la suite, car elles seront différentes selon l’endroit où se trouve l’élève dans son processus. Donne un exemple: Les frontières physiologiques et psychologiques qui sont différentes d’une personne à l’autre. Cette faiblesse est la porte d’entrée de l’auteur pour passer à l’acte. Les causes de l’intimidation : caractéristiques physiques, race ou religion, atteinte à l’intégrité physique, statut socioéconomique, handicape… (extrait du film « la croisade des braves »: la scène de l’attaque dans le gymnase)
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EXEMPLE DE DIALOGUE INTÉRIEUR
… Christine Film processus interne Retour avec les participants
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LES IMPACTS POSSIBLES Problèmes personnels Problèmes interpersonnels :
Isolement, Perte de confiance en soi, Estime de soi diminué et isolement progressif, Anxiété, Dépression, Risque suicidaire… Timidité, Pensées de vengeance, Inconfort dans rencontres sociales… Problèmes académiques Problèmes d’abus de substance Difficultés de concentration, Baisse dans les résultats scolaires, Absentéisme scolaire, Décrochage scolaire… Consommer pour être accepté, Échapper à leur souffrance… Christine Plus tôt dans la présentation on vous dressait un portrait global des impacts personnels de la victime. Cette diapositive illustre plus spécifiques les différentes sphères qui pourrait être touchées par le problème d’intimidation. Problèmes académiques : difficultés de concentration, baisse dans les résultats scolaires, absentéisme scolaire (15% serait attribuable à la crainte d'être intimidé), décrochage scolaire (10% des décrocheurs au secondaire rapportent qu’ils ne sont pas retournés à l ’école par crainte d ’être harcelés ou agressés) Dans votre expérience, est-ce que vous avez vu d’autres comportements apparaître? (grand-groupe 2-3 minutes)
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LES BASES DE L’INTERVENTION
Christine Pour bien intervenir nous allons revoir certains concepts afin que tous s’entendent sur les définitions, les principes de base et sur certains mots. COMPRENDRE LE PROCESSUS DE VICTIMISATION POUR MIEUX ACCOMPAGNER L’ÉLÈVE
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LA FACE CACHÉE Les adultes sont témoins de moins de 10 % des situations d’intimidation Les pairs sont présents dans 85 % des situations PREVnet Christine Avant d’afficher les commentaires demander au gens ce que cette images leur dit? En équipe, faire travailler les personnes sur quelles sont les stratégies gagnantes à mettre en place afin que le 85% de jeunes en parlent davantage afin de soutenir les victimes? 10 minutes. Fournir la feuilles d’équipe France Langlais, ASR Montérégie, septembre 2013
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les définitions … Violence Intimidation
« Toute manifestation de force, de forme verbale, écrite, physique, psychologique ou sexuelle, exercée intentionnellement contre une personne, ayant pour effet d’engendrer des sentiments de détresse, de la léser, de la blesser ou de l’opprimer, en s’attaquant à son intégrité ou à son bien-être psychologique ou physique, à ses droits ou à ses biens. » (Article 13 de la LIP). Intimidation « Tout comportement, parole, acte ou geste délibéré ou non à caractère répétitif, exprimé directement ou indirectement, y compris dans le cyberespace, dans un contexte caractérisé par l’inégalité des rapports de force entre les personnes concernées, ayant pour effet d’engendrer des sentiments de détresse et de léser, blesser, opprimer ou ostraciser » (Article 13 de la LIP). Christine les définitions selon la loi sur l’instruction publique 2012 Les lire rapidement avec les paticipants
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UNE DISTINCTION IMPORTANTE DE TERMES
FRUSTRATION La frustration n’est pas une émotion, mais un état où ce n’est la faute de personne. Il s’agit d’un état d’insatisfaction… la frustration s’accompagne toujours de protestation, car elle va de pair avec un sentiment d’injustice. La frustration est en lien avec quelque chose (un événement, un objet, etc.) « Quelque chose ne fonctionne pas » COLÈRE La colère est une émotion vive qui tend à démontrer que quelque chose ne fonctionne pas et la raison de ce déséquilibre réside en une personne. « C’est la faute à quelqu’un si ça ne fonctionne pas. » Deux choix s’offrent à la personne en colère : combattre ou fuir. AGRESSIVITÉ L'agressivité, c'est l'action d'attaquer. Cette attaque se réalise sous l’effet d’une pulsion, donc l’agressivité est subite et non préméditée. La majorité des agressions ne sont pas de la violence. L’agressivité est résultat de l’échec : à modifier une circonstance frustrante, ressentir la futilité d’une circonstance, éprouver des sentiments ambivalents face à l’attaque. GESTE D’AGRESSION L'acte violent exprime une agressivité destructrice. Toute manifestation de force – de forme verbale, écrite, physique, psychologique ou sexuelle – exercée intentionnellement, directement ou indirectement, par un individu ou un groupe, et ayant comme effet de léser, blesser ou d’opprimer toute personne en s’attaquant à son intégrité, à son bien-être psychologique ou physique, à ses droits ou à ses biens. Christine Violence : ne pas respecter les règles établies – Petit Nicolas: Agnan – Comme il porte des lunettes, on ne peut pas lui frapper dessus autant qu’on le voudrait. Référence tableau Neufeld La loi Voir la correspondance entre les travaux du MELS et l’enquête des québécois Agressivité: Inhérente à la nature humaine Ni bonne ni mauvaise Essentielle à la poursuite de nos objectifs de vie Fait partie intégrante des relations humaines Peut s’exprimer de différentes manières (opposition, désaccord, refus, provocation, etc.) Colère: Fait partie du registre des émotions humaines Nous informe des obstacles à la satisfaction (les désirs ou les besoins ne sont pas comblés) Est un signe d’un sentiment d’impuissance, d’une impression de perte de contrôle de la situation)
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COMMENT FAIRE LA DIFFÉRENCE
CRITÈRES CAS D’INTIMIDATION CAS DE CONFLIT Une intention ou non de faire du tort L’intimidation est un rapport entre deux ou plusieurs élèves où l’un agresse l’autre volontairement ou non. Le conflit est une opposition entre deux ou plusieurs élèves qui ne partagent pas le même point de vue. Le conflit peut entraîner des gestes de violence. Une personne ou un groupe qui domine L’élève qui intimide veut gagner et pour ce faire s’impose à l’autre par la force. Celui ou ceux qui intimident ont un avantage sur celui qui est intimidé. Les élèves discutent vivement et argumentent pour amener l’autre à partager leur point de vue. Les personnes sont sur un pied d’égalité. Une présence de détresse et d’impuissance chez l’élève qui subit l’intimidation Il en résulte une victime, puisque l’élève qui a été agressé a été mis dans l’impuissance. L’élève qui intimide sent qu’il est en droit de recourir à la violence, mais il ne veut pas se faire prendre. Lorsqu’il se fait prendre, il se justifie (par exemple : déni, banalisation). L’élève qui subit l’intimidation se terre dans le silence, s’embrouille, voir assume les torts. On peut remarquer une retenue, une absence de liberté dans sa façon de se défendre ou d’argumenter. Il n’en résulte aucune victime même si les deux peuvent se sentir perdants. Les personnes se sentent libres de donner leur version. Une répétition des actes Les actes d’intimidation se répètent. L’intimidation nécessite une intervention spécifique. La médiation n’est pas la première intervention à envisager. Le conflit peut se poursuivre s’il n’est pas résolu. Le conflit se règle par la négociation ou la médiation. Christine Ceci est un tableau pour vous remettre dans le contexte afin de faire la différence entre intimidation et conflit, car parfois la ligne est mince entre les deux. Ce qui est vraiment important de vous rappelez c’est que vous devoir voir l’événement dans son ensemble avant de porter votre jugement. Il faut aussi évaluer l’âge de l’élève, ses capacités personnelles ou s’il possède un diagnostic (TADH, TSA, dysphasique, déficience intellectuelle).
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COMMENT FAIRE LA DIFFÉRENCE
Dans quel contexte s’inscrit le comportement de l’auteur ? Inégalité A-t-il eu un gain ? Son action est-elle stratégique ? Intention Quel est l’émotion ressentie par la victime ? Impact Des témoins ? De la victime ? Interprétation Christine Inégalité Intention : Son action est-elle destinée à faire du mal ou est-ce simplement une interaction sociale maladroite entre individus? Est-ce qu’il pense qu’il a raison de faire ou poser ce geste ? Impact : émotions ressenties par la victime et de l’auteur du geste Interprétation : Comment la cible interprète l’acte posé
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TABLEAU DES COMPORTEMENTS D’INTIMIDATION
LÉGER MODÉRÉ SÉVÈRE AGRESSION PHYSIQUE Pousser Bousculer Cracher Coup de pied Frapper Graffiti Abimer le matériel Voler Gestes qui sont méprisants et humiliant, mais sans faire mal physiquement Enfermer dans un endroit restreint Violence physique envers des membres de sa famille ou des amis Menace avec une arme Agression physique dans le but de faire du mal AGRESSION SOCIALE Parler dans le dos Mettre dans l’embarras S’arranger pour que l’autre ait l’air ridicule Faire circuler des rumeurs Insulte à caractère raciale ou sexiste S’arranger pour faire porter le blâme Humilier en public Exclure d’un groupe Rejet social Exclure avec malice Manipuler les autres pour qu’ils rejettent Faire circuler des rumeurs avec malice Menacer d’isolement total du groupe de pairs AGRESSION VERBALE Se moquer Dire des noms Regards méchants Niaiser Niaiser à propos de geste ou de vêtements Niaiser à propos d’apparence physique Menace par téléphone Menaces verbales de violence contre objets Menaces verbales de coups ou de violence corporelle INTIMIDATION Menacer de révéler des informations personnelles Défier publiquement à faire quelque chose Abimer des objets personnels Jouer un mauvais tour S’approprier des objets Extorsion Menacer de s’en prendre à des membres de la famille ou à des amis Menacer avec une arme Contraindre à faire quelque chose Taxage Christine En 1996, M Richard Gagné psychologue à la commission scolaire des Cantons, avait travailler sur le concept d’intimidation et de violence en les séparant en 4 catégories. Il avait aussi mis une gradation des actions pour ensuite proposer une gradation d’intervention. Il c’était inspiré de Garrity et Baris 1992 Pour faire la différence intimidation, agressivité et violence Gagné 1996, Commission scolaire des Cantons
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MISES EN SITUATION COMPRENDRE LE PROCESSUS DE VICTIMISATION POUR MIEUX ACCOMPAGNER L’ÉLÈVE Marjolaine
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AVERTISSEMENTS Ne pas réfléchir seul Ne pas agir de manière impulsive
Équipe d’experts dans chacun des milieux Ne plus douter… Intervenir quand même!!!! Et se poser les questions ensuite! Marjolaine TOUT le monde peut et doit INTERVENIR au meilleur de leurs connaissances… pour ensuite faire le relais avec la personne désignée prévue au plan de lutte… Pour faire la suite de l’intervention soit: une analyse plus approfondie de la situation tout en considérant les dynamiques des acteurs de l’évènement.
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QUE FERIEZ-VOUS? … Marjolaine La croisade des braves, Christine 2 :36
Situation qui illustre un évènement d’intimidation dans l’autobus de ville de premier niveau… 1: Écoute de l’évènement 2: Discussion des participants 3: le doute s’installe… dans le groupe 4: Retour sur le référentiel… 5: Arrêter l’évènement 6: Sécuriser la victime 7: Madame Ouimet… oui mais…. Prendre une distance (à voir) , analyser l’évènement pour s’avoir dans qu’elle situation nous sommes… Est-ce que vous voyez l’intimidation Comment elle se manifeste??? Est-ce qu’il a de la répétition??? Ou de la récidive????
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QUE FERIEZ-VOUS? Marjolaine
La croisade des braves: ATTAQUE DANS LA RUELLE 37:40 Que feriez-vous dans votre école??? Que se passe-t-il si nous intervenons seulement si l’analyse se fait sur la base de ce que nous avons vu??? Que se passe-t-il si nous intervenons considérant le parcours et les dynamiques des différents acteurs de l’évènement? Rapport de force, la victime peut « agresser » pour rétablir le rapport de force…..
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QUE FERIEZ-VOUS? … Marjolaine
La croisade des braves: BASKET DANS LE GYM, NOUS SOMMES UNE ÉQUIPE 50:30 Les deux victimes assument leurs différences, ils font partie du groupe, ils sont capable de s’affirmer dans ce qu’ils sont
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L’INTERVENTION Marjolaine COMPRENDRE LE PROCESSUS DE VICTIMISATION POUR MIEUX ACCOMPAGNER L’ÉLÈVE
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PRINCIPES D’INTERVENTION
Intervenir auprès des victimes, c’est accompagner la victime à se recentrer sur ses droits (respect, intégrité, leur place dans le groupe) accompagner la victime à reprendre du pouvoir sur sa vie (habiletés sociales, affirmation de soi) mettre en place des moyens afin de « libérer » la victime des impacts de la violence Intervenir auprès des victimes, ce n’est pas faire à leur place, les sauver, les materner, les surprotéger les rendre dépendantes des adultes Marjolaine de façon continue et cohérente d’un intervenant à l’autre (incluant les parents) mettre en place des moyens afin de « libérer » la victime des impacts de la violence : distance émotive vis-à-vis la situation Diane Prud’homme 2013
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J’encourage ou je préviens ?
ACTIVITÉ J’encourage ou je préviens ? Marjolaine, Christine, France À partir des diapos 32 et 33 Les participants classent les énoncés sous la bonne rubrique : j’encourage ou je préviens
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J’ENCOURAGE L’INTIMIDATION LORSQUE…
L’intimidation est PERMISE et ENCOURAGÉE par les adultes quand : nous ignorons ou blâmons les victimes; nous n’écoutons pas ce que les élèves nous racontent; nous disons aux victimes qui signalent les incidents de se débrouiller elles-mêmes; les victimes ont trop peur pour signaler les incidents; nous encourageons les représailles; les auteurs savent qu’il n’y a aucune conséquence et acquièrent du pouvoir nous craignons l’auteur du geste; nous sommes impatients en présence des élèves moins doués ou exaspérants; nous sommes inaccessibles et insensibles; nous n’établissons aucune limite ni conséquence aux mauvais comportements; la gestion de notre classe est faible. France Lire la diapositive et voir les commentaires des participants.
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JE PRÉVIENS L’INTIMIDATION LORSQUE…
L’intimidation est PRÉVENUE par les adultes quand : nous écoutons les élèves et les encourageons à signaler tout acte d’intimidation; nous sommes équitables; nous reconnaissons les différences entre les individus; nous développons l’estime de soi des élèves; nous représentons des modèles qui s’affirment, sans être agressifs; nous mettons en place et appliquons des politiques et des procédures pour contrer l’intimidation; nous agissons rapidement pour mettre fin à l’intimidation, aux bagarres et à la cruauté; nous conservons des dossiers des incidents; nous ne blâmons pas les victimes parce qu’elles ont été intimidées; nous encourageons et récompensons les bons comportements; nous outillons et enseignons à l’auteur des comportements de remplacement. France Faire une animation en équipe avant de montrer les phrases. On pourrait mettre les phrases et en ajouter d’autres qui ne sont pas en lien.
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LE GROUPE… LE PROBLÈME, MAIS AUSSI LA SOLUTION
LA MOTIVATION À INTIMIDER EST LIÉE AU STATUT SOCIAL DANS LE GROUPE Les interventions sur l’intimidation devraient viser davantage les groupes plutôt que les auteurs ou les victimes. Puisqu’un statut social n’existe qu’en fonction d’un groupe qui attribue le statut à ses membres, le groupe détient un rôle clé dans la régulation des comportements d’intimidation de ses membres. Les auteurs choisissent leurs victimes avec un certain statut (bas ou même rejetées du groupe). En dominant ce type de victime, les auteurs peuvent afficher régulièrement leur pouvoir au reste du groupe et réaffirmer leur statut élevé, sans crainte d’être confronté. Christine P33 du guide sur l’intimidation Daniel Vachon CS des Hauts-Cantons (Guide AQPS) L’enseignant a du pouvoir sur son groupe Travaille de collaboration… Daniel Vachon CS des Hautes-Cantons, 2012
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RECONNAÎTRE UNE VICTIME D’INTIMIDATION
Un élève qui est victime d’intimidation ne présentera pas nécessairement de blessures physiques. Pour pouvoir agir, vous devez rester attentifs et à l’écoute afin d’en reconnaître les signes. Avez-vous remarqué un changement de comportement au cours de situations sociales? L’élève présente-t-il des symptômes d’anxiété et de dépression (il semble triste, malheureux, facilement irritable)? Est-ce qu’il a soudainement perdu de l’intérêt pour des activités qu’il aimait? Est-ce qu’il a peur de visiter certains endroits dans l’école? Ses résultats scolaires ont-ils chuté sans explication? Est-ce qu’il dit souvent qu’il se sent malade? A-t-il des pensées suicidaires, des envies de fuir ou de décrocher? Christine Tous les élèves peuvent être une victime… Voici certaines questions à se poser lorsque vous soupçonnez
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PREMIÈRES INTERVENTIONS Intervenir pour mettre fin à l’incident
INTERVENIR AUPRÈS DE LA VICTIME POTENTIELLE Mettre fin à l’incident. Nommer le comportement. Orienter vers les comportements attendus. Vérification sommaire auprès de l’élève ciblé. Consigner et transmettre. INTERVENIR AUPRÈS DE L’ÉLÈVE AUTEUR DE L’INCIDENT ET LES TÉMOINS Diriger l’élève vers un lieu prédéterminé pour un arrêt d’agir. Demander aux témoins de quitter les lieux. Christine On pourrait le mettre sur une feuille et leur donner cela à la fin de la formation comme aide-mémoire TOUT LE PERSONNEL DE L’ECOLE PEUT ET DOIT INTERVENIR À CETTE ÉTAPE L’adulte qui voit un geste d’intimidation ou de violence doit: Intervenir rapidement pour mettre fin à l’incident; Séparer avec calme les parties en cause; Diriger l’élève ou les élèves auteur du geste vers un endroit préalablement déterminé pour un arrêt d’agir ( près de la porte d’entrée, dans le fond de la cours de récréation, dans la salle, dans un local identifié…) et leur dire qu’il y aura un suivi; S’entretenir avec la potentielle victime afin de reconnaître la situation, recueillir les faits et la sécuriser. Lui mentionner qu’un autre adulte pourrait venir l’aider plus tard. La victime va chercher de l’aide de l’adulte, souvent cette réaction est mal interprétée, car l’adulte a tendance à intervenir ARRÊTER – NOMMER - SIGNALER
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LA SUITE DES INTERVENTIONS Cueillette d’information, plan de lutte
INTERVENIR AUPRÈS DE LA VICTIME POTENTIELLE Recueillir les informations pertinentes à l’incident. Apporter du soutien à l’élève. Prévoir un plan pour assurer la sécurité de l’élève. Remplir le formulaire de signalement ou de plainte. Assurer le suivi. INTERVENIR AUPRÈS DE L’ÉLÈVE AUTEUR DE L’INCIDENT Recueillir des renseignements supplémentaires. Utiliser une stratégie d’intervention (voir votre plan de lutte). Intervenir auprès des élèves témoins de l’incident. Assurer le suivi. Christine On pourrait le mettre sur une feuille et leur donner cela à la fin de la formation comme aide-mémoire. La personne responsable de ce niveau d’intervention devra: S’entretenir avec chacun des élèves présents ou impliqués (auteur, victime et témoin) dans l’incident; Poser des questions ouvertes afin de déterminer la nature du comportement, l’endroit et comment chacun des élèves se sent par rapport à cet événement; Apporter du soutien à la victime; Intervenir auprès de l’élève ou les élèves auteurs; Mettre en action le plan de lutte si l’événement s’avère être un acte d’intimidation ou de violence; Compléter votre fiche se signalement ou de plainte. INTERVENIR - SOUTENIR - REDONNER LE POUVOIR
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VÉRIFICATION SOMMAIRE AUPRÈS DE L’ÉLÈVE « DEGRÉ DE VICTIMISATION »
Est-ce la première fois? Le questionner sur sa réaction? Conserves-tu des peurs des doutes? Crois-tu avoir les mêmes droits que tout le monde? Dans le doute, utilisez L’ÉCHELLE DU POUVOIR avant l’agression, pendant et après l’agression. Christine
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Grand sentiment d’impuissance
Léger sentiment d’impuissance Neutre Léger sentiment de pouvoir Grand sentiment de pouvoir L’ÉCHELLE DU POUVOIR POUR ÉVALUER LA PERCEPTION DE LA VICTIME DANS LA SITUATION Marjolaine Sur le principe du thermomètre, cet outil consiste à placer son sentiment de pouvoir suite à une situation donnée entre une extrémité qui démontre un grand sentiment de pouvoir et l’autre extrémité qui démontre un grand sentiment d’impuissance. La victime remplit le thermomètre, en partant d’en bas jusqu’à la hauteur du sentiment de pouvoir qu’elle évalue avoir et explique ensuite le choix de réponse: COMMENT EXPLIQUE-T-ELLE LE RÉSULTAT? DE QUOI EST FAIT LE SENTIMENT DE POUVOIR ? DE QUOI EST FAIT LE SENTIMENT D’IMPUISSANCE? DES EXEMPLES?
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ÉCHELLE D’AFFIRMATION
ZONE DE TOLÉRANCE ZONE D’AFFIRMATION ZONE DE DÉFENSE Marjolaine Pour aider la victime à adopter des comportements….. plus adaptés… pour reprendre du pouvoir…. Voir comment je m’affirme positivement
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Ce n’est pas grave… je laisse faire.
ZONE DE TOLÉRANCE Ce n’est pas grave… je laisse faire. J’ignore la situation, je passe rapidement à autre chose… car je considère que ce n’est pas grave ou que l’autre n’a pas fait exprès. Je choisis de ne pas réagir (je ne subis pas) Je peux regarder la personne dans les yeux et laisser mon comportement non-verbal parler, lui montrer que je trouve la situation désagréable. C’est comme si je lui disais : « Je n’ai pas envie de réagir, tu ne m’impressionnes pas! » Marjolaine NON à l’intimidation
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Je vais voir la personne et je lui dis calmement, mais fermement:
ZONE D’AFFIRMATION Si je suis en colère, je prends le temps de me calmer et je prépare dans ma tête ce que je veux dire. Je vais voir la personne et je lui dis calmement, mais fermement: Ce qui me dérange, c’est quoi le problème (sans l’attaquer). Je parle au « JE » Mes émotions (si c’est approprié) Ce que je veux (pas seulement ce que je ne veux pas), mes besoins. Je mets une limite claire. Au besoin, je redis mes limites avec un ton plus ferme. Marjolaine NON à l’intimidation
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Je me protège, sans attaquer l’autre.
ZONE DE DÉFENSE Ça suffit. Je me protège, sans attaquer l’autre. Je me tiens droit et solide, je regarde l’autre dans les yeux avec un regard sévère. D’un ton très ferme (sans crier), je lui dis clairement d’arrêter (phrase très courte et convaincante). Je m’en vais en lieu sûr, près d’un adulte ou de mes amis. J’avertis un adulte, j’en parle et je ne garde pas ça pour moi. En cas de violence, je crie, je me débats, j’utilise la force nécessaire pour me défendre! Je me sauve. Marjolaine NON à l’intimidation
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VOLET PARENT Marjolaine COMPRENDRE LE PROCESSUS DE VICTIMISATION POUR MIEUX ACCOMPAGNER L’ÉLÈVE
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COMME PARENT D’UN ENFANT VICTIME JE PEUX…
ÊTRE ATTENTIF ET À L’ÉCOUTE DE MON ENFANT AFIN DE RECONNAÎTRE LES SIGNES D’INTIMIDATION: Présente-t-il des symptômes d’anxiété ou de dépression? A-t-il une perte soudaine d’intérêt pour les activités qu’il aimait? A-t-il peur de visiter certains endroits? A-t-il cessé brusquement d’aller sur Internet? Ses résultats scolaires ont-ils chuté sans explication? Se sent plus souvent malade, ne veut pas aller à l’école? France
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COMME PARENT D’UN ENFANT VICTIME JE DOIS …
Rester calme Prendre le temps d’écouter Demander de décrire la situation Ne pas le blâmer France
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COMME PARENT D’UN ENFANT VICTIME J’INTERVIENS EN…
Parlant à son professeur ou toute autre personne qui est au fait de la situation L’encourageant à dénoncer l’auteur L’accompagnant dans sa recherche de solution Demandant l’aide de professionnels au besoin Contactant la direction de l’école France
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PRÉVENTION France MAINTENANT, VOUS AVEZ LES BASES POUR INTERVENIR AUPRÈS D’UNE VICTIME LORSQU’UNE SITUATION SE PASSE… MAIS QUE POUVEZ VOUS FAIRE EN AMONT DE CET ÉVÉNEMENT? COMPRENDRE LE PROCESSUS DE VICTIMISATION POUR MIEUX ACCOMPAGNER L’ÉLÈVE
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PRÉVENTION… UN RAPPEL Développement des habiletés sociales par:
Des programmes Les situations quotidiennes Les albums jeunesses Les émissions de télé L’environnement éducatif (école : classe, cour de récréation, service de garde, cafétéria, casiers, vestiaires, etc.) Les activités sur le civisme France La prévention a pour objectif de diminuer les facteurs de risque et augmenter les facteurs de protection. Chacun des milieux doit cibler les besoins en fonction de leur analyse de situation Se rappeler la mission de l’école : instruite, SOCIALISER, qualifier Amener les intervenants sur les mises en garde au sujet des outils. Il faut accompagner les élèves avec les outils Un enfant seul ne peut y arriver… Enseignement explicite des bons comportements Il n’y a pas d’outil parfait
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Merci de votre participation !
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RÉFÉRENCES COMPRENDRE LE PROCESSUS DE VICTIMISATION POUR MIEUX ACCOMPAGNER L’ÉLÈVE
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RÉFÉRENCES Prud’homme, D., Violence entre enfants casse-tête pour les parents, éditions du remue- ménage, 2013 Cook, et coll. 2010, Predictors of Bullying and Victimization in Childhood and Adolescence: A Meta-analytic Investigation Doyon, N., Non à l’intimidation j’apprends à m’affirmer, éditions midi-trente, Association Québécoise des Psychologues Scolaires, Bulletin de liaison volume 25, numéro 1, 2012 Film, La croisade des braves recherche/detail/article/branche-sur-le-positif-trousse-pedagogique-pour-le- primaire-3e-cycle/ Non à l’intimidation:
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RÉFÉRENCES DES STATISTIQUES, IRSC 2008-2009
2: Molcho M., Craig W., Due P., Pickett W., Harel-fisch Y., Overpeck, M., and HBSC Bullying Writing Group. Cross-national time trends in bullying behaviour : findings from Europe and North America. International Journal of Public Health. 2009, 54 (S2): 3: Kim, Y.S. et B. Leventhal. « Bullying and Suicide. A review », International Journal of Adolescent Medicine and Health, 2008, vol. 20, no 2, p 4: Bully Free Alberta – Homophobic Bullying (en anglais seulement) 5: Statistique Canada – Cyberintimidation et leurre d’enfants et de jeunes 6: Statistique Canada – Les incidents autodéclarés de victimisation sur Internet au Canada 7: Lee, R.T. et C. M. Brotheridge. « When prey turns predatory: Workplace bullying as predictor of counteragression / bullying, coping, and well-being », European Journal of Work and Organizational Psychology, 2006, vol. 00, no 0, p
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