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Publié parEveline Villette Modifié depuis plus de 10 années
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TUBERCULOSE: EPIDEMIOLOGIE ET METHODES DE DIAGNOSTIC CLASSIQUE
Pr. L.SLIM-SAIDI Laboratoire de microbiologie Hôpital A.Mami de Pneumologie – Ariana - TUNISIE
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Tuberculose: maladie antique
La tuberculose (TBC) est une maladie infectieuse dûe à une mycobactérie: Mycobacterium tuberculosis (BK) 1ers cas: 8000 ans Momies égyptiennes Infection redoutable 1 homme / 7 en est mort Maladie contagieuse ; transmission interhumaine La TBC reste toujours un sujet d’actualité Amenophis IV
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Recrudescence TBC TBC & SIDA TBC multirésistante
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Les 10 causes de mortalité les plus fréquentes
1 Infections respiratoires Maladies cardiaques 2 Diarrhées Dépression sévère 3 Complications naissance Accidents circulation 4 Dépression sévère Attaque (AVC) 5 Maladies cardiaques M.pulmonaire chronique 6 Attaque (AVC) infections respiratoires 7 Tuberculose Tuberculose 8 Rougeole Guerre 9 Accidents circulation Diarrhées 10 Affections congénitales SIDA
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Mycobacterium tuberculosis
Bacille de Koch 1882 Principal agent de la tuberculose
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MYCOBACTERIES Complexe tuberculosis: Tuberculose
Mycobacterium tuberculosis (homme) Mycobacterium bovis (animal) Mycobacterium africanum (homme) Transmission interhumaine +++ Mycobacterium leprae Lèpre
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MYCOBACTERIES Immunodéprimés/ SIDA… Mycobacéries atypiques:
M. kansasii gg, pneumopathies M. marinum ulc. cutanées M. scrofulaceum gg M. avium-intracellulare gg, pneumopathies M. fortuitum Bactéries de l’environnement, commensales opportunistes Immunodéprimés/ SIDA…
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MYCOBACTERIES: bactéries particulières
Bacilles aérobies strict, difficile à colorer Paroi riche en lipides (ac.mycoliques, · Acido-Alcoolo-Résistance => BAAR · Résistance aux désinfectants, antiseptiques, ATB · Résistance aux enzymes lysosomiales Multiplication lente: 18H (E.coli 20 mn) Culture 2 – 3 semaines et plus Multiplication intracellulaire (PN, macrophages) Mutants résistants « souches sauvages » (1/105 INH, Sm - 1/ 107 Rif) Association obligatoire d’antituberculeux
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TUBERCULOSE Transmission Voie aérienne Malades bacillifères
aérosols contaminés Toux, éternuements, paroles
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PATHOGENIE DE LA TBC Inhalation de M.tuberculosis Primo-infection
Asymptomatique (95 %) Tuberculose aiguë (5%) Infection latente Immunité cellulaire Pas de maladie 90% Tuberculose de réactivation (10%)
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Tuberculose pulmonaire
Tout symptôme respiratoire et toute anomalie RX inexpliqués suspecter la TBC Début progressif ++ Asthénie, Anorexie, Amaigrissement Toux sèche puis productive trainante Fièvre Sueurs nocturnes
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Tuberculose pulmonaire
Radiographie thorax : Images nodulaires Images cavitaires « cavernes » Opacités en plage « infiltrats » Caractéristiques des lésions : Bilatérales et polymorphes Lobes supérieurs ou Segments supérieurs des lobes inférieurs
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Tuberculose extra-pulmonaire
Ganglionnaire 13 % Pleurale % Autre % Adulte jeune: ans (61–68%) Sexe ratio = 1,4 TBC pulmonaire Homme TBC extra-pulm Femme
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EPIDEMIOLOGIE La TBC touche le sujet jeune de 15 à 40 ans : 61- 68 %
Taux d’incidence spécifique par tranche d’âge
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EPIDEMIOLOGIE Sujets à risque +++ Immunodéprimés Infection HIV
Personnes défavorisées socio-économiquement ou vivant en collectivité : Sans domicile fixe, migrants Orphelinat , maison de retraite, milieu carcéral Toxicomanes
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TUBERCULOSE DANS LE MONDE - 2000
Arch Intern Med.2003;163: La TBC reste un fléau mondial, Pays en voie de développement++ 2 Milliards personnes infectées 8,4 Millions nouveaux cas 20 Millions personnes atteintes de TBC 60 % TBC pulmonaire bacillifère 79 % tuberculeux n’ont pas accés aux traitements 3 Millions de décès 98 % :pays en voie de développement
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TUBERCULOSE ET HIV chez l’ADULTE
Arch Intern Med.2003;163:
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Résistance aux antituberculeux
Résistance primaire Résistance acquise Réservoir de germe Programme de lutte MDR= INH+ RIF
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TUBERCULOSE MULTIRESISTANTE WHO/CDS/TB/2000.278
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Comment réduire l’épidémie ?
Dépistage rapide des cas Traitement adéquat: Polychimiothérapie Mts actifs sur les 3 populations BK Monoprise et durée prolongée +++ Guérir les patients; Eviter les récidives Prévenir l’apparition des formes chroniques et Résistantes Briser la chaine de transmission Tarir la source de contamination
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Comment réduire l’épidémie ?
Dépistage efficace Diagnostic sensible et rapide Guérir les patients; éviter les récidives Prévenir les formes chroniques et Résistantes Briser la chaine de transmission Tarir la source de contamination Traitement précoce adapté et prolongé
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DIAGNOSTIC BACTERIOLOGIQUE
MICROSCOPIE CULTURE (Lowenstein Jensen) Identification Antibiogramme Confirmation bactériologique tardive Réduire délai de détection, d’identification RADIOMETRIQUE (BACTEC) NON RADIOMETRIQUES (MGIT – MB redox) HYBRIDATION AMPLIFICATION GENIQUE / PCR
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PRELEVEMENTS Tuberculose pulmonaire Expectoration Tubages gastriques
Aspirations bronchiques Lavages broncho-alvéolaires Répéter les prélèvements ( au moins 3 ) Tuberculose extra-pulmonaire Liquide pleural LCR Urines Liquides de ponction : péricardique, articulaire Ganglionnaire Hémocultures
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Examen microscopique Coloration de Ziehl-Neelsen • Coloration à l’Auramine O
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n’exclut pas le diagnostic
MICROSCOPIE Méthode simple peu coûteuse. Rapide (< 1H) Non spécifique: BAAR (genre) Peu sensible à 104 bacilles /ml TBC bacillifères Contagieuses Isolement M. quantitative Gravité de la tuberculose Evolution sous traitement Résultat négatif n’exclut pas le diagnostic CULTURE
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PERFORMANCE de la MICROSCOPIE
Sensibilité % Spécificité VPP Levy (1989) Gordin (1990) Kramer*1990 Kim 1984 Greenbaum 1980 Klein 1989 53.1 61 74.4 32-52 45* - 81 99.8 > 99 - 98.5
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MICROSCOPIE Tuberculoses pulmonaires Tuberculoses extra-pulmonaires
Adulte % Enfant < 20% HIV % Tuberculoses extra-pulmonaires M %
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De la théorie a la pratique
EXAMEN MICROSCOPIQUE De la théorie a la pratique
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n’exclut pas le diagnostic
Résultat négatif n’exclut pas le diagnostic CULTURE
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CULTURE Améliore les résultats de l’examen direct Identification
sensibilité ( %) – spécificité 100% Isolement de la mycobactérie Identification Antibiogramme Epidémiologie Critère de guérison (négativation ultérieure) Inconvénient: Lenteur : jours - 2mois
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CULTURE Traitement des échantillons
Culture en milieu solide (LJ référence) Culture en milieu liquide Prlvts polymicrobiens: fluidification + décontamination élimine la flore associée Prlvts monomicrobiens: lyse concentration, centrifugation
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LAURYLSULFATE DE SODIUM N-Acétyl-L-Cystéine Soude
DECONTAMINATION-FLUIDIFICATION METHODES LAURYLSULFATE DE SODIUM Tacquet et Tison SOUDE Petroff CHLORHEXIDINE N-Acétyl-L-Cystéine Soude Kubica Prélèvement 2 ml maximum Homogénéisation Et Décontamination Ajouter 3 ml de Laurylsulfate de sodium Vortexer Agitateur de Kahn pendant 30 minutes Ajouter 2 ml de soude à 4 % Vortexer Placer à 37°c pendant 20 minutes + si le prelevement n’est pas correctement fluidifie Ajouter 2 ml de dithiothréitol Agitateur de Kahn 15 minutes Ajouter 6 ml de chlorhexidine à 1% Agitateur de Kahn pendant 15 minutes Ajouter 2 ml de la solution : Soude/citrat+ N-Acétyl-L-Cystéine 0,5% Agitateur de Kahn 20 minutes Neutralisation Ajouter la solution neutralisante jusqu’à virage au jaune Ajouter 18 ml de tampon phosphate Ajouter 10 ml de solution neutralisante Ajouter 18 ml de tampon phosphate Centrifugation 20 minutes à 3500 tours / minute *Décanter, Vortexer . Effectuer un étalement sur lames pour l’examen direct . *Reprendre le culot avec 0,2 à 0,5 ml de tampon phosphate pH 6,8 (volume pouvant varier en fonction du nombre de tubes à ensemencer ). *Ensemencer la totalité du culot à raison de 0,2 ml maximum par tube .
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CULTURE MILIEUX SOLIDES: Lowenstein Jensen:
méthode de référence Coletsos: pyruvate glycérol Mycobactéries exigentes/ M.bovis, M.xenopi… Middelbrook 7H11 Résultat: 10 – 60 j
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Bovis canetti africanum tuberculosis
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Photochromogène shulgaii/T° gordonae scotochromogène
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CULTURE EN MILIEU LIQUIDE AUTOMATISEE
BacT \Alert (BioMérieux): mesure colorimétrique/CO2 BACTEC-MGIT(BD): Détection d’un complexe fluorescent après réduction de la tension d’O2 MB Redox (Biotest): mesure colorimétrique / système redox des mycobacteries.
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CULTURE EN MILIEU LIQUIDE AUTOMATISEE
Lecture automatisée Résultat en j Techniques associées à l’identification par sonde= réduction des délais du diagnostic.
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SENSIBILITE DES METHODES DE CULTURE P. Idigora et coll
SENSIBILITE DES METHODES DE CULTURE P.Idigora et coll. Eu J Clin Microbiol infect Dis :350-4 METHODES M+ (%) M- (%) M+ et M- (%) Milieu liquide MGIT 960 95.5 88.4 93 L.Jensen 88.6 62.3 79.6 Coletsos 84.1 58 75.1 Middelb. 7H11 87.1 55.1 76.1 L.J+Colet+7H11 97.7 79.7 91.5
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DELAIS DES DIFFERENTES METHODES DE CULTURE P. Idigora et coll
DELAIS DES DIFFERENTES METHODES DE CULTURE P.Idigora et coll. Eu J Clin Microbiol infect Dis :350-4 METHODES M+ (J) M- (J) M+ et M- (J) Bactec MGIT 960 11 16.1 12.7 L.Jensen 21.4 26.7 22.8 Coletsos 21.3 26.8 22.7 Middelb. 7H11 10.4 20.7 13 L.J+Colet+7H11 12.2 23.3 15.5
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IDENTIFICATION Identification classique: 3 - 4 semaines
Temps de croissance Morphologie des colonies pigmentation caractères biochimiques
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CARACTERES DIFFERENTIELS
Catalase ºC Niacine Nitrates PNB TCH M.tuberculosis M. bovis M. africanum M. Atypiques + - d S R
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ANTIBIOGRAMME Méthode des proportions Milieu solide LJ Milieu liquide
Longue, fastidieuse laboratoire de référence
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ANTIBIOGRAMME: METHODE des PROPORTIONS
Apprécier le % de mutants R au sein de la population bacillaire et de le confronter à 1 proportion dite «critique» de ces mutants N(%)= Nbre de colonies sur milieu +ATB Nbre de colonies sur milieu Témoin ATB CC° critique Proportions (mg/l) sur LJ critiques (%) INH , Rif Emb Sm N > % critique souche R N < % critique souche S
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DELAIS MOYENS DES METHODES CLASSIQUES
Microscopie + Microscopie - L.J Culture 30j 20j ID + ATB j 60j Liquide +Automate 10j 15j ID+ ATB j 24j
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CONCLUSION Maladie très grave, très contagieuse Diagnostic rapide+++
Peu sensible Microscopie rapide Biologie moléculaire Culture sensible Lente Tuberculose /HIV Mycobactéries atypiques Identification Détection rapide des résistances Tuberculose MDR
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DIAGNOSTIC BACTERIOLOGIQUE DE LA TUBERCULOSES
L. SLIM-SAIDI Laboratoire de microbiologie hôpital A.Mami de l’Ariana
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Nefertiti Amenophis IV
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INTRODUCTION Tuberculose: T.B active 1/3 population mondiale
8 millions de Nv cas / an Afrique 80% des cas 3 million de morts /an SIDA
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Les 10 causes de mortalité les plus fréquentes
1 Infections respiratoires Maladies cardiaques 2 Diarrhées Dépression sévère 3 Complications naissance Accidents circulation 4 Dépression sévère Attaque (AVC) 5 Maladies cardiaques Maladie pulmonaire chronique 6 Attaque (AVC) Infections respiratoires 7 Tuberculose Tuberculose 8 Rougeole Guerre 9 Accidents circulation Diarrhées 10 Affections congénitales SIDA
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Mycobacterium tuberculosis
Bacille de Koch 1882 Principal agent de la tuberculose
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MYCOBACTERIES Mycobacterium tuberculosis Tuberculose
Mycobacterium bovis Mycobacterium africanum Mycobacterium leprae Lèpre Mycobacéries atypiques: M. kansasii gg, pneumopathies M. marinum ulc. cutanées M. scrofulaceum gg M. avium-intracellulare gg, pneumopathies M. fortuitum
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CARACTERISTIQUES DES MYCOBACTERIES
Bacilles aérobies strict, acapsulés, asporulés Difficile à colorer Paroi riche en lipides (ac.mycoliques, · Acido-Alcoolo-Résistance => BAAR · Résistance aux désinfectants, acides, bases, antiseptiques, antibiotiques · Résistance aux enzymes lysosomiales Multiplication lente: 18H (E.coli 20 mn) Culture 2 – 3 semaines et plus Multiplication intracellulaire (PN, macrophages)
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CARACTERISTIQUES DES MYCOBACTERIES
Absence de facteurs de virulence identifiés/capsule, toxine, enzyme, phagocyté par les macrophages et PN dès sa pénétration dans l ’organisme Parasite intracellulaire facultatif => HSR, tropisme lymphatique Formation d’un granulome dans l ’organisme avec caseification : Diagnostic histopathologique Mutants résistants « souches sauvages » varie selon l’antituberculeux(1/105 INH, Sm - 1/ 107 Rif) Antibiogramme, association obligatoire d’antiTBC
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DIAGNOSTIC BACTERIOLOGIQUE
MICROSCOPIE CULTURE (Lowenstein Jensen) Identification Antibiogramme Confirmation bactériologique tardive Réduire délai de détection, d’identification RADIOMETRIQUE (BACTEC) NON RADIOMETRIQUES (MGIT – MB redox) HYBRIDATION AMPLIFICATION GENIQUE / PCR
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PRELEVEMENTS Tuberculose pulmonaire Crachats : matin au réveil
Tubages gastriques Aspirations bronchiques Lavages broncho-alvéolaires Tuberculose extra-pulmonaire Liq.pleural /biopsie pleurale LCR Urines Liquides de ponction : ascite, péricardique, articulaire Hémocultures Ganglions
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PRELEVEMENTS Prélèvements répètés 3 j de suite:
- Afin d’accroître les chances de mise en évidence des bacilles, l’émission du BK dans les liquides biologiques étant intermittente. - Avant la mise en route de l’antibiothérapie. Dans les formes pulmonaires première expectoration émise le matin. tubage gastrique réalise le matin des le réveil. Aspiration bronchique par fibroscopie . Dans les formes extra pulmonaires: LCR, sang, ponctions, biopsies, Urines
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DIAGNOSTIC de la TUBERCULOSE
MICROSCOPIE
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EXAMEN MICROSCOPIQUE: Coloration de Ziehl-Neelsen
3 étapes: Coloration à chaud/ fuschine phéniquée Décoloration: acide /alcool Contre coloration: bleu de méthylène Lecture: microscope (x100)- 20’
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EXAMEN MICROSCOPIQUE: Coloration à l’auramine
Technique dérivée Lecture microscope à fluorescence (x25)- 5mn Résultat positif confirmer par un Ziehl
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MICROSCOPIE Méthode directe, simple, peu coûteuse.
Détection rapide (< 1H) Etape essentielle diagnostic des TBC bacillifères, contagieuses.
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MICROSCOPIE QUANTITATIVE
Gravité de la tuberculose Evolution sous traitement
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Microscopie quantitative et concentration bacillaire :
Nombre de BAAR Réponse Cc de BAAR /ml crachat %crachat + 0 sur 300 champs à – 30 1 – 2 / 300champs à contrôler 1 – 10/ 100 champs à – 58 1 – 10/ 10 champs à – 96 1 – 10 / champ – 100 10 ou plus / champ à ou
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EXAMEN MICROSCOPIQUE Non spécifique: BAAR
Sensibilité: à 104 bacilles /ml de produit => 1 BAAR sur le frottis 10 bacilles => infection
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PERFORMANCE de la MICROSCOPIE
Sensibilité % Spécificité VPP Levy (1989) Gordin (1990) Kramer*1990 Kim 1984 Greenbaum 1980 Klein 1989 53.1 61 74.4 32-52 45* - 81 99.8 > 99 - 98.5
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MICROSCOPIE Tuberculoses pulmonaires Tuberculoses extra-pulmonaires
Adulte % Enfant <20% HIV % Tuberculoses extra-pulmonaires M %
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PRELEVEMENTS Prélèvements répétés 32-81% Tubages gastriques 10-34%
Examen de 3 frottis améliore la sensibilité de la technique Tubages gastriques % Expectoration provoquée 87% Prélèvements endoscopiques 32-48% Aspiration % Brossage % Biopsies % Crachats en postfibroscopie 5-21%
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DIAGNOSTIC de la TUBERCULOSE
CULTURE
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CULTURE sur milieu de Lowenstein-Jensen
Technique de référence : Moyen de diagnostic sensible ( %) Améliore les résultats de l’examen direct Isolement de la mycobactérie Identification Antibiogramme Epidémiologie Critère de guérison (négativation ultérieure) Inconvénient: Lenteur : jours - 2mois
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CULTURE Traitement des échantillons : Prélèvements polymicrobiens:
fluidification + décontamination Prélèvements monomicrobiens: lyse concentration, centrifugation
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LAURYLSULFATE DE SODIUM N-Acétyl-L-Cystéine Soude
DECONTAMINATION-FLUIDIFICATION METHODES LAURYLSULFATE DE SODIUM Tacquet et Tison SOUDE Petroff CHLORHEXIDINE N-Acétyl-L-Cystéine Soude Kubica Prélèvement 2 ml maximum Homogénéisation Et Décontamination Ajouter 3 ml de Laurylsulfate de sodium Vortexer Agitateur de Kahn pendant 30 minutes Ajouter 2 ml de soude à 4 % Vortexer Placer à 37°c pendant 20 minutes + si le prelevement n’est pas correctement fluidifie Ajouter 2 ml de dithiothréitol Agitateur de Kahn 15 minutes Ajouter 6 ml de chlorhexidine à 1% Agitateur de Kahn pendant 15 minutes Ajouter 2 ml de la solution : Soude/citrat+ N-Acétyl-L-Cystéine 0,5% Agitateur de Kahn 20 minutes Neutralisation Ajouter la solution neutralisante jusqu’à virage au jaune Ajouter 18 ml de tampon phosphate Ajouter 10 ml de solution neutralisante Ajouter 18 ml de tampon phosphate Centrifugation 20 minutes à 3500 tours / minute *Décanter, Vortexer . Effectuer un étalement sur lames pour l’examen direct . *Reprendre le culot avec 0,2 à 0,5 ml de tampon phosphate pH 6,8 (volume pouvant varier en fonction du nombre de tubes à ensemencer ). *Ensemencer la totalité du culot à raison de 0,2 ml maximum par tube .
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MISE EN CULTURE 2 tubes de L-J sont ensemencés pour chaque échantillon. Tubes incubés à 37C, inclinés et légèrement débouchés. Lecture:3emej (éliminer les tubes contaminés) Lecture chaque semaine, puis tous les 15 j. Réponse quantitative au 28eme j. Contrôle au 48eme j, 60eme j et au 3eme mois.
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CULTURE AUTRES MILIEUX DE CULTURE: =>Milieu Coletsos: M.bovis.
=>Milieux géloses: Middelbrook 7H10 - 7H11. =>Milieux mixtes =>Milieux liquides AUTOMATES
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METHODES RADIOMETRIQUES (BACTEC)
Mesure le 14CO2 à partir d’une culture contenant de l’acide palmitique radioactif. Détection précoce de la croissance: 10–18j M.tuberculosis Avantages : rapide Sensible Recherche des mycobactéries dans les p.pathologiques/ Sang, ponctions, crachats décontaminés Sensibilité aux antibiotiques Inconvénients : Appareillage coûteux ( 6x méthode classique ) Coût de fonctionnement Produits radioactifs : contrainte de livraison, de stockage et d’élimination
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METHODES NON RADIOMETRIQUES
Nouveaux systèmes : BACTEC-MGIT(BD): Détection d’un complexe fluorescent après réduction de la tension d’O2 BacT \Alert (BioM): mesure colorimétrique/CO2 MB Redox (Biotest): mesure colorimétrique / système redox des mycobacteries. Techniques associées à l’identification par sonde => réduction des délais du diagnostic.
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SENSIBILITE DES METHODES DE CULTURE P. Idigora et coll
SENSIBILITE DES METHODES DE CULTURE P.Idigora et coll. Eu J Clin Microbiol infect Dis :350-4 METHODES M+ (%) M- (%) M+ et M- (%) Bactec MGIT 960 95.5 88.4 93 L.Jensen 88.6 62.3 79.6 Coletsos 84.1 58 75.1 Middelb. 7H11 87.1 55.1 76.1 L.J+Colet+7H11 97.7 79.7 91.5
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DELAIS DES DIFFERENTES METHODES DE CULTURE P. Idigora et coll
DELAIS DES DIFFERENTES METHODES DE CULTURE P.Idigora et coll. Eu J Clin Microbiol infect Dis :350-4 METHODES M+ (J) M- (J) M+ et M- (J) Bactec MGIT 960 11 3 - 39 16.1 7 - 34 12.7 3 – 39 L.Jensen 21.4 6 - 60 26.7 14- 66 22.8 6 - 66 Coletsos 21.3 26.8 22.7 6 – 60 Middelb. 7H11 10.4 3 - 35 20.7 13 3 - 47 L.J+Colet+7H11 12.2 23.3 15.5
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IDENTIFICATION Etiologies: M. tuberculosis; M. atypique
Identification classique: semaines Temps de croissance Morphologie pigmentation caractères biochimiques Identification par sondes nucleiques Spécifique, rapide < 2H Non applicable sur les produits pathologiques ( > 104 bactéries/ml)
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IDENTIFICATION : Mycobactéries Catalase PAS TCH NIACINE ADN
22°C 68°C M. tuberculosis S R M.atypiques R S
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AUTRES METHODES DE DIAGNOSTIC
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METHODES CHIMIQUES Profil des acides mycoliques (HPLC):
Spécifique, peu sensible bactérie\ml Matériel coûteux Détection de l’acide tuberculostearique (CPG-SM): Très sensible =>Echantillons cliniques, rapide. Réaction croisée. Coûteuse, peu adaptée a la routine.
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SEROLOGIE Technique immunoenzymatique:ELISA A 60
Détection des anticorps IgG,IgM,IgA Peu spécifique ( faux négatifs et faux positifs ) Peu sensible (< 60% ) Antigènes spécifiques de M. tuberculosis: LSD, DAT, PGLTb1=> Spécificité de 98%, sensibilité de 50-60% ( 70% en cas d’association) Pas de distinction entre tuberculose guérie ou tuberculose évolutive
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Pas de sérodiagnostic pour la TBC Aucun sérodiagnostic ne permet actuellement de porter le diagnostic d’une tuberculose
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Sensibilité aux antituberculeux
milieux solides (plusieurs semaines) milieux liquides (plus rapide) recherche de mutations par PCR ou puces à ADN (rifampicine)
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Test tuberculinique protéines de M. tuberculosis
administration intradermique de 10 UI lecture à 72 h diamètre d’induration > 5 mm
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Test tuberculinique négatif : positif : vaccination par BCG
sujet a été en contact et a développé réponse immunitaire T-dépendante vaccination par BCG augmentation franche infection par BK ? négatif : pas d’infection phase initiale de primo-infection rougeole déficit immunité cellulaire
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Diagnostic anatomopathologique
Nécrose caséuse fragment biopsique muqueuse bronchique plèvre foie ganglion lésions typiques : granulome BAAR
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CONCLUSION Microscopie: outil de base dans la lutte anti-tuberculeuse
Culture: Méthode de référence: souche; ATB; épidémiologie Test rapide et sensible =Diagnostic des tuberculoses paucibacillaires; extrapulmonaires
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BIOLOGIE MOLECULAIRE SONDES NUCLEIQUES AMPLIFICATION GENIQUE
Puce à ADN
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Diagnostic tuberculoses extrapulmonaires
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CONCLUSION Les nouvelles techniques actuellement proposées pour le diagnostic de la tuberculose, présentent certes un certains nombres d’avantages, contournant les difficultés rencontrées avec les méthodes classiques; mais aussi des inconvénients ( coût, contraintes, manque de recul, faux négatifs et faux positifs ),constituant des limites a leurs installation en routine. Elles restent toujours a confirmer par la culture classique.
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ANTISEPTIQUES - DESINFECTANTS ET MYCOBACTERIES
Antiseptique Activité Alcool 70° Aldéhydes Ammoniums quaternaires 0 Chlorhexidine 0 Chlore Iode Iodophores + Hexachlorophène 0 Dérivés mercuriels 0
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MICROSCOPIE Tuberculoses pulmonaires Tuberculoses extra-pulmonaires
Adulte % Enfant <20% HIV % Tuberculoses extra-pulmonaires M %
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MICROSCOPIE Tuberculoses pulmonaires Tuberculoses extra-pulmonaires
M- C % M- C % Tuberculoses extra-pulmonaires M % M-/+ C % M- C ?
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CARACTERES DIFFERENTIELS
PNB Catalase ºC Niacine Nitrates TCH M.tuberculosis M. bovis M. africanum M. Atypiques S R + - d
100
METHODES D’AMPLIFICATION GENIQUE
Réaction de polymérisation en chaîne: (PCR) Réaction Amplification-ligation:(LCR) Réaction Amplification-transcriptionnelle: (TMA) Réaction Amplification-displacement: (SDA) Sondes specifiques: 65KD, MPP64, IS 6110, 16S rARN Méthodes de diagnostic et d’identification directes, rapides. Spécifiques 97-98% Sensibilité varie en fonction du résultat de la bascilloscopie
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INTRODUCTION Tuberculose: Problème majeur de santé publique.
Morbidité, mortalité importante, pays en voie de développement. OMS (Avril 2001) personnes infectées. 5 – 10% =>tuberculose. Risque augmenté HIV. Apparition de souches résistantes et multirésistantes. TUNISIE: décroissance régulière depuis 1960. En 2000 l’incidence est de 21cas \ habitants.
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DIAGNOSTIC de la TUBERCULOSE
Microscopie Culture Autres Méthodes Culture en milieu liquide et détection radiométrique/colorimétrique Chimique Moléculaire: PCR
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NOUVELLES TECHNIQUES DE DIAGNOSTIC RAPIDE
- Détection rapide de la croissance par technique radiométrique et non radiométrique. - Détection de constituants spécifiques par méthodes chimiques. - Détection d’anticorps par méthodes immunologiques - Biologie moléculaire
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