La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La mesure du stress Gestion positive du stress

Présentations similaires


Présentation au sujet: "La mesure du stress Gestion positive du stress"— Transcription de la présentation:

1 La mesure du stress Gestion positive du stress
Patrice Renaud, PhD Département de psychoéducation et de psychologie UQO

2 Dépassement du modèle biologique
Le modèle biologique est linéaire et repose sur une hypothèse du réflexe Schéma stimulus-réponse Ne permet pas de répondre de la complexité de la réponse de stress Ne permet pas d’élucider le problème de la relation stress-maladie Importance du type de stresseur, de l’état des sujets et de l’excitation induite

3 Facteurs psychologiques du stress: du stress à l’émotion
Les choses ont commencé à changer quand on a enfin tenu compte des relations existant entre le stress physiologiques et la vie psychique Années 1970: neuroendocrinologues abandonnent le modèle réflexe Dépend de la situation du sujet et de son état d’excitation La réaction de stress est d’autant plus forte que l’émotion engendrée par l’événement est plus forte Le stress est envisagé comme un processus mental avec des composantes affectives, cognitives, sensorimotrices, viscérales et endocriniennes, en interaction (Danzer, 1989)

4 La mesure objective du stress
Évaluation objective du retentissement émotionnel par la fréquence, la durée, l’intensité et la gravité des stresseurs L’échelle d’événements récents (Holmes et Rahe, 1967) Hypothèse: le stress résulte de l’accumulation de changements majeurs imposant une adaptation 43 événements classifiés à partir des réponses de 5000 patients Classés avec des LCU (Life Change Unit) Voir Annexe A Le score total est obtenu en additionnant les poids respectifs de chacun des événements vitaux s’étant produits pour les 6 à 24 derniers mois

5 L’échelle d’événements récent (Holmes et Rahe, 1967)
Le changement est supposé être générateur de stress sans égard à la désirabilité ou non de l’événement Dohrenwend (1973): score de changement total = désirables + indésirables Meilleurs résultats seulement avec événements indésirables Problèmes avec évaluation individuelle et subjective: La perception de l’événement diminue dans le temps L’impact émotionnel varie selon l’âge, le sexe, le niveau social et l’état émotionnel du moment L’impact émotionnel varierait également en fonction de l’état mental (morbidité ou non) L’échelle de Holmes et Rahe a été abandonnée parce qu’elle ne prédisait que faiblement l’apparition ou l’évolution de diverses maladies

6 Mesures des événements mineurs de la vie quotidienne
Richard Lazarus et coll. ont proposé des changements importants dans l’étude du stress de la vie, à cause de: L’excès d’intérêt porté au changement L’impossibilité de prendre en compte la signification individuelle des événements Les ressources adaptatives de la personne La faible puissance explicative des événements vitaux en ce qui concerne le devenir de l’état de santé Au lieu des changements vitaux majeurs, les irritations quotidiennes mineures (daily hassles): soit, les exigences sources d’irritation, de frustration et de détresse, qui caractérisent plus ou moins les transactions quotidiennes avec l’environnement (Kanner et coll., 1981) Tracas au cours du dernier mois, échelle 1 à 3, 117 items Recherches montrent que les tracas sont significativement corrélés avec les symptômes psychologiques

7 Mesures de la tension des rôles sociaux
Autre alternative aux événements vitaux Fondées sur le concept de contrainte des rôles sociaux (théorie sociologique) Pearlin et Schooler (1978) présentent quatre domaines où les rôles adoptés sont source de tension: Le rôle de conjoint Le rôle de parent Le rôle professionnel Le rôle de gestionnaire de budget Les items mesurent les contraintes associées à chaque rôle Corrélations élevées entre score de tension sociale et symptomatologie somatique et psychiatrique

8 Échelles de sévérité des facteurs de stress psychosociaux (DSM-III-R)
Système de classification nosographique multiaxial: Axe 1: Troubles cliniques Axe 2: Troubles de la personnalité et retard mental Axe 3: Conditions médicales générales Axe 4: Problèmes psychosociaux et environnementaux Axe 5: Évaluation globale du fonctionnement L’Axe IV du DSM-III-R fournit une échelle de sévérité classée de 1 à 6 pour des événements survenus au cours de l’année précédente Annexe 2

9 Vers un modèle transactionnel
Le stress comme émotion Le stress psychologique est généralement centré sur les émotions négatives (colère, effroi, anxiété, honte, culpabilité, tristesse, envie, jalousie et dégoût) bien que les émotions positives (joie, fierté, soulagement et amour) aient un rôle d’interruption du stress, de soutien dans les événements stressants et de restauration des ressources Il est important de connaître l’état émotionnel de la personne soumise à un stress Les états émotionnels nous renseignent sur les capacités et les dispositions à répondre au stresseur o

10 Vers un modèle transactionnel (suite)
Le stress comme exigence extérieure Jusqu’aux années 60 Les critiques de Lazarus ont poussé les psychologues à abandonner ce modèle linéaire et simpliste pour un modèle cognitif-motivationnel-relationnel Le stress psychologique ne peut être défini simplement en termes de stimulation exercée par l’environnement ou d’expérience d’événements désagréables, si perturbateurs soient-ils Le même événement peut entraîner des réponses diff. chez deux sujets, voire chez le même sujet à deux moments différents (Steptoe, 1991) Vers une approche moins linéaire tenant compte des variables cognitives affectant la relation stress-émotions Ces variables cognitives jouent un rôle de modérateurs augmentant ou diminuant l’impact des stresseurs sur l’état émotionnel induit et sur le déclenchement de diverses maladies


Télécharger ppt "La mesure du stress Gestion positive du stress"

Présentations similaires


Annonces Google