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Crise de 1929.

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1 Crise de 1929

2 La crise de 1929 marque une rupture dans la dynamique du capitalisme en raison d’une part de l’absence de reprise spontanée (la dépression a duré une décennie) d’autre part, de l’effondrement de la production et des prix et du chômage massif , qui lui donnent une ampleur jusque là inégalée. L’explication et la résolution de ces phénomènes, véritable infirmation empirique de la croyance à l’automaticité de l’économie de marché à engendrer le plein emploi, constituent alors un défi théorique. Dans ce cadre, un économiste britannique, J. M. KEYNES montrera qu’il n’existe pas de mécanismes dans une économie concurrentielle qui garantisse le plein emploi et que dans ce cadre l’intervention de l’Etat est parfois nécessaire pour remédier à la dépression et au chômage. Cet apport théorique marque la fin de la doctrine du laisser-faire au profit d’une nouvelle donne (New Deal).

3 Toute offre crée sa propre demande
La crise de 1929 découle en grande partie de la singularité de la décennie 1920 troublée notamment par un problème structurel : l’extension du machinisme qui permet un essor industriel sans précédent mais qui ne va pas permettre d’assurer le plein emploi Les années 1920 sont en effet marquées par une période d’essor industriel selon un rythme élevé. Ainsi, aux Etats-Unis entre 1921 et 1929 le PIB s’accroît de 45,4% soit un rythme annuel de +4,8%. Cet essor est impulsé par l’industrie automobile, dont la production américaine augmente de 55% de 1927 à 1929 et repose conjointement sur une - Toute offre crée sa propre demande (notamment grâce à l’importance de la demande extérieure) Demande nationale très forte (nouveau mode de consommation du fait de l’extension du salariat et de l’urbanisation). Demande étrangère très forte (car reconstruction des économies européennes).

4 Toute offre ne crée plus sa propre demande,
Néanmoins, un premier problème apparaît, cet essor économique important ne permet plus d’assurer le plein emploi (apparition d’un phénomène nouveau, le chômage. Le taux moyen de chômage est pour les EUA sur la période de 4,9%) Plus précisément cette dissociation entre croissance économique d’une part et accroissement du chômage d’autre part s’explique par : Toute offre ne crée plus sa propre demande, D’autant plus que la demande extérieure s’affaiblit. Les gains de productivité massifs qui entraînent une forte hausse de l’offre. Tandis que la répartition inéquitable des fruits de la croissance (hausse modérée des salaires) entraîne une augmentation plus modérée de la demande ; alors même qu’une partie de l’épargne n’est pas réinvestie. ce phénomène nouveau qu’est le chômage va progressivement entraîner la constitution d’encaisses de précaution (thésaurisation). En effet, face à l’incertitude sur leur devenir les ménages cherchent à conserver une partie de leur épargne sous la forme de monnaie (dans la mesure où la monnaie est la liquidité par excellence c’est-à-dire qu’elle peut être utilisée immédiatemment - sans coût et sans transformation - ). Par ailleurs ce phénomène entraîne une perte d’influence syndicale et le maintien des salaires à un niveau relativement faibles (les salariés ne profitent pas des fruits de la croissance).

5 Toute offre ne crée plus sa propre demande
Par ailleurs, au niveau domestique l’essor industriel est financé par une forte émission d’actions qui passe d’un montant de 1460 à millions de $ de 1927 à 1929 et le développement des crédits à la consommation (en 1929, 70% du total des ventes de voitures se fait à crédit). On assiste alors à une « orgie boursière » et la constitution d’encaisses de spéculation massives. (La moyenne Dow-Jones des valeurs industrielles passe de 191 à 300 durant l’année 1928 et jusqu’à un maximum de 381 en septembre 1929) La montée des encaisses de précaution d’une part (à laquelle s’ajoute une relative rigueur salariale) et la montée des encaisses de spéculation d’autre part entraînent la remise en cause de Toute offre ne crée plus sa propre demande « la loi des débouchés » dans la mesure où l’offre ne semble plus créer sa propre demande. Il en résulte un ralentissement de l’activité économique (baisse des profits, par exemple baisse de 28% dans l’industrie automobile entre le 2ème et le 3ème trimestre 1929). Un tel ralentissement se répercute sur Wall-Street, c’est le krach boursier. Ce krach conduit à une baisse de la valeur du patrimoine, qui déprime encore davantage la demande solvable globale, et à un tarissement d’une des sources de financement des firmes. Il initie alors des spirales déflationnistes qui contribuent à l’ampleur de la dépression. Les mécanismes du marché ne permettent plus la régulation du système économique.

6 Une baisse générale des prix à la consommation (1914 = 100)
Etats-Unis Royaume-Uni France Allemagne Italie 1929 165 167 621 154 503 1930 161 157 618 148 476 1931 147 609 136 421 1932 131 143 546 121 394 1933 124 520 118 363 - 38% - 33% - 16% - 19% - 30% Une contraction de la production industrielle (1929 = 100) Etats-Unis Royaume-Uni France Allemagne Italie 1929 100 1930 81 92 88 1931 68 84 89 72 78 1932 54 83 77 58 67 1933 64 65 74 - 36% - 17% - 35% - 12% - 26% Une hausse importante du taux de chômage (en % de la population active) Etats-Unis Royaume-Uni France Allemagne Italie 1929 3.1 7.2 1 5.9 - 1930 8.7 11.1 1.4 9.5 1931 15.1 14.8 2 13.9 1932 22.3 15.3 2.5 17.2 1933 20.5 3.2 + 561% + 93% + 220% + 150% Données :Ph. GILLES, Crises et cycles économiques, Paris, Masson & A. Colin éditeurs, coll. « Cursus », 1996

7 encaisses de précaution
Gains de productivité massifs Forte croissance économique Hausse très forte des profits Hausse modérée des salaires Baisse des prix Surproduction Hausse plus modérée de la demande Baisse des ventes Développement des encaisses de spéculation Développement des encaisses de précaution Développement du chômage Baisse des ventes Baisse des prix Faillites d’entreprises Baisse des ventes Baisse des ventes Baisse des ventes Krach boursier Baisse des ventes Baisse des prix Ruine des épargnants Baisse des prix Baisse des prix Faillites d’entreprises Perte de pouvoir d’achat Perte de pouvoir d’achat Hausse du chômage Difficultés ou faillites des banques Hausse du chômage Perte de pouvoir d’achat Perte de pouvoir d’achat Perte de pouvoir d’achat Difficultés ou faillites des banques Difficultés ou faillites des banques Difficultés ou faillites des banques Faillites d’entreprises Faillites d’entreprises Faillites d’entreprises Hausse du chômage Hausse du chômage Hausse du chômage Baisse des octrois de crédits Baisse des octrois de crédits Baisse des octrois de crédits Baisse des octrois de crédits


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