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GRANDE CONSOUDE - Simphytum officinalis

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Présentation au sujet: "GRANDE CONSOUDE - Simphytum officinalis"— Transcription de la présentation:

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2 GRANDE CONSOUDE - Simphytum officinalis
Consoude officinale, Langue-de-vache, Oreille-d ’âne, Herbe-à-la-coupure, Herbe aux charpentiers. Borraginacées C’est dans les terres gorgées d’eau que se dressent les tiges anguleuses et velues de la grande consoudre. Le nom qui lui a été attribué, du grec sqymphuô, je réunis, fait allusion à la propriété qui lui assura, 20 siècles avant le Christ, sa célébrité : elle est celle qui consolide, ressoude les os brisés et les lèvres des plaies. Il a fallu pourtant attendre le XX° siècle pour que l’analyse confirme cette action en décelant dans le rhizome la présence d’allantoine, substance utilisée en dermatologie pour son pouvoir cicatrisant. Le rhizome, contenant un mucilage visqueux aux propriétés émollientes, s ’emploie frais en cataplasme de pulpe, ou séché, en compresse, pour calmer les douleurs des brûlures et achever la cicatrisation des plaies. Propriétés : adoucissante, astringente, béchique, cicatrisante, émolliente.

3 FRAISIER SAUVAGE - Fragaria vesca L
Fraisier des bois, Capron, caperonnier - Rosacées Il peut être confondu, avant qu’il ne porte ses fruits, avec une autre rosacée, la potentille faux fraisier, aux feuilles bleuâtres plus velues, aux petits pétales en forme de cœur, qui ne nous donnera jamais de fruits ! De tout temps, poésies, chansons populaires, films même, ont rendu hommage aux fraises, et se sont inspirés des symboles qu’elles représentent. Nos ancêtres préhistoriques les appréciaient déjà. Fontenelle, qui vécut 100 ans, les adorait. (Mais je n’oserai vous affirmer que c’est là le secret de sa longévité…) Elles guérirent le célèbre botaniste Linné d’une goutte douloureuse. Pourtant, en médecine, ce sont surtout rhizomes et feuilles qui sont utilisés. Riches en tanin, ils entrent dans de multiples préparations ayant des propriétés diurétiques et astringentes. L ’infusion des feuilles donne un thé très agréable et rafraîchissant. Propriétés : astringent, calmant, dépuratif, diurétique, tonique.

4 FRAMBOISIER SAUVAGE - Rubus Idaeus L.
Ronce du Mont Ida - Rosacées Le framboisier est une ronce dont la souche donne tous les ans de nouvelles tiges : celles-ci fournissent des fruits au cours de la seconde année puis meurent. Il existe à présent plusieurs centaines de variétés cultivées. Les couleurs des fruits varient du ponceau au blanc; Sa culture remonte au Moyen-age, mais déjà nos ancêtres préhistoriques appréciaient ce fruit délicat. Elles sont rafraîchissantes et laxatives. Très utilisées, elles servent souvent à aromatiser, en pharmacie, des sirops pour enfants. Elles entrent dans plusieurs boissons de ménage, telles que du vin ou du vinaigre, du sirop, des liqueurs ; elles font des gelées et d’excellentes confitures. (mais tout cela, vous le saviez déjà !) Ce sont surtout les feuilles et les fleurs cueillies lors de la floraison qui sont médicinales (Enfin, si vous arrivez à cueillir des fleurs hors floraison, vous me le signalez…) Propriétés : antiscorbutique, apéritif, astringent, dépuratif, diurétique,ammenagogue, laxatif, rafraîchissant, sudorifique, tonique.

5 FRÊNE - Fraximus excelsior L.
Frêne élevé, Grand frêne, Quinquina d’Europe - Oléacées Le frêne élevé appartient, avec l’olivier, le lilas et le troène, a la famille des Oléacées qui compte plus de 400 espèces. Il fait partie d ’un groupe de plantes très évoluées, un des derniers apparus sur la terre, les Angiospermes, dont les graines sont enfermées dans un ovaire clos. C ’est le plus grand et le plus beau des frênes de nos climats, avec son tronc élancé, sa douce écorce cendrée, ses fragiles rameaux et son feuillage léger. Sa feuilles sont caractéris- tiques : elles sont divisées en un nombre impair de folioles non pétiolées et apparaissent tardivement, en juin, bien après les fleurs. Il faut les récolter jeunes, encore couvertes de leur enduit un peu collant et sucré, et les faire sécher sans leurs pétioles. Elles permettent de préparer un thé qui est une véritable boisson de Jouvence. Ecorce et semences sont astringentes et fébrifuges. Le bois, souple et nerveux, a longtemps servi à la fabrication des skis. Aujourd’hui encore, il est très apprécié pour l’ébénisterie et la boissellerie. Propriétés : astringent, diurétique, laxatif, sudorifique, tonique.

6 Fiel de terre, Pisse-sang, Pied-de-géline, Herbe à la veuve
FUMETERRRE - Fumaria officinalis L. Fiel de terre, Pisse-sang, Pied-de-géline, Herbe à la veuve Fumariacées Son nom lui vient, soit de la couleur grise et confuse de ses feuilles, soit de son goût de fumée et de suie, soit de la tradition populaire qui veut que cette plante naisse, non d’une graine, mais d’une émanation de la terre. Et si, avec la cruelle malice paysanne, on l’appelle dans les campagnes « Herbe à la veuve », c’est que l’odeur de son suc est si âcre qu’elle aiderait les yeux les plus secs à pleurer… Elle est connue depuis l’antiquité ; Dioscoride au 1°siècle, Galien au II°, citent son action sur le foie et la bile ; les médecins arabes la citent aussi au X°siècle. Et Mathile, au XVI°, en fait la louange comme remède spécifique des troubles abdominaux. Mais son secret le plus important est que, avec l’angélique et la sauge, elle fait partie des simples qui rendent centenaires. Propriétés : antiscorbutique, apéritive, dépurative, détersive, diurétique, laxative, stomachique, tonique.

7 GALEOPSIS - Galéopsis dubia leers
Galéopsis douteux, Galéopsis blanc jaunâtre, Chanvre sauvage Le nom de Galéopsis vient du grec gale (belette) et opsis (aspect). Les Anciens baptisèrent ainsi plusieurs labiées dont la corolle à deux lèvres leur rappelait la gueule ouverte du terrible petit carnassier. Il en existe plusieurs espèces aux fleurs roses ou pourpres, ou jaunes panachées de blanc, pourpre et violet. Le galéopsis douteux, le plus commun, se reconnaît à sa tige velue non renflée au niveau des nœuds, à ses feuilles dentées et veloutées, surtout dessous, à sa grande corolle jaune tachée de rouge sur la lèvre inférieure. Le chanvre batard ou ortie rouge a la tige carrée, les feuilles étroites et glabres. Une autre espèce, l’ortie royale, a des corolles roses dépassant souvent les calices à dents piquantes, et sa tige est renflée sous les nœuds. Tous possèdent une action antianémique, reminéralisante et astringente, liée à leur haute teneur en silice et en tanin. Propriétés : antianémique, astringent, expectorant, reminéralisant.

8 GARANCE - Rubia tinctorum C’est d’Orient, où elle servait depuis des milliers d ’années à teindre les étoffes en rouge, que nous est venue la garance. Elle fournit aussi aux gaulois, qui la mélangèrent avec le suc bleu d’une Crucifère, le pastel, une très belle couleur violette. En France, elle a servi à teindre képis et pantalons de nos soldats, pour que l’ennemi puisse bien les voir et les viser… L ’obtention par synthèse chimique du pigment contenu dans sa racine a provoqué l’effondrement des cours, et depuis lors la plante s’est ensauvagée. La connaissance des vertus médicinales de la garance remonte au temps d’Hippocrate, qui considérait la racine comme diurétique ; les Arabes, aujourd’hui, l’emploient pour faciliter l’accouchement. Rouge des teinturiers Rubiacées Propriétés : apéritive, astringente, cholérétique, diurétique, emménagogue, laxative, tonique.

9 GENÊVRIER - Juniperus communis L.
Genévrier commun, Genièvre, Petron, pétrot - Cupressacées On peut le rencontrer jusqu ’à 2 500m, mais dans ces zones trop froides il ne survit que rabougri, tourmenté et tassé. Sous des climats moins excessifs, il prend plus d’envergure. Avec, en guise de feuilles, de petites aiguilles acérées, le genévrier se présente comme un buisson hargueux au milieu duquel mûrissent, au cours de la seconde année, des fruits bleu-noir couverts d ’une buée mate, les « baies » de genièvre. Ces fausses baies ont connu au Moyen-Age une grande vogue : elles produisaient, dit-on, des guérisons miraculeuses… Au XVI° siècle, elles étaient considérées comme une panacée, un antidote universel. De nos jours, on apprécie leurs qualités diurétiques, apéritives et… alimentaires : le jambon fumé aux baies de genièvre est sans égal ; elles parfument les choucroutes et constituent l’élément de base du gin anglo-saxon. Propriétés : apéritif, carminatif, diurétique, emmenagogue, rubéfiant.

10 Grande Gentiane, Jansonna, Quinquina indigène - Gentianacées
GENTIANE JAUNE - Gentiana lutea L Grande Gentiane, Jansonna, Quinquina indigène - Gentianacées Connues depuis des temps anciens, ses propriétés médicinales n ’ont cessé de se confirmer : on utilise la racine séchée, qui est un fébrifuge très énergique et un excellent stimulant des fonctions digestives. ATTENTION : Ne pas dépasser les doses indiquées ou la durée des cures. Propriétés : apéritive, fébrifuge, stomachique, tonique, vermifuge. La famille des Gentianbacées compte plusieurs centaines d’espèces de gentianes. Celle-ci est l’une des plus belles, grande plante vivace des prés et pâturages de haute montagne qui croît très lentement, donne sa première fleur à 10 ans et peut vivre 60 ans en fournissant seulement tous les 4 à 8 ans, une nouvelle tige florale. Il faut être très attentif car, à côté de la jeune gentiane aux feuilles glabres et opposées, pousse une Liliacée très toxique, l’éllébore blanc ou vératre. La distinction est bien plus aisée lors de la floraison, car la vératre a des fleurs blanches.

11 GERANIUM ROBERT - Geranium Robertanium
Herbe à Robert, Bec-de-grue, Herbe à l’esquinancie, Herbe rouge, Fourchette-du-diable, géranium - Géraniacèes Les plantes dénommées géraniums par les jardiniers sont en général des pélargoniums, qui n’ont en commun avec le géranium des botanistes que leur appartenance à la famille des Géraniacées. Le genre Geranium, du grec géranos, grue, réunit en Europe (pardon pour mes amis canadiens….) une trentaine d’espèces dont les fleurs se ressemblent beaucoup, et possèdent en leur centre un fruit composé de 5 carpelles ressemblant à un bec de grue. Au XII° siècle, elle faisait déjà partie des remèdes végétaux recommandés par l’érudite Hildegarde, abesse du monastère bénédictin de Rupertsberg, situé près du Rhin. L’herbe à Robert ne survit pas à sa floraison et se dessèche aussitôt après. Mais il ne faut pas confondre ses feuilles, de forme triangulaire et fortement découpées, avec celles de la ciguë. Propriétés : antispasmodique, astringent, hémostatique, hypoglycémiant, tonique, vulnéraire.

12 Germandrée officinale, Chenette, Petit Chêne, Chasse-fièvre, Chêneau
GERMANDREE PETIT CHÊNE - Teucrium Chamaedrys L Germandrée officinale, Chenette, Petit Chêne, Chasse-fièvre, Chêneau Labiées Elle doit son nom à la ressemblance qu’offrent ses feuilles avec celles du chêne rouvre.  C’est ce caractère précis déjà bien noté par les Anciens qui exclut toute confusion botanique avec les autres germandrées. Le petit chêne tapisse durant tout l’été de touffes gaies aux fleurs pourpres les éboulis et les creux des vieux murs. Les Anciens déjà lui reconnaissaient des propriétés fébrifuges et digestives. Elle entre dans la composition de la chartreuse, dans les vermouths, et les liqueurs digestives, apéritives et toniques. On peut consommer avant chaque repas un vin tonique et dépuratif, en laissant macérer durant 8 jours 50g. De germandrée dans un litre de vin. En médecine la germandrée petit chêne peut être remplacée par la germandrée maritime (ou thym marin) Propriétés : antiseptique, cholérétique, fébrifuge, stomachique, tonique, vulnéraire.

13 GERMANDREE D’EAU - Teucrium Scrobium L.ssp.palustre Lam.
Germandrée aquatique, Scorbium - Labiées Parfois complètement enfouie dans l’eau, la germandrée d ’eau est une plante douce, molle, qui prend racine au fond des marais ou des fossés ainsi que dans les prés humides. Très vantée autrefois, elle a eu la réputation, probablement usurpée, d’entraver la putréfaction. Elle entrait, avec une dizaine d ’autres plantes, de chair de vipère et d’os d’animaux, dans la composition de la fameuse thériaque de Venise, qui était censée remédier à un grand nombre de maux. Fracastor, au XI°siècle, l’inclut également dans son Electuaire Diascordium, qui, dit-on, pouvait vaincre la peste. De nos jours, nous en faisons un emploi plus modeste. La plante fraîche  s’utilise tant qu ’elle conserve encore son odeur d’ail (qui lui a valu son nom : skorodon, ail, en grec) Elle est employée en Europe centrale pour teindre les laines en un vert de couleur crue qui peut s’atténuer, si on ajoute du sulfate de fer à la teinture, en un beau vert olive; Propriétés : fébrifuge, tonique, vulnéraire.

14 GIROFLEE - Cheiranthus Cheiri L
Giroflée jaune, Giroflée de muraille, Violier jaune, Ravenelle jaune, Carafée, Muret, Jaunet. - Crucifères C’est au flanc des vieux murs où elles se tapissent tout l’hiver que, dès le mois de mars, les fleurs dorées des giroflées annoncent le printemps. Elle peut vivre 2 années grâce aux bourgeons situés à la base de ses nombreuses tiges ligneuses. Quoique très employée dans la Grèce antique et dans la médecine arabe, comme détersive et emménagogue, la plante a attendu des siècles pour trouver une juste place en phytothérapie. Au début du XX° s. en effet l’analyse chimique a mis en évidence dans ses graines, ses feuilles, et, en plus faible quantité, dans ses fleurs, la cheirotoxine, substance cardiotonique. La présence de cette substance commande la plus grande prudence, et, sauf sur prescription, on n’utilisera que les fleurs. Propriétés : diurétique, cardiotonique.

15 Globulaire vulgaire, Marguerite bleue, Boulette
GLOBULAIRE - Globularia vulgaris L. Globulaire vulgaire, Marguerite bleue, Boulette Globulariacées Il existe beaucoup d ’espèces de globulaires, ainsi nommées à cause de leurs gracieuses inflorescences en pompon bleu. Ce sont des plantes vivaces, à tiges basses et à feuilles glabres. Il est utile de connaître deux d ’entre elles : la globulaire vulgaire et la globulaire turbith, Globularia Alypum L. Elles sont assez différentes du point de vue botanique, mais aux propriétés médicinales analogues, bien que plus progressives et plus douces pour la première. La globulaire vulgaire est une plante herbacée dont la tige, enveloppée tout au long de feuilles aiguës, se dresse au milieu d ’une rosette de feuilles basales vertes nuancées de rouge. Elle se plaît surtout dans les terrains calcaires et secs. On trouve surtout le petit buisson ligneux de la seconde dans les rocailles méditerranéennes. La globulaire turbith, moins purgative que le séné, l’est cependant plus que la globulaire vulgaire. Aussi convient-il de doser les préparations avec beaucoup de modération. Propriétés : cholagogue, purgative, stomachique, sudorifique.

16 GRASSETTE - Pinguicula vulgaris L.
Grassette vulgaire, Langue d ’oie prisonnier que les ailes et les pattes qui se désagrégeront peu à peu. Seule la grassette vulgaire est officinale. Cette plante au naturel féroce est douée des vertus les plus apaisantes et doucissantes. De plus son suc contient un enzime analogue à la rennine de l ’estomac des jeunes ruminants, qui est capable de coaguler le lait. Propriétés : adoucissante, antispasmodique, béchique, cicatrisante, fébrifuge. Toute menue, brillante, blottie dans la fraîcheur des sources et cascades ou près des torrents mousseux, la grasstte rappelle un peu par ses fleurs la douce violette ; et pourtant c ’est une meurtrière et une carnivore ! Comme le drosera, elle est capable de digérer, au moyen des enzymes sécrétés par les glandes de ses feuilles, les petits insectes qui se prennent à son piège visqueux. C ’est en se débattant que la victime déclenche le lent mécanisme d ’enroulement des feuilles : en 24h, elle est enfermée, en 3 jours elle a disparu. Lorsque les feuilles se déroulent, du même mouvement lent et paisible, il ne reste plus du

17 Rièble, Gaillet accrochant, Caille-lait gratteron, Prend-main
GRATTERON - Galium Aparine L. Rièble, Gaillet accrochant, Caille-lait gratteron, Prend-main Rubiacées Tout comme la bardane, qui est l’autre « gratteron » de notre flore, le gratteron s’accroche avec ténacité, par ses tiges, ses feuilles et ses fruits, aux vêtements des promeneurs et au pelage des animaux. Cette plante gracile, molle et légère, se sert de ses aiguillons crochus pour s’élever en s’agrippant aux arbustes voisins. Elle est annuelle, mais très envahissante. Les Anciens déjà la nommaient Aparinê, celle qui aggripe, ce qui est devenu son nom  d’espèce. Dioscoride explique dans ses textes comment les bergers utilisaient ses tiges liées en faisceau pour clarifier le lait. Ses fruits fournissent une sorte de café, et sa racine torréfiée peut remplacer la chicorée. On extrait de sa racine une jolie teinture rouge. Elle possède des propriétés diurétiques, elle est efficace dans les paresses circulatoires des vieillards. Son suc frais, ou un cataplasme de feuilles pilées, posé sur une blessure en cas d’urgence, peut arrêter une hémorragie. Propriétés : anti-inflammatoire, apéritif, cicatrisant, diurétique, sudorifique, vulnéraire.

18 GREMIL- Litbospernum officinale L
Herbe aux perles, Millet perlé Borroginacées D’après la célèbre théorie médici- nale des signatures qui attribuait aux végétaux des vertus s’accordant avec leur aspect ou leur couleur, ce sont les fruits du grémil, nacrés et durs comme des perles, qui ont été longtemps considérés comme les seules parties utiles de la plante, capable de dissoudre les calculs et de guérir la maladie de la pierre. Pourtant, au cours des siècles, ni l’empirisme ni les études systématiques n’ont permis de confirmer les vertus dissol- vantes de ces fruits. Mais la plante s’est montrée réellement active pour d ’autres désordres rénaux et urinaires. Et l ’étude d’une espèce exotique, Lithospernum rudérale L. utilisée par les indiens comme contraceptif, a permis de mettre en évidence dans la plante, des substances inhibitrices de certaines hormones hypophyssaires. Avec les feuilles et les sommités fleuries séchées du grémil officinal, on prépare un thé rafraîchissant à ne pas confondre avec le thé d ’Europe, préparé avec une espèce voisine aux grandes fleurs rouges puis azur. Propriétés : diurétique.

19 GROSEILLIER A MAQUEREAU - Ribes uva-crispa L.
Groseillier raisin crépu, Groseillier épineux, Groseillier des haies, Groseillier à pointes Saxifragées Jehan Froissard, début XV°siècle, parlait déjà des « espinçons du grouselier », et en effet, c’est le seul groseillier qui possède des épines. Arbrisseau d’origine septentrionale, il fut ignoré des anciens Grecs.Depuis fort longtemps, les jardiniers s’ingénient à multiplier les variétés horticoles de la plante, obtenant des fruits de plus en plus gros.Les fruits de la plante sauvage sont beaucoup plus petits, de la taille d ’un petit pois. Ils se consomment frais, ou sous forme de jus lors d’une cure de printemps (mais ils mûrissent en juin et juillet !!!) Cuits, ils donnent des gelées et confitures fort appréciées. Encore verts, certains les accommodent en sauce pour accompagner les maquereaux. Cependant, l’homme doit s’en méfier : des troubles graves peuvent se manifester s ’il fait une consommation abondante de baies non mûres. Propriétés : apéritif, astringent, dépuratif, digestif, diurétique, reminéralisant.

20 GROSEILLIER SAUVAGE - Ribes rubrum L.
Groseillier rouge, Groseillier commun, Raisin de mars, Gadelier, Groiselle, Groiselier, Castilies - Gadelles rouges - Gadelles à confiture - Saxyfragées Petit arbrisseau sans épines, à douce écorce grise, il se plaît dans les bois frais. Les groseilles rouges viennent à maturité le plus souvent vers la fin juin, pour la Saint-Jean, si bien que leur nom populaire en Allemagne est Johannisbeere, baie de St Jean. Leurs vertus médicinales, connues depuis le XVI°siècle, sont nombreuses. Dépuratives et rafraîchissantes, elles sont en outre permises au diabétiques auxquels tous les fruits trop sucrés sont interdits. Desséchées au four, elles se conservent fort bien et peuvent ainsi servir de base, l ’hiver, à des infusions digestives à la délicate saveur. Un mets rare, délicieux, aux mêmes qualités que le jus frais, la gelée crue se prépare de la faon suivante : égrener les grappes à la fourchette, écraser doucement (car les pépins doivent rester entiers) tamiser. Garder le jus, lui ajouter deux fois son poids de sucre, mettre en pots. Le lendemain, couvrir hermétiquement. Consommer assez rapidement. Propriétés : apéritif, dépuratif, digestif, diurétique, laxatif, rafraîchissant, tonique.

21 Illustrations et documentation extraites du livre
« Secrets et vertus des plantes médicinales » édité par Sélection du Reader ’s Digest Musique : Brahms - Ungarischer Tanz Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix


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