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Publié parNina Bonin Modifié depuis plus de 10 années
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TROUBLES DU COMPORTEMENT DANS LA DÉMENCE DR Paule GLAIZAL,
Gériatre 23 MARS 2012
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Depuis 2001, 3 plans de santé publique :
Plan Alzheimer 2008/2012 200 millions euros recherche 200 millions euros organisation des soins 1 milliard 200 millions pour l'accompagnement médico-social
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Clinique : déclin "pathologique" des fonctions cognitives.
Diagnostic (1 sur 2) : maladie sous-évaluée mais maladie de mécanisme initial inconnu, qui va s'aggraver +/- vite, sans traitement curatif.
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Recherche : Anomalies protéïnes neuronales recherchées dans LCR
Cascade amyloïde, anomalie de phosphorylation protéïne Tau. Réserve cognitive (entrainement intellectuel et psy + éducation initiale) et protection état vasculaire cérébral (mais prévention doit être débutée suffisamment tôt) retardent manifestations cliniques du déficit neuronal Génétique
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Rigueur intellectuelle
Altruisme En attendant des résultats pour faire face aux souffrances malades et familles
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Stade prédémentiel Stade démentiel
MCI atteinte 1 ou plusieurs fonctions cognitives, mais autonomie conservée. Stade démentiel Léger MMS > 20 Modéré MMS entre 10 et 19 Sévère MMS < 10
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Troubles d'installation progressive :
Plainte cognitive Troubles d'installation progressive : Mémoire, langage évocateurs maladie d'Alzheimer. Comportementaux, gestuels, fonctions exécutives, confusionnels récurrents DFT, syndrome corticobasal ou démence à corps de Lewy
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Espérance vie 8 à 10 ans Chez les personnes d'âge début ≈ 80 ans entre 4 et 6 ans
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Parallélement aux troubles cognitifs, symptômes psychologiques et comportementaux : troubles neuropsychiatriques. Origine probablement multifactorielle. 85 % des malades Alzheimer en EHPAD
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Modification comportementale par rapport à l'état antérieur.
Recherche systématique origine organique ou iatrogène (confusion).
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A rechercher avec inventaire neuropsychiatrique des 12 symptômes :
Les plus fréquents : Apathie, dépression et anxiété A rechercher avec inventaire neuropsychiatrique des 12 symptômes : psychotiques : idées délirantes, hallucinations d’hyperactivité : agitation/agressivité, euphorie, désinhibition, irritabilité/instabilité de l’humeur, comportement moteur abérrant affectifs : dépression, anxiété apathie végétatifs : sommeil, appétit
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Approche non pharmacologique
Recommandations : Tableau 1 Approche non pharmacologique Tableau 2 Formation des soignants pour bien comprendre le patient : Efficacité et tolérance versus traitements médicamenteux ?
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Traitements médicamenteux
1°) Eviter tout traitement ayant une action anticholinergique qui aggrave le tableau clinique.
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2°) Traitements médicamenteux spécifiques :
a) Alzheimer Léger (MMS > 20) : inhibiteur cholinestérase Modéré (10 < MMS < 20) inhibiteur cholinestérase Sévère (MMS < 10) mémantine Bithérapie : pas d'arguments Les autres, aucune recommandation : anti- oxydants, vit. E, ginko biloba, nootropes, AINS, hormones (DHEA, oestrogènes), hypocholestérolémiants, omégas3.
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b) Démence vasculaire :
Contrôle des FDR Coexistence maladie d'Alzheimer + lésions vasculaires.
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c) Démence à corps de Lewy ou démence parkinsonienne.
Rivastigmine (Exelon) L-DOPA peut être prescrite en association avec anticholinestrasiques. Agonistes dopaminergiques déconseillés Clonazépam (Rivotril) faibles doses dans troubles du sommeil Neuroleptiques contre-indiqués
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d) Démences fronto-temporales :
Pas recommandations médicaments anti- Alzheimer Mais troubles comportement IRS
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3) Troubles du comportement
Médicaments spécifiques préconisés pour troubles cognitifs semblent avoir un effet bénéfique modéré sur les troubles du comportement. Anticholinestérasiques : apathie, dépression, comportements moteurs abérrants. Mémantine : agitation, agressivité, irritabilité.
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Psychotropes : pas en première intention
Psychotropes : pas en première intention. Privilégier monothérapie, faibles doses et réévaluer le traitement.
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a) les neuroleptiques :
Classiques non recommandés car risque événement indésirable grave (Haldol). Pneumopathie d'inhalation, syndrome malin neuroleptiques. Antipsychotiques atypiques de dernière génération (Risperdal, Zyprexa, Leponex) si symptomes sévères : hallucination, détresse, mise en danger. Mais déconseillés : Action anticholinergique Effets secondaires extrapyramidaux Risque cardiovasculaires, AVC Risque de chute Traitement si possible < 3 mois
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b) anxiolytiques Privilégier les demi-vies courtes Séresta 8 h
Xanax 10 h à 20 h Temesta 10 h à 20 h Vératran 4 h Mais : Troubles mnésiques Somnolence diurne risque de chute car sédatifs Sevrage si arrêt brutal
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c) antidépresseurs uniquement si dépression associée à maladie d'Alzheimer de préférence IRS agitation : Zoloft et Séropram d) Pas de thymorégulateurs
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Si agitation, règles de prescription :
préférence forme per os (buvable) injectable uniquement en urgence dose minimale efficace : ¼ posologies adulte jeune surveillance réévaluation posologie
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CONTENTION A discuter si : Rechercher : Evaluer : Risque de chute
Agitation trouble comportement Déambulation excessive Rechercher : Cause environnementale Raison individuelle Evaluer : Danger pour le sujet ou pour les autres
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