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Publié parAnsell Laroche Modifié depuis plus de 10 années
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Vivre sa sexualité I.O. : Le comportement sexuel chez les mammifères est contrôlé, entre autres, par les hormones et le système de récompense. Au cours de l’évolution, l’influence hormonale dans le contrôle du comportement de reproduction diminue, et corrélativement le système de récompense devient prépondérant dans la sexualité de l’Homme et plus généralement des primates hominoïdes. Les facteurs affectifs et cognitifs, et surtout le contexte culturel, ont une influence majeure sur le comportement sexuel humain.
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Le brâme du cerf (1), qui peut s'observer dans la deuxième quinzaine de septembre ou début octobre, marque la saison de reproduction. La période de fécondité du cerf dure presque un mois alors que celle de la biche est très courte, moins d'une journée au moment de l'ovulation (= œstrus).
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Chez les mammifères non primates le comportement sexuel est déclenché par les hormones sexuelles et la castration supprime toute activité sexuelle.
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De même l’injection de testostérone augmente l’activité sexuelle de moutons
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Idem oestrogènes sur rates
Le comportement des animaux est largement controlé par leurs hormones
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Les accouplement sont possibles uniquement lors de la période d'œstrus, c'est à dire dans les quelques heures ou les quelques jours qui encadrent le pic d'œstrogènes et de LH, donc l'ovulation. Comportement sexuel et comportement reproducteur sont alors confondus.
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Un contrôle hormonal modéré chez le primates hominoïdes Le groupe des primates hominoïdes rassemble l'Homme et les singes qui lui sont le plus proches, c'est à dire les grands singes ou singes sans queue : chimpanzé, bonobo, gorille, orang-outan, gibbon Le bonobo poursuit son activité sexuelle toute l’année, y compris en dehors des périodes fécondité (même si une influence hormonale intervient). Alors que chez le chimpanzé commun, les conflits se règlent par des séances d’épouillage, chez les bonobos, ce sont les relations sexuelles qui servent de réconciliation. Chez les primates hominoïdes le comportement sexuel est dissocié de la procréation.
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Le comportement sexuel humain (comme celui des autres primates hominoïdes) ne se limite pas au fonctionnement des organes reproducteurs. Il fait intervenir des activités variées (caresses, baisers...) qui ne sont pas directement liées à l'acte reproducteur mais qui ont pour but d'obtenir du plaisir.
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Activité cérébrale lors de la vue d'une image érotique (IRMf) Le cerveau est le siège d'une communication chimique intense en relation avec le comportement sexuel et qui met en jeu plusieurs aires cébrales interconnectées dans le circuit de récompense
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Expérience: Lorsque l'animal appuie sur la pédale, une zone précise du cerveau est électriquement stimulée (1). La fréquence des appuis sur la pédale est particulièrement élevée lorsque l'électrode de stimulation est implantée dans l'aire tegmentale ventrale (ATV) ou dans l'hypothalamus par exemple.
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Le circuit de récompense met en jeu des régions interconnectées du cerveau (flèches bleues) qui interviennent chacune pour un aspect particulier de la réponse. Les deux principales sont : - l’aire tegmentale ventrale (ATV) qui reçoit des entrées sensorielles de plusieurs régions corticales (par exemple le cortex visuel (voir chapitre 2.1)), elle déclenche des réactions aux stimulus associés à l'activité sexuelle, à la nourriture... ; - le noyau accumbens (NA) qui permet d'évaluer la valeur "hédonique" d'une action et la motivation pour effectuer cette action. La dopamine (1) est un neurotransmetteur c'est à dire une molécule qui intervient dans la transmission du message nerveux au niveau d'une synapse. Les neurones issus de l'aire tegmentale ventrale (flèches bleues en trait plein sur 2) libèrent de la dopamine au niveau du noyau acumbens (pointes des flèches bleues en trait plein sur 2).
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La dopamine est associée à la sensation de plaisir
La dopamine est associée à la sensation de plaisir. La libération de dopamine peut être déclenchée seulement par l’environnement associé à la récompense, sans même que celle-ci soit présente. Inversement, en cas de destruction des neurones libérateurs de dopamine (0,3 % des cellules du cerveau), le phénomène d'auto-stimulation n'est plus observé chez le rat. Les animaux ainsi traités même perdre même, par exemple, toute envie de manger. Un niveau minimal permanent de dopamine est nécessaire, faute de quoi le sujet éprouve une sensation de souffrance.
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Chez l'Homme, le comportement sexuel fait intervenir des facteurs cognitifs, affectifs et culturels
La famille Simpson (1) présente un exemple de représentation culturelle de la femme et de l'homme et de leur rôle au sein de la famille et de la société.
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- On appelle identité sexuelle le fait de se reconnaître ou d'être reconnu socialement comme homme ou femme ou ni l'un ni l'autre ou les deux. Cette identité relève à la fois du sexe anatomique, de l'éducation et du contexte culturel. Ces divers critères ne sont pas forcément concordants. - On appelle orientation sexuelle l’attirance affective et sexuelle envers une autre personne (de l'autre sexe, du même sexe ou les deux). - Si l’identité sexuelle et les rôles sexuels dans la société, avec leurs stéréotypes, appartiennent à la sphère publique, l’orientation sexuelle fait partie, elle, de la sphère privée.
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Bilan: Le comportement sexuel des mammifères est contrôlé, entre autres, par les hormones et le système de récompense. Au cours de l'évolution l'influence hormonale diminue et, corrélativement, le système de récompense devient prépondérant chez les primates hominoïdes. De plus, des facteurs affectifs, cognitifs ainsi que le contexte culturel ont une influence majeure sur le comportement sexuel humain.
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