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Par : Mohamed Mahfoudh OULD TALEB OULD SIDI et Sylvie GUENETTE
Modèle Ecosystèmique du Plateau Continental mauritanien : comparaison des deux périodes ( et ) Par : Mohamed Mahfoudh OULD TALEB OULD SIDI et Sylvie GUENETTE
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INTRODUCTION Zone d'upwelling d’un grand intérêt faunistique et floristique. Contact entre les espèces à affinité tempérée et des espèces à affinité tropicale; Les ressources halieutiques: principale source de devise (+ de 50 %) et d’emplois (environ emplois directs). Exploitation par plusieurs flottilles nationales et étrangères, artisanales et industrielles. Certaines espèces surexploitées (langoustes et poulpe notamment).
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INTRODUCTION Jusqu'à présent l'effort de gestion orienté uniquement vers les espèces d'importance économiques prises individuellement; Les résultats des modèles mono-spécifiques mitigés; Importance de nouvelles approches prenant en compte les interactions à l'intérieur de l’écosystème, espoir pour une meilleure gestion Dans ce sens, l'approche écoystèmique par l'utilisation d' ECOPATH se généralise de plus en plus.
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PRESENTATION GENERALE
Les côtes mauritaniennes sont situées entre 16°00N et 21°00N. Plateau continental de Km²(sans le banc d'Arguin): large de 40 à 60 miles au nord du cap Timiris; N’excédant pas 30 miles au sud de ce cap.
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PRESENTATION GENERALE
Principales sources d’enrichissement de cette zone: Upwelling; Son intensité et sa position déterminées par le balancement des alizés. Sa durée: toute l’année dans la région du cap Blanc, neuf mois dans la région de Nouakchott.
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MATERIEL ET METHODES Deux modèles sont présentées: Période 1987-89;
Les capture utilisées pour la pêche industrielle: provenant de différentes sources (IMROP, Douane, DSPCM). Les captures pour la pêche artisanale: issues des déclarations et des enquêtes.
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MATERIEL ET METHODES Principale source des Biomasses :
Campagnes de chalutages: réalisée notamment par les bateaux de l'IMROP (Ex CNROP). Campagnes acoustiques: biomasse estimées par le N/O N'Diago et par le N/O Dr Fridtjof Nansen. Pour tenir compte de la variabilité intra-annuelle: utilisation d'une moyenne des biomasses en saison chaude et en saison froide. L'unité utilisée et tonnes/km² en poids frais.
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MATERIEL ET METHODES Pour la composition alimentaire, les données qualitatives et quantitatives disponibles pour la zone d'étude ou la région adjacente sont privilégiées. Informations de FishBase 2000 pour compléter la matrice. Etablissement d'une moyenne de la diète des principales espèces de ce groupe ou à défaut des espèces pour lesquelles nous disposons des données. DEFINITIONS DES GROUPES Agrégation: sur la base de la taille maximale de l'espèce, de sa diète principale et de son niveau trophique 38 groupes sont identifiés: depuis les prédateurs apicaux jusqu'au détritus.
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RESULTATS Equilibrer ces modèles demandant des ajustements parfois importants au niveau des paramètres d'entrée ( biomasse, mortalité et composition alimentaire). Modifications se justifiant par les incertitudes sur ces paramètres et/ou la différence observée suivant les auteurs. Ainsi, nécessité de multiplier la biomasse des chinchards par deux pour tenir compte des captures et de prédateurs (13.76 à t/km² ). Justificatif: Maxim (1987) estime les biomasses des trois principales espèces à 1.85 million de tonnes (toute la sous-région). Soit une biomasse de t/km².
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RESULTATS Pour le Macrobenthos les biomasses passant de t/km² à t/km². Justificatifs: les biomasses estimées par Mika (1987) se situant dans un intervalle de (1 million à millions) avec une moyenne de 1.65 million pour une seule espèce de praires. Données d’entrée: borne inférieure de cet intervalle (en adoptant une approche de prudence.) Tenir compte de la moyenne calculée par cet auteur pour permettre aux prédateurs de ce groupe de disposer de la nourriture.
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RESULTATS Changement de la matrice des diètes: tenir compte des proies disponibles. Ainsi dans le second modèle: biomasse très importante du groupe clupéidés. Privilégier ce dernier groupe comme proies par la prise en compte de la grande plasticité alimentaire de plusieurs prédateurs.
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DISCUSSION Biomasse totale (sans le détritus) d'environ 400 t/km² pour le premier modèle. Comparé Nord du Benguela (360 T/km²), celui-ci paraît relativement plus riche. Se sont deux écosystèmes comparables malgré la saisonnalité de leur upwelling. concernent la même période. L'une des raisons qui peut expliquer cette différence de productivité est la prise en compte dans notre cas d'un nombre plus important de groupe (38 contre 24). Les captures sont importantes puisqu'elles représentent 20 T/km² pour la première période. Ce niveau est environ deux fois et demi supérieur à celui rapporté pour le nord du Benguela(7t/km²). Ceci est d'autant plus préoccupant que d'une part les praires, qui constituent les biomasses les plus importantes, ne font pas l'objet d'exploitation et; D'autre part on n'a pas tenu compte des rejets qui représentent 21 % des captures dans la zone marocaine .
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DISCUSSION Or plus on définit de groupe dans l'écosystème, plus la nécessité de tenir compte de la biomasse d'un maximum d'espèce apparaît. Biomasse du phytoplancton utilisée dans les deux modèles paraît très faible par rapport à celles avancées par d'autres auteurs. Ecosystème fortement tributaire de la production primaire en raison de l'importance des espèces de petits pélagiques et du zooplancton.
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DISCUSSION Captures importantes: 20 t/km² pour la première période. Deux fois et demi supérieur à celui rapporté pour le Nord du Benguela(7t/km²). Préoccupant car d'une part les praires, qui constituent les biomasses les plus importantes, ne font pas l'objet d'exploitation et; D'autre part: rejets non quantifiées ( représentant 21 % des captures dans la zone marocaine) .
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CONCLUSION Chute importante des biomasses entre les deux périodes.
Forte augmentation des captures; importance des petits pélagiques dans cet écosytème; Malgré les incertitudes pesant sur plusieurs paramètres d'entrée, les résultats démontrent la nécessité de tenir compte de tous les compartiments de l'écosystème pour en saisir la dynamique.
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