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La place de l’hypnose dans les réductions des luxations gléno-humérales antérieures de l’épaule aux urgences. Madame, Messieurs Bonjour Je vais vous présenter.

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1 La place de l’hypnose dans les réductions des luxations gléno-humérales antérieures de l’épaule aux urgences. Madame, Messieurs Bonjour Je vais vous présenter mon travail sur la place de l’hypnose dans les réductions des luxations gléno humérales antérieures de l’épaule aux urgences. Marie DUBOCAGE

2 Introduction Luxation gléno-humérale antérieure : motif fréquent de consultation traumatologique aux urgences Grande variabilité de techniques d’analgésies La luxation gléno-humérale antérieure est un motif fréquent de consultation traumatologique aux urgences. Il existe une grande variabilité des techniques de réduction mais également une grande variabilité des techniques d’analgésies.

3 Données de la littérature Anesthésie Soins de brûlures
Coelioscopies, thyroïdectomies Pédiatrie Dans les données de la littérature,’hypnose est principalement utilisée actuellement en anesthésie, pour les soins de brulures, pour les coelioscopies et en pédiatrie. Peut-elle être une alternative aux techniques analgésiques recommandées actuellement aux urgences?

4 Objectifs Impact de l’hypnose sur la durée de prise en charge médicale
Adhésion du personnel médical et paramédical L’objectif principal de cette étude était d’évaluer l’impact de la mise en place de l’hypnose dans un service d’urgences. Pour cela nous avons comparer les durées de prise en charge lors des réductions des luxations gléno humérales antérieures de l’épaule en fonction des différentes techniques d’analgésies utilisées. L’objectif secondaire était d’évaluer l’adhésion du personnel médical et paramédical formés à cette technique.

5 Matériel et méthodes Monocentrique Rétrospective
Centre hospitalier de La Rochelle Rétrospective Janvier 2014 à décembre 2015 Il s’agissait d’une étude observationnelle, monocentrique, rétrospective sur une durée de deux ans au centre hospitalier de La Rochelle. En premier nous avons évalué la durée moyenne de prise en charge médicale des patients se présentant aux urgences avec une luxation gléno humérale antérieure de l’épaule. A l’aide d’un premier questionnaire, nous avons évalué le personnel médical et paramédical formés à l’hypnose puis à l’aide d’un second questionnaire leur adhésion et leur opinion vis à vis de cette technique.

6 364 patients ont été éligibles durant cette période
364 patients ont été éligibles durant cette période. Les critères d’inclusion étaient d’être âgé de plus de 12 mois et d’avoir une suspicion clinique de luxation gléno humérale par l’infirmière d’accueil et d’orientation.56 patients ont été exclus devant la présence d’une fracture associée ou d’une luxation acromio claviculaire, 16 patients ont été exclus devant la nécessité d’une réduction au bloc opératoire par un chirurgien orthopédiste. 1 patient a été sortie de l’étude devant la nécessité d’un avis spécialisé après réduction de la luxation de l’épaule. Au total, 291 patients ont donc été inclus. Selon les recommandations actuelles sur les techniques de sédation et d’analgésie aux urgences, nous avons constitué quatre groupes de patients. Le premier groupe avec les agents anesthésiques (kétamine, midazolam, propofol), groupe meopa (qui est composé d’un mélange gazeux d’oxygène et de protoxyde d’azote) associé ou non aux antalgiques de paliers 1 à 3 allant du paracétamol aux morphiniques groupe hypnose et meopa et/ou antalgiques de paliers 1à 3 et groupe autres « avec les patients ayant eu une réduction spontanée ou ceux ayant eu une anesthésie loco régionale de l’épaule par xylocaine intra articulaire » La technique de réduction n’était pas prise en compte dans notre étude.

7 Résultats 95% antérieures Hommes
Deux tranches d'âge : < 30 ans et >60 ans Nos résultats sont comparables aux données de la littérature. En effet, la majorité des luxations gléno humérales étaient antérieures et touchaient principalement les hommes. Deux tranches d’âges sont particulièrement concernés les moins de trente ans et les plus de 60 ans. Dans cette étude l'âge moyen était de 47 ans.

8 Critère de jugement principal : durée moyenne de prise en charge médicale
Voici un tableau récapitulant les durées moyennes de prise en charge médicale par groupe qui était notre critère de jugement principal. La durée moyenne de prise en charge médicale était de 95 minutes

9 Une différence significative de durée de prise en charge a été observée entre le groupe agents anésthésiques et les trois autres groupes et notamment avec le groupe hypnose 193 minutes contre 77 minutes. Aucune différence significative n’a été observée ni entre le groupe hypnose et meopa et antalgiques de palier 1 à 3 ni entre le groupe hypnose et le groupe «  autres » 77 minutes contre respectivement 68 et 87 minutes. Cette absence de différence significative peut s’expliquer par un temps plus long d’installation du patient dans un lieu calme dans le groupe hypnose.

10 Absence de voie veineuse périphérique
60% de l’ensemble des patients 84% des patients avec hypnose Pas d’antalgique associé à l’hypnose dans 20% des cas 77% du groupe hypnose non surveillé en UHCD contre 50% du groupe agents anesthésiques Sur l’ensemble des patients 60% n’ont pas bénéficié de pose de voie veineuse périphérique. L’hypnose permettait au patient de ne pas être perfusé dans 84% des cas, à la différence du groupe agents anesthésiques qui ont tous été perfusés. En effet 20% des patients sous hypnose n’ont pas reçu d’antalgique. De plus, en ce qui concerne la surveillance après réduction, seulement ¼ des patients ayant bénéficié de l’hypnose ont été surveillés en Unité d’hospitalisation de courte durée dont la moitié avaient reçu en association de la morphine. En ce qui concerne le groupe des agents anesthésiques, 50% ont été surveillés en Unité d’Hospitalisation de Courte Durée devant le risque de dépression respiratoire.

11 Critère de jugement secondaire :
Questionnaires remis à 35 médecins, 43 IDE, 13 IADE 40% des médecins formés 40% des médecins été formé durant cette période. La majorité des médecins ayant une capacité de médecine d’urgences. Les médecins ayant reçu une formation DESC étant probablement plus sensibilisé durant leur étude à l’utilisation des agents anesthésiques comme technique d’analgésie.

12 Personnel paramédical
En ce qui concerne le personnel paramédicale, 14% des IDE et 46% des Inf Anesthésites ont reçu la formation a l’hypnose.

13 95% du personnel formé recommandent la formation
62% pensent que le patient reste actif dans sa prise en charge 67% pensent que l’hypnose n’est pas chronophage La plupart du personnel recommandent la formation à l’hypnose. L’hypnose semblait apporter un confort pour le personnel médical et paramédical avec une modification de leur langage et un patient qui reste plus actif dans sa prise en charge. Une majorité du personnel médical et paramédical ne trouve pas l’hypnose chronophage dans leur pratique quotidienne.

14 Différentes techniques
Hypnose conversationnelle Communication Transe formelle Trois techniques sont utilisées en hypnose, la plus utilisée aux urgences était l’hypnose conversationnelle pratiquée à 95% contrairement a la communication pratiquée à 52% et la transe formelle qui est pratiquée par 24% du personnel. Le Dr Perrotin vous détaillera juste après ces différentes techniques.

15 85 à 90 % sensible à l’hypnose Ages extrêmes Situation de stress aigu
Contre-indications : Difficultés de compréhension Bouffée délirante aiguë Patients malentendants Troubles cognitifs Selon les données de la littérature, une grande majorité de la population est sensible à l’hypnose et tout particulièrement les âges extrêmes et en situation de stress aigu. De plus il n’existe que peu de contre indications à son utilisation notamment les patients avec des difficultés de compréhension (schizophrène, déficience intellectuelle) les patients atteints d’une bouffées délirante aigue, malentendants ou avec des troubles cognitifs sévères.

16 Principales utilisations aux urgences
Réductions de fractures ou de luxations Sutures Réalisation de prise de sang Pose de VVP Drainage Le personnel interrogé avait recours à l’hypnose principalement dans les réduction de fracture ou de luxation, mais également pour la réalisation de sutures. Elle commence à trouver sa place pour la réalisation de prise de sang et de pose de voie veineuse périphérique ainsi que pour le drainage d’épanchement pleural.

17 Conclusion Amélioration significative de la durée de prise en charge
Bonne adhésion du personnel Hypnose : alternative aux techniques analgésiques habituelles En ccl, cette étude montre une amélioration significative de la durée de prise en charge médicale entre le groupe hypnose, et le groupe agents anesthésiques. De plus, le personnel médical et paramédical semble adhérer à cette technique.. Une étude prospective, de plus grande ampleur, serait à envisager pour évaluer l’hypnose dans d’autres indications de prise en charge de la douleur aigue aux urgences et permettre d’évaluer la satisfaction des patients. L’hypnose mériterait d’être considérée comme complémentaire aux techniques d’analgésies habituelles dans la prise en charge des douleurs aigues aux urgences


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