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AGENTS D’INFECTIONS NOSOCOMIALES
Professeur Cheikh Saad-Bouh Boye Unité de Recherche et de Biotechnologie Microbienne Bacteriologie-Virologie/FMPO/UCAD
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Introduction L’infection nosocomiale a été présentie, puis proposée depuis de nombreuses années comme indicateur de qualité des structures, des procédures, et des résultats.
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Infections nosocomiales
Fréquence 5-10% des patients hospitalisés Conséquences Mortalité Augmentation durée d’hospitalisation Augmentation coût Déficit d’image Procédures judiciaires Origines multifactorielles Défaut d’hygiène Pathologies préexistantes Procédures invasives
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INFECTIONS NOSOCOMIALES
Bactériémies, % Pneumonie post ventilation, 21% Infection urinaire (UTI), % Infection respiratoire basse, 12% Infections gastro intestinales , cutanées, cardiovasculaires, % Infections du site opératoire, 7% Infections respiratoires hautes 7%
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PATHOGENES OPPORTUNISTES
Pseudomonas aeruginosa staphylococci E. coli and other coliforms streptococci and enterococci Bacteroides fragilis Candida albicans Herpes simplex virus Cytomegalovirus
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Les bactéries sont colonisées par l'homme!
Nb de cellules d'un humain = 1013 Nb de bactéries dans un humain = 1014 Flore commensale Peau: /cm2 Salive: /ml Colon: 1011/g Urêtre: 103/ml Berche et al. Bactériologie, MSF.
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SOURCES D’INFECTIONS Considérons 4 Principaux facteurs L’HOTE
LES MICROBES L’ENVIRONNEMENT LE TRAITEMENT
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CYCLE DE L’INFECTION
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CYCLE DE CONTAMINATION
Susceptible person Infection or colonisation Transmission Pathogen
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CYCLE DE CONTAMINATION
Susceptible person Infection or colonisation Transmission Pathogen X
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CYCLE DE CONTAMINATION
Immunisation or prophylaxis Immunisation or prophylaxis Individual treatment Susceptible person Infection or colonisation Transmission Pathogen X Infection control hygiene
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Réservoirs Réservoirs endogènes Réservoirs exogènes
Primaire: flore commensale « communautaire » Secondaire : flore commensale hospitalière Réservoirs exogènes Matériel médical: Ventilation assistée, têtes de pressions, endoscopes et tous les matériels… Locaux : Air : Aspergillus spp Eaux : Pseudomonas spp; Legionella spp Surfaces : Acinetobacter - Personnes : personnel et surtout malades.
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Infection endogène primaire
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Infection endogène secondaire Infection endogène primaire
Infection exogène Infection endogène secondaire Infection endogène primaire
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BACTERIEMIES NOSOCOMIALES
Staphylocoque CN, % Enterocoques, % Levures, 9.65% Staphylococcus aureus, % Enterobacter species, % Pseudomonas, % Acinetobacter baumannii Resistante
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INFECTIONS URINAIRES Enterobactéries, 50% Levures, 25%
Enterocoques, %
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INFECTIONS DU SITE OPERATOIRE
S aureus, % Pseudomonas, % Staphylocoques CN , % Enterocoques, Levures, Enterobacter species, and Escherichia coli, less than 10% chacune
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Multiples paradigmes Tout isolement d’une bactérie
Ne signe pas une infection Ne justifie pas d’un traitement antibiotique. Un traitement antibiotique peut être justifié même si aucun micro-organisme n’est isolé. La bactérie multirésistance ne signe pas l'infection nosocomiale Des infections nosocomiales peuvent être dues à des bactéries multi sensibles.
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Principaux problèmes Infections nosocomiales Légionellose Aspergillose
ATNC Maladies virales Alimentation Bon usage des antibiotiques Afflux massif de patients Épidémie naturelle Bioterrorisme
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Légionellose Modes de transmission:
Inhalation d’eau contaminée en suspension dans l’air Réseaux d'eau Tours aéroréfrigérantes Contamination hospitalière En 2000: 119 cas Mesures réglementaires Circulaire de 1997 Circulaire en préparation
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Aspergillose Principal problème dans les établissements de soins: Aspergillose invasive Patients avec neutropénies prolongées Transplantation et leucémies aiguës 5 à 10% par cure de chimiothérapie Moins fréquent pour autres pathologies/traitements immunosuppresseurs Mortalité élevée Coût de traitement élevé Risque environnemental
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Clostridium difficile
Causes Diarrhée post Antibiotherapie Affecte normalement des adultes sous antibiotherapie à large spectre
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MCJ surveillance (source: IVS)
1200 14 12 1000 10 800 Suspicions 8 MCJ "classique" 600 MCJ iatrogène 6 400 nvMCJ 4 200 2 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001
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Maladies virales Accidents d’exposition au sang
Contaminations professionnelles VIH: 13 prouvées – 29 présumées VHC: 33 prouvées Fréquence des contacts avec le sang 30/100 infirmiers /an Chirurgiens: 1/sem Risque transfusionnel (par don du sang) VHB: 1/ VHC: 1/ VIH: 1/
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Risques liés à l’alimentation
Toxi-infections alimentaires collectives Foyers déclarés (1998) Instituts médicaux sociaux 50 Inconnu 9 Autres lieux 64 Autres 2 154 Staphylocoque 3 13 Bacillus 2 59 Clostridium 9 287 Salmonelles 10 50 100 150 200 250 300 350
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Resistance aux ATB En dehors de l’hôpital
Ó 2000 FHUMIR En dehors de l’hôpital Pression de sélection des ATB Resistance aux ATB Mutation ou transfert de gène Dissemination intra-hospitalière D’après Marin Kollef 14
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RESISTANCE AUX ATB Estimation : Prevalence-Incidence
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Support de la résistance
Chromosomique Mutation spontanée, rare, transmission verticale Extra-chromosomique Echange de matériel génétique( plasmide, transposon) Fréquente, transmission verticale et horizontale Mécanismes de résistance Dégradation enzymatique des antibiotiques Altération des protéines cibles Modification de la perméabilité membranaire Efflux actif
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Mécanisme de la résistance aux antibiotiques
R d’espè ce (naturelle ou acquise) Selection de mutants R Acquisition de matériel génétique (Chrom) Emergence sous ATB+/- diff. Clonale - enterocoques C. diffidile Toutes les BMR (Chrom) Selection rapide sous ATB+/- diff. Clonale P.aeruginosa Eb Gpe III(Sm,Ec) (Plasmid.) Diff. Clonale +/- selection Lente sous ATB EBLSE (Chrom) Diff. Clonale SARM
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Risque de sélection de BMR
Parallèlisme entre consommation d’antibiotiques et fréquence des infections à BMR Fréquence de résistance plus grande chez les souches isolées d’infections nosocomiales / infections communautaires Lors d’épidémies d’infections à BMR, les cas ont reçu habituellement significativement plus d’antibiotiques Les services qui consomment le plus d’antibiotiques ont la plus forte prévalence d’isolement de BMR (relation bidirectionnelle) Relation entre la durée d’administration d’antibiotique et le risque de colonisation et/ou d’infection par des BMR Décontamination et résistance
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Couple germe-antibiotique
Infections communautaires S. pneumoniae / pénicilline, macrolides S. pyogenes / macrolides Salmonella / FQ E. coli / aminopenicillines, FQ Infections nosocomiales S. aureus / meticilline, FQ Enterocoques / vanco, ampicilline Enterobacter / C3G, FQ Klebsiella / C3G Emergence récente de GISA GRSA
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Gram-Positive Resistance
100 80 MRCNS Percentage of Pathogens Resistant to Antibiotics 60 MRSA 40 PRSP 20 VRE GISA 1975 1980 1985 1990 1995 2000 1997
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MRSA Methicillin (Meticillin) Resistant Staphylococcus aureus
S aureus carried by 30% of us (nose/ skin) MRSA is no more virulent than MSSA strains but more difficult to treat Resistance due to mecA gene – encodes PBP2a, doesn’t react with Penicillin Emerging Vancomycin resistance is a concern
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Vancomycin Resistant Enterococci
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BLSE ESBLs resistant aux C3G
Resistance de Escherichia coli et enterobacteries
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PIP TIC CTX TZP CRO CAZ
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BLSE
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