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LA JUSTIFICATION PAR LA FOI
Leçon 4 pour le 28 octobre 2017
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Étude de la semaine : Romains 3.19-28.
« Le passage que nous étudions entre dans le vif du sujet de la justification par la foi. Les chapitres précédents ont préparé le terrain en disant clairement que le péché, tel un virus, touche tous les hommes. D’abord, Paul a expliqué longuement comment les païens, malgré leur raisonnement et leur sagesse, s’y sont fourvoyés, et comment les Juifs, malgré leur sentiment de supériorité grâce à leur connaissance et leur pratique de la Loi, se trouvent dans la même situation. Le verdict est le même pour tous : Tous ont péché, tous sont sous l’emprise du péché (Rom 3.9). « Car nous estimons que l’être humain est justifié par la foi, en dehors des œuvres de la loi. » (Romains 3.28.) De plus, Romains 2.29, en parlant de la circoncision du cœur, va encore au-delà d’une observation formelle de la Loi en insistant, comme l’annonçait déjà Jérémie 31.33, sur l’esprit de la Loi et sur le projet de Dieu de l’inscrire dans le cœur humain. » 2017, 28 octobre | Lettre aux Romains, n° 4 |
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Étude de la semaine : LA JUSTIFICATION PAR LA FOI.
Romains 19. Or nous savons que tout ce que dit la loi, elle le dit à ceux qui sont sous la loi, afin que toute bouche soit fermée et que le monde entier soit coupable devant Dieu. 20.Personne, en effet, ne sera justifié devant lui en vertu des œuvres de la loi, car ce qui advient au moyen de la loi, c'est la connaissance du péché. 21.Mais maintenant, en dehors de la loi, la justice de Dieu attestée par la loi et les prophètes s'est manifestée, 22. justice de Dieu, par la foi de Jésus-Christ, pour tous ceux qui croient. Car il n'y a pas de distinction : 23. tous, en effet, ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ; 24.et c'est gratuitement qu'ils sont justifiés par sa grâce, au moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ. 25.C'est lui que Dieu s'est proposé de constituer en expiation, au moyen de la foi, par son sang, pour montrer sa justice ; parce qu'il avait laissé impunis les péchés commis auparavant, 26. dans sa tolérance, Dieu a voulu montrer sa justice dans le temps présent, pour être juste tout en justifiant celui qui relève de la foi de Jésus. 27. Où donc est la fierté ? Elle est exclue. Par quelle loi ? Celle des œuvres ? Non, mais par la loi de la foi. 28.Car nous estimons que l'être humain est justifié par la foi, en dehors des œuvres de la loi. 27. Y a-t-il donc encore une raison de nous enorgueillir ? Non, aucune ! Pourquoi ? Parce que ce qui compte, ce n'est plus d'obéir à la loi, mais c'est de croire. (Bible en Français courant)
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« Or nous savons que tout ce que dit la loi, elle le dit à ceux qui sont soumis à la loi, afin que nul ne puisse ouvrir la bouche pour se justifier et que le monde entier soit reconnu coupable devant Dieu. Car personne ne sera reconnu juste aux yeux de Dieu pour avoir obéi en tout à la loi ; la loi permet seulement de prendre connaissance du péché.» Romains
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« Si nous appliquons le livre de Romains à notre époque, où la loi juive n’est plus un facteur déterminant, nous pensons à la loi surtout en termes de loi morale. Cette loi ne peut pas nous sauver, pas plus que le système du judaïsme ne pouvait sauver les Juifs. Sauver un pécheur n’est pas la fonction de la loi morale. Sa fonction est de révéler le caractère de Dieu et de montrer aux gens qu’ils ne sont pas à la hauteur pour refléter ce caractère. » (Guide d’étude de la Bible, p. 25.)
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QU’EST-CE QUE LA LOI ? À QUOI SERT LA LOI ?
La loi est la Torah (en particulier le Pentateuque et, par extension, tout l'Ancien Testament). À QUOI SERT LA LOI ? Elle révèle à l'homme le péché et sa faute devant Dieu Elle ne peut, d'aucune manière, éliminer la faute et nous rendre justes aux yeux du Dieu Elle désigne le chemin pour obtenir le pardon (par exemple : le système des rites du sanctuaire) Elle montre le caractère de Dieu.
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QU’EST-CE QUE LA LOI ? À QUOI SERT LA LOI ?
La loi est la Torah (en particulier le Pentateuque et, par extension, tout l'Ancien Testament). À QUOI SERT LA LOI ? « La loi ne peut pas nous sauver, pas plus que les symptômes d’une maladie ne peuvent soigner la maladie. Les symptômes ne soignent pas. Ils signalent la nécessité d’un remède. Voilà comment la loi fonctionne. » (Guide d’étude de la Bible, p. 25.)
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« Mais maintenant, Dieu nous a montré comment il nous rend justes devant lui, et cela sans l'intervention de la loi. Les livres de la Loi et des Prophètes l'avaient déjà attesté : Dieu rend les hommes justes à ses yeux par leur foi en Jésus-Christ. Il le fait pour tous ceux qui croient au Christ, car il n'y a pas de différence entre eux : tous ont péché et sont privés de la présence glorieuse de Dieu. » Romains
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La loi nous enseigne que nous sommes tous pécheurs et que nous sommes destitués de la gloire de Dieu. De plus, dans l'Ancien Testament Dieu avait déjà révélé la manière dont il allait nous sauver. Cependant, jusqu'à ce que Jésus vienne, nous ne pouvions pas comprendre pleinement ce salut. Bien que nous soyons tous pécheurs, nous pouvons tous être sauves au moyen de la foi en Jésus.
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Le pécheur se tient devant Dieu avec sa propre "justice".
Seuls les justes, qui obéissent parfaitement à la loi, peuvent être acceptés par la justice de Dieu Aucun de nous n'est juste et nous ne pouvons pas devenir justes. REJETÉ : Le pécheur ne remplit pas la justice exigée par Dieu (l'obéissance à la loi). Le pécheur se tient devant Dieu avec sa propre "justice". Jésus se tient devant Dieu avec sa justice. Le pécheur accepte Jésus par la foi. PÉCHEUR DIEU JÉSUS ACCEPTÉ : Le pécheur, repentant et rempli d’amour pour le Christ qui lui donne sa vie, est accueilli avec joie. (Parabole du fils prodigue) Jésus a vécu une vie juste. Cela a été possible parce qu’il est resté pleinement uni à son Père et à l’Esprit saint. Lorsque le pécheur accepte par la foi le sacrifice de Jésus, il est regardé comme juste et peut aussi être rempli d’Esprit pour mener une vie en harmonie avec Dieu.
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(Guide d’étude de la Bible, p. 26.)
« Cette nouvelle justice est mise en opposition avec la justice de la loi, celle que connaissaient les Juifs. Cette nouvelle justice est appelée la justice de Dieu, autrement dit, une justice qui vient de Dieu, une justice que Dieu donne, et la seule qu’il accepte comme la véritable justice. Jésus se tient devant Dieu avec sa justice. Le pécheur accepte Jésus par la foi. PÉCHEUR DIEU JÉSUS C’est bien entendu cette justice-là que Jésus a démontrée dans sa vie lors de son incarnation, une justice qu’il offre à tous ceux qui veulent l’accepter par la foi, qui la réclament pour eux-mêmes, non parce qu’ils le méritent, mais parce qu’ils en ont besoin. » (Guide d’étude de la Bible, p. 26.)
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« Mais Dieu, dans sa bonté, les rend justes à ses yeux, gratuitement, par Jésus-Christ qui les délivre du péché. » Romains 3.24 Nous sommes justifiés quand nous sommes déclarés justes par Dieu. Le moyen dont Dieu dispose pour nous déclarer justes est la rédemption à travers la mort et la résurrection de Jésus. Cette déclaration de justice n'a rien à voir avec quelque chose que nous pouvons faire ; nous ne la méritons pas. Elle nous est seulement donnée par grâce, comme une faveur de la part du Dieu.
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(Guide d’étude de la Bible, p. 27.)
« Mais Dieu, dans sa bonté, les rend justes à ses yeux, gratuitement, par Jésus-Christ qui les délivre du péché. » Romains 3.24 « Avant cette justification, une personne est injuste et donc inacceptable pour Dieu. Après la justification, il ou elle est considéré (e) comme juste et ainsi acceptable devant lui. Cela ne peut arriver que par la grâce de Dieu. Grâce signifie faveur. C’est une faveur imméritée, et le croyant est justifié sans aucun mérite de sa part, sans rien à présenter devant Dieu en son nom excepté sa propre impuissance. La personne est justifiée par la rédemption qui se trouve en Christ Jésus… » (Guide d’étude de la Bible, p. 27.)
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« Dieu l'a offert comme un sacrifice afin que, par sa mort, le Christ obtienne le pardon des péchés en faveur de ceux qui croient en lui. Dieu a montré ainsi qu'il est toujours juste : il l'était autrefois quand il a patienté et laissé impunis les péchés des hommes ; il l'est dans le temps présent, puisqu'il veut à la fois être juste et rendre justes tous ceux qui croient en Jésus. Y a-t-il donc encore une raison de nous enorgueillir ? Non, aucune ! Pourquoi ? Parce que ce qui compte, ce n'est plus d'obéir à la loi, mais c'est de croire. » Romains
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Propitiation: Action de rendre propice.
Sacrifice offert à Dieu pour le rendre favorable. PROPITIATION Propitiatoire: Qui a la vertu de rendre propice (favorable), c’est-à-dire d’attirer les faveurs ou la clémence de la divinité, de la puissance ou de l’autorité morale qu’on veut honorer ou dont on veut commémorer le souvenir, la force ou l’importance. (wiktionary.org) Avant la venue de Jésus, dans le sanctuaire, le propitiatoire (le couvercle du coffre) s'interposait entre Dieu, qui se révélait entre les deux chérubins, et la loi. Ainsi, Jésus s'interpose entre le pécheur et Dieu afin que la justice divine s'accomplisse et le pécheur soit accepté par sa foi en Jésus. Dieu est juste et Jésus c'est la solution unique pour accomplir la justice divine exigée par la loi et aussi pour accepter le pécheur.
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« Dans Romains 3.25, Paul expose plus en détail la grande nouvelle du salut.
Il emploie un terme sophistiqué, « propitiation » [..] le mot décrit l’offre de justification et de rédemption à travers Christ, et la propitiation semble représenter l’accomplissement de tout ce que le propitiatoire (le couvercle de l’arche) préfigurait dans le sanctuaire de l’Ancien Testament. » Lire Hébreux 9.3-5) « La bonne nouvelle […] « sa justice » [c’est-à-dire celle de Dieu] était disponible pour l’humanité, et qu’elle nous parvenait, non par nos œuvres, non par nos mérites, mais par la foi en Jésus et en ce qu’il a fait pour nous. » (Guide d’étude de la Bible, p. 28.)
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« Car nous estimons que l'être humain est justifié par la foi, en dehors des œuvres de la loi. »
Romains 3.28 Les œuvres n'ont rien à voir avec la justification, parce que nous ne pouvons rien faire pour être justifiés. La justification est seulement reçue par la foi dans le sacrifice expiatoire de Christ. La justification par la foi nous dispense-t-elle de garder la loi ? Pas du tout, parce que celui qui a été pardonné, comment continuer a-t-il à pécher (puisque le péché est la transgression de la loi) ?
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« Car nous estimons que l'être humain est justifié par la foi, en dehors des œuvres de la loi. »
Romains 3.28 « Si un homme est justifié par ses propres actions, il peut s’en glorifier. Mais quand il est justifié parce que Jésus est l’objet de sa foi, alors tout le crédit appartient clairement à Dieu, qui a justifié le pécheur. » « Ellen G. White donne une réponse intéressante à la question : « Qu’est-ce que la justification par la foi ? ». Elle a écrit : « C’est l’œuvre de Dieu qui dépose la gloire de l’homme dans la poussière, et qui fait pour l’homme ce qu’il n’est pas en mesure de faire pour lui-même » (Ellen G. White, Testimonies to Ministers and Gospel Workers, p. 456.) (Guide d’étude de la Bible, p. 29.)
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EXEMPLE PRATIQUE La loi de la circulation dit que quand un feu de circulation est rouge, les véhicules doivent s'arrêter. Si vous manquez un feu rouge et heurtez une autre voiture, en plus de payer les dommages, vous recevrez une amende pour avoir transgressé le code de la route. Vous écrivez une lettre à la Police de la circulation acceptant votre erreur et demandant que l'amende soit supprimée. Après le délai écoulé, vous ne recevez pas l’amende. Vous apprenez que quelqu'un a supprimé votre amende, comme si vous n'aviez jamais transgressé la loi. De la même manière, la Loi de Dieu nous dit ce que nous ne devrions pas faire pour notre propre bien et celui des autres. Quand nous la transgressons, nous en subissons les conséquences. Quand nous nous accrochons à Jésus par la foi et demandons pardon, nos péchés sont éliminés par sa grâce, de sorte que, devant Dieu, nous sommes comme si nous n'avions jamais péché. Ce pardon ne nous dispense pas de respecter les feux rouges par la suite, nous devons continuer à respecter la loi, la circulation et la loi divine.
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« L’expression elle-même est une figure basée sur la loi.
« Car nous estimons que l’être humain est justifié par la foi, en dehors des œuvres de la loi. » (Romains 3.28.) « L’expression elle-même est une figure basée sur la loi. Celui qui transgresse la loi passe devant un juge et est condamné à mort pour ses transgressions. Mais un remplaçant apparaît et prend les crimes du transgresseur sur lui, acquittant ainsi le criminel. En acceptant celui qui le remplace, le criminel se tient à présent devant le juge, non seulement lavé de sa culpabilité, mais également considéré comme n’ayant jamais commis les crimes pour lesquels il s’est retrouvé au tribunal au départ. Car son substitut, qui est irréprochable, offre au criminel pardonné sa propre observation, parfaite, de la loi. Dans le plan du salut, chacun de nous est le criminel. Le remplaçant, Jésus, a mené une vie irréprochable, et il passe au tribunal à notre place. Sa justice est acceptée à la place de notre justice. Nous sommes ainsi justifiés devant Dieu, non à cause de nos œuvres, mais à cause de Jésus, dont la justice devient nôtre quand nous l’acceptons par la foi. Une bonne nouvelle, s’il en est ! En fait, on ne pouvait rêver meilleure nouvelle ! » (Guide d’étude de la Bible, p. 24.)
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« La justice consiste à obéir à la loi
« La justice consiste à obéir à la loi. La loi exige la justice, et c’est ce que le pécheur doit à la loi ; mais il en est incapable. C’est par la foi seulement qu’il peut atteindre à la justice. Par la foi, il peut apporter à Dieu les mérites du Christ, et le Seigneur place l’obéissance de son Fils sur le compte du pécheur. La justice du Christ est acceptée au lieu de la faillite de l’homme, et Dieu reçoit, pardonne, justifie l’homme repentant et croyant, le traite comme s’il était juste, et l’aime comme il aime son propre Fils. » (E. G. White, Messages choisis, vol. 1, p. 430.)
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Par sa grâce Romains 3. 23-24 JE MEDITE
«… tous, en effet, ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ; et c'est gratuitement qu'ils sont justifiés par sa grâce, au moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ.» JE MEDITE
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Par sa grâce « Le royaume de la grâce date de la chute de l'homme, époque où Dieu traça le plan de la rédemption d'une race coupable. (...) Dès que le péché apparut, il y eut un Sauveur. Le Christ savait qu'il devrait souffrir. Néanmoins, il devint le substitut de l'homme. Dès le péché d'Adam, le Fils de Dieu se porta lui-même garant de la race humaine avec autant de puissance pour détourner du coupable le jugement de mort que lorsqu'il mourut sur la croix. Quel amour ! Quelle condescendance ! Le Roi de Gloire proposa de s'abaisser pour l'humanité déchue. » Amen ! (E. G. White, Puissance de la grâce, p. 23.)
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