Télécharger la présentation
La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez
Publié parClarisse Pothier Modifié depuis plus de 6 années
1
La pauvreté, le quartier et le sentiment de sécurité à l’école:
L’application d’un modèle écologique pour expliquer les comportements liés au poids et au surpoids des jeunes de l’ÉLDEQ Carolyn Côté-Lussier, PhD Département de médecine sociale et préventive Centre de recherche, CHU Sainte-Justine Université de Montréal
2
Un modèle écologique pour expliquer le surpoids et l’obésité
L'augmentation du taux d'obésité chez les jeunes en Amérique du Nord a mené au développement de stratégies visant à cibler les comportements liés au surpoids (Lobstein, Baur & Uauy, 2004). La pandémie d'obésité chez les jeunes est particulièrement prononcée pour les jeunes qui souffrent de pauvreté (Maziak, Ward & Stockton, 2007). Une approche vise à réduire les taux d’obésité en s’attaquant à l’obésogénicité des environnements des jeunes (Swinburn, Eegger & Raza, 1999). Obesogénicité: les caractéristiques de l’environnement qui contribuent à l’obésité
3
Questions clés Comment la pauvreté peut-elle pénétrer ‘sous la peau’ pour nuire à la santé? Quelles caractéristiques de l’environnement peuvent être améliorées pour réduire l’effet de la pauvreté sur la santé des jeunes?
4
Modèle écologique théorique liant le sentiment de sécurité et le bien être, basé sur Lorenc et al. (2012). Environnement social: Inégalité sociale Confiance dans les voisins Environnement physique: Trafic Densité résidentielle Éclairage Verdure Crime et comportements antisociaux: Taux de criminalité Sentiment de sécurité Santé et bien-être Crime et comportements antisociaux Environnement Physique Environnement Social Politiques nationales et économie
5
Le sentiment de sécurité à l’école des jeunes
Les jeunes passent une grande partie de leur temps à l’école et y développe un sens d’eux même et de leur environnement. Le sentiment de sécurité à l’école est lié à la satisfaction des jeunes quant à leur école (Samdal, Nutbeam, Wold & Kannas, 1998). Ne pas aimer ou ne pas se sentir bien à l’école est lié à une moins bonne santé et bien-être (Samdal, Nutbeam, Wold & Kannas, 1998). Le climat de l’école peut agir en tant que facteur environnemental qui influence les comportements liés à la santé (Maziak, Ward & Stockton, 2010).
6
Le sentiment de sécurité à l’école des jeunes
Le sentiment de sécurité à l’école des jeunes est typiquement étudié par rapport à leur victimisation (Beran &Tutty, 2002; Furlong et al., 2005). Les expériences et perceptions des jeunes à l’école ne sont pas isolés du contexte familial et du quartier Les jeunes qui souffrent de pauvreté ont tendance à se sentir moins en sécurité à l’école (Bowen et al., 1998).
7
Hypothèses (i) Le trajectoire de pauvreté est lié au sentiment de sécurité à l’école, et aux caractéristiques de quartier. (ii) Les caractéristiques de quartier sont liées au sentiment de sécurité à l’école. (iii) Le sentiment de sécurité à l’école est associé avec les comportements liés au surpoids et le poids.
8
Études 1 & 2 Étude 1: ‘L’impact des caractéristiques du quartier et de la pauvreté des familles sur le “sentiment de sécurité à l’école” des jeunes.’ Étude 2: ‘Pauvres, insécures et en surpoids: Les effets à la maison du sentiment de sécurité à l’école sur le temps d’écran et le poids.
9
Études 1 & 2: Méthodologie
10
Études 1 & 2: Échantillon Échantillon des jeunes de l’ÉLDEQ à l’âge de 13 ans, en 2011. 39% (N = 830) de l’échantillon de 2120 a désisté. Avec la méthode d’estimation du maximum de vraisemblance nous avons réussi à utiliser des données de l’ensemble de l’échantillon de 2120. Nous utilisons aussi des variables des années antérieures depuis la naissance.
11
Études 1 & 2: Variables Sentiment de sécurité à l’école (13 ans)
L’accord des jeunes avec la phrase: ‘Je me sens en sécurité dans mon école.’
12
Étude 1 ‘L’impact des caractéristiques du quartier et de la pauvreté des familles sur le “sentiment de sécurité à l’école” des jeunes’
13
Étude 1: Variables du quartier
Perceptions du quartier par les parents (12 ans): Confiance envers les voisins/cohésion sociale. Les parents ont rapporté à quel point ils sont d’accord que: (i) les voisins s’unissent pour régler les problèmes dans le quartier; (ii) il y a des adultes qui servent de modèles de comportement pour les enfants; (iii) les gens sont prêts à aider leurs voisins; (iv) on peut se fier sur les voisins pour s’assurer que les enfants sont en sécurité; et (v) les voisins gardent un œil ouvert pour s’assurer qu’il n’y ait pas de problèmes lorsqu’on s’absente de la maison (χ2 = 23.38, p ≤ .001, RMSEA = .05, CFI = .99). Désordre. Les parents ont rapportés l’ampleur des problèmes suivant dans leur quartier: (i) ordures et détritus; (ii) la vente ou consommation de drogues; (iii) la présence d’alcooliques; et (iv) des groupes de jeunes qui causent des problèmes (χ2 = 2.77, p > .05, RMSEA = .02, CFI = 1).
14
Étude 1: Variables du quartier
Variables obtenues à partir de MEGAPHONE, une infrastructure visant à soutenir la recherche sur les liens entre l’environnement et la santé des populations. Données sur les caractéristiques du quartier basées sur une zone tampon circulaire de 500m autour du code postal de la résidence familiale en 2008, quand les jeunes avaient 10 ans. Verdure: Basé sur 9 images Landsat prises entre juin 1999 et août 2002 (e.g., parcs, arbres). Seuil de pauvreté: La proportion de ménages de la zone tampon sous le seuil de pauvreté selon Statistique Canada (2006). Cette variable était asymétrique et a été transformée en trois variables binaires (niveau de pauvreté bas, moyen, et élevé). Ménages monoparentaux: La proportion de ménages monoparentaux, basée sur les données du Recensement de 2006. Densité résidentielle: Basée sur le nombre de résidences dans la zone tampon en Cette variable était asymétrique et a été transformée en trois variables binaires (densité basse, moyenne, et élevée).
15
Étude 1: Résultats des modèles d’équations structurelles 1-6
M: Ménages monoparentaux -.13*** .03 .06 -.40*** P: Confiance .07* M:Verdure .09** .06a .02 .05 P: Désordre -.12* .23*** -.22*** -.35*** Sentiment de sécurité à l’école Modèle 4: Densité résidentielle liée à la verdure, et les ménages monoparentaux, mais pas avec la confiance, ni le sentiment de sécurité. Modèle 6: Pauvreté du quartier liée à la verdure, les ménages monoparentaux, et la densité résidentielle, mais pas avec la confiance, le désordre, ni le sentiment de sécurité. Note. P = Perceptions du parent. M = Variable MEGAPHONE. * p ≤ .05. ** p ≤ .01. *** p ≤ a ≤ .10.
16
Étude 1: Résultats modèle 7
rentaux monoparentaux Note. All regression coefficients are standardized. Youth age and sex were allowed to correlate with each other, and with all neighborhood and family level variables. All neighborhood level variables were allowed to correlate with each other. Correlations are italicized. * p ≤ .05. ** p ≤ .01. *** p ≤ a .10. †MEGAPHONE variable. ^Parent reported variable.
17
Étude 1: Discussion Le sentiment de sécurité à l’école des jeunes est lié au désordre perçu du quartier (e.g., ordures, jeunes qui traînent), et ce dernier est associé au niveau de verdure, la confiance envers les voisins et la proportion de ménages monoparentaux; Les jeunes ayant souffert de pauvreté habitent dans des quartiers plus ‘insécures’; Même après avoir ajusté pour les effets du quartier, les jeunes ayant souffert de pauvreté se sentent moins en sécurité à l’école.
18
Étude 2: ‘Pauvres, insécures et en surpoids: Les effets à la maison du sentiment de sécurité à l’école sur le temps d’écran et le poids’
19
Étude 2: Variables Poids. Le poids des jeunes est basé sur leur Indice de Masse Corporelle (IMC), ajusté par sexe et âge. Les jeunes ont été catégorisés par rapport à leur poids: poids santé (70.1%), en surpoids (21.8%) ou souffrant d’obésité (8.1%). Temps d’écran. À 13 ans, les jeunes ont rapporté, durant les trois derniers mois, combien d’heures par semaine ils ont passé (i) sur l’internet, (ii) sur l’ordinateur et (iii) à écouter la télévision. Une variable latente a été estimée pour représenter le temps d’écran. Niveau d’activité physique. À 13 ans, les jeunes ont rapporté combien de jours par semaine (habituellement) ils font de l’activité physique à la maison, à l’école ou ailleurs (excluant pendant les cours éducation physique, les déplacements pour aller à l'école, au travail, au magasin, etc.) (M = 3.93, SD = 1.77). Victimisation à l’école. À 13 ans, les jeunes ont rapportés combien de fois depuis le début de l’année: (i) on leur a crié des noms; (ii) on les a empêchés de faire partie d’un groupe; (iii) on les a poussés ou frappés; (iv) on leur a dit des choses blessantes; ou (v) on s’est moqués d’eux. Une variable latente a été estimée pour représenter la victimisation.
20
Étude 2: Résultats Note. Ces modèles contrôlent aussi pour l’âge des jeunes et le IMC de la mère . * p ≤ .05. ** p ≤ .01. *** p ≤ a ≤ .10.
21
Conclusions Les jeunes ont tendance à se sentir en sécurité à l’école
80,7% sont d’accord ou fortement d’accord qu’ils se sentent en sécurité Les jeunes qui ont souffert de pauvreté… (i) se sentent moins en sécurité à l’école; (ii) vivent dans des quartiers avec plus de pauvreté, de familles monoparentaux, et de désordre; et avec moins de confiance envers les voisins et de verdure. Les jeunes qui vivent dans des quartiers ‘désordonnés’ se sentent moins en sécurité à l’école. Le niveau de désordre du quartier est associé avec moins de verdure, plus de familles monoparentaux et moins de confiance envers les voisins. Les jeunes qui se sentent moins en sécurité à l’école ont une plus haute probabilité d’être en surpoids ou de souffrir d’obésité. La pauvreté a un effet indirect sur le poids par le biais du sentiment de sécurité entre autres.
22
Grandes conclusions La pauvreté est liée à la santé des jeunes par le biais… Du type de quartier dans lequel les jeunes habitent De facteurs socio-psychologiques, tel que le sentiment de sécurité à l’école Recommandations Réduire le niveau de désordre des quartiers (par exemple, en améliorant le niveau de verdure)
23
Merci! Cette recherche a été faite avec Tracie Barnett, Louise Séguin, Yan Kestens, Mai Thanh Tu et Caroline Fitzpatrick. Cette recherche a été soutenue par une subvention de recherche des IRSC à l’équipe de Louise Séguin. Pour plus d’informations sur MEGAPHONE: Pour me joindre:
Présentations similaires
© 2024 SlidePlayer.fr Inc.
All rights reserved.