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Les supports de transmission

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Présentation au sujet: "Les supports de transmission"— Transcription de la présentation:

1 Les supports de transmission
Chapitre 4 Les supports de transmission

2 INTRODUCTION Pour transmettre des informations d’un point à un autre, il faut un canal qui servira de chemin pour le passage de ces informations. Ce canal est appelé canal de transmission ou support de transmission. En réseau informatique, téléinformatique ou télécoms. Définition: Nous entendons par "Supports de transmission" tous les moyens par lesquels on peut conduire un signal de son lieu de production à sa destination avec le moins possible de déperditions, dispersions ou distorsions. On distingue plusieurs sortes de support de transmission: Les câbles à paires torsadées Les câbles coaxiaux Les câbles à fibre optique Les liaisons infrarouges Les liaisons hertziennes

3 L’infrastructure d’un système de télécommunication, la qualité de service offerte, les solutions logicielles à mettre en œuvre dépendent largement des supports de transmission utilisés. Les supports de transmission exploitent les propriétés de conductibilité des métaux (paires torsadées, coaxial), celles des ondes électromagnétiques (faisceaux hertziens, guides d’onde, satellites) ou encore celles du spectre visible de la lumière (fibre optique). Généralement on classe les supports en deux catégories : les supports guidés (supports cuivre et supports optiques) ; les supports libres (faisceaux hertziens et liaisons satellites).

4 La complexité des systèmes provient généralement du fait qu’une liaison peut emprunter différents supports, Le système de transmission devra alors réaliser l’adaptation du signal à transmettre au support utilisé. Les caractéristiques des supports diffèrent selon la nature physique du support et le mode de propagation choisi. Cependant, certaines caractéristiques sont communes à tous les types de support (bande passante...), d’autres sont spécifiques (impédance caractéristique...).

5 II. CARACTÉRISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION
A. BANDE PASSANTE ET SYSTÈME DE TRANSMISSION Déformation du signal par le support de transmission: L’impulsion électrique envoyée est affaiblie et déformée par le système de transmission À l’extrémité de la ligne, le récepteur doit identifier et décoder le signal. Cette fonction ne peut valablement être réalisée que si le signal n’a pas été exagérément modifié pendant la transmission. Ces modifications dépendent d’une part de la nature du signal (spectre du signal) et, d’autre part, de la réponse en fréquence du système (bande passante).

6 signal sinusoïdal traversant un canal
Affaiblissement Un canal de transmission atténue (affaiblit) l’amplitude du signal qui le traverse. Le phénomène d’atténuation correspond à une perte d’énergie du signal pendant sa propagation sur le canal, est s’accentue avec la longueur de celui-ci. La quantité d’énergie perdue dépend très étroitement de la fréquence du signal et de la bande passante du système . On mesure l’atténuation par le rapport où Ps est la puissance du signal à la sortie du canal et Pe la puissance du signal à l’entée du canal. Déphasage Le déphasage, encore appelé distorsion de phase, implique un retard du signal reçu par rapport au signal émis dû au temps de propagation de ce signal de l’émetteur vers le récepteur. Illustration des phénomènes d'atténuation et de retardement subis pour un signal sinusoïdal traversant un canal

7 Puissance et atténuation :
Si v(t) = V0 cos(ωt + ϕ) et i(t) = I0 cos(ωt). La pulsation est ω = 2π f , avec f la fréquence. On a Décibels (dB) L’atténuation en puissance peut s’exprimer en dB où Ps est la puissance à la sortie et Pe la puissance à l’entrée. Le gain en tension peut s’exprimer en dB : où Vs est la tension à la sortie et Ve la tension à l’entrée. (G = G’ si les impédances sont identiques).

8 Une puissance peut s’exprimer en dBm :
Une tension peut s’exprimer en dBmV : Dans ces relations, log représente le logarithme en base 10. On a donc :

9 Notions d’analyse spectrale
Fonction périodique => Fourrier La composante de même fréquence que le signal d’origine est appelée fondamental. Les autres composantes, multiple de la fréquence du signal fondamental, sont appelées harmoniques. La figure suivante illustre la décomposition d’un signal carré.

10 Reconstitution du signal d’origine
Notion de spectre du signal: Un signal périodique quelconque peut donc être considéré comme une infinité de signaux sinusoïdaux. Chaque composante peut être représentée par l’énergie qu’elle contient. Cette représentation est appelée raie de fréquence (transformation de l’espace temps en espace fréquence). L’ensemble des raies de fréquence constitue le spectre de fréquences (spectre de raies) du signal. L’espace de fréquence occupé par le spectre se nomme largeur de bande . En théorie, la largeur de bande d’un signal non sinusoïdal est infinie. Reconstitution du signal d’origine

11 Notion de bande passante
Dès lors, pour étudier le comportement d’un système en régime non sinusoïdal on peut étudier celui-ci pour chacune des composantes du signal auquel il sera soumis. La réponse en fréquence de ce système est obtenue en utilisant un générateur dont on fait varier la fréquence à tension constante (générateur de fréquence). La mesure de la puissance en sortie du système permet de tracer une courbe, dite courbe de réponse en fréquence le système de transmission ne transmet pas toutes les composantes de la même manière. le signal en sortie du système n’est plus l’image de celui en entrée, on dit qu’il y a distorsion La distorsion est dite en amplitude quand les éléments constitutifs du signal, fondamental et harmoniques, ne sont pas affaiblis identiquement. La distorsion est dite de phase quand les différents éléments du signal ne sont pas tous transmis dans un même délai

12 affaiblissement déterminé par rapport à un niveau de référence.
Les systèmes de transmission ne transmettent pas toutes les harmoniques du signal de façon identique. Les signaux sont transmis avec une distorsion faible jusqu’à une certaine fréquence appelée fréquence de coupure. Au-delà de cette fréquence, toutes les harmoniques sont fortement atténuées. Définition: On appelle bande passante l’espace de fréquences tel que tout signal appartenant à cet intervalle, ne subisse, au plus, qu’un affaiblissement déterminé par rapport à un niveau de référence. La bande passante est généralement définie pour une atténuation en puissance de moitié, ce qui correspond à –3 dB Remarque : la bande passante qualifie le système, et la largeur de bande qualifie le signal.

13 Notion de filtre Un système ne restitue pas les différentes composantes du signal de manière identique, il agit comme un filtre. En fonction de l’espace de fréquence que le système retransmet, on distingue 3 types de filtres: Le filtre passe-bas: ne se laisse « traverser » que par les fréquences basses, il atténue les fréquences élevées. le filtre passe-haut: atténue les fréquences basses. le filtre passe-bande: En principe un système de transmission se présente à la fois comme un filtre passe-bas et un filtre passe haut, il laisse passer une certaine bande de fréquence, c’est un filtre passe-bande.

14 Deux données caractérisent un filtre :
La fréquence de coupure (fc), ou fréquence à partir de laquelle on considère que toutes les fréquences supérieures et (ou) inférieures sont atténuées d’une valeur donnée (généralement –3 dB). La pente de la courbe d’affaiblissement qui s’exprime en dB par octave

15 Notion de bruit: Les signaux transmis sur un canal peuvent être perturbés par des phénomènes électriques ou électromagnétiques désignés sous le terme générique de bruit. On distingue essentiellement deux types de bruit : le bruit blanc et le bruit impulsionnel. Le bruit blanc provient de l’agitation thermique des électrons. Ses composantes (raies de fréquence) sont également réparties dans le spectre des fréquences, d’où son nom. D’amplitude généralement faible, il est peu gênant pour les transmissions. Le bruit impulsionnel est une perturbation brève qui a pour origine l’environnement physique du canal de transmission (parasite d’origine électromagnétique). D’intensité élevée et d’apparition erratique, il provoque des erreurs portant sur un ensemble de bits.

16 le rapport entre la puissance du signal transmis et celle du signal de bruit ou rapport signal sur bruit (S/N avec N pour Noise), s’exprime en dB et vaut :

17 La diaphonie: compte tenu de la proximité des différentes paires dans un câble, un phénomène spécifique apparaît : La diaphonie, due au couplage inductif entre paires voisines, correspond au transfert du signal d’un câble à un autre. Elle limite l’utilisation de la paire symétrique à de faibles distances.

18 Deux grandeurs ont été introduites pour mesurer ce phénomène : la paradiaphonie et la télédiaphonie.
La paradiaphonie (Next ou Near end crosstalk) et la télédiaphonie (Fext ou Far end crosstalk) indiquent l’affaiblissement du signal transmis sur les paires avoisinantes par rapport au signal d’entrée, l’une est mesurée près de la source (Near), l’autre à l’extrémité (Far). Ces rapports sont exprimés en dB, plus grande est la valeur meilleur est le câble utilisé

19 La durée et la tension des impulsions électriques sont également susceptibles de subir des interférences de deux sources : Interférences électromagnétiques (EMI) ou interférences radioélectriques (RFI) : les signaux électromagnétiques et radioélectriques peuvent déformer et détériorer les signaux de données transportés par les supports en cuivre. Les sources potentielles d'interférences EMI et RFI sont notamment les ondes radio et les appareils électromagnétiques tels que les éclairages fluorescents ou les moteurs électriques. Diaphonie : la diaphonie est une perturbation causée par les champs électriques ou magnétiques d'un signal dans un câble au signal traversant le câble adjacent. Dans les circuits téléphoniques, les interlocuteurs peuvent entendre une partie d'une autre conversation vocale provenant d'un circuit adjacent. Plus précisément, lorsque le courant électrique circule dans un câble, il crée un petit champ magnétique circulaire autour du câble qui peut être capté par le fil adjacent. Pour contrer les effets négatifs des perturbations électromagnétiques et radioélectriques, certains types de câbles en cuivre sont entourés d'un blindage métallique et nécessitent des connexions de mise à la terre appropriées. Pour contrer les effets négatifs de la diaphonie, certains types de câbles en cuivre utilisent des paires de fils opposés torsadés qui annulent la perturbation.

20 Quelques exemples de support de transmission
Ligne bifilaire : Une ligne bifilaire est une ligne de transmission constituée de deux fils parallèles séparés par un isolant. L'impédance caractéristique des lignes bifilaires est de l'ordre de quelques centaines d'ohms. On les utilise surtout pour l'alimentation d'antennes à impédance élevée au point d'alimentation. Historiquement, les lignes bifilaires ont été utilisées en premier pour le télégraphe et le téléphone.

21 Quelques exemples de support de transmission
Câble Coaxial : Un câble coaxial est constitué d’un fil de cuivre entouré d’un isolant flexible, lui-même entouré d’une torsade de cuivre ou d’un ruban métallique qui agit comme le second fil du circuit et comme protecteur du conducteur intérieur. Cette deuxième couche ou protection peut aider à réduire les interférences externes. Une gaine de câble enveloppe ce blindage. En transmission numérique, notamment dans les réseaux locaux, on utilise des câbles d’impédance 50 Ω à des débits pouvant atteindre 10 Mbit/s sur des distances de l’ordre du kilomètre. En transmission analogique, le câble coaxial est utilisé pour réaliser des liaisons longues distances. Son impédance est de 75 Ω. Ce câble, similaire au câble coaxial utilisé en télévision, est souvent dénommé câble CATV. La bande passante est d’environ 300 à 400 MHz.

22 La paire torsadée : est constituée de deux conducteurs identiques torsadés. Les torsades réduisent l’inductance de la ligne (L). Généralement plusieurs paires sont regroupées sous une enveloppe protectrice appelée gaine pour former un câble. Les câbles contiennent 1 paire (desserte téléphonique), 4 paires (réseaux locaux), ou plusieurs dizaines de paires (câble téléphonique).

23 Le câble à paires torsadées non blindées
La paire torsadée (paire symétrique, UTP Unshielded Twisted Pairs) est sensible à l’environnement électromagnétique (parasites industriels, proximité de câbles à courant fort...). L’utilisation de tels câbles est soumise à des contraintes d’installation. La paire symétrique est généralement utilisée sans référence à la terre (transmission différentielle) ce qui améliore sa résistance aux parasites. Dans les réseaux locaux, chaque câble UTP se compose de quatre paires de fils à code-couleur qui ont été torsadés, puis placés dans une gaine en plastique souple qui les protège des dégâts matériels mineurs. Le fait de torsader les fils permet de limiter les interférences causées par les signaux d'autres fils. Les connecteurs RJ-45: Il réduit les parasites, la réflexion et les problèmes de stabilité mécanique et ressemble à une prise téléphonique, sauf qu'il compte huit conducteurs au lieu de quatre. Il s'agit d'un composant réseau passif, car il sert uniquement au passage du courant entre les quatre paires torsadées.

24 Le câble à paires torsadées blindées
Les câbles à paires torsadées blindées (STP) offrent une meilleure protection parasitaire que le câblage UTP. Toutefois, par rapport aux UTP, les câbles STP sont bien plus onéreux et plus difficiles à installer. Comme les câbles UTP, les câbles STP utilisent un connecteur RJ-45. Le câble à paires torsadées et blindées, ou STP, ajoute aux spécifications de l’UTP une méthode de blindage, d'annulation et de torsion de câbles. Le blindage de ce type de câble doit être mis à la terre lors de son installation, si cela n’est pas effectué correctement, de nombreux problèmes peuvent survenir, car le blindage agit comme une antenne en absorbant les signaux électriques des autres fils du câble et des parasites électriques externes au câble.

25 Les catégories de câbles
L’UTP est standardisé en diverses catégories d’intégrité du signal. Ces différentes catégories sont ratifiées par les autorités de normalisation américaines ANSI/TIA/EIA, Catégories 1 et 2 : La catégorie 1 et catégorie 2 n'ont jamais existé. La première normalisation EIA/TIA 568 de 1990 a repris le concept de "qualités de câbles" 1 et 2 utilisées par un distributeur, et a commencé la numération officielle à 3. Catégorie 3 : La catégorie 3 est un type de câblage testé à 16  Catégorie 4  La catégorie 4 est un type de câblage testé à 20 MHz. Catégorie 5 / Classe D  L'ancienne catégorie 5 permet une bande passante de 100 MHz et une vitesse allant jusqu’à 100 Mbit/s Catégorie 5e / classe De  La catégorie 5e (enhanced) peut permettre une quantité d'information allant jusqu’à 1000 Mbit/s. Catégorie 6 / classe E La catégorie 6 est un type de câblage testé jusqu'à 250 MHz. Catégorie 6a / classe Ea Ratifiée le 8 février 2008, la norme 6a est une extension de la catégorie 6 avec une bande passante de 500 MHz (norme ANSI/TIA/EIA-568-B.2-10). Cette norme permet le fonctionnement du 10GBASE-T. Dans la norme internationale, le terme "6a" s'écrit "6A) Catégorie 7 / classe F La catégorie 7 est testée à 600 MHz. La catégorie 7 ne reconnaît pas le connecteur RJ45 et à la place en reconnaît 3 autres. À cause de ce manque de compatibilité, la catégorie 7 est très peu utilisée. Catégorie 7a / classe Fa  La catégorie 7a est testée à 1 GHz et permet un débit allant jusqu'à 10 Gbit/s, tout comme les catégories 6a et 7. Par contre, le connecteur RJ45 n'est pas reconnu, créant les mêmes difficultés que la catégorie 7 pour connecter les équipements.

26 Guides d'ondes diélectriques
Les guides d'ondes diélectriques sont les fibres optiques. Elles non plus ne peuvent pas propager de tension ou de courant. Elles ne propagent que des ondes électromagnétiques à des fréquences optiques (f > 1015 Hz) qui correspondent aux infrarouges ou à la lumière visible. Leur premier avantage réside dans le fait que la lumière s'y propage quasiment sans perte, ce qui autorise des liaisons sans amplification sur des dizaines de kilomètres. Leur second avantage est leur très grande bande passante de plusieurs GHz. Il est par exemple possible de transmettre des milliers de communications téléphoniques simultanées sur une seule fibre. Les liaisons transatlantiques utilisent ces fibres depuis plus de 20 ans.

27 Fibre optique Un faisceau de lumière, au passage d’un milieu 1 vers un milieu 2 (dioptre), est réfléchi (retour au milieu d’origine) et est réfracté avec une déviation (passage dans le milieu 2). L’indice de réfraction (n1, n2) mesure le rapport entre la vitesse de propagation du rayon lumineux dans le vide et celle dans le milieu considéré, soit : n = c/v où n est l’indice de réfraction absolu du milieu considéré, c la vitesse de la lumière dans le vide (3 · 108 m/s), v la vitesse de propagation de la lumière dans le milieu considéré. Par exemple, l’indice de réfraction du vide est évidemment de 1, celui du verre ordinaire d’environ 1,5 et de l’eau 1,33.

28 utilisée pour réaliser des guides de lumière : la fibre optique.
Lorsque l’angle d’incidence augmente (Ɵ1), l’énergie réfractée diminue et l’énergie réfléchie augmente. Si on augmente encore l’angle, la réfraction devient nulle (Ɵ2 = π/2, condition limite de la réfraction) toute l’énergie est réfléchie, la réflexion est totale. Cette propriété est utilisée pour réaliser des guides de lumière : la fibre optique. La réflexion totale est assurée par des valeurs d’indices proches tel que n1 > n2 où n1 est l’indice du coeur et n2 celui de la gaine.

29 Câble à fibre optique La fibre optique est un fil en verre très pur (silice) transparent, à la fois flexible et très fin. Son diamètre n'est pas beaucoup plus grand que celui d'un cheveu humain. Les bits sont codés sur la fibre sous forme d'impulsions lumineuses. Le câble à fibre optique sert de guide d'ondes ou « tuyau lumineux » qui transmet la lumière entre les deux extrémités avec un minimum de perte de signal. Contrairement aux fils de cuivre, la fibre optique peut transmettre des signaux qui subissent moins d'atténuation et est entièrement insensible aux perturbations électromagnétiques et radioélectriques Éléments d'un câble en fibre optique Le cœur : il se compose de verre pur et est en contact direct avec la lumière. La gaine optique : il s'agit d'une couche de verre qui entoure le cœur et fonctionne comme un miroir. Les impulsions lumineuses se propagent dans le cœur tandis que la gaine les reflète. Ainsi, les impulsions lumineuses sont contenues dans le cœur de la fibre selon un phénomène appelé réflexion totale interne. La protection : il s'agit généralement d'une gaine en PVC (polyvinyl chloride) qui protège le cœur et la gaine optique. Elle peut également contenir des matériaux de renforcement et un gainage (revêtement) destinés à protéger le verre des rayures et de l'humidité.

30 Les impulsions lumineuses représentant les données transmises sous forme de bits sur le support sont générées par l'un des deux moyens suivants : Lasers Diodes électroluminescentes (LED/DEL) Des dispositifs à semi-conducteur électronique appelés photodiodes détectent les impulsions lumineuses et les convertissent en tensions qui peuvent ensuite être reconstituées en trames de données. Un système de transmission par fibre optique met en oeuvre un émetteur de lumière (transmetteur), constitué d’une diode électroluminescente (LED, Light Emitting Diode) ou d’une diode LASER (Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation), qui transforme les impulsions électriques en impulsions lumineuses ; un récepteur de lumière, constitué d’une photodiode de type PIN (Positive Intrinsic Négative) ou de type PDA (à effet d’avalanche) qui traduit les impulsions lumineuses en signaux électriques ; Remarque : la lumière laser transmise via le câblage à fibre optique peut endommager l'œil humain. Ne regardez pas l'extrémité d'une fibre optique active.

31 Types de fibre optique Les câbles à fibre optique peuvent être classés en deux grands types : La fibre optique monomode (SMF) : son cœur présente un très faible diamètre et elle fait appel à la technologie coûteuse qu'est le laser pour envoyer un seul rayon lumineux. Elle est répandue dans les réseaux longue distance (plusieurs centaines de kilomètres) nécessaires pour les applications de téléphonie et de télévision par câble longue distance. La distance franchissable est de l’ordre de 100 km et la bande passante est supérieure à 20 GHz pour une fibre de 1 km. Si la fibre monomode permet de franchir de grandes distances, le couplage optique est faible et demande une source de puissance lumineuse supérieure. La fibre monomode exige l’emploi de diodes laser, d’un coût plus élevé et d’une longévité réduite.

32 La fibre multimode (MMF) : la taille de son cœur est supérieure et elle utilise des émetteurs LED pour envoyer des impulsions lumineuses. La lumière d'une LED entre dans la fibre multimode selon différents angles. Elle est généralement utilisée dans les réseaux locaux, car elle permet l'utilisation de LED, dont le coût est faible. Elle fournit une bande passante allant jusqu'à 10 Gbit/s sur des liaisons pouvant atteindre 550 mètres de long. Les fibres à saut d’indice : Dans les fibres à saut d’indice, le coeur d’indice n1 est entouré d’une gaine d’indice n2. La variation d’indice entre le coeur et la gaine est brutale (saut d’indice). La propagation s’y fait par réflexion totale à l’interface coeur/gaine.

33 Les fibres à gradient d’indice
Ces fibres sont spécialement conçues pour les télécommunications. Leur coeur n’est plus homogène : la valeur de l’indice de réfraction décroît depuis l’axe jusqu’à atteindre la valeur de l’indice de la gaine. Par conséquent, le principe de propagation dans une fibre à gradient d'indice repose sur un effet de focalisation : le faisceau lumineux est continument dévié vers l'axe optique de la fibre. Par ailleurs, cette déviation oblige le signal optique à une forme d’un signal sinusoïdal. La bande passante, pour une fibre d’un kilomètre est d’environ 500 MHz à 2 GHz et l’affaiblissement de 0,4 dB, ce qui autorise des portées d’environ 50 km.

34 Les câbles à fibre optique présentent de nombreux avantages par rapport aux câbles en cuivre.
Les fibres utilisées dans les supports en fibre optique n'étant pas des conducteurs électriques, le support est à l'abri des interférences électromagnétiques et ne peut pas conduire de courant électrique indésirable suite à des problèmes de mise à la terre. Les fibres optiques étant fines et subissant une perte de signal relativement faible, elles peuvent fonctionner à des longueurs bien supérieures aux supports en cuivre. Les problèmes de mise en œuvre de support en fibre optique comprennent : Un coût plus élevé (généralement) que les supports en cuivre pour la même distance (mais pour une capacité supérieure) Des compétences et matériel différents pour raccorder et épisser l'infrastructure de câblage Une manipulation plus délicate que les supports en cuivre

35 transmission sans fils
Un conducteur rectiligne alimenté en courant haute fréquence ou radiofréquence peut être assimilé à un circuit oscillant ouvert. Un tel circuit ou antenne d’émission rayonne une énergie (onde électromagnétique). Cette énergie électromagnétique recueillie par un autre conducteur distant ou antenne de réception est transformée en un courant électrique similaire à celui d’excitation de l’antenne d’émission (théorème de réciprocité). Contrairement aux supports étudiés dans les paragraphes précédents, la liaison entre les deux entités émetteur et récepteur s’effectue sans support physique. Les ondes électromagnétiques (OEM) se propagent dans le vide à la vitesse de la lumière. On appelle longueur d’onde (λ), la distance parcourue pendant une période du phénomène vibratoire.

36 Les ondes électromagnétiques subissent peu d’affaiblissement, leur mise en œuvre est assez aisée et le coût d’infrastructure généralement faible devant les coûts de génie civil engendrés par le passage de câbles physiques. Les transmissions par ondes électromagnétiques sont utilisées chaque fois qu’il est nécessaire : de diffuser une même information vers plusieurs utilisateurs (réseaux de diffusion), de mettre en relation des stations mobiles (réseaux de messagerie), de relier, à haut débit, deux entités éloignées (faisceaux hertziens) ou très éloignées (satellites de communication). Chaque type de liaison ou d’application utilise des bandes de fréquences différentes. L’espace de fréquences utilisables est limité. L’usage en est réglementé. Au niveau international, les fréquences sont gérées par l’UIT-TS (Union International des Télécommunications – Telecommunication Standardization). L’attribution locale des fréquences est généralement le fait d’organismes nationaux,

37 Faisceaux hertziens Les faisceaux hertziens reposent sur l’utilisation de fréquences très élevées (de 2 GHz à 15 GHz et jusqu’à 40 GHz) et de faisceaux directifs produits par des antennes directionnelles qui émettent dans une direction donnée. Les faisceaux hertziens s’utilisent pour la transmission par satellite, pour celle des chaînes de télévision ou pour constituer des artères de transmission longue distance dans les réseaux téléphoniques. Ondes radioélectriques Les ondes radioélectriques correspondent à des fréquences comprises entre 10 kHz et 2 GHz. Un émetteur diffuse ces ondes captées par des récepteurs dispersés géographiquement. Contrairement aux faisceaux hertziens, il n’est pas nécessaire d’avoir une visibilité directe entre émetteur et récepteur, car celui-ci utilise l’ensemble des ondes réfléchies et diffractées. En revanche, la qualité de la transmission est moindre car les interférences sont nombreuses et la puissance d’émission beaucoup plus faible. Remarque : L’attribution des bandes de fréquences varie selon les continents et fait l’objet d’accords internationaux.

38 Le spectre électromagnétique: Le spectre électromagnétique représente la répartition des ondes électromagnétiques en fonction de leur longueur d'onde, de leur fréquence ou bien encore de leur énergie 

39 Puissances de dix

40

41 Lorsque la fréquence s‘élève encore, on quitte le domaine radioélectrique . On rencontre alors :
Le principal émetteur de l’ensemble de ces radiations est le soleil ; l’atmosphère terrestre ainsi que l’ionosphère filtrent efficacement ce rayonnement ; seul le domaine du visible (et des proches IR et UV) parviennent au sol.


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