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La naissance de Vénus de Botticelli
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L’oeuvre réalisée vers 1485 commandée par Giovanni di Pier Francesco de Médicis exposée à la Galerie des Offices à Florence (Italie) peinture sur toile en lin de 172,5 cm x 278,5 cm, tempera (ou peinture détrempée) : cela consiste à mélanger une couleur avec de l’eau, ou plus souvent une émulsion d’œuf. .
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Le peintre et son époque
Alessandro di Mariano di Vanni Filipepi, appelé Sandro Botticelli, 1444 à 1510. de nombreuses œuvres à caractère mythologique ou religieux, tels que Le Printemps, ou encore la Madone du Magnificat. Il réalisa aussi trois grandes fresques, qui décorent la Chapelle Sixtine. en pleine Renaissance italienne (début du XIV jusqu’à la fin du XVI) période de renouveau durant laquelle l’Europe connaît de grands progrès artistiques, culturels, scientifiques et techniques, en s’inspirant des héritages de l’Antiquité
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L’histoire Vénus, ou Aphrodite pour les Grecs, est la déesse de la beauté et de l’amour. Le nu devient alors un attribut d’identification du personnage, exposant la perfection divine aux yeux du monde mortel. Dans sa Théogonie, Hésiode (VIIIème siècle av JC), écrit que le père de Vénus, Saturne, fut attaqué par son fils Cronos, qui l’émascula. Ses organes génitaux tombèrent dans la mer et la fécondèrent . C’est ainsi que Vénus (ou Aphrodite en grec) naquit, et accosta sur l’île de Cythère. « Aphros » signifie « écume » en grec.
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Botticelli s’inspire de la Vénus anadyomène du peintre grec antique Appelle de Cos (IV° avt JC), œuvre qu’on retrouve à Pompéi
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Ce tableau constitue un portrait allégorique (représentation de la Beauté et de l’Amour). Avec ce tableau Botticelli signe le retour du Nu féminin en peinture (tabou depuis plus de mille ans). La seule femme qui était montrée nue était Eve. Le tableau représentait donc la faute et la honte.
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Autres inspirations possibles
Mais la Vénus de Praxitèle possède les proportions idéales exposées par Polyclète dans son livre Le Canon. Ainsi le corps correspond bien à sept fois la hauteur de la tête. Vénus rappelle la copie de la Vénus de Praxitèle que les Médicis possédaient, dont le peintre s’est inspiré
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La Vénus de Botticelli ne correspond pas à l’idéal esthétique grec.
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Mais la déesse parvient à nous fasciner et à faire naitre la beauté malgré les supposées imperfections.
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Que voyez-vous? Faites une description dénotée , précise puis connotée 1. Couleurs 2. Composition 3. Les personnages 4. Le cadre, le décor.
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Les couleurs sont claires, les tons pastels et reflètent un désir du peintre de coller à l’idée de transparence et de pureté ; peinture dorée sur le bord du coquillage et dans la chevelure de Vénus ; visages semblables à de la porcelaine blanche Composition : L’accroche est faite par le personnage central à première vue, mais la lecture peut se faire de gauche à droite si l’on suit le sens du vent soufflé par Zéphyr. Les personnages sont représentés de pied et la luminosité de l’œuvre nous amène à la considérer comme une scène dans son entier, scène où tous les personnages interagissent.
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On peut voir trois zones dans ce tableau
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Le format du tableau correspond à un rectangle d'or
Le format du tableau correspond à un rectangle d'or. Le groupe des Vents, à gauche du tableau, le personnage de la Grâce à droite, s'inscrivent dans des rectangles d'or et plus précisément le long des diagonales de ces rectangles d'or. Il est possible également de tracer deux cercles dont le diamètre correspond au côté de ces rectangles d'or. Le cercle de gauche renferme le groupe des Vents et Vénus, le cercle de droite Vénus et le personnage de la Grâce. Le Nombre d'Or apporte donc une clef à la composition de ce tableau.
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Dénotation A gauche, un homme châtain et une femme blonde volent, tous les deux ailés. La femme enlace l’homme qui semble souffler des traits blancs vers la femme centrale. Il porte un drapé bleu clair qui s’emmêle autour de son bras droit et de son bassin, cachant ainsi ses parties intimes. Leur cheveux et tissus volent au vent, de direction contraire à leur mouvement: le vent souffle de droite à gauche et eux sont orientés vers la droite.
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Connotation Le couple est en train de souffler sur la conque afin de pousser Vénus sur le rivage. L’homme est Zéphyr, le dieu du vent de l’Ouest (c’est pour cela qu’il est à gauche). La femme qui l’enlace est son épouse Chloris, que les Romains appelaient Flore.
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Dénotation A droite, on voit une femme à la longue chevelure brune portant une robe blanche recouverte de fleurs. Elle s’apprête à accueillir la femme centrale avec un grand drapé rouge, lui aussi composé de motifs floraux. Elle porte un collier et une ceinture de feuille et de roses.
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Connotation Il s’agit certainement l’Heure du Printemps, une des personnifications des saisons. Le manteau représente le vêtement avec lequel on recouvre l’enfant qui vient de naitre. Il symbolise aussi le passage de l’état sauvage (la nudité) au monde civilisé. De nombreux éléments du tableau associent Vénus au printemps : Zéphyr le vent de l’ouest annonciateur du Printemps, l’Heure du Printemps et les fleurs. (Les fleurs, le myrte et les roses plus particulièrement, font aussi partie des attributs de la déesse.) C’est parce qu’elle est liée à cette saison qui est celle des amours et de la fertilité.
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Dénotation Au centre, une femme, nue, se tient debout sur une conque (une coquille Saint-Jacques). Elle tente de cacher sa nudité avec sa main droite et ses longs cheveux blonds portés par le vent. Elle se tient sur sa jambe gauche, alors que la droite est légèrement pliée.
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Connotation Sa nudité qu’elle tente de cacher est symbole de pureté et d’innocence La blancheur de sa peau évoque l’hymen. Elle semble avancer vers la terre grâce au souffle de Zéphyr. L’appui sur une seule jambe et son léger déhanchement sont hérités de la statuaire grecque. C’est une façon de suggérer le mouvement. La présence de nombreuses lignes ondoyantes, de courbes (cheveux, étoffes) suggère sa grâce. Il émane d’elle une grâce mélancolique (voir son regard). Sa chevelure incroyablement longue, ondulée et blonde signifie la beauté idéale.
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Conclusion sur Vénus Le peintre propose une sorte de synthèse entre le monde païen et le monde chrétien. Vénus est dans l’antiquité associée à l’amour charnel et sauvage; ici elle est présentée comme une divinité fragile et pudique. Son regard mélancolique suggère qu’elle est détachée des contingences terrestres et matérielles: elle est davantage une Vénus céleste. On passe de l’amour charnel à un amour spirituel. Vénus incarne par ailleurs la Beauté idéale, sublimée.
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Le cadre, le décor
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Le cadre, le décor Le littoral escarpé et l’étendue de mer rappellent l’origine de Vénus. Les vagues se dirigent vers le bas du tableau. Les fines lignes d’or, appliquées au pinceau, rehaussent les troncs, branches et feuilles de la végétation: il s’agit de signifier la présence de la lumière divine. Le coquillage: Tout comme la mer, il rappelle les origines de Vénus. Par ailleurs ces deux éléments symbolisent la fertilité. Les nervures du coquillage sont rehaussées d’or. Il est placé légèrement en biais de façon à suggérer le mouvement imprimé par les vagues et le vent.
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Des fleurs tombent du ciel
il s’agit de roses. Dans la mythologie, la naissance de la rose serait l’œuvre de la nymphe Chloris (ou Flore pour les romains), épouse de Zéphyr, qui devient alors la déesse des fleurs d’après Ovide Celle-ci aurait en effet fait naître la rose du corps sans vie d’une nymphe ; à cette fleur Aphrodite aurait donné la beauté tandis que Dionysos y aurait déposé le nectar, d’où la fleur tire son parfum. Quant à la couleur rouge de la fleur, diverses explications sont données. Pour Ovide, Vénus en accourant près d’Adonis mourant se serait piquée le doigt à une épine de rose et son sang aurait ainsi donné sa couleur rouge à la fleur, blanche à l’origine. Pour d’autres, c’est Cupidon qui colore la fleur en renversant accidentellement son verre de vin sur elle. On note la présence de trois éléments: l’air (Zéphyr), l’Eau de la mer (lieu des renaissances, de la vie, mais aussi fonction de purification), la Terre (emblème de fécondité) auquel on pourrait ajouter symboliquement le Feu de l’amour .
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Après Botticelli… 1945 Vénus anadyomène, Raoul Dufy, d’après Botticelli
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