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Droit du sport La « Liste des interdictions » de l’Agence mondiale antidopage.

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1 Droit du sport La « Liste des interdictions » de l’Agence mondiale antidopage

2 Le « contenu » de la Liste
La « Liste » est le complément du « Code » A la différence de ce dernier, elle est réactualisée chaque année pour tenir compte de l’évolution de la science et des techniques. Le sportif est sensé en connaître l’intégralité des dispositions.

3 La « structure » de la Liste (1/2)
FONDAMENTAL : La Liste fait une première distinction entre les SUBSTANCES et les METHODES de dopage.

4 La « structure » de la Liste (2/2)
La Liste distingue ensuite entre les substances et les méthodes selon : qu’elles soient interdites EN PERMANENCE ( = « HORS » + « EN » compétition) qu’elles soient interdites DURANT LES COMPETITIONS ( = « EN » compétition, le sportif se voit interdire d’autres substances, « en plus » de celles interdites à titre permanent)

5 La première distinction fondamentale
Quelles sont les « substances » et les « méthodes » interdites en permanence, c’est-à-dire « hors » et « en » compétition ?

6 Les « substances interdites en permanence »

7 Les « substances » interdites en permanence
Les « agents anabolisants » Les agents anabolisants sont des substances qui stimulent l'anabolisme et visent à accroître la masse musculaire. Effets recherchés : Augmenter la croissance musculaire  Améliorer la capacité de l'entraînement  Améliorer la capacité respiratoire  Résister à la douleur  Guérir les blessures de façon accélérée

8 Les « substances » interdites en permanence
Les « hormones peptidiques » (1/3) Les hormones peptidiques et les hormones glucoprotéiniques sont des molécules naturellement synthétisées par le corps. Le but du dopage ici ne va donc pas être de faire produire davantage de ces hormones par le corps, mais plus simplement de lui en apporter directement des quantités plus importantes. Ces hormones sont des « messagers », elles transportent des messages à travers le corps, et provoquent la production de nouvelles hormones, comme la testostérone et les corticostéroides. Ce sont donc des précurseurs de ces deux hormones.

9 Les « substances » interdites en permanence
Les « hormones peptidiques » (2/3) HCG (gonadotrophine) : c'est un anabolisant, qui augmente la production de testostérone : la testostérone est une hormone anabolisante, qui va améliorer votre force, et accélérer la croissance musculaire. En contrepartie, il y a des risques de cancer, d'impuissance, de déchirure tendineuses, etc. ACTH (adrénocorticotrophine) : c'est un anti-inflammatoire et un antalgique, qui stimule la synthèse des corticostéroïdes. Le but est donc ici de faciliter la récupération, et/ou de se remettre plus facilement des blessures. Sauf que ces produits peuvent provoquer des insomnies, une ostéoporose, des problèmes de cicatrisation, etc.

10 Les « substances » interdites en permanence
Les « hormones peptidiques » (3/3) HGH (somatotrophine, Human Growth Hormon : hormone de croissance) : c'est un anabolisant, qui provoquent la croissance des tissus et une amélioration de la force et de la récupération entre vos entraînements de musculation. Par contre, cela provoque la croissance de tous les tissus : les tissus musculaires, mais aussi de certains os, et des organes internes ! Là aussi, les risques de cancers sont très élevés. EPO (érythropoïétine) : augmente le nombre de globules rouges dans le sang, ce qui améliore l'oxygénation des muscles. C'est principalement un dopant utilisé pour les sports d'endurance (donc qui n'a absolument aucun intérêt en musculation), car il permet aux muscles de mieux supporter les efforts de longue durée. Mais le fait de provoquer un épaississement du sang à pour effet d'augmenter le nombre de globules rouges de provoquer un épaississement du sang, donc des problèmes cardiaques.

11 Les « substances » interdites en permanence
Les « Bêta 2-agonistes » (1/3) Les produits dopants Bêta-2 agonistes sont stimulants et anabolisants : ils permettent de stimuler les fonctions respiratoires et la perte de masse grasse, tout en augmentant la masse musculaire. Les bêta-2 agonistes sont des produits dopants appartenant à la même classe chimique que les stimulants, mais qui ont aussi des effets anabolisants. Ce sont donc des produits hybrides, qui conjuguent les avantages (et les inconvénients) de ces deux classes de produits.

12 Les « substances » interdites en permanence
Les « Bêta 2-agonistes » (2/3) Intérêt des Bêta-2 agonistes pour la musculation : - Stimulant (mais pas de stimulation du système nerveux central) - Amélioration des fonctions respiratoires, ce qui va entraîner une amélioration de l'endurance - Augmentation de la masse musculaire - Réduction de la masse grasse (aide à sécher)

13 Les « substances » interdites en permanence
Les « Bêta 2-agonistes » (3/3) A l'origine, ces produits sont utilisés dans le traitement de l'asthme, pour leurs propriétés broncho-dilatatrices. Actuellement, leur utilisation est autorisée pour les sportifs asthmatiques à deux conditions : en usage thérapeutique exclusivement, qui doit être justifié par une ordonnance ; il faut faire une déclaration préalable aux organisateurs de la compétition.

14 Les « substances » interdites en permanence
Les « antagonistes et modulateurs hormonaux » Ces hormones sont des molécules, des messagers libérés par les glandes endocrines pour réguler des fonctions spécifiques du corps comme la glycémie ou la croissance musculaire.

15 Les « substances » interdites en permanence Les « diurétiques »
Les diurétiques sont des produits qui aident à éliminer les fluides contenus dans l’organisme. Ils entraînent une perte hydrique en paralysant partiellement la réabsorption de l’eau, c’est-à-dire en augmentant la quantité d’urine excrétée. Les diurétiques les plus puissants peuvent amener la quantité d’urine excrétée à environ 6 litres par jour. 

16 Les « substances » interdites en permanence
Les « diurétiques et autres agents masquants » Les agents masquants sont des composés utilisés pour cacher ou « masquer » la présence de médicaments prohibés spécifiques recherchés lors d’un contrôle antidopage. Les agents masquants sont capables d’altérer ou de dissimuler la substance interdite dans l’urine. Les diurétiques peuvent être considérés comme des agents « masquants » en raison du pouvoir diluant de l'urine, qui permet de diminuer la concentration de la substance interdite excrété par l’organisme.

17 Les « substances » interdites en permanence
Les « diurétiques et autres agents masquants » Les diurétiques et autres agents masquants constituent la cinquième catégorie de médicaments en termes de fréquence d’utilisation (6,7 % des contrôles antidopage positifs dans le monde).

18 Synthèse sur les « substances » interdites
Il existe 5 catégories de substances interdites. Les agents anabolisants Les hormones peptiques Les produits dopants « Bêta-2 agonistes » Les antagonistes et modulateurs hormonaux Les diurétiques et autres agents masquants L’interdiction prend la forme d’un certain seuil de tolérance dans les analyses sanguine et / ou d’urine du sportif. En cas de seuil constaté supérieur à la limite, le contrôle est dit « positif »

19 Les « méthodes » interdites

20 Les « méthodes » interdites
L’amélioration du transfert d’oxygène (1/2) En termes de dopage, l’amélioration du transfert de l’oxygène comprend le dopage sanguin et l’utilisation de substituts sanguins artificiels. Ce procédé inclut également l'utilisation d’érythropoïétine (EPO).

21 Les « méthodes » interdites
L’amélioration du transfert d’oxygène (2/2) Il inclut également l’optimisation artificielle du captage, du transport ou de la fourniture d’oxygène, à l’aide notamment, sans toutefois s’y limiter, de produits chimiques perfluorés, d’éfaproxiral (RSR13) et de produits d’hémoglobine modifiée (par exemple, les substituts sanguins à base d'hémoglobine, les produits à base d’hémoglobines réticulées). Cela peut, par exemple, consister à injecter les globules rouges d’une autre personne à un athlète, à prélever le propre sang de l’athlète deux ou trois mois avant la compétition, à le stocker et à le réinjecter une fois que l’organisme a compensé la perte sanguine, ce qui a pour effet d’augmenter le volume sanguin.

22 Les « méthodes » interdites
Les manipulations chimiques ou physiques (1/2) La manipulation physique et chimique est le fait d’utiliser des substances ou des méthodes pour modifier un échantillon d’urine. Plus particulièrement, la manipulation physique et chimique consiste à utiliser des substances et/ou des procédés capables d’altérer ou de tenter d’altérer l’intégrité et la validité des échantillons prélevés lors des contrôles antidopage. Elle comprend, sans toutefois s’y limiter, la cathétérisation, la substitution d’urine et/ou l’altération de l’urine.

23 Les « méthodes » interdites
Les manipulations chimiques ou physiques (2/2) Il existe un certain nombre de techniques de manipulation physique et chimique : Utilisation d’agents masquants comme le probénécide, qui bloque l’excrétion de la testostérone par le rein, fourniture de l’urine de quelqu’un d’autre pour les manipulations chimiques et les tests. Le probénécide est utilisé pour masquer l’utilisation de substances dopantes (agent masquant), d’anabolisants notamment, en retardant leur élimination.

24 Les « méthodes » interdites Le dopage génétique : le REPOXYGEN (1/2)
Une étude a montré que les sprinteurs olympiques sont plus susceptibles que les sportifs du dimanche d'avoir une version particulière d'un gène (ACTN3) qui accroît leur puissance musculaire. Des chercheurs ont également retrouvé chez les athlètes les plus endurants un autre gène (IL-15R-alpha) qui rend leurs muscles plus résistants à la fatigue. Quant au skieur de fond français Jean-Marc Gaillard, ses taux naturellement élevés d'EPO (érythropoïétine, l'hormone stimulant la production des globules rouges qui transportent l'oxygène dans le sang) l'avaient privé de compétition en 2006 pour suspicion de dopage.

25 Les « méthodes » interdites Le dopage génétique : le REPOXYGEN (2/2)
Sont interdits : Le transfert d’acides nucléiques ou de séquences d’acides nucléiques L’utilisation de cellules normales ou génétiquement modifiées

26 Synthèse générale sur la distinction entre substances et méthodes interdites en permanence (1/2)
Il existe 5 catégories de substances interdites. Les agents anabolisants Les hormones peptiques Les produits dopants « Bêta-2 agonistes » Les antagonistes et modulateurs hormonaux Les diurétiques et autres agents masquants

27 Synthèse générale sur la distinction entre substances et méthodes interdites en permanence (2/2)
Il existe 3 méthodes interdites interdites en permanence L’amélioration du transfert d’oxygène Les manipulations chimiques ou physiques Le dopage génétique

28 La seconde distinction fondamentale
Quelles sont les substances et méthodes interdites durant les compétitions ?

29 Les interdictions supplémentaires en temps de compétition
Les stimulants Narcotiques (opiacés : morphine, méthadone, héroïne, analgésiques de synthèse) Cannabinoïdes Glucocorticoïdes (cortisone).

30 Les interdictions supplémentaires en temps de compétition
Les substances interdites dans certains sports L’alcool L’alcool (éthanol) est interdit en compétition seulement, dans les sports suivants. La détection sera effectuée par éthylométrie et/ou analyse sanguine. Le seuil de violation (valeurs hématologiques) est 0,10 g/L. ▪ Aéronautique (FAI) ▪ Automobile (FIA) ▪ Karaté (WKF) ▪ Motocyclisme (FIM) ▪ Motonautique (UIM) ▪ Tir à l’arc (FITA)

31 Les interdictions supplémentaires en temps de compétition
Les substances interdites dans certains sports Les bêtabloquants (1/2) Effets des bêta-bloquants pour la musculation : - Contrôler le stress - Contrôler le rythme cardiaque, pour le réguler, ce qui supprime les palpitations qui peuvent survenir en cas d'effort très intense ; - Diminuer les tremblements musculaires. Pour un bodybuildeur ou power-lifteurs, les bêta-bloquants peuvent êtres utiles lors des compétitions de force ou les séances d'entraînement utilisant des poids très lourds. Mais généralement, ils vont plutôt être utilisés pour les sports demandant une parfaite maîtrise du corps et beaucoup de concentration, comme par exemple le tir à la carabine, le tir à l'arc, pentathlon, etc. En effet, dans ces sports il faut réussir à parfaitement stabiliser son corps, et sa respiration, pour éviter de trembler et pour viser juste. Et c'est pour cela que les sportifs dopés vont alors utiliser cette gamme de produits.

32 Les interdictions supplémentaires en temps de compétition
Les substances interdites dans certains sports Les bêtabloquants (2/2) À moins d’indication contraire, les bêta-bloquants sont interdits en compétition seulement, dans les sports suivants. ▪ Aéronautique (FAI) ▪ Automobile (FIA) ▪ Billard (toutes les disciplines) (WCBS) ▪ Boules (CMSB) ▪ Bridge (FMB) ▪ Fléchettes (WDF) ▪ Golf (IGF) ▪ Motonautique (UIM) ▪ Quilles (Neuf- et Dix-) (FIQ) ▪ Ski (FIS) pour le saut à skis, le saut freestyle /halfpipe et le snowboard halfpipe/big air ▪ Tir (ISSF, IPC) (aussi interdits hors compétition) Tir à l’arc (FITA) (aussi interdits hors compétition)

33 « Chiant, mais clair ? » Un prof désabusé.


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