LA VILLE UBERISEE - OU LA VILLE INTELLIGENTE ET CONNECTEE -

Présentation au sujet: "LA VILLE UBERISEE - OU LA VILLE INTELLIGENTE ET CONNECTEE -"— Transcription de la présentation:

1 LA VILLE UBERISEE - OU LA VILLE INTELLIGENTE ET CONNECTEE -
CONFERENCE DU 17 OCTOBRE 2017 ROTARY-CLUB D’EVRY-CORBEIL Jean-François GRIMAUD

2 I - LA REVOLUTION NUMERIQUE
Depuis une vingtaine d’années, arrivée des nouvelles technologies numériques générant une nouvelle économie. Tous les secteurs de l’économie traditionnelle sont touchés. Au Moyen-Age, les gens échangeaient et se rencontraient dans les villes sur la place traditionnelle du marché. Aujourd’hui, les gens peuvent échanger, commercer et se rencontrer via Internet sur des plateformes où sont stockées et gérées des multitudes de données. Cette révolution numérique touche bien entendu le monde urbain dont l’aménagement devient stratégique. Jean-François GRIMAUD

3 II – UN NOUVEAU MONDE URBAIN
Le 21ème siècle sera urbain. Cf. conférence sur l’urbanisation du 2 Juin 2015. En 2050, 70 % de la population mondiale vivra dans les zones urbaines ou dans des mégapoles. Le développement des villes et la gestion urbaine, avec toutes ses composantes va devenir très complexe. Seule la gestion numérique de toutes les données urbaines va permettre de pouvoir rendre la vie dans les villes possible et plus facile. Chaque ville met en place des plateformes de données (data), accessibles à tous et alimentées par tous. Ces plateformes seront également interconnectées. Jean-François GRIMAUD

4 UN NOUVEAU MONDE URBAIN (SUITE)
L’aménagement urbain est donc devenu stratégique pour améliorer et renforcer l’attractivité des villes. La construction des immeubles et des quartiers nouveaux, la rénovation des anciens quartiers et la rénovation urbaine doivent participer à l’alimentation de ces bases de données et permettre la gestion de l’espace public. Les habitants des villes deviennent des consommateurs d’espaces urbains et de services dont certains seront gérés numériquement par les collectivités locales. Enfin, à partir de ces données collectées ce seront des algorithmes qui pourront peut-être prévoir et adapter des réponses aux attentes des citadins (eux-mêmes connectés) pour améliorer la qualité des services et la qualité de vie. Jean-François GRIMAUD

5 III – LES NOUVEAUX ACTEURS DE LA VILLE
La collecte de toutes ces données sur ces plateformes collaboratives procèdent à ce que l’on appelle le phénomène de « l’ubérisation ». Des spécialistes informaticiens (ou des algorithmes) vont maintenant exploiter toutes ces données et alimenter des modes de renseignements et de fonctionnement, que ce soit dans les transports, les plans de circulation, les réseaux, les fluides, la gestion de l’énergie, les disponibilités foncières, les besoins des services publics ou privés, les spectacles, etc... D’autres récupèreront ces données pour identifier de nouvelles zones de chalandises pour les commerces, les offres de logements, les demandes de logements, etc... L’ubérisation de la ville nécessitera que les acteurs de la ville soient eux-mêmes ubérisés, soit à travers leurs métiers, soit par la digitalisation de tous nos modes de fonctionnement. Jean-François GRIMAUD

6 LES NOUVEAUX ACTEURS DE LA VILLE (SUITE)
Les citoyens (ou usagers) vont devenir eux-mêmes des acteurs de la ville en étant connectés. Les immeubles vont également participer à la cette démarche en étant connectés entre eux et connectés à des bases de données qui vont optimiser leur gestion quotidienne. Les services urbains (publics ou privés) seront bien entendu connectés à tout cet ensemble. En conséquence, tous les acteurs en informatique et en numérique vont devenir des acteurs incontournables dans la vie de la cité et son développement. Nous abordons ainsi le siècle de la ville intelligente (smart city), dont la première intelligence sera de savoir s’adapter à cette révolution technologique. Jean-François GRIMAUD

7 IV – LA VILLE INTELLIGENTE ET CONNECTEE
Les champs de la ville intelligente sont immenses : Stationnement, circulation, mobilité, services publics aux habitants, gestion des immeubles, sécurité, propreté, environnement durable et écologique, etc... L’attente des Français (8/10) est importante en matière de développement numérique de la vie de la cité qui est un enjeu central pour la ville du futur. La réduction de la dépense publique et l’amélioration de la sécurité sont les deux priorités assignées à la ville intelligente. Pour plus d’un quart des Français, la dimension écologique est l’un des enjeux principaux de la « smart city » avec la diminution de la consommation énergétique. Jean-François GRIMAUD

8 LA VILLE INTELLIGENTE ET CONNECTEE (SUITE)
Les liens entre les élus et les citoyens vont complètement se transformer. Le numérique est au service des élus. Les services publics 2.0 vont changer la relation entre les citoyens et les agents des collectivités territoriales. Les dysfonctionnements constatés seront directement signalés de manière numérique par les usagers. Les applications locales vont se démultiplier, avec la capacité de moduler l’éclairage public, mutualiser les places de stationnement, signaler des problèmes de sécurité, de propreté, etc.... La vie quotidienne va évoluer et la ville intelligente doit permettre une vie meilleure, la prévention, l’information, la réactivité et l’efficacité des services techniques et administratifs des villes. Jean-François GRIMAUD

9 V – LES PRINCIPAUX DOMAINES EN e2.0
La ville va devenir un écosystème de solutions performantes. Les réseaux : Les réseaux TIC (télécommunications sécurisés, vidéo-protection des immeubles publics et privés) Les réseaux d’assainissement, de distribution d’eau potable. Les réseaux d’éclairages publics et de distribution électrique privée. La collecte et la valorisation des déchets. La gestion intelligente des bâtiments publics et privés (vaste domaine en pleine évolution et recherche de solutions). La mobilité : Circulation mieux contrôlée et régulée, stationnement mutualisé, transports en commun repensés. Transports intelligents avec des navettes autonomes. La sécurité et son corollaire avec la vidéo-surveillance et la reconnaissance faciale. Jean-François GRIMAUD

10 LES PRINCIPAUX DOMAINES EN e2.0 (Suite)
Interconnexion des différentes bases de données pour une efficacité accrue. Les « e-démarches » administratives pour la simplification de la vie des administrés. Maîtrise des consommations de l’énergie. Evolution vers l’autoconsommation de l’énergie et les calculs de la pollution de l’air. Prochaine révolution culturelle et numérique. Mise en place de base de données spécifiques à l’offre et à la demande immobilière en fonction de l’attractivité de la ville. Evolution de la consommation et repositionnement du commerce en centre-ville. Offre et pratique sportive et offre culturelle. Etc... Jean-François GRIMAUD

11 VI – LES LIMITES ET LES RISQUES
Les risques sont les mêmes que ceux qui nous poursuivent de par notre connexion permanente (téléphones, tablettes, etc.). Atteinte à notre liberté individuelle? Les limites du stockage de toutes ces données et sur l’interprétation et l’utilisation qui peut en être faite. Quelle politique les élus peuvent-ils garantir sur ces sujets? Nécessité de mettre en place de plus en plus de technologies pour ces modes de fonctionnement numérique. Risque de la panne géante. Contrôle accru des élus sur leurs administrés et dépendance de ces derniers par rapport à tous ces services connectés. Peut-on encore réagir sur la réalité du « Big Data » et de la ville ubérisée? Jean-François GRIMAUD

12 MERCI POUR VOTRE ATTENTION
Jean-François GRIMAUD