La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

SCIENCE, POSITIVISME ET SCIENTISME DES ANNÉES 1850 AUX ANNÉES 1890

Présentations similaires


Présentation au sujet: "SCIENCE, POSITIVISME ET SCIENTISME DES ANNÉES 1850 AUX ANNÉES 1890"— Transcription de la présentation:

1 SCIENCE, POSITIVISME ET SCIENTISME DES ANNÉES 1850 AUX ANNÉES 1890
LeçON 13 SCIENCE, POSITIVISME ET SCIENTISME DES ANNÉES 1850 AUX ANNÉES 1890

2 PLAN 1) Scientisme et positivisme
2) Des sciences de la nature aux sciences morales : Renan et Taine 3) Réactions face au scientisme

3 I. SCIENTISME ET POSITIVISME
1) Comte et le positivisme 2) L’état de la science en France : Claude Bernar, Pasteur.

4 Auguste Comte ( ) Emile Littré ( )

5 Claude Bernard( ) Claude Bernard

6 Claude Bernard au milieu de ses élèves, tableau de Lhermitte

7 Introduction à l’étude de la médecine expérimentale 1865
I. Du raisonnement expérimental II. De l’expérimentation chez les êtres vivants III. Applications de la méthode expérimentale à l’étude des phénomènes de la vie

8 C. Bernard, Introduction à l’étude de la médecine expérimentale, Paris, Baillière, 1865, p. 6.
« Il est ainsi évident pour tout esprit non prévenu que la médecine se dirige vers sa voie scientifique définitive. Par la seule marche naturelle de son évolution, elle abandonne peu à peu la région des systèmes pour revêtir de plus en plus forme analytique et rentrer ainsi graduellement dans la méthode d’investigation commune aux sciences expérimentales. Pour embrasser le problème médical dans son entier, la médecine expérimentale doit comprendre trois parties fondamentales : la physiologie, la pathologie et la thérapeutique. La connaissance des causes des phénomènes à l’état normal, c’est-à-dire la physiologie, nous apprendra à maintenir les conditions normales de la vie et à conserver la santé. La connaissance des maladies et des causes qui les déterminent, c’est-à-dire la pathologie, nous conduira, d’un côté, à prévenir le développement de ces conditions morbides, et de l’autre à en combattre les effets par des agents médicamenteux, c’est-à-dire à guérir les maladies. »

9 PRUDENCE: « Les idées que nous allons exposer ici n’ont certainement rien de nouveau ; la méthode expérimentale et l’expérimentation sont depuis longtemps introduites dans les sciences physico-chimiques qui leur doivent tout leur éclat. À diverses époques, des hommes éminents ont traité les questions de méthode dans les sciences ; et de nos jours, M. Chevreul développe dans tous ses ouvrages des considérations très importantes sur la philosophie des sciences expérimentales. Après cela nous en saurions donc avoir aucune prétention philosophique. » C. Bernard, ibid., p. 9.

10 REVENDICATION PAR LA LITTÉRATURE
« Qu’on lise le roman avec soin, on verra que chaque chapitre est l’étude d’un cas curieux de physiologie. (…) J’ai simplement fait sur deux corps vivants le travail analytique que les chirurgiens font sur les cadavres. » E. Zola, préface à la 2è édition de Thérèse Raquin (1867), Paris, Livre de poche, 1971, p. 7.

11 Emile Zola (1840-1902) préface des Rougon-Macquart
« Physiologiquement, ils sont la lente succession des accidents nerveux et sanguins qui se déclarent dans une race, à la suite d’une première lésion organique, et qui déterminent selon les milieux, chez chacun des individus de cette race, les sentiments, les désirs, les passions, toutes les manifestations humaines, naturelles et instinctives, dont les produits prennent les noms convenus de vertus et de vice….

12 Louis Pasteur ( )

13 Chronologie 1822 : naissance à Dôle (Jura) 1831 : collège d’Arbois
1840 : bac ès lettres; 1842: bas ès sciences; candidature à l’ENS 1843: reçu 4è à l’ENS 1845 licence ès sciences 1846: agrégé de sciences physiques; agrégé préparateur jusqu’en 1848 1847 : docteur ès sciences 1849: professeur suppléant à la faculté de Strasbourg et mariage 1852 :mission de recherche en Allemagne et professeur titulaire 1853 :prix de la Société de pharmacie 1854 :professeur et doyen faculté des sciences de Lille

14 SUITE 1856 : Travaux sur la fermentation à la demande d’un industriel, Bigo , médaille de la Royal Society 1857: échec à l’Académie des sciences; directeur des études à l’Ecole normale : controverse sur les générations spontanées; plusieurs prix de l’Académie des sciences 1862: élection à l’Académie des sciences 1865 : découverte de la pasteurisation 1867: Grand prix à l’Exposition universelle; démission de l’Ecole normale à la suite de troubles; professeur à la Sorbonne et création d’un laboratoire de chimie physiologique 1868: fait campagne pour l’augmentation des crédits de la science 1870: publication sur la maladie du ver à soie : travaux sur la bière 1874 : vote d’une récompense par l’Assemblée nationale Travaux sur diverses maladies et découverte de nouveaux vaccins 1880 : recherches sur la rage 1881: succède à Littré à l’Académie française 1886 : début de la souscription pour la fondation de l’Institut Pasteur 1888: Inauguration 1892: Jubilé à la Sorbonne en présence du président de la République 1895: Obsèques nationales

15 Pasteur , du culte de la science au culte du savant
« Les découvertes de Pasteur profitent non seulement à la France, mais au monde entier (…). Ses recherches ont tracé la voie où d’autres se sont engagés. A cette heure nous devons aux disciples de Pasteur la guérison du croup par le sérum du Dr Roux : celle de la morsure des serpents par le sérum du Dr Calmette ; la fréquente guérison de la peste, par le sérum du Dr Yersin. Chaque année des milliers de vies humaines échappent ainsi à la mort, grâce aux découvertes de Pasteur et de ses élèves. Le grand homme n’est plus ; mais le bien qu’il a fait, loin de s’éteindre avec lui, va s’augmentant chaque jour. » G. Bruno, Le tour de la France par deux enfants, Devoir et Patrie, Paris, Belin,1906, p , rééd. 1977

16 II. DES SCIENCES DE LA NATURE AUX SCIENCES MORALES
1) Renan, l’érudit devenu héros politique L’AVENIR DE LA SCIENCE (1848, PUBLIÉ EN 1892) HISTOIRE DES ORIGINE DU CHRISTIANISME VIE DE JÉSUS 1863 LA RÉFORME INTELLECTUELLE ET MORALE QU’EST-CE QU’UNE NATION 1882

17 Ernest Renan ( )

18 E. Renan, L’Avenir de la science op. cit., p. 787.
« Plusieurs en lisant ce livre s’étonneront peut-être de mes fréquents appels à l’avenir. C’est qu’en effet je suis persuadé que la plupart des arguments que l’on allègue pour faire l’apologie de la science et de la civilisation modernes, envisagées en elles-mêmes et sans tenir compte de l’état ultérieur qu’elles auront contribué à amener, sont très fautifs et prêtent le flanc aux attaques des écoles rétrogrades. Il n’y a qu’un moyen de comprendre et de justifier l’esprit moderne : c’est de l’envisager comme un degré nécessaire vers le parfait ; c’est-à-dire vers l’avenir. Et cet appel n’est pas l’acte d’une foi aveugle, qui se rejette vers l’inconnu. C’est le légitime résultat qui sort de toute l’histoire de l’esprit humain. « L’espérance, dit George Sand, c’est la foi de ce siècle. » A côté d’un dogmatisme théologique qui rend la science inutile et lui enlève sa dignité, il faut placer un autre dogmatisme encore plus étroit et plus absolu, celui d’un bon sens superficiel, qui n’est au fond que suffisance et nullité et qui, ne voyant pas la difficulté des problèmes trouve étrange qu’on en cherche la solution en dehors des routes battues.»

19 LA PHILOLOGIE NOUVEL AGE DE L’HUMANITÉ
« La philologie, inséparablement liée à la critique, est un des éléments les plus essentiels de l’esprit moderne (...) sans la philologie, le monde moderne ne serait pas ce qu’il est (...) la philologie constitue la grande différence entre le moyen âge et les temps modernes. Si nous surpassons le moyen âge en netteté, en précision, en critique, nous le devons uniquement à l’éducation philologique. » Ibid., p. 839

20 SÉPARER SCIENCE ET RELIGION MÊME SUR UN SUJET RELIGIEUX
« La science seule est pure : car la science n’a rien de pratique ; elle ne touche pas les hommes ; la propagande ne la regarde pas. Son devoir est de prouver, non de persuader ni de convertir. » VIE DE JÉSUS, p. 56.

21 LE CHRISTIANISME COMME RÉVOLUTION HISTORIQUE
« L’événement capital de l’histoire du monde est la révolution par laquelle les plus nobles portions de l’humanité ont passé, des anciennes religions comprises sous le nom vague de paganisme, à une religion fondée sur l’unité divine, la trinité, l’incarnation du Fils de Dieu. Cette conversion a eu besoin de près de mille ans pour se faire. La religion nouvelle avait mis elle-même au moins trois cents ans pour se former. Mais l’origine de la révolution dont il s’agit est un fait qui eut lieu sous les règnes d’Auguste et de Tibère. Alors vécut une personne supérieure qui, par son initiative hardie et par l’amour qu’elle sut inspirer, créa l’objet et posa le point de départ de la foi future de l’humanité.» Ibid., p. 109, début du premier chapitre.

22 MESSAGE MORAL DE JÉSUS « Cette sublime personne, qui chaque jour préside encore au destin du monde, il est permis de l’appeler divine, non en ce sens que Jésus ait absorbé tout le divin, ou lui ait été identique, mais en ce sens que Jésus est l’individu qui a fait faire à son espèce le plus grand pas vers le divin. L’humanité prise en masse offre le plus grand assemblage d’êtres bas, égoïstes, supérieurs à l’animal en cela seul que leur égoïsme est le plus réfléchi. Cependant, au milieu de cette uniforme vulgarité, des colonnes s’élèvent vers le ciel et attestent une plus noble destinée. Jésus est la plus haute de ces colonnes qui montrent à l’homme d’où il vient et où il doit tendre. » Ibid., p. 426.

23 Hippolyte Taine ( ) Histoire de la littérature anglaise ( ) De l’intelligence (1870) Philosophie de l’art ( ) Notes sur l’Angleterre (1872) Les origines de la France contemporaine ( )

24 ADVERSAIRES Jules Simon, la religion naturelle 1856
Monseigneur Dupanloup Avertissement à la jeunesse et aux pères de famille sur les attaques dirigées contre la religion par quelques écrivains de nos jours, 1863 L’athéisme et le péril social 1866 Pie IX; le syllabus 1864.

25 Le débat sur la science Henri Bergson, Essai sur les données immédiates de la conscience, 1889, Thèse de doctorat qui critique la psychologie expérimentale Ernest Renan, publie l’Avenir de la science 1890 écrit en 1848 Paul Bourget, Le disciple, 1889 roman qui critique l’influence de Taine Emile Zola, le docteur Pascal, 1893 défend le rôle du savant Brunetière, « Après une visite au Vatican » Revue des deux mondes janvier 1895 Charles Richet: « la science a-t-elle fait banqueroute? »Revue scientifique, janvier 1895 M. Berthelot, « la science et la morale »Revue de Paris, février 1895 Réponses de Mgr d’Hulst et Mgr Lagrange (Revue du clergé français, le Correspondant) Banquet en l’honneur de Berthelot 4 avril 1895 toast de Zola Brunetière, la science et la religion

26 Mgr d’Hulst (recteur de l’institut catholique), le retour de la philosophie
« M. Richet a raison contre M. Brunetière quand il défend la science d’avoir fait banqueroute. M. Brunetière a raison contre M. Richet quand il le défie de construire avec les sciences naturelles une morale qui tienne. Tous deux se trompent en ne mettant en cause que les sciences. C’est de la philosophie qu’il s’agit. La philosophie ne s’évite pas car elle est la science des principes. Dès qu’on veut s’élever au dessus des faits pour en tirer quelque chose, on la rencontre. Tout savant qui généralise devient philosophe. » « la faillite de la science. Réponse à MM. Brunetière et Charles Richet », Revue du clergé français, 1, 1895, p. 398.

27 conclusion Victoire institutionnelle et défaite symbolique relative du « scientisme »


Télécharger ppt "SCIENCE, POSITIVISME ET SCIENTISME DES ANNÉES 1850 AUX ANNÉES 1890"

Présentations similaires


Annonces Google