Impact des évolutions démographiques sur les politiques régionales

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1 Impact des évolutions démographiques sur les politiques régionales
Intervenants : Jean-Marie TOULISSE Michèle ACQUART Jean-Pierre BIELEN Michel BRULIN Jean-Marie MASSE Catherine SPADAVECCHIA Ginette VERBRUGGHE RENDEZ-VOUS du CESER DU 27 novembre 2017

2 Introduction Document qui dépasse le simple cadre démographique
Présente plusieurs thématiques Examine données statistiques régionales Fait prendre conscience des réalités régionales (présentes et à venir) parfois méconnues Pourquoi avoir choisi IndustriLab ? Cette présentation, qui dépasse le simple cadre de la démographie (toutefois toujours présente en filigrane), est un portrait statistiques des Hauts-de-France, avec quelques zooms thématiques. Plusieurs membres du groupe de travail à l’initiative de ce RV du CESER montreront par la suite les spécificités de notre grand territoire en matière de précarité énergétique, de problématiques territoriales, sociales et sociétales ou de formation. Le VP en charge du groupe de travail abordera les grands indicateurs démographiques, les problématiques intergénérationnelles, et nous aurons la chance d’entendre Isabelle LIVOYE, responsable de service au Pays du Coquelicot. Elle nous dévoilera quelques aspects de son territoire dont la structuration et l’évolution sont particulièrement intéressants et riches d’enseignements. Plus généralement, ce travail collectif reprend et examine les données statistiques communiquées et/ou présentées par l’INSEE (évolutions démographiques régionales), la CAF du Nord (maternités précoces et familles), le Conseil d’orientation des retraites, les services régionaux (Atlas de la nouvelle région, Repères…)… et fait ressortir un certain nombre de points saillants. L‘objectif consiste, notamment, à battre en brèche les idées reçues sur la région, à faire prendre conscience des réalités régionales (actuelles mais aussi futures) parfois méconnues. Pourquoi avoir choisi IndustriLab et Albert/Méaulte ? Tout simplement pour trois raisons : la première raison est symbolique : l’amphithéâtre dans lequel se déroule le RV est au centre géographique des Hauts-de-France ; la deuxième raison est plus en lien direct avec le GT. Ce dernier est un groupe de prospective, qui tente de fournir des réponses aux enjeux du futur ou, plus modestement, qui tente d’apporter un éclairage sur ce que sera le monde de demain. Et IndustriLab et Albert/Méaulte sont, pour le premier, un lieu qui prépare le futur et, pour le second, un territoire à fort potentiel… ; enfin, la région Hauts-de-France est une région de territoires ; il s’agit de s’immerger dans l’un des 28 territoires régionaux.

3 La population des Hauts-de-France
En 2014, personnes résident en Hauts-de-France, soit 9,1 % de la population française (1,3 point de moins qu’en 1982) 3e région française derrière l’Île-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes Un rythme d’augmentation de la population inférieur au rythme national Région plus peuplée que le Danemark (5 millions d’hab.) et que la Wallonie (4,5 millions d’hab.), autant que la Flandre La population des Hauts-de-France est en hausse depuis plusieurs décennies. Elle atteint six millions d'habitants ( habitants) au 1er janvier 2014, ce qui la place au troisième rang des régions les plus peuplées de métropole derrière l’Île-de-France ( ) et l'Auvergne-Rhône-Alpes ( ). On connaît généralement ces chiffres, mais l’on sait un peu moins que le nombre d’habitants des Hauts-de-France est supérieur à celui du Danemark (5 millions d’habitants) et de la Wallonie (4,5 millions d’habitants) et qu’il est similaire à celui de la Flandre. Cette croissance démographique est régulière depuis 25 ans. Entre 1990 et 2012, le nombre d'habitants de la région a augmenté d'environ , soit une hausse moyenne de + 0,15 % par an. Problème : ce rythme de croissance est le moins élevé de toutes les régions. Il est nettement inférieur à celui observé au plan national (+ 0,54%). Le poids des Hauts-de-France dans la population française s’est réduit de 1,3 point depuis 1982, passant de 10,4% à 9,1% !

4 La population des Hauts-de-France
Une moindre attractivité des Hauts-de-France ? Le solde naturel ne compense pas le solde migratoire. Depuis 2007, le solde migratoire est négatif (-0,31% période ), Cette migration se fait vers l’Ile-de-France et le Sud-Est. Il est surtout plus marqué pour les ans.

5 La population des Hauts-de-France
Une faible croissance de la population régionale à l’horizon 2040 Si rien n’est fait, des territoires pourraient perdre 5% de leur population. Attention toutefois : cette carte a été réalisée par l’Insee avec l’outil de projection Omphale calé sur le recensement de la population de Les résultats, comme l’a clairement dit le responsable national de cet outil, ne sont donc pas totalement justes ; il peut comporter quelques écarts, plus ou moins importants, avec la réalité. Mais il est tout de même important de la montrer, pour permettre d’appréhender, en dépit des écarts probables, ce que pourrait être la population dans les territoires des Hauts-de-France en 2040.

6 La pyramide des âges Et cette faible croissance sera doublée d’un vieillissement de la population. Comme en France, la région Hauts-de-France sera soumise à un processus de vieillissement de la population. De 15% en 2012, la proportion des seniors devrait passer à 24% dans la région. Une pyramide qui montre un renouvellement des générations de même niveau que les précédentes et une augmentation importante des plus de 60 ans.

7 Une région jeune et féconde
Une région très « jeune » : un tiers de moins de 25 ans Un taux de fécondité élevé (2e taux de France métropolitaine) La région est très jeune : un tiers moins de 25 ans. L’avenir est assuré : la région est très féconde (2,08 enfants par femme contre 1,98 en France Métropolitaine).