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OCCLUSION INTESTINALE AIGUE
Dr JAQUET Assistant de chirurgie viscérale
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PLAN DEFINITION GENERALITES DIAGNOSTIC CLINIQUE DIAGNOSTIC D’IMAGERIE CONSEQUENCES METABOLIQUES MECANISMES D’OCCLUSION ETIOLOGIE PRISE EN CHARGE
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Définition Empêchement de la progression du contenu intestinal du fait d’un obstacle mécanique
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Définition Empêchement de la progression du contenu intestinal du fait d’un obstacle mécanique Intrinsèque
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Définition Empêchement de la progression du contenu intestinal du fait d’un obstacle mécanique Intrinsèque Extrinsèque
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Définition Empêchement de la progression du contenu intestinal du fait d’un obstacle mécanique Intrinsèque Extrinsèque Pariétal
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Définition Empêchement de la progression du contenu intestinal du fait d’un obstacle mécanique Intrinsèque Extrinsèque Pariétal Occlusion fonctionnelle
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Généralités Pathologie fréquente
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Généralités Pathologie fréquente
Plus de 60 ans : plus de 30% des syndromes abdominaux douloureux
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Généralités Pathologie fréquente
Plus de 60 ans : plus de 30% des syndromes abdominaux douloureux Grêle : 75%
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Généralités Pathologie fréquente
Plus de 60 ans : plus de 30% des syndromes abdominaux douloureux Grêle : 75% Colon : 22%
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Généralités Pathologie fréquente
Plus de 60 ans : plus de 30% des syndromes abdominaux douloureux Grêle : 75% Colon : 22% Mortalité: 12%
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Diagnostic clinique TRIADE : Douleurs abdominales, arrêt du transit, vomissements
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Diagnostic clinique TRIADE : Douleurs abdominales, arrêt du transit, vomissements Douleur: Intense dans plus de la moitié des cas, brutale plus que progressive, continue ou paroxystique, topographie variable, rares irradiations lombaires
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Diagnostic clinique TRIADE : Douleurs abdominales, arrêt du transit, vomissements Douleur: Intense dans plus de la moitié des cas, brutale plus que progressive, continue ou paroxystique, topographie variable, rares irradiations lombaires Vomissements: habituels, répétés, délai d’apparition proportionnel au siège de l’occlusion - Grêle : très fréquents - colon : 1 patient sur 2
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Diagnostic clinique TRIADE : Douleurs abdominales, arrêt du transit, vomissements Douleur: Intense dans plus de la moitié des cas, brutale plus que progressive, continue ou paroxystique, topographie variable, rares irradiations lombaires Vomissements: habituels, répétés, délai d’apparition proportionnel au siège de l’occlusion - Grêle : très fréquents - colon : 1 patient sur 2 Arrêt du transit: présent 2 fois sur 3
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Signes généraux Dépendent du délai écoulé depuis début des troubles, de l’étiologie ou du contexte pathologique
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Signes généraux Dépendent du délai écoulé depuis début des troubles, de l’étiologie ou du contexte pathologique Faciès, pouls, TA, état de conscience, température, diurèse
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Signes généraux Dépendent du délai écoulé depuis début des troubles, de l’étiologie ou du contexte pathologique Faciès, pouls, TA, état de conscience, température, diurèse Début brutal : pâleur, agitation, tachycardie reflets de la douleur
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Signes généraux Dépendent du délai écoulé depuis début des troubles, de l’étiologie ou du contexte pathologique Faciès, pouls, TA, état de conscience, température, diurèse Début brutal : pâleur, agitation, tachycardie reflets de la douleur Stade tardif: témoignent de la souffrance d’une anse volvuvée, d’une déshydratation (soif, tachycardie, pli cutané, sécheresse de la muqueuse buccale, oligurie)
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Signes physiques Météorisme abdominal : 3 fois sur 4. Occlusions coliques +++
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Signes physiques Météorisme abdominal : 3 fois sur 4. Occlusions coliques +++ Cicatrice abdominale ++ : occlusions du grêle
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Signes physiques Météorisme abdominal : 3 fois sur 4. Occlusions coliques +++ Cicatrice abdominale ++ : occlusions du grêle Recherche d’une hernie étranglée
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Signes physiques Météorisme abdominal : 3 fois sur 4. Occlusions coliques +++ Cicatrice abdominale ++ : occlusions du grêle Recherche d’une hernie étranglée Recherche d’une défense abdominale; pas de contracture
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Signes physiques Météorisme abdominal : 3 fois sur 4. Occlusions coliques +++ Cicatrice abdominale ++ : occlusions du grêle Recherche d’une hernie étranglée Recherche d’une défense abdominale; pas de contracture Touchers pelviens
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Signes physiques Météorisme abdominal : 3 fois sur 4. Occlusions coliques +++ Cicatrice abdominale ++ : occlusions du grêle Recherche d’une hernie étranglée Recherche d’une défense abdominale; pas de contracture Touchers pelviens Tympanisme abdominal
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Signes physiques Météorisme abdominal : 3 fois sur 4. Occlusions coliques +++ Cicatrice abdominale ++ : occlusions du grêle Recherche d’une hernie étranglée Recherche d’une défense abdominale; pas de contracture Touchers pelviens Tympanisme abdominal Diminution des BHA
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Examen général ANTECEDENTS :
Chirurgicaux : chirurgie abdominale, pelvienne, Médicales : pathologie néoplasique, MICI
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Examen général ANTECEDENTS :
Chirurgicaux : chirurgie abdominale, pelvienne, Médicales : pathologie néoplasique, MICI INTERROGATOIRE : constipation récente, majoration d’une constipation chronique, fausse diarrhée, rectorragie
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Examen général ANTECEDENTS :
Chirurgicaux : chirurgie abdominale, pelvienne, Médicales : pathologie néoplasique, MICI INTERROGATOIRE : constipation récente, majoration d’une constipation chronique, fausse diarrhée, rectorragie TRAITEMENTS : diurétiques, anticoagulants, antiparkinsoniens, neuroleptiques
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ASP Première intention
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ASP Première intention 3 clichés : de face en orthostatisme (NHA)/ Face centré sur les coupoles (pneumopéritoine)/ Face décubitus dorsal (meilleure analyse des segments dilatés)
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ASP Première intention 3 clichés : de face en orthostatisme (NHA)/ Face centré sur les coupoles (pneumopéritoine)/ Face décubitus dorsal (meilleure analyse des segments dilatés) Distension des structures digestives/NHA/Pneumopéritoine
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ASP Première intention 3 clichés : de face en orthostatisme (NHA)/ Face centré sur les coupoles (pneumopéritoine)/ Face décubitus dorsal (meilleure analyse des segments dilatés) Distension des structures digestives/NHA/Pneumopéritoine NHA : plus larges que hauts, multiples, centraux, valvules conniventes = grêle plus hauts que larges, périphériques, haustrations = colon
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ASP Première intention 3 clichés : de face en orthostatisme (NHA)/ Face centré sur les coupoles (pneumopéritoine)/ Face décubitus dorsal (meilleure analyse des segments dilatés) Distension des structures digestives/NHA/Pneumopéritoine NHA : plus larges que hauts, multiples, centraux, valvules conniventes = grêle plus hauts que larges, périphériques, haustrations = colon Sensibilité diagnostique : % Faux négatif : 10-20%
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Opacification avec contraste
Transit du grêle avec entéroclyse : - Ingestion du PDC via SNJ (évite reflux gastrique) - Siège/Type d’obstacle/Temps d’atteinte caecal
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Opacification avec contraste
Transit du grêle avec entéroclyse : - Ingestion du PDC via SNJ (évite reflux gastrique) - Siège/Type d’obstacle/Temps d’atteinte caecal Lavement baryté ou aux hydrosolubles : - Indication pour obstacle supposé colique - Suspicion de perforation = > hydrosolubles/ Sinon sulfate de baryum Meilleure qualité et précision des produits barytés
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Opacification avec contraste
Transit du grêle avec entéroclyse : - Ingestion du PDC via SNJ (évite reflux gastrique) - Siège/Type d’obstacle/Temps d’atteinte caecal Lavement baryté ou aux hydrosolubles : - Indication pour obstacle supposé colique - Suspicion de perforation = > hydrosolubles/ Sinon sulfate de baryum Meilleure qualité et précision des produits barytés En perte de vitesse depuis l’avènement du scanner
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Echographie Sondes hautes fréquence + doppler couleur ou pulsé
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Echographie Sondes hautes fréquence + doppler couleur ou pulsé Non ionisant ( femmes enceintes, enfants)
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Echographie Sondes hautes fréquence + doppler couleur ou pulsé Non ionisant ( femmes enceintes, enfants) Limitée par les artefacts gazeux
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Echographie Sondes hautes fréquence + doppler couleur ou pulsé Non ionisant ( femmes enceintes, enfants) Limitée par les artefacts gazeux 3 paramètres étudiés : distension, péristaltisme, vascularisation
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Echographie Sondes hautes fréquence + doppler couleur ou pulsé Non ionisant ( femmes enceintes, enfants) Limitée par les artefacts gazeux 3 paramètres étudiés : distension, péristaltisme, vascularisation Différence entre iléus fonctionnel et occlusion aigûe : selon péristaltisme
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SCANNER +++ Référence
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SCANNER +++ Référence Sans et avec injection de produit de contraste (rehaussement des parois)
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SCANNER +++ Référence Sans et avec injection de produit de contraste (rehaussement des parois) Opacification par voie basse pour lésion colique : distinction spasme versus lésion
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SCANNER +++ Référence Sans et avec injection de produit de contraste (rehaussement des parois) Opacification par voie basse pour lésion colique : distinction spasme versus lésion Diagnostic positif : anses grêles > 25 mm/ colon > 60 mm
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SCANNER +++ Référence Sans et avec injection de produit de contraste (rehaussement des parois) Opacification par voie basse pour lésion colique : distinction spasme versus lésion Diagnostic positif : anses grêles > 25 mm/ colon > 60 mm Mécanique : jonction grêle plat/dilaté
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SCANNER +++ Référence Sans et avec injection de produit de contraste (rehaussement des parois) Opacification par voie basse pour lésion colique : distinction spasme versus lésion Diagnostic positif : anses grêles > 25 mm/ colon > 60 mm Mécanique : jonction grêle plat/dilaté Iléus : distension globale de tout le grêle + distension colique
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SCANNER +++ Référence Sans et avec injection de produit de contraste (rehaussement des parois) Opacification par voie basse pour lésion colique : distinction spasme versus lésion Diagnostic positif : anses grêles > 25 mm/ colon > 60 mm Mécanique : jonction grêle plat/dilaté Iléus : distension globale de tout le grêle + distension colique Diagnostic topographique + étiologique
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SCANNER +++ Référence Sans et avec injection de produit de contraste (rehaussement des parois) Opacification par voie basse pour lésion colique : distinction spasme versus lésion Diagnostic positif : anses grêles > 25 mm/ colon > 60 mm Mécanique : jonction grêle plat/dilaté Iléus : distension globale de tout le grêle + distension colique Diagnostic topographique + étiologique Evaluation de la gravité (perforation, pneumatose, défaut de rehaussement des anses)
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Diagnostic du siège Grêle : - intensité des douleurs, début brutal, vomissements fréquents - ASP : NHA plus larges que hauts, centraux, multiples - Echo : brides, lésion tumorale sténosante, épaississement pariétal (Crohn), hernie étranglée, invagination intestinale aigue - TDM : Small bowel feces sign : aide au repère du niveau occlusif
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Diagnostic du siège Grêle : - intensité des douleurs, début brutal, vomissements fréquents - ASP : NHA plus larges que hauts, centraux, multiples - Echo : brides, lésion tumorale sténosante, épaississement pariétal (Crohn), hernie étranglée, invagination intestinale aigue - TDM : Small bowel feces sign : aide au repère du niveau occlusif Colon : - arrêt net du transit, météorisme ++ - ASP : NHA plus hauts que larges, périphériques
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Conséquences métaboliques
Déshydratation : liée aux pertes liquidiennes (vomissements, aspiration gastrique, 3ième secteur) - Vasculaire : tachycardie, hypotension, oligurie - Interstitiel : pli cutané, cernes périoculaires, hypotonie des globes - Intracellulaire : soif, sécheresse des muqueuses buccogingivale
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Conséquences métaboliques
Déshydratation : liée aux pertes liquidiennes (vomissements, aspiration gastrique, 3ième secteur) - Vasculaire : tachycardie, hypotension, oligurie - Interstitiel : pli cutané, cernes périoculaires, hypotonie des globes - Intracellulaire : soif, sécheresse des muqueuses buccogingivale Désordres acidobasiques et pertes hydroélectrolytiques - Reflets du siège et de l’étiologie de l’occlusion - Occlusion haute : . perte à prédominance gastrique = alcalose, hypochlorémie, hypokaliémie . Perte de liquide jéjunal : acidose métabolique, hypokaliémie - Occlusion distale : . vomissements riches en sécrétions biliopancréatiques et intestinales déficit global en chlore, sodium, potassium, bicarbonates et équilibré vis-à-vis du PH
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MECANISMES
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Occlusion par strangulation
Caractère complet, irréversible sans chirurgie ischémie, nécrose, perforation
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Occlusion par strangulation
Caractère complet, irréversible sans chirurgie ischémie, nécrose, perforation Mortalité :3-5% si intestin viable, 15% sinon
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Occlusion par strangulation
Caractère complet, irréversible sans chirurgie ischémie, nécrose, perforation Mortalité :3-5% si intestin viable, 15% sinon La moitié des décès attribués aux occlusions sont liées à un mécanisme de strangulation
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Occlusion par obstruction
Ni nécessairement complètes ou irréversibles
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Occlusion par obstruction
Ni nécessairement complètes ou irréversibles 2/3 des occlusions grêliques
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Occlusion par obstruction
Ni nécessairement complètes ou irréversibles 2/3 des occlusions grêliques TNO efficace dans la moitié des cas
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Occlusion par obstruction
Ni nécessairement complètes ou irréversibles 2/3 des occlusions grêliques TNO efficace dans la moitié des cas Mortalité : 3-5% si opération, 0% sinon
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Signes de souffrance digestive
Modification des douleurs devenant intenses continues
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Signes de souffrance digestive
Modification des douleurs devenant intenses continues Température >37,8°c, défense, tachycardie, hyperleucocytose > /mm3
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Signes de souffrance digestive
Modification des douleurs devenant intenses continues Température >37,8°c, défense, tachycardie, hyperleucocytose > /mm3 Signes associés à la strangulation: > 70 ans, vomissements fécaloides
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Signes de souffrance digestive
Modification des douleurs devenant intenses continues Température >37,8°c, défense, tachycardie, hyperleucocytose > /mm3 Signes associés à la strangulation: > 70 ans, vomissements fécaloides TDM : défaut de réhaussement pariétal, congestion mésentérique (vaisseaux mieux visibles), épanchement, pneumatose pariétale, aéroportie, pneumopéritoine
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Invagination intestinale aigûe
Invagination d’un segment intestinal dans celui d’aval
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Invagination intestinale aigûe
Invagination d’un segment intestinal dans celui d’aval Association d’un mécanisme par obstruction + risque de nécrose
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Invagination intestinale aigûe
Invagination d’un segment intestinal dans celui d’aval Association d’un mécanisme par obstruction + risque de nécrose Retour veineux compromis --> œdème, hémorragie sous- muqueuse, nécrose
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Invagination intestinale aigûe
Invagination d’un segment intestinal dans celui d’aval Association d’un mécanisme par obstruction + risque de nécrose Retour veineux compromis --> œdème, hémorragie sous- muqueuse, nécrose Cause sous-jacente : tumeur, polype, hyperplasie lymphoïde
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Invagination intestinale aigûe
Invagination d’un segment intestinal dans celui d’aval Association d’un mécanisme par obstruction + risque de nécrose Retour veineux compromis --> œdème, hémorragie sous- muqueuse, nécrose Cause sous-jacente : tumeur, polype, hyperplasie lymphoïde Symptomatologie hyperaigüe, « palpation boudin d’invagination »
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DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE
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Occlusion sur bride Cause la plus fréquente d’occlusion grêlique (1/3)
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Occlusion sur bride Cause la plus fréquente d’occlusion grêlique (1/3) 1/3 apparaît dans l’année suivant l’intervention
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Occlusion sur bride Cause la plus fréquente d’occlusion grêlique (1/3) 1/3 apparaît dans l’année suivant l’intervention Adhérences fibrineuses apparaissent dès les 1ières heures postopératoires
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Occlusion sur bride Cause la plus fréquente d’occlusion grêlique (1/3) 1/3 apparaît dans l’année suivant l’intervention Adhérences fibrineuses apparaissent dès les 1ières heures postopératoires Facteurs favorisant survenue de brides : altérations de la séreuse péritonéale, zones d’ischémie tissulaire, talc des gants chirurgicaux, irradiation
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Occlusion sur bride Cause la plus fréquente d’occlusion grêlique (1/3) 1/3 apparaît dans l’année suivant l’intervention Adhérences fibrineuses apparaissent dès les 1ières heures postopératoires Facteurs favorisant survenue de brides : altérations de la séreuse péritonéale, zones d’ischémie tissulaire, talc des gants chirurgicaux, irradiation Jamais directement visible en TDM
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Hernies étranglées Hernie externe (inguinale, crurale, ombilicale) : - passage de viscères à travers orifice congénital ou acquis de la paroi - Diagnostic clinique. TDM utile chez obèses
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Hernies étranglées Hernie externe (inguinale, crurale, ombilicale) : - passage de viscères à travers orifice congénital ou acquis de la paroi - Diagnostic clinique. TDM utile chez obèses Hernie interne : - Acquise : passage d’un segment intestinal à travers orifice créé à travers un montage chirurgical - Congénitale : paraduodénales, transmésentériques
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Tumeurs grêliques 15% des occlusions
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Tumeurs grêliques 15% des occlusions Tumeurs secondaires +++
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Tumeurs grêliques 15% des occlusions Tumeurs secondaires +++ Tumeurs bénignes : léiomyomes ++(IIA), lipomes, schwannomes
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Tumeurs grêliques 15% des occlusions Tumeurs secondaires +++ Tumeurs bénignes : léiomyomes ++(IIA), lipomes, schwannomes Tumeurs malignes : - ADK : épaississement dédifférencié sténosant pariétal - Lymphome, léiomyosarcome, tumeurs carcinoïdes
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Diverticule grêlique Hernies muqueuses à travers paroi intestinale Jéjunum ++ Asymptomatiques le plus souvent 2 types d’occlusion : - 1) en relation avec la dyskinésie jéjunale responsable de la diverticulose - 2) mécanique vraie: bride, volvulus, compression, entérolithe
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Entérite radique Mise en évidence via TDM
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Entérite radique Mise en évidence via TDM Confluence pseudotumorale d’anses intestinales
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Entérite radique Mise en évidence via TDM Confluence pseudotumorale d’anses intestinales Parois épaissies
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Entérite radique Mise en évidence via TDM Confluence pseudotumorale d’anses intestinales Parois épaissies Remaniements mésentériques fibreux denses, irréguliers dans le champ d’irradiation
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Corps étrangers Enfants, adultes porteurs de prothèse dentaire, maladie psychiatrique
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Corps étrangers Enfants, adultes porteurs de prothèse dentaire, maladie psychiatrique 90% : RAS; 9% : endoscopie; 1% Chirurgie
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Corps étrangers Enfants, adultes porteurs de prothèse dentaire, maladie psychiatrique 90% : RAS; 9% : endoscopie; 1% Chirurgie Objets pointus inflammation +/- perforation couverte occlusion fébrile
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Corps étrangers Enfants, adultes porteurs de prothèse dentaire, maladie psychiatrique 90% : RAS; 9% : endoscopie; 1% Chirurgie Objets pointus inflammation +/- perforation couverte occlusion fébrile Duodénum + iléon terminal
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Corps étrangers Enfants, adultes porteurs de prothèse dentaire, maladie psychiatrique 90% : RAS; 9% : endoscopie; 1% Chirurgie Objets pointus inflammation +/- perforation couverte occlusion fébrile Duodénum + iléon terminal Hyperdensité spontanée endoluminale
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Corps étrangers Enfants, adultes porteurs de prothèse dentaire, maladie psychiatrique 90% : RAS; 9% : endoscopie; 1% Chirurgie Objets pointus inflammation +/- perforation couverte occlusion fébrile Duodénum + iléon terminal Hyperdensité spontanée endoluminale Rechercher signes de perforation si objet vulnérant
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Hématome intramural Secondaire à anticoagulation, traumatisme, maladie inflammatoire
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Hématome intramural Secondaire à anticoagulation, traumatisme, maladie inflammatoire Duodénum / Jéjunum
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Hématome intramural Secondaire à anticoagulation, traumatisme, maladie inflammatoire Duodénum / Jéjunum Stade aigu : densité sang circulant
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Hématome intramural Secondaire à anticoagulation, traumatisme, maladie inflammatoire Duodénum / Jéjunum Stade aigu : densité sang circulant Stade tardif : spontanément hyperdense en couronne (ring sign)
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Phytobézoards Concrétion de fibres végétales au sein de la lumière gastrique 2,9% des occlusions par obstruction
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Phytobézoards Concrétion de fibres végétales au sein de la lumière gastrique 2,9% des occlusions par obstruction Facteurs prédisposants : diabète / Hypothyroïdie / Cancer œsophagien/ Anti-H2/ Alimentation riche en cellulose/ Gastrectomie +++ (56%)
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Phytobézoards Concrétion de fibres végétales au sein de la lumière gastrique 2,9% des occlusions par obstruction Facteurs prédisposants : diabète / Hypothyroïdie / Cancer œsophagien/ Anti-H2/ Alimentation riche en cellulose/ Gastrectomie +++ (56%) Jéjunum ou iléon proximal ++ TDM : aspect en motte = air trappé d’aspect fécal au niveau du site occlus
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Occlusions parasitaires
Ascaris lumbricoides Le plus souvent a ou paucisymptomatique Obstruction + fréquente que volvulus ou IIA Iléon terminal Enfants entre 1 et 5 ans
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Volvulus sur malrotation intestinale
Malrotation intestinale = anomalie de rotation et de fixation du mésentère
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Volvulus sur malrotation intestinale
Malrotation intestinale = anomalie de rotation et de fixation du mésentère Association avec situs inversus
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Volvulus sur malrotation intestinale
Malrotation intestinale = anomalie de rotation et de fixation du mésentère Association avec situs inversus Grêle droit, colon gauche, aplasie du processus unciné du pancréas
113
Volvulus sur malrotation intestinale
Malrotation intestinale = anomalie de rotation et de fixation du mésentère Association avec situs inversus Grêle droit, colon gauche, aplasie du processus unciné du pancréas Volvulus = complique la malrotation
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Volvulus sur malrotation intestinale
Malrotation intestinale = anomalie de rotation et de fixation du mésentère Association avec situs inversus Grêle droit, colon gauche, aplasie du processus unciné du pancréas Volvulus = complique la malrotation Secondaire à : malrotation, brides congénitales, brides postopératoires, hernies internes
115
Volvulus sur malrotation intestinale
Malrotation intestinale = anomalie de rotation et de fixation du mésentère Association avec situs inversus Grêle droit, colon gauche, aplasie du processus unciné du pancréas Volvulus = complique la malrotation Secondaire à : malrotation, brides congénitales, brides postopératoires, hernies internes TDM : anse en U, distribution radiaire des anses dilatées, whirl sign
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Invagination Intestinale aigüe (IIA)
Cause rare d’occlusion Adulte : secondaire à tumeur, bride, Meckel, corps étranger, maladie cœliaque, sclérodermie TDM :anse proximale entourée de la graisse et des vaisseaux de son méso prolabés dans l’anse d’aval (image en cible) Recherche d’une lésion sous-jacente
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OCCLUSIONS DU COLON
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Cancers Adénocarcinome (70% des occlusions coliques)
16% des cancers colorectaux diagnostiqués au stade d’occlusion 2/3 sur colon gauche
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Cancers Adénocarcinome (70% des occlusions coliques)
16% des cancers colorectaux diagnostiqués au stade d’occlusion 2/3 sur colon gauche Risque élevé pour tumeurs de l’angle splénique (40%), faible pour rectum (5%) 28% des tumeurs sigmoïdiennes diagnostiquées au stade occlus
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Cancers Adénocarcinome (70% des occlusions coliques)
16% des cancers colorectaux diagnostiqués au stade d’occlusion 2/3 sur colon gauche Risque élevé pour tumeurs de l’angle splénique (40%), faible pour rectum (5%) 28% des tumeurs sigmoïdiennes diagnostiquées au stade occlus Clinique : troubles du transit, douleurs abdominales d’installation progressive, vomissements ( 1 patient sur 2), arrêt des matières et des gaz, météorisme fréquent, important, météorisme (16%)
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Cancers Adénocarcinome (70% des occlusions coliques)
16% des cancers colorectaux diagnostiqués au stade d’occlusion 2/3 sur colon gauche Risque élevé pour tumeurs de l’angle splénique (40%), faible pour rectum (5%) 28% des tumeurs sigmoïdiennes diagnostiquées au stade occlus Clinique : troubles du transit, douleurs abdominales d’installation progressive, vomissements ( 1 patient sur 2), arrêt des matières et des gaz, météorisme fréquent, important, météorisme (16%) Masse palpable abdominale ou au TR chez 25% des patients
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Cancers ASP :- Distension aérique d’amont ou NHA colique 2/3 des cas
– NHA grêliques / Aéroiléie : présence dans la moitié des occlusions coliques gauches - Distension caecale en cas de valvule iléocæcale continente
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Cancers ASP :- Distension aérique d’amont ou NHA colique 2/3 des cas
– NHA grêliques / Aéroiléie : présence dans la moitié des occlusions coliques gauches - Distension caecale en cas de valvule iléocæcale continente TDM : 1) Diagnostic positif d’occlusion 2) Topographie (colique) 3) Etiologie : ADK = épaississement dédifférencié et sténosant 4) Signes de gravité : perforation 5) Bilan d’extension
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Cancers Complications postopératoires plus fréquentes en contexte occlusif Taux de fistule anastomotique > pour cancer colique gauche occlus Mortalité : entre 5 et 15% selon les séries vs 5% en chirurgie réglée Surmortalité ajoutée dans l’année suivant l’occlusion Survie à 5 ans : - Cancer en occlusion : 45% - Cancer non occlus : 63%
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Sigmoïdite 7% des occlusions coliques
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Sigmoïdite 7% des occlusions coliques Sigmoïdite pseudotumorale :
- début progressif/douleurs/constipation - masse sigmoïdienne palpée en FIG - TDM : épaississement pariétal du colon diverticulaire + infiltration du mésosigmoïde
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Sigmoïdite 7% des occlusions coliques Sigmoïdite pseudotumorale :
- début progressif/douleurs/constipation - masse sigmoïdienne palpée en FIG - TDM : épaississement pariétal du colon diverticulaire + infiltration du mésosigmoïde Occlusion inflammatoire : - Début aigü - Arrêt MG habituel - Syndrome septique - défense FIG, hypogastrique - ASP : distension gazeuse colique en amont du sigmoïde - TTT : Refroidissement par ATB puis chirurgie à distance
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Volvulus colique 5 % des occlusions intestinales, 12 % des occlusions coliques
131
Volvulus colique 5 % des occlusions intestinales, 12 % des occlusions coliques Liée à la mobilité colique (Sigmoïde 75% des cas)
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Volvulus colique 5 % des occlusions intestinales, 12 % des occlusions coliques Liée à la mobilité colique (Sigmoïde 75% des cas) Volvulus du sigmoïde : - Patient âgé > 60 ans; ratio H/F = 1 - Dolichosigmoide - constipation chronique, abus de laxatifs, anticholinergiques, antiparkinsoniens - Clinique: coliques abdominales, météorisme diffus, antécédents d’épisodes douloureux résolutifs (50%) - ASP : anse sigmoïdienne dilatée, effacement des haustrations, tube interne coudé - rectosigmoidoscopie : diagnostic, état ischémique , détorsion 6/10 - Mortalité 20%
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Volvulus sigmoïde
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Volvulus colon droit et caecal
Mobilité chez 11 et 25% des patients
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Volvulus colon droit et caecal
Mobilité chez 11 et 25% des patients Favorisé par obstacle sur colon d’aval ou troubles de la motricité
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Volvulus colon droit et caecal
Mobilité chez 11 et 25% des patients Favorisé par obstacle sur colon d’aval ou troubles de la motricité Age moyen : 60 ans Ratio F/H = 2
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Volvulus colon droit et caecal
Mobilité chez 11 et 25% des patients Favorisé par obstacle sur colon d’aval ou troubles de la motricité Age moyen : 60 ans Ratio F/H = 2 Antécédents d’épisodes identiques dans 25% des cas Météorisme + douleurs abdominales à type de crampes, nausées, vomissements Diagnostic par ASP dans 40% des cas : large NHA traversant un caecum distendu. Cliché couché = aspect de virgule dont concavité regarde en bas à droite
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Volvulus colon droit et caecal
Mobilité chez 11 et 25% des patients Favorisé par obstacle sur colon d’aval ou troubles de la motricité Age moyen : 60 ans Ratio F/H = 2 Antécédents d’épisodes identiques dans 25% des cas Météorisme + douleurs abdominales à type de crampes, nausées, vomissements Diagnostic par ASP dans 40% des cas : large NHA traversant un caecum distendu. Cliché couché = aspect de virgule dont concavité regarde en bas à droite Coloscopie (thérapeutique) Mortalité = 15%
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Volvulus colon droit et caecal
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Autres volvulus coliques
Transverse : - Moins de 100 cas rapportés dans la littérature mondiale - Age moyen 50 ans - 2F/1H - Diagnostic difficile souvent peropératoire
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Autres volvulus coliques
Transverse : - Moins de 100 cas rapportés dans la littérature mondiale - Age moyen 50 ans - 2F/1H - Diagnostic difficile souvent peropératoire Angle gauche : - 20 cas rapportés - Antécédent de chirurgie abdo (suppression des ligaments angulaires coliques gauches)
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Occlusions fonctionnelles (iléus reflexe)
Très nombreuses causes : - Hémopéritoine - foyers septiques intra ou rétropéritonéaux - Pathologie vasculaire ischémique intrapéritonéale (anévrysme aortique fissuré, dissection aortique) - Colique néphrétique (piège diagnostique) - Pancréatite aigue
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PRISE EN CHARGE
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Traitement étiologique
Obstacle du grêle : - Cause la plus fréquente = bride - ttt chirurgical non systématique - chir si signes de strangulation, péritonite, hernie irréductible, échec ttt médical - ttt conservateur = réduction significative durée de séjour, MAIS risque de récidive - Objectif = levée d’obstacle +/- résection intestinale - laparoscopie chez sujets sélectionnés (1ier épisode, bride simple) sinon laparotomie
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Traitement étiologique
Obstacle colique : - occlusion sur cancer => chirurgie - colon droit => colectomie droite + anastomose iléocolique - colon gauche => colectomie gauche ou stomie puis chirurgie secondaire - volvulus caecal => résection iléocolique - volvulus du sigmoïde => traitement endoscopique puis chirurgie à distance
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Traitement iléus postopératoire prolongé
Cause multifactorielle donc pas de traitement spécifique
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Traitement iléus postopératoire prolongé
Cause multifactorielle donc pas de traitement spécifique Traitement essentiellement préventif : épargne morphinique, ablation précoce de la SNG, réalimentation et mobilisation précoce
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Traitement iléus postopératoire prolongé
Cause multifactorielle donc pas de traitement spécifique Traitement essentiellement préventif : épargne morphinique, ablation précoce de la SNG, réalimentation et mobilisation précoce Inefficacité de prokinétiques
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Traitement iléus postopératoire prolongé
Cause multifactorielle donc pas de traitement spécifique Traitement essentiellement préventif : épargne morphinique, ablation précoce de la SNG, réalimentation et mobilisation précoce Inefficacité de prokinétiques Efficacité du chewing-gum : augmente motricité intestinale par stimulation vagale, diminue durée de l’iléus et de la durée de séjour hospitalier
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Traitement médical Permet la prise en charge des défaillances d’organes
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Traitement médical Permet la prise en charge des défaillances d’organes Défaillance cardio-vasculaire - correction de l’hypovolémie par cristalloïdes ++ ou colloïdes (si persistance du choc)
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Traitement médical Permet la prise en charge des défaillances d’organes Défaillance cardio-vasculaire - correction de l’hypovolémie par cristalloïdes ++ ou colloïdes (si persistance du choc) Désordres métaboliques - déshydratation extracellulaire et intracellulaire (hypernatrémie) - correction de l’hypernatrémie (éviter décroissance trop rapide) G5%; G2,5%, RL, sérum salé 0,45%
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Traitement médical Permet la prise en charge des défaillances d’organes Défaillance cardio-vasculaire - correction de l’hypovolémie par cristalloïdes ++ ou colloïdes (si persistance du choc) Désordres métaboliques - déshydratation extracellulaire et intracellulaire (hypernatrémie) - correction de l’hypernatrémie (éviter décroissance trop rapide) G5%; G2,5%, RL, sérum salé 0,45% Autres défaillances : intubation trachéale en cas de troubles de la conscience ou de défaillance respiratoire
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Autres mesures thérapeutiques
Aspiration digestive : SNG, compensation des pertes digestives
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Autres mesures thérapeutiques
Aspiration digestive : SNG, compensation des pertes digestives Antibiothérapie : selon la cause de l’occlusion. Prophylactique si chirurgie, antibiothérapie si péritonite, pas si ttt médical
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Autres mesures thérapeutiques
Aspiration digestive : SNG, compensation des pertes digestives Antibiothérapie : selon la cause de l’occlusion. Prophylactique si chirurgie, antibiothérapie si péritonite, pas si ttt médical Prise en charge anesthésique : risque d’inhalation à l’induction, induction en séquence rapide thiopental, manœuvre de sellick
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MERCI DE VOTRE ATTENTION
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